• Loups: Slavc et Giulietta ont donné naissance
    à une deuxième portée 
     
    21 août 2014 | Catégorie : Actus internationalesActus loup,    lien louveteaux slavc giulietta

    Une partie de la portée © Trentino

    En 2013, pour la première fois, deux louveteaux issus de deux populations de loups distinctes (italienne et dinarique-balkanique) voyaient le jour dans la région de Lessinia, au nord-est de l’Italie. En effet, cette portée était le fruit des amours du mâle « Slavc » (un mâle slovène) et de la femelle « Giulietta » (une femelle italienne).

    Nous apprenons que cette année, le couple a donné naissance à une deuxième portée qui comporte 7 louveteaux (vidéo en fin d’article)!

    Le premier hiver risque d’être fatal pour certains de ces louveteaux (la mortalité est très élevée durant la première année de vie : de 60% à 80%). Ensuite, entre la première et la deuxième année, la dispersion des jeunes permettra à la meute de se réguler naturellement : les jeunes partiront à la recherche de leur propre territoire et devront trouver un partenaire afin de constituer une nouvelle meute.

    Pour le président de la Vénétie Luca Zaia :

    « La nature démontre une nouvelle fois sa capacité de régénération et l’importance de maintenir des zones naturelles où l’environnement n’est pas en danger, mais plutôt protégé via une coexistence appropriée entre les activités humaines et la faune sauvage. Je considère que cette nouvelle portée est un élément de valorisation de la Vénétie et des montagnes de Vérone ».

    Il s’agit d’un événement d’intérêt biologique majeur car cela faisait des siècles que les populations de loups italiennes et balkaniques ne s’étaient plus rencontrées.

    Les spécialistes rappellent que le loup, situé en haut de la pyramide alimentaire, a un rôle primordial dans l’écosystème alpin et pré-Alpin. Son régime alimentaire est composé à 90% en moyenne d’ongulés sauvages.

    Source : « Lessinia, nati sette cuccioli di lupo », Trentino, 17 août 2014.

    Sur le même sujet : 

    - Italie : des images des louveteaux de Slavc et Giulietta / le programme Life WolfAlps (décembre 2013)

    - Loup : première reproduction italo-slovène dans les Alpes orientales (août 2013)

     

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  • Une campagne liée aux orques en captivité fait plonger l'activité de SeaWorld

     

    Créé le 13/08/2014 à 20h40 -- Mis à jour le 13/08/2014 à 21h50
    <aside>L'orque Tilikum, qui avait tué un dresseur, lors d'une représentation le 30 mars 2011 au parc aquatique SeaWorld à Orlando en Floride

    L'orque Tilikum, qui avait tué un dresseur, lors d'une représentation le 30 mars 2011 au parc aquatique SeaWorld à Orlando en Floride GERARDO MORA GETTY

    </aside>

    Washington - Une campagne menée contre les parcs à thèmes aquatiques de SeaWorld au sujet de ses orques a fait plonger mercredi le cours de l'action de plus de 30% à la Bourse de New York.

    SeaWorld Entertainment, qui gère onze parcs d'attraction très populaires aux Etats-Unis, n'a mentionné que du bout des lèvres cette campagne au sujet des orques en captivité lancée après la diffusion l'an dernier par une chaîne nationale d'un documentaire intitulé «Blackfish» («L'orque tueuse» en France).

    Le groupe «pense que la fréquentation au (deuxième) trimestre a pâti de la pression générée par la récente attention médiatique autour d'une proposition de loi dans l'état de Californie».

    Un parlementaire californien a en effet déposé une proposition de loi en mars pour interdire l'utilisation d'orques en captivité dans des spectacles, en ciblant le parc SeaWorld de San Diego (Californie, sud-ouest des Etats-Unis).

    Ce faisant, il a fait référence au documentaire portant sur les conséquences de la captivité sur les orques du groupe américain et sur l'attaque mortelle de l'un d'entre eux, Tilikum, sur un dresseur.

    SeaWorld Entertainment a vu son chiffre d'affaires fondre de 5% au premier semestre, tendance qui devrait se creuser sur la fin de l'année puisque le groupe prévoit une chute de 7% sur l'ensemble de son exercice.

    La raison, a-t-il justifié, en est une concurrence plus féroce, un retard pris par une nouvelle attraction et, indirectement, une conséquence de la controverse.

    Reste que sa performance semestrielle fait pâle figure à côté de celle de Walt Disney Co, qui opère des parcs d'attraction sur le même segment de marché et qui a vu l'activité de ses parcs progresser de 8,2% sur la même période.

    L'action de SeaWorld a plongé de près de 31% à 19,45 dollars dans les premiers échanges mercredi matin, soit largement en-dessous des 27 dollars de son introduction en Bourse en avril 2013.

    Il y a deux semaines, la compagnie américaine Southwest Airlines a annoncé qu'elle mettait fin à un partenariat engagé il y a 26 ans avec SeaWorld. Il prévoyait notamment que deux avions soient peints aux couleurs de Shamu, le premier orque de SeaWorld.

    Elle a argué d'un «changement de priorités», mais certains observateurs ont évoqué un lien avec la campagne car des manifestations avaient ciblé la compagnie aérienne.

     © 2014 AFP

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  • Energies renouvelables: Royal annonce des mesures aux industriels

     

    Créé le 29/07/2014 à 21h20 -- Mis à jour le 29/07/2014 à 23h20     lien 

    <aside>La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, au large de la Corse le 24 juillet 2014

    La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, au large de la Corse le 24 juillet 2014 CHRISTOPHE LAURENT POOL

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    Paris - Nouveaux appels d'offres, revalorisation de certains tarifs... : Ségolène Royal a annoncé mardi de nouvelles mesures pour le développement des énergies renouvelables que réclamaient les industriels sans attendre la future loi sur la transition énergétique qu'elle présentera mercredi.

    Le principal secteur concerné est celui de l'énergie solaire, avec l'annonce par la ministre de l’Écologie et de l’Énergie d'un appel d'offres de 400 mégawatts «en septembre» pour les installations de puissance supérieure à 250 kilowatts, ainsi qu'un «prochain» appel d'offres de 50 MW pour les installations de puissance supérieure à 100 kW en Outre-mer.

    La ministre a également annoncé la revalorisation en septembre du tarif de rachat de l'électricité produite par les petites installations (9 à 100 kW). Les modalités de cette revalorisation ne sont pas encore fixées et la réflexion est en cours, a précisé à l'AFP le ministère.

    Dans la petite hydroélectricité, la ministre a également indiqué envisager deux appels d'offres, un sur les équipements existants et un autre pour des installations nouvelles.

    Autre mesure attendue par les professionnels depuis plusieurs mois, la possibilité de sortir du statut de déchet le bois d'emballage. La ministre a signé mardi l'arrêté sur le sujet. Il permettra d'utiliser désormais le bois d'emballage comme combustible biomasse pour la production d'énergie.

    Enfin, sur le plan réglementaire, Ségolène Royal a confirmé l'extension de l'expérimentation actuellement en cours dans plusieurs régions sur le «permis unique» pour l'éolien et la méthanisation, cheval de bataille des industriels.

    L'objectif est notamment de limiter les durées de recours et donc de réalisation des projets. Ainsi, les contentieux seront désormais examiné en première instance par une cour administrative d'appel unique, a annoncé le ministère de l’Écologie et de l’Énergie.

    La ministre «a apporté des réponses opérationnelles à des questions concrètes», s'est félicité le Syndicat des énergies renouvelables dans un communiqué, son président Jean-Louis Bal ajoutant qu'elle a «indiqué des éléments de calendrier de nature à donner des perspectives de marchés» à la filière.

    Dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique, la France souhaite atteindre 32% d'énergies renouvelables en 2030 dans son bouquet énergétique, contre 13,7% en 2012.

     © 2014 AFP

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  • Veto de Royal sur un projet d'autouroute: les élus locaux en appellent à Valls

    La ministre de l'Ecologie a fait savoir, vendredi, qu'elle opposait son véto au projet d'autoroute reliant Fontenay-le-Comte en Vendée à Rochefort en Charente-Maritime. "Un caprice" dénoncent des élus locaux, qui désapprouvent la ministre.

    Caroline Piquet avec AFP 
    Le 28/07/2014 à 12:39 
    Mis à jour le 28/07/2014 à 21:59                lien 
     
    La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, ic le 17 mai 2014, a opposé son veto au projet d'autoroute A831. (Xavier Leoty - AFP)

    La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, ic le 17 mai 2014, a opposé son veto au projet d'autoroute A831. (Xavier Leoty - AFP)

     

    <article>

     

    La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a enterré le projet d'autoroute A831 d'une soixantaine de kilomètres reliant Fontenay-le-Comte en Vendée à Rochefort en Charente-Maritime, en indiquant, vendredi, au quotidien Sud-Ouest, qu'elle ne lancera pas la procédure d'appel d'offres.

    Une décision qui n'a pas du tout plu aux élus locaux, de droite comme de gauche, qui ont riposté dans la foulée. Seuls satisfaits de cette annonce, les élus régionaux d'Europe Ecologie Les Verts et EELV de la Vendée.

     

    "Un caprice" pour le sénateur Retailleau

    C'est Bruno Retailleau, sénateur (UMP) et président du Conseil général de Vendée, qui s'est montré le plus virulent, dans les colonnes de Ouest-France, dénonçant "le caprice de dame Ségolène Royal, le fait du prince de celle qui se prend peut-être pour Aliénor d'Aquitaine". Dans un communiqué, Bruno Retailleau a raillé "l'archétype d'une caste politicienne (...) que les Français rejettent". 

    Il en appelle à Manuel Valls qui "ne peut pas tolérer de voir son autorité ainsi bafouée". Le président du Conseil général de Vendée considère que "cette affaire est un couac de plus pour le gouvernement, mais surtout un véritable boulet qu'il va traîner pendant des mois". "Ce qui est en jeu, c'est l'intérêt général", assure l'élu qui promet: "si le gouvernement ne lance pas avant la rentrée l'appel d'offres (pour cet autoroute), il peut s'attendre à une véritable guerre de tranchées".

    Un courrier pour dénoncer le "mépris" de la ministre

    Une grande majorité d'élus locaux, dont Jacques Auxiette, président socialiste de la Région des Pays-de-la-Loire, Dominique Bussereau, président du conseil général de Charente-Maritime et Olivier Falorni député de Charente-Maritime et des chefs d'entreprises dénoncent tous le "mépris" de la ministre. Un courrier doit être envoyé lundi pour un "arbitrage au plus haut niveau de l'Etat". Et des actions seront envisagées, préviennent-ils dans les colonnes de Ouest-France.

    </article>

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  • Les Eparses, des îlots préservés de biodiversité stratégiques pour la recherche

     

    Créé le 24/07/2014 à 21h20 -- Mis à jour le 24/07/2014 à 21h30
    <aside>Une mangrove de l'île Europa dans l'océan Indien le 18 avril 2014

    Une mangrove de l'île Europa dans l'océan Indien le 18 avril 2014 SSOPHIE LAUTIER AFP

    </aside>

    Europa (France) - Dans l'océan indien, les îles Éparses font figure de «point zéro», des havres de biodiversité préservés de l'activité humaine et qui servent de référence pour mesurer l'impact des bouleversements dus à l'Homme et au climat.

    «Les Éparses sont des sites de référence car non perturbés par la pêche côtière et les rejets des bassins versants liés à l'urbanisation mais impactés par les changements globaux comme l'acidification des océans», explique à l'AFP Matthieu Le Corre, directeur du laboratoire d'écologie marine (Ecomar) à l'université de La Réunion.

    «On appelle ça un +hot spot+ de biodiversité», poursuit le chercheur, «un endroit où ne pèsent quasiment que des menaces naturelles, généralement dérisoires comparées aux menaces humaines», qui érodent la biodiversité dans les îles voisines.

    Sous souveraineté française, les Éparses sont restées des sites importants de ponte des tortues vertes et imbriquées, espèces menacées et protégées. Dauphins et baleines y passent aussi en toute tranquillité. Elles abritent également plus de 40% des oiseaux marins de l'océan indien occidental: pailles-en-queue à brins rouges, frégates du Pacifique, sternes fuligineuses et caspiennes, fous à pieds rouges viennent s'y reproduire.

    En interaction permanente avec l'océan, ces oiseaux sont des «bio-indicateurs» importants de ses altérations. Plusieurs programmes ont permis de les mesurer, les baguer et de suivre ainsi leur déplacements en mer, à la recherche de poissons volants, qui sont également la proie des thons.

    La collaboration est étroite avec Madagascar, les Comores, Mayotte, les Seychelles et l'Afrique du Sud car «seule une approche régionale a du sens quand on parle de ressources halieutiques ou d'oiseaux marins», insiste M. Le Corre. Surtout dans une zone où la pêche industrielle est encore en expansion.

    «La situation stratégique des Éparses est l'occasion de mettre en place une gestion raisonnée des pêcheries», abonde Cédric Marteau, directeur de la conservation du patrimoine naturel aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), collectivité administratrice des Éparses depuis 2007.

    Il pense notamment à une coopération sur la pêche artisanale avec Madagascar et le Mozambique en lien avec un programme de recherche franco-américain sur la connectivité génétique des poissons-clowns. Il a permis d'établir comment des poissons nés dans les récifs coralliens d'Europa peuvent se retrouver sur les côtes du Mozambique et de Madagascar.

     

    - Des richesses encore mal connues -

     

    «L'enjeu est de faire prendre conscience à nos voisins de l'intérêt de mettre en place une aire marine protégée. Nos récifs protègent les poissons dont les larves viennent repeupler leurs côtes», explique Cédric Marteau.

    Aux Glorieuses, pourtant classées en parc naturel marin, c'est bien la petite pêche artisanale illégale en provenance de Mayotte ou des Comores qui exerce une pression sur la biomasse, dont la richesse est mal connue faut d'avoir été répertoriée.

    «On utilise ces îles comme observatoires de l'environnement mais encore faut-il y aller régulièrement et y rester. Mon rêve le plus cher serait qu'elles soient équipées de stations de recherche permanentes. Mais il faudrait que cela ne soit pas la crise...», déclare Matthieu Le Corre.

    Sur l'île de Juan de Nova, l'ancienne station météo, pour le moins défraîchie mais qui a déjà abrité quelques scientifiques téméraires dans des conditions spartiates, devrait être rénovée.

    La feuille de route pour les îles Éparses est en effet de «développer conjointement la conservation et la recherche», affirme Cédric Marteau, en exploitant le savoir-faire des TAAF qui soutiennent chaque année quelque 250 chercheurs dans les bases des îles australes et de l'Antarctique.

    «Si on arrive à conserver ces îles dans cet état préservé, les chercheurs viendront», assure M. Marteau. Les Éparses sont déjà classées «réserve naturelle» depuis 1975. En 2012, le Parc naturel marin des Glorieuses a été créé et le classement Ramsar (convention sur les zones humides d'importance internationale) est en cours pour Europa et sa mangrove à l'état originel.

    Un appel à manifestation lancé en 2010 a recueilli 53 candidatures, à 50% américaines, 50% européennes dont la moitié de françaises. Finalement 36 programmes ont été retenus aussi variés que la sismologie pour les tsunamis, des marégraphes pour étudier le niveau de la mer, l’étude des coraux, des populations de poissons, mammifères marins ou encore de la dilatation des molécules d'eau, signe de réchauffement global.

    Parallèlement, une vaste opération de dépollution a été menée de 2009 à 2011 pour enlever 1.300 m3 de «déchets historiques», dont 600 tonnes de ferraille, 14 tonnes de batteries, 12 tonnes d'hydrocarbures périmés. A présent, les déchets du quotidien sont traités, et notamment une tonne par mois et par île de tongs, bouteilles en plastique, filets et bouées de pêche et autre déchets hospitaliers que la mer pousse sur ces plages vierges.

     

     © 2014 AFP

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