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    EN DIRECT. Rixe mortelle à Grenoble: douze personnes en garde à vue

    Par , publié le <time datetime="2012-10-02 07:08:00" itemprop="startDate" pubdate="">02/10/2012 à 07h08</time>, mis à jour à 17h29

    Le procureur annonce ces gardes à vue pour"assassinats". Ils n'ont pas reconnu les faits. La police les a arrêtés tôt ce mardi matin dans le quartier de la Villeneuve, entre Echirolles et Grenoble, où deux adolescents ont été tués ce vendredi. Les dernières infos.

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    <time datetime="2012-10-02 17:29:31">17h29</time><time datetime="2012-10-02 17:29:31"></time> :

    Il est "possible" que les trois suspects en fuite soient "les plus intéressants", explique le procureur. 

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    <time datetime="2012-10-02 17:25:00">17h25</time><time datetime="2012-10-02 17:25:00"></time> :

    Kevin, un étudiant de 21 ans, a reçu 7 à 8 coups de couteau. Quant à Sofiane, éducateur lui aussi âgé de 21 ans, il a été poignardé une trentaine de fois, indique le procureur Jean-Yves Coquillat. 

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    <time datetime="2012-10-02 17:20:27">17h20</time><time datetime="2012-10-02 17:20:27"></time> :

    La garde à vue des deux frères militaires a été prolongée, annonce le procureur. 

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    <time datetime="2012-10-02 17:17:00">17h17</time><time datetime="2012-10-02 17:17:00"></time> :

    Selon le procureur Jean-Yves Coquillat, 12 personnes sont en garde à vue pour "assassinats". Ce sont des personnes "que nous pensons avoir été sur place". Ce sont tous de "très jeunes adultes", de 19 à 21 ans, et "la plupart ont des casiers judiciaires pour vol avec violences, violences avec armes et en réunion", a précisé le procureur. Aucun d'entre eux n'a reconnu les faits.  

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    <time datetime="2012-10-02 11:41:00">11h41</time><time datetime="2012-10-02 11:41:00"></time> :

    Deux frères militaires et leur mère figurent parmi la dizaine de personnes interpellées après le meurtre à la Villeneuve.  

    La mère de famille a été interpellée ce matin tandis que ses fils sont les deux premiers interpellés de lundi après-midi.  

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-10-02 10:56:20">10h56</time><time datetime="2012-10-02 10:56:20"></time> :

    Quinze zones de sécurité prioritaires ont été désignées par les gouvernement au début de l'été. Si Grenoble et sa banlieue n'y figurent pas encore, Manuel Valls a laissé entendre que la capitale des Alpes devrait bientôt bénéficier de ce statut afin d'obtenir des moyens supplémentaires.  

    Retrouvez notre infographie: Où sont les zones de sécurité prioritaires?

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    <time datetime="2012-10-02 10:52:00">10h52</time><time datetime="2012-10-02 10:52:00"></time> :

    "Comment cette violence est-elle possible ? Dans quel état a-t-on laissé certains territoires de notre pays?" a déploré Manuel Valls, quelques heures après les douze interpellations à Echirolles. Le ministre de l'Intérieur a également annoncé des moyens supplémentaires, aussi bien "au niveau des effectifs policiers" qu'"éducatifs". Il a également annoncé, à demi-mot, qu'Echirolles rejoindrait les zones de sécurité prioritaires. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2012-10-02 10:47:37">10h47</time><time datetime="2012-10-02 10:47:37"></time> :

    "Il faut des moyens pour la police" réagit le ministre de l'Intérieur à Grenoble. Manuel Valls a également rappelé création de Zones de sécurité prioritaires, lors de sa viste à Echirolles, où deux adolescents, Kevin et Sofiane, ont été tués ce week-end. 

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    <time datetime="2012-10-02 09:29:58">09h29</time><time datetime="2012-10-02 09:29:58"></time> :

    Après la rixe mortelle, et au lendemain de sa promesse de "retrouver les auteurs de ces crimes odieux", le président de la République s'est rendu à Echirolles pour rencontrer les proches des victimes.  

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    <time datetime="2012-10-02 09:20:22">09h20</time><time datetime="2012-10-02 09:20:22"></time> :

    Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, propose que "tous les élèves" mènent une réflexion autour du drame d'Echirolles. Comme on lui demandait sur i-TELE si cette visite surprise la veille du chef de l'Etat était une façon de faire comme Nicolas Sarkozy, l'élu de Seine-Saint-Denis a commenté: "Il y a nécessité, quand il y a des drames tels que ceux-ci, d'aller rencontrer, d'aller à l'écoute" et "face à l'incompréhension, apporter l'apaisement du chef de l'Etat".Le président du groupe PS à l'Assemblée a jugé "absolument scandaleux" les propos de Jean-François Copé (UMP) dénonçant un peu plus tôt des "contre-messages" du gouvernement sur la sécurité. Pour le socialiste, "on n'en serait pas là si on avait assumé nos obligations en matière d'éducation, si on n'avait pas laissé la violence augmenter dans ces quartiers". 

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    <time datetime="2012-10-02 08:31:55">08h31</time><time datetime="2012-10-02 08:31:55"></time> :

    Un porte-parole d'un syndicat de police explique au micro d'I-télé que les personnes interpellées ont entre elles "un lien du quartier", et pointe "un phénomène de bande." 

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    <time datetime="2012-10-02 08:30:00">08h30</time><time datetime="2012-10-02 08:30:00"></time> :

    Une majorité des personnes interpellées sont de jeunes majeurs, âgés de 18 à 21 ans, assure une source policière. Les interpellations ont essentiellement eu lieu à la Villeneuve,. 

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    <time datetime="2012-10-02 08:10:13">08h10</time><time datetime="2012-10-02 08:10:13"></time> :

    Jean-François Copé, interrogé par Canal + sur la venue la veille de François Hollande à Echirolles, a estimé qu'il "était temps" que le président "se manifeste" face à cette "tragédie épouvantable qui nous renvoie à la question majeure de la violence dans notre société. [...] Deux jour de silence complet, alors que cette situation nous bouleverse tous, oui, c'était vraiment temps qu'il réagisse." 

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    <time datetime="2012-10-02 08:02:20">08h02</time><time datetime="2012-10-02 08:02:20"></time> :

    Les interpellations concernent des personnes qui auraient été présentes au moment du meurtre, assure I-Télé. 

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    <time datetime="2012-10-02 07:14:36">07h14</time><time datetime="2012-10-02 07:14:36"></time> :

    Ces deux-là, il ne faut pas qu'ils soient morts pour rien. Grenoble ou Echirolles, c'est devenu le Texas!

    Une habitante, qui interpellait François Hollande lundi soir

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    <time datetime="2012-10-02 07:12:27">07h12</time><time datetime="2012-10-02 07:12:27"></time> :

    Plusieurs appartements ont été perquisitionnés lors de cette opération qui a mobilisé une cinquantaine de policiers, outre le GIPN, habillés en noir et cagoulés. 

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    <time datetime="2012-10-02 07:12:03">07h12</time><time datetime="2012-10-02 07:12:03"></time> :

    Des policiers, dont certains en civil, sont intervenus dans le quartier dès 6H00, sous les yeux de nombreux médias. A 7H00, l'opération était toujours en cours. 

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    <time datetime="2012-10-02 07:08:27">07h08</time><time datetime="2012-10-02 07:08:27"></time> :

    Pour rappel, François Hollande et Manuel Valls s'étaient rendus à Echirolles ce lundi soir, afin de rencontrer dans leur cité les familles des victimes de la rixe à l'arme blanche où deux personnes ont perdu la vie vendredi.  

    "Tout est fait pour retrouver les auteurs de ces crimes odieux."

    François Hollande

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    <time datetime="2012-10-02 07:07:23">07h07</time><time datetime="2012-10-02 07:07:23"></time> :

    Selon I-Télé, il y aurait même douze interpellations alors que les forces de l'ordre visaient quinze cibles. 

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    <time datetime="2012-10-02 07:06:49">07h06</time><time datetime="2012-10-02 07:06:49"></time> :

    La police a interpellé dix personnes mardi matin dans le cadre de l'enquête sur le meurtre à l'arme blanche de deux jeunes dans le quartier de la Villeneuve, dans la banlieue de Grenoble, a-t-on appris de source policière. Cette opération intervient après deux premières interpellations lundi.

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  • Accueil > Société > Double meurtre d'Echirolles : le point sur l'enquête

    Double meurtre d'Echirolles : le point sur l'enquête

    Créé le 02-10-2012 à 13h48 - Mis à jour à 15h31

    Une dizaine de personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans l'enquête sur le meurtre de Kevin et Sofiane.

     

    Mardi 2 octobre au matin, quartier de la Villeneuve, Grenoble (Isère) (AFP/ Jean-Pierre Clatot)

    Mardi 2 octobre au matin, quartier de la Villeneuve, Grenoble (Isère) (AFP/ Jean-Pierre Clatot)
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    L'enquête progresse "rapidement et efficacement", confiait lundi après-midi le délégué départemental du syndicat Unité SGP Police FO Daniel Chomette. Mardi 2 octobre, trois jours après les meurtres d'une rare violence dont ont été victimes deux jeunes de 21 ans du quartier des Granges, vendredi soir, à Echirolles, près de Grenoble, une dizaine de  personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

    1. Que s'est-il passé ?

    Kevin et Sofiane, deux amis de 21 ans, étaient des jeunes sans histoires. "Nous n'avons pas affaire à des délinquants", a souligné le procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat, affirmant aussi : "on n'est pas du tout dans le cadre de l'appropriation du territoire ou du trafic de stupéfiants". Ni dans un contexte de règlement de comptes ou de gangs. Celui qui parle d'une "expédition punitive" privilégie plutôt un "déchaînement de violences" ayant pour origine un motif futile et "stupide" comme un "mauvais regard". Il aurait été échangé entre le petit frère d'une des victimes et un autre adolescent, à la sortie du lycée Marie-Curie, vendredi.

    Les faits, qui restent à préciser par l'enquête, se sont déroulés en trois temps, comme l'a expliqué le procureur de Grenoble dès le lendemain du drame. Tout commence vendredi, en fin d'après-midi devant le lycée Marie-Curie : "une altercation entre le frère d'une des victimes et un autre individu qui se fait aider de son grand frère." Le jeune frère aurait alors été "battu."

    Puis, explique-t-il notamment au micro de "France Info", "le jeune frère et un de ceux qui va mourir, Kevin, retrouve les agresseurs au parc Maurice-Thorez à Echirolles." Là, "l'inverse se produit", poursuit le procureur : "l'agresseur d'une heure avant reçoit une correction et doit présenter des excuses au petit frère".

    Avant que, "vers 21h05", entre "quinze et vingt individus armés de marteaux, manches de pioches, battes de base-ball, armes à grenaille, couteaux", ne s'en prennent à "cinq garçons", toujours selon le procureur. Les deux victimes auraient alors "essayé de protéger les plus jeunes" quand ils ont "été frappés de plusieurs coups de couteaux." 

    2. Qui a été interpellé ?

    Une dizaine de personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Ces interpellations ont eu lieu à deux moments différents. Lundi après-midi, d'abord. Deux frères, tous deux militaires, ont été arrêtés à Varces, près de Grenoble, et à Hyères, dans le Var.

    Puis, mardi à l'aube, une dizaine de personnes ont été interpellées, la plupart dans le quartier de la Villeneuve - la police, selon une source proche du dossier, espérait procéder à 15 arrestations. Parmi ces personnes, figure la mère des deux militaires. "Sans doute a-t-elle été entendue pour préciser les emplois du temps de ses fils" commente une source policière. Les autres sont en majorité de jeunes adultes âgés de 18 à 21 ans. Au moins l'un d'entre eux serait mineur. Selon le délégué départemental du syndicat Unité SGP Police FO, Daniel Chomette, neuf jeunes gens "qui vivent toujours ou sont originaires" de la Villeneuve et ont entre "17 et 21 ou 22 ans" ont été arrêtés mardi matin. Certains sont selon lui connus de la police pour des faits "d'agressions, vols et stupéfiants." Deux d'entre eux seraient plus défavorablement connus.

    Plusieurs dizaines de policiers assistés du GIPN (groupe d'intervention de la police nationale) sont intervenus mardi matin à la Villeneuve. Plusieurs perquisitions ont par ailleurs été menées.

    3. Où en est l'enquête ?

    L'enquête "poursuit son cours sous l'autorité du procureur de la République", a indiqué mardi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, depuis le commissariat de Grenoble où il a rencontré et félicité les policiers. "Kevin et Sofiane ont été massacrés", a lancé le ministre, qui a accompagné François Hollande lors d'un déplacement surprise lundi soir. "La justice doit passer", a insisté Manuel Valls, "ce crime ne peut pas rester impuni et ne le sera pas."

    L'avocat de deux jeunes hommes interpellés, Ronald Gallo, est quant à lui revenu sur le terme de "massacre" utilisé par le ministre : "Il faut d'abord connaître qui a fait quoi et comment. (...) Qualifier ces faits de massacre augmente la douleur des familles."

    Manuel Valls n'a pas souhaité commenter la série d'interpellations : "Il faut attendre l'expression du procureur. Il y a eu des interpellations, il peut y en avoir d'autres". Il a en revanche annoncé qu'une ZSP (zone de sécurité prioritaire) serait "évidemment" mise en place "dans ces quartiers."

    Une marche blanche en hommage à Kevin et Sofiane est prévue mardi à 18 heures.

    Céline Rastello


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  • Accueil > TopNews > Meurtre de Kevin et Sofiane: interpellations à la Villeneuve, désormais Zone de sécurité prioritaire

    Meurtre de Kevin et Sofiane: interpellations à la Villeneuve, désormais Zone de sécurité prioritaire

    Créé le 02-10-2012 à 07h00 - Mis à jour à 15h21lien

     

     

    La police a interpellé dix personnes mardi matin dans le cadre de l'enquête sur le meurtre à l'arme blanche de deux jeunes dans le quartier de la Villeneuve, dans la banlieue de Grenoble, a-t-on appris de source policière.
(c) Afp

    La police a interpellé dix personnes mardi matin dans le cadre de l'enquête sur le meurtre à l'arme blanche de deux jeunes dans le quartier de la Villeneuve, dans la banlieue de Grenoble, a-t-on appris de source policière. (c) Afp

    GRENOBLE (AFP) - La police a interpellé une dizaine de personnes mardi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre à l'arme blanche de deux jeunes à la Villeneuve, banlieue de Grenoble, Manuel Valls annonçant sur place son intégration au dispositif de Zone de sécurité prioritaire après ce "massacre".

    Les enquêteurs "ont conscience que ce drame, ce crime, ce massacre, puisque Kevin et Sofiane ont été massacrés, doit trouver justice", a déclaré le ministre de l'Intérieur à sa sortie de l'hôtel de police de Grenoble mardi matin, après avoir patrouillé dans la nuit avec la brigade anti-criminalité (BAC) sur le terrain.

    Au lendemain de la visite de François Hollande, les interpellations ont essentiellement eu lieu dans ce quartier sensible. Une majorité d'entre eux sont de jeunes adultes âgés de 18 à 21 ans, a précisé une source policière.

    Parmi eux figurent également, a-t-on appris de source policière, une mère de famille, interpellée mardi matin, après l'interpellation lundi après-midi de ses deux fils militaires, les premiers à avoir été arrêtés dans cette affaire, l'un dans l'agglomération grenobloise et l'autre à Hyères, dans le Var.

    Le ministre de l'Intérieur a annoncé mardi la création d'une Zone de sécurité prioritaire à la Villeneuve.

    "Il y aura des zones de sécurité prioritaires, elle concerneront évidemment ces quartiers, pour mieux coordonner le travail des forces de l'ordre, pour mobiliser l'ensemble des acteurs", a-t-il déclaré, annonçant "des moyens supplémentaires parce qu'il manque des moyens, notamment en matière de voie publique".

    L'avocat de deux jeunes hommes en garde à vue, Me Ronald Gallo, a critiqué l'emploi par le ministre du terme de "massacre": "Qualifier ces faits de massacre augmente la douleur des familles", a-t-il affirmé, appelant à attendre de "connaître qui a fait quoi et comment".

    Plusieurs appartements ont été perquisitionnés lors de l'opération de police aux aurores qui a mobilisé une cinquantaine de policiers.

    Pour un motif apparemment futile selon les premiers éléments de l'enquête, deux jeunes sans histoires, Kevin, étudiant, et Sofiane, éducateur, âgés de 21 ans, ont été lynchés vendredi soir dans un parc de la Villeneuve par un groupe d'une quinzaine de jeunes munis de manches de pioche, de marteau et de couteaux. Cette attaque aurait fait suite à une première dispute entre le petit frère de Kevin et un camarade, à la sortie du lycée.

    Les agresseurs "seront traduits devant la justice pour recevoir la condamnation qu'ils méritent", avait promis François Hollande, qui a rencontré les familles des deux jeunes, faisant part de sa "solidarité au nom de la France toute entière".

    Une marche blanche "à la mémoire de Kevin et Sofiane" est prévue mardi à 18H00 alors que les appels au calme se sont multipliés dans le quartier, émanant des proches des victimes, mais aussi des professeurs de leur ancien lycée.

    François Hollande a notamment rendu visite à la mère de Kevin, Aurélie Noubissi, pédiatre, qui avait dénoncé la violence gratuite de jeunes du quartier devenus sans "garde-fous", vivant "dans le désoeuvrement, l'oisiveté".

    Le président a été interpellé lundi soir par les habitants, lui réclamant plus de "sécurité", une habitante allant jusqu'à comparer sa ville au Texas.

    Ce nouveau drame est venu raviver le souvenir des trois nuits d'émeutes en 2010 après la mort d'un jeune habitant tué lors d'un échange de tirs avec la police après qu'il eut braqué un casino. Ces heurts avaient été suivis du discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, promettant une "guerre nationale" contre les "voyous".


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  • Société

    Une marche blanche pour les deux jeunes tués près de Grenoble

    <time datetime="2012-09-29T21:48:23+02:00" itemprop="datePublished">29 septembre 2012 à 21:48</time><time datetime="2012-09-29T21:48:23+02:00" itemprop="datePublished"></time> (Mis à jour: <time datetime="2012-09-30T11:15:15+02:00" itemprop="dateModified">30 septembre 2012 à 11:15</time>) lien

    (AFP)

    Les deux amis ont été tués à coups de couteau par une quinzaine de personnes. Au départ, une simple histoire de «mauvais regard».

     

    Une marche blanche en hommage aux deux jeunes de 21 ans tués sauvagement vendredi soir dans un quartier sensible de la banlieue de Grenoble aura lieu mardi soir, a indiqué la mère d’une des victimes.

    Son fils et un de ses camarades, qui ont grandi tous les deux dans le quartier de la Villeneuve à Echirolles (Isère), ont reçu plusieurs coups de couteau portés par un groupe d’une quinzaine de personnes.

    Vers 21 heures, les deux victimes, âgées de 21 ans, étaient dans un parc de la Villeneuve, à Echirolles, lorsqu’un groupe d’une quinzaine de personnes, à pied et à scooter, muni de couteau, manches de pioche, marteau et batte de base-ball, s’est abattu sur eux, a précisé le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat.

    La première victime, étudiant en master à Aix-en-Provence, est décédée vendredi soir à l’arrivée des secours, après avoir reçu plusieurs coups de couteau, dont l’un mortel au thorax. Le second jeune homme, dont le pronostic vital était engagé lors de son transfert au centre hospitalier de Grenoble, est décédé samedi matin.

    «Nous n’avons pas affaire à des délinquants. On n’est pas du tout dans le cadre de l’appropriation du territoire ou du trafic de stupéfiants», a indiqué le procureur, alors que les victimes, amis d’enfance, étaient inconnues des services de police. «On n’est pas du tout dans le contexte qu’on voit parfois de règlement de comptes, de gangs», a-t-il insisté, ajoutant qu'il s'agissait au départ d’«une bagarre d’une grande banalité».

    Tout aurait débuté par une première dispute vendredi vers 17 heures entre le petit frère de 16 ans d’une des victimes et un camarade, à la sortie du lycée. Un «mauvais regard» aurait provoqué une altercation entre les deux jeunes, à laquelle le grand frère de l’un d’eux se serait mêlé.

    Puis, vers 20 heures, de manière «fortuite», deux groupes d’une quinzaine de personnes, composés des frères des adolescents qui s’étaient disputés précédemment, se seraient affrontés dans la rue, mais les policiers sur place n’avaient constaté aucune victime. Le camarade aurait alors dû présenter ses excuses au petit frère de la victime, ce qui aurait conduit à une troisième rixe, une «expédition punitive destinée à laver cet affront».

    Selon des voisins, les assaillants seraient des jeunes habitant un autre secteur du quartier, situé sur Grenoble et séparé d’Echirolles par un centre commercial.

    Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a témoigné de son «intense émotion». Il a demandé au préfet et au directeur départemental de la sécurité publique «de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition de l’enquête conduite sous l’autorité du procureur de la République, afin que les auteurs de ces actes barbares soient rapidement arrêtés». Le dispositif policier de présence sur le terrain est également «immédiatement renforcé pour les prochains jours», a annoncé le ministre.

    Une personne, considérée comme un témoin privilégié, a été entendue samedi à l’hôtel de police de Grenoble avant d’être relâchée. Aucune autre interpellation n’a eu lieu. «Les langues vont se délier. Nous allons entendre des témoins, ce qui devrait nous permettre d’en savoir plus sur ce qui s’est passé», a ajouté un responsable de la police.

    Un cordon de sécurité avait dû être installé vendredi soir aux urgences de l’hôpital après l’arrivée des familles des victimes et de leurs amis, très remontés, a précisé la même source, qui souligne toutefois «l’extrême dignité» dont font preuve les familles.

    (AFP)


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  • Publié le 28/09/2012 14:23

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    La collégienne anglaise, en fugue avec son prof de maths, retrouvée à Bordeaux

     

    Megan, la collégienne en fuite./©DR ()

    Megan, la collégienne en fuite./©DR

     

    Elle était en fuite depuis plus d’une semaine mais a été retrouvée saine et sauve. Megan, collégienne de 14 ans dans le Sussex en Angleterre, avait suivi son professeur de maths de 30 ans et tous deux avaient gagné la France par ferry. Après huit jours de recherches, le couple a été localisé à Bordeaux ce vendredi.

    La police judiciaire a précisé que la jeune fille était « en bonne santé » et qu’elle se trouvait actuellement au commissariat de la ville.

    Le professeur, Forrest, 30 ans et marié, contre lequel un mandat d’arrêt international avait été émis, a quant à lui été placé en garde à vue. La majorité sexuelle est fixée à 16 ans au Royaume-Uni et à 15 ans en France, mais il existe toutefois dans ce dernier pays "un délit d'atteinte sexuelle sans violence sur mineur de plus de 15 ans en abusant de l'autorité conférée par ses fonctions".


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