• Des hommes armés attaquent un centre commercial dans les Hauts-de-Seine et prennent la fuite

    Envoyés sur place, les policiers d'élite du Raid ont évacué des employés et traquent toujours les malfaiteurs.

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    Des policiers devant le centre commercial Qwartz de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), le 13 juillet 2015.

    <figcaption>Des policiers devant le centre commercial Qwartz de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), le 13 juillet 2015. (THOMAS SAMSON / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-13T15:21:22+02:00" itemprop="dateModified">13/07/2015 | 15:21</time> , publié le <time datetime="2015-07-13T12:33:24+02:00" itemprop="datePublished">13/07/2015 | 12:33</time>

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    Des hommes armés ont attaqué, lundi 13 juillet au matin, le magasin Primark installé dans le centre commercial Qwartz de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Les trois malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite avant l'interve.

    >> Suivez en direct l'évolution de la situation après l'attaque

    Voici le déroulé des événements.

    6h30. Trois hommes armés pénètrent dans le magasin

    "Vers 6h30, trois malfaiteurs armés ont pénétré dans le magasin Primark pour ce que l'on pense être au départ une tentative de vol à main armée", a raconté une source policière. "Parmi les trois suspects, un employé a été reconnu grâce aux caméras de vidéosurveillance", a ajouté une source proche de l'enquête.

    "J'ai vu deux braqueurs habillés en noir. Les deux étaient cagoulés. Ils étaient calmes, pas pressés", a raconté sur place Bruno Jahin, 20 ans, arrivé peu après 6 heures pour approvisionner les distributeurs automatiques des bureaux du magasin. "Le plus grand faisait environ 1,80 mètre, armé d'un fusil, je pense un fusil à pompe. L'autre était plus petit", a relaté le jeune homme. 

    "J'étais à la porte du stock du magasin, je les ai vus passer devant moi dans le magasin. Ils étaient à dix pas. Ils se sont dirigés vers les bureaux", a-t-il ajouté. "J'ai entendu plusieurs fois : 'C'est un braquage, faut descendre.' J'ai fait demi-tour, j'ai repris l'ascenseur." 

    7 heures. Des employés sont retranchés ou pris en otage

    Vers 7 heures, une employée du magasin Primark "a envoyé un texto à son copain pour lui dire qu'ils étaient pris en otages par deux hommes armés", a expliqué une autre source policière. "Effrayés, 18 employés se sont retranchés dans une cantine du centre commercial qui se trouvait à proximité", a-t-elle ajouté. 

    "Tout le centre commercial a été évacué vers 7h45", a confié Sabah, une employée du magasin Carrefour situé dans le centre commercial. La circulation a été coupée dans le quartier autour du centre commercial, et les grilles des magasins ont été baissées. 

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    Des policiers feraient le tour des bâtiments pr vérifier qu'il n'y a plus personne

    10h30. Le Raid intervient

    Vers 10h30, les policiers d'élite du Raid ont procédé à l'évacuation des 18 employés retranchés. "La priorité est de mettre en sécurité les otages et de s'assurer qu'aucun d'entre eux est en danger", a déclaré Fabrice Schweitzer, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. "Il n'y a pas de blessés à déplorer, mais l'une des 18 personnes a eu un malaise", a détaillé une source policière.

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    Face au centre commercial, les employés attendent de rentrer

    Le Raid a continué ses recherches dans le bâtiment pour localiser les trois malfaiteurs, "qui ont été filmés entrant dans le centre commercial sans en ressortir selon les caméras de vidéosurveillance"

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    Les forces du raid sortent du bâtiment, source policière "on ne sait pas où sont les braqueurs"

    12h30. Les policiers repartent

    Les policiers du Raid et de la Brigade de recherche et d'intervention de la police judiciaire parisienne ont levé leur dispositif à la mi-journée après avoir inspecté, en vain, le centre commercial. On ignore toujours si les braqueurs ont emporté un butin avec eux. La police judiciaire est arrivée au centre commercial peu de temps après pour poursuivre l'enquête. Le centre commercial a rouvert en début d'après-midi. Les braqueurs sont toujours introuvables.

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    La police commence à partir, les salariés se dirigent vers le centre pas encore ouvert.

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    Les salariés attendent la réouverture vers 14h30 (police)


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    Ce que l'on sait du vol massif d'explosifs

    sur la base de Miramas

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    <time>Publié le 07-07-2015 à 13h10</time>

    Comment les voleurs des 180 détonateurs de la base de Miramas ont-ils bénéficié d’une complicité interne ? Une enquête est en cours.

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    Le parquet a ouvert, mardi 7 juillet, une enquête pour vol avec effraction "commis en bande organisée" après la disparition de plus de 150 détonateurs dans la base militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône). (HOPD/AP/SIPA)
    Le parquet a ouvert, mardi 7 juillet, une enquête pour vol avec effraction "commis en bande organisée" après la disparition de plus de 150 détonateurs dans la base militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône). (HOPD/AP/SIPA)
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    180 détonateurs, une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades : c’est le butin du vol réalisé sur une base de l’armée de terre, à Miramas (Bouches-du-Rhône), dans la nuit de dimanche à lundi, selon une information d'Europe 1. Le parquet a ouvert, mardi 7 juillet en fin de matinée, une enquête pour vol avec effraction "commis en bande organisée". Que sait-on de ce vol spectaculaire ?

    # Un découpage des grillages méthodique

    C’est à l’occasion d’une simple patrouille, lundi après-midi, que les militaires ont découvert le découpage méthodique de "deux rangées de grillages", selon "La Provence".

    Un inventaire a alors été réalisé en urgence dans cette annexe du 4e régiment du matériel de l’armée de terre, dont le rôle est particulièrement stratégique puisqu’elle stocke des équipements pour les opérations extérieures ("Opex") menées par l’Armée de terre en Afrique, et fait également office de dépôt de munitions.  

    # Pas de vidéosurveillance

    Sur la dizaine de bâtiments composant les 250 hectares du site, neuf alvéoles (le lieu de dépôt sécurisé des munitions) auraient été visités par les voleurs. "On n’est pas encore sûrs qu’ils sont passés par [les deux grillages découpés]. Le problème c’est qu’il n’y a pas de vidéosurveillance à cet endroit", affirme une source à "La Provence".

    Des manquements d'autant plus dommageables à une période où les sites militaires sont encore soumis à l'opération "Cuirasse", lancée au lendemain des attentats de janvier 2015. Florent de Saint-Victor, spécialiste des questions de défense et animateur du blog "Mars Attaque", explique à "l'Obs" :

    L'opération Cuirasse est le pendant militaire de l'opération Sentinelle [de protection sur le territoire, en complément au plan Vigipirate, NDLR]. Elle consiste à coordonner et organiser les moyens de protection déjà existants des sites militaires."

    David Coquille, journaliste à "La Marseillaise", a tweeté une série de photos du site, dont des clichés aériens qui permettent de voir les alvéoles installées sur la base de Miramas : 

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    Etablissement pcpal des munitions. "9 igloos semi-enterrés ont été forcés" nous dit le maire de "abasourdi"

    Interrogé par "L’Express", Frédéric Vigouroux, maire de Miramas, affirme : "La configuration du site est tout de même particulière : le terrain est vaste, et composé de petites maisons très espacées. Pour vous donner une idée, on pourrait comparer les bâtiments à de petites villas de la banlieue parisienne. Il y a une séparation permanente entre les munitions et les explosifs."

    # Des patrouilles cynophiles

    La nuit, la protection du site - où dorment des militaires - est assurée par quelques gardiens, alors que près de 200 militaires et civils y circulent en journée. Des équipes cynophiles (avec des chiens) veillent notamment jour et nuit sur la sécurité des lieux. Florent de Saint-Victor relativise la singularité de cette effraction :

    Ce n’est pas la première fois qu’il y a un trou dans les dispositifs d'une base militaire - pas à Miramas même -, les vols ne sont pas courants pour autant mais on en a déjà vu dans les dix dernières années."

    Des voleurs "très bien renseignés"

    Grand banditisme ou terrorisme ? Les enquêteurs envisagent les deux pistes mais redoutent particulièrement la deuxième hypothèse. Europe 1 soupçonne pour sa part "des militaires ou anciens militaires, des hommes qui connaissaient bien le lieu". Une source citée par "La Provence" se montre plus prudente et évoque des individus "très bien renseignés, ce qui laisse planer des doutes en interne".

    Selon Florent de Saint-Victor, "le dispositif a été pris en défaut" :


    "Les voleurs n’ont pas fouillé un grand nombre d’alvéoles mais sont allés directement à des alvéoles précises, ce qui laisse penser à des complicités internes ou à un travail de repérage précis.

    La DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), le service de renseignement intérieur à la défense, va vérifier les fiches des anciens militaires ayant eu accès au site pour établir une éventuelle complicité. Mais le faisceau de recherche est très large."

    Alexis Orsini


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  • Un camion de pompiers attaqué par des hommes armés en Haute-Savoie

    Des hommes armés ont pris d'assaut et brûlé un camion de pompiers dans la nuit de mardi à mercredi près du lac d'Annecy. Le blessé à bord a pu être sauvé mais les gendarmes recherchent toujours les agresseurs.

     

    Une embuscade totalement incroyable a été menée dans la nuit de mardi à mercredi contre des pompiers en Haute-Savoie. Un centre de secours a tout d'abord été appelé vers 2h du matin pour secourir un homme blessé de plusieurs coups de cutter. Les pompiers se déplacent alors à Duingt sur les bords du lac d'Annecy et constatent sur place que l'état de santé de la victime nécessite un transfert vers l'hôpital. Prenant en charge le blessé dans leur véhicule de secours et d'assistance aux victimes, l'équipage de trois pompiers volontaires est pris à ce moment-là dans un véritable guet-apens.

    L'ambulance a vraisemblablement été prise en chasse sur une route départementale par une Clio qui l'a doublée plusieurs fois. Le conducteur de la voiture finit par simuler un accident pour forcer le camion des pompiers à s'arrêter. Ces derniers s'arrêtent alors pour vérifier si le choc a fait des victimes et deux à trois hommes, dont certaines sources affirment qu'ils étaient cagoulés, ont alors surgi, arme au poing rapporte Le Dauphiné Libéré. Ils ont ouvert la porte arrière de l'ambulance, et ont tiré «un ou plusieurs coups de feu» en direction des pompiers et du blessé allongé sur son brancard.

    Le blessé sauvé mais dans un état critique

    Le véhicule a pris feu et le blessé transporté, «incapable de sortir tout seul», a été extrait de justesse par plusieurs chauffeurs de camions, qui passaient par là et qui ont alors porté secours à la victime. Les malfrats ont alors pris la fuite à vive allure dans leur voiture tandis que le camion des pompiers a fini par exploser. Selon le président du conseil départemental de Haute-Savoie, Christian Monteil, également président du conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), les agresseurs auraient jeté un produit incendiaire dans le véhicule des pompiers et les bouteilles d'oxygène qu'il contenait auraient explosé sous la chaleur.

    Le blessé, dont le pronostic vital est engagé, a été conduit à l'hôpital en hélicoptère, et était toujours «en train d'être soigné» en fin de matinée. «Il ne peut pas encore être entendu» a déclaré le Procureur de la République d'Annecy. L'enquête a été confiée à la Gendarmerie nationale et devra permettre d'établir les circonstances précises et les motifs de cette agression. Pour le moment, il n'a été établi aucun lien entre l'agression de l'homme transporté par les pompiers et l'assaut du camion de secours. Aucune piste n'est donc pour l'heure confirmée par les enquêteurs. Un important dispositif de gendarmerie a été mis en place dans la matinée pour tenter de retrouver les agresseurs et semble être maintenu pour l'après-midi de mercredi.

    Une agression «barbare» fermement condamnée

    Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué, «condamne avec la plus grande fermeté l'agression». Selon le ministre de l'Intérieur, les sapeurs-pompiers n'ont pas été blessés mais ils sont très choqués et bénéficient à ce titre d'un soutien psychologique. Bernard Cazeneuve les a assurés de son «soutien». Fustigeant ce qu'il s'est passé, il a enfin assuré les pompiers de son respect pour leur travail déclarant que «les agressions dont ils sont parfois victimes en sont d'autant plus insupportables». Le président du conseil d'administration du SDIS (Service Départemental d'Incendie et de Secours) a également réagi et s'est déclaré «choqué par la violence de cette agression exceptionnelle et inédite» tandis que le colonel Eric Faure, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) qui compte 266.000 membres, a, lui, dénoncé «un acte barbare».


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    Charleston: manifestations contre le drapeau confédéré,

    le tueur avait un blog raciste

    - Publié le <time datetime="2015-06-20T07:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 20/06/2015 à 07:39</time> - Modifié le <time datetime="2015-06-20T22:01" itemprop="dateModified"> 20/06/2015 à 22:01</time>

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    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="margin-top:10px"> Rassemblement en honneur des victimes, le 20 juin 2015 devant l'église Emanuel de Clarleston, en Caroline du sud <figcaption>Rassemblement en honneur des victimes, le 20 juin 2015 devant l'église Emanuel de Clarleston, en Caroline du sud © AFP - MLADEN ANTONOV</figcaption> </figure>

    Plusieurs manifestations devraient secouer samedi soir la Caroline du Sud, notamment contre le drapeau confédéré, symbole controversé du Sud des Etats-Unis, trois jours après la tuerie de neuf Noirs dans une église de Charleston par un Blanc qui avait visiblement un site internet raciste.

    Ce blog, semblant appartenir au tueur présumé Dylann Roof, montre des dizaines de photos du jeune homme, armé, en train de brûler le drapeau fédéral américain et brandissant le drapeau de la Confédération du sud esclavagiste défait il y a 150 lors de la guerre de sécession.

    Le débat sur le drapeau confédéré -- symbole durable de la fierté et de l'héritage du Sud pour ses partisans, celui du racisme et de la théorie de la suprématie blanche pour ses détracteurs -- est relancé depuis le massacre mercredi dans la ville historique et touristique de Charleston.

    Photo tirée le 20 juin 2015 du site internet Lastrhodesian.com, dans laquelle on voit quelqu'un qui serait Dylann Roof à une date inconnue avec une arme dans une main et un drapeau sudiste dans l'autre © Handout LASTRHODESIAN.COM/AFP

    Cette tuerie, l'une des pires de l'histoire récente des Etats-Unis, a choqué une partie de l'Amérique et provoqué la colère du président Barack Obama.

    Des manifestants prévoient de se rassembler avant la nuit sur l'esplanade du parlement local à Columbia, capitale de la Caroline du Sud, où le drapeau confédéré continue de flotter. Les drapeaux fédéraux et locaux ont eux été mis en berne en hommage aux victimes noires tuées dans l'église Emanuel, emblématique de la lutte contre l'esclavage aux Etats-Unis.

    Une autre manifestation est prévue à Charleston, organisée par le mouvement Black lives matter ("la vie des Noirs compte").

    Dylann Roof, un Blanc de 21 ans a été inculpé vendredi pour les neufs meurtres et maintenu en détention. Il a également été inculpé pour "détention d'arme à feu dans le cadre d'un crime violent".

    Une femme, Patricia Bailey, prie le 20 juin 2015 devant le mémorial installé à l'extérieur de l'église Emanuel de Clarleston, en Caroline du sud © BRENDAN SMIALOWSKI AFP

    Une pétition nationale a rassemblé quelque 320.000 signatures sur le site MoveOn.org dénonçant le drapeau confédéré comme un "symbole de la rébellion et du racisme" et appelant à "de meilleurs Etats-Unis d'Amérique".

    Il s'agit, pour les manifestants, de faire pression sur la Caroline du Sud, la décision de retirer ou non le drapeau n'étant du ressort que du parlement local.

    Pour le président Obama, "le drapeau confédéré appartient au musée", selon son porte-parole Eric Schultz.

    - 'Violence insensée' -

    Vendredi soir à San Francisco (Californie, ouest), M. Obama a ensuite accusé le Congrès à Washington, aux mains des républicains, de ne pas avoir légiféré plus sévèrement sur les armes à feu. "Nous ne savons pas si cela aurait évité Charleston mais il y aurait quelques Américains de plus avec nous", a-t-il tonné.

    Surveillance policière le 20 juin 2015 autour de l'église de Charleston où s'est déroulé massacre raciste © BRENDAN SMIALOWSKI AFP

    Egalement à San Francisco, Hillary Clinton, candidate démocrate à la Maison Blanche, a aussi réclamé une "réforme des armes" après une tuerie qui "oblige une fois de plus la nation à s'efforcer de donner un sens à une violence fondamentalement insensée".

    Le massacre est survenu mercredi soir à Charleston lorsque Dylann Roof a pu s'introduire dans une soirée de lecture biblique de l'église. Après avoir sagement assisté à une heure d'étude, le jeune homme à la coupe au bol s'est levé et a ouvert le feu, touchant à plusieurs reprises ses victimes.

    Avant de passer à l'acte, il aurait dit, selon une survivante: "Vous avez violé nos femmes, et vous prenez le contrôle du pays. Je dois faire ce que j'ai à faire".

    Les enquêteurs cherchent toujours à en savoir plus sur son mobile et sa personnalité, ce qui pourrait permettre à la justice fédérale, qui étudie la piste d'un acte de "terrorisme intérieur", de requalifier les faits.

    A cet égard, son apparente nostalgie de l'apartheid en Afrique du Sud, les témoignages de ces amis et la découverte de son blog raciste et suprématiste -- s'il est authentifié -- donnent de premiers éléments.

    - "Je n'ai pas le choix" -

    "Je n'ai pas le choix (...) J'ai choisi Charleston parce que c'est la ville historique de mon Etat et qui a eu à un moment le ratio le plus élevé de Noirs par rapport aux Blancs dans le pays", selon le manifeste du site internet ouvert, selon des médias américains, en février au nom de Dylann Roof.

    "Nous n'avons pas de skinheads, pas de véritable KKK (Ku Klux Klan, Ndlr), personne ne fait rien d'autre que de parler sur internet. Quelqu'un doit avoir le courage de le faire dans le monde réel et j'imagine que cela doit être moi", ajoute l'auteur avant de se lancer dans une série de diatribes racistes contre les Noirs "stupides et violents".

    Le jeune homme, vite déscolarisé et chômeur, vivait dans une petite ville rurale.

    Il faisait également partie de ces Américains sudistes qui s'identifient encore au drapeau confédéré à treize étoiles rouge, blanc et bleu.

    Sur le site du manifeste, on peut voir plusieurs photos de lui, toujours seul, brandissant un drapeau des confédérés.

    20/06/2015 22:00:41 - Charleston (Etats-Unis) (AFP) - Par Robert MACPHERSON, avec Shahzad ABDUL à Washington - © 2015 AFP

    </article>

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  • Fusillade de Charleston : ce que l'on sait du suspect

    • Home ACTUALITE International
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-06-18T19:05:08+02:00" itemprop="dateModified">le 18/06/2015 à 19:05</time>
      • Publié <time datetime="2015-06-18T18:07:54+02:00" itemprop="datePublished"> le 18/06/2015 à 18:07</time>
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    <figure class="fig-photo"> Image du suspect tirée des caméras de vidéosurveillance de Charleston. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description"></figcaption> </figure>

    L'auteur présumé de la fusillade dans une église de la communauté de noire de Charleston qui a fait neuf

    morts a été arrêté ce jeudi. Il s'agirait de Dylann Roof, un jeune homme blanc de 21 ans.

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    Il aurait rechargé son arme à cinq reprises malgré les supplications de ses victimes. Le suspect qui a tué neuf personnes dans une église de la communauté noire de Charleston, aux États-Unis, a été arrête ce jeudi à Shelby, en Caroline du Nord, à l'issue d'une chasse à l'homme ayant mobilisé des dizaines d'agents locaux et fédéraux. Il a été interpellé lors d'un contrôle routier, sans opposer de résistance. Dylann Roof, un jeune homme blanc âgé de 21 ans, habiterait aux environs de Columbia, la capitale de la Caroline du sud, selon le quotidien local Post and Courier. Soit à environ deux heures de l'endroit où s'est produite la fusillade. Il s'est enfui du lieu à bord d'une berline noire.

     

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    JUST IN: suspect ID'd as Dylann Storm Roof, federal law enforcement source confirms to CBS News.

    L'oncle de Dylann Roof, Carson Cowles, a confirmé avoir reconnu son neveu sur la photo diffusée par les autorités. L'agresseur, les cheveux blonds coupés au bol, y est décrit comme un homme d'une vingtaine d'années, portant un sweat-shirt, un jean et des bottes, armé et dangereux. Carson Cowles a précisé à l'agence Reuters qu'une perquisition avait eu lieu au domicile de la mère du jeune homme. Il a ajouté que son neveu, qu'il a présenté comme quelqu'un de calme et de réservé, avait reçu en cadeau d'anniversaire en avril dernier un pistolet de calibre 45.

    Charleston P.D. @CharlestonPD

    Suspect in shooting on Calhoun St is a w/m approx 21 slender small build wearing a grey sweat shirt blue jeans timberland boots clean shaven

     

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    Outside of Dylan Roof's home in Eastover. Officer on scene, but no frantic movement going on.

    Le jeune homme est déjà connu des services de police: il a été arrêté deux fois notamment pour un délit lié à la drogue.

    Sur la photo ci-dessous, tirée de son profil Facebook, il apparaît vêtu d'une veste portant les drapeaux de l'Afrique du Sud pendant l'apartheid et de l'ex-Rhodésie (actuel Zimbabwe), deux régimes admirés aux États-Unis par les hérauts de la suprématie des Blancs.

    <figure class="fig-photo fig-media-full" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Photo du suspect, reprise sur Twitter.<figcaption class="fig-media-legende">

     

    </figcaption></figure>

    «Je dois le faire»

    Mercredi soir, Dylann Roof est arrivé dans l'église environ une heure avant d'ouvrir le feu sur le groupe qui étudiait la bible, tuant six femmes et trois hommes. Il a demandé à voir le pasteur, le révérend Clementa C. Pinckney. Il s'est assis à côté de lui pendant l'office, selon ce qu'un survivant a raconté à la cousine du révérend, citée par NBC News. «Je dois le faire, vous violez nos femmes et vous vous emparez de notres pays. Vous devez partir», aurait-il dit, selon ce même témoin.

    «La seule raison pour laquelle une personne puisse entrer dans une église et abattre des gens en train de prier est la haine», a estimé Joe Riley, le maire de Charleston, dénonçant devant la presse un acte «intolérable et incroyable». Huit des victimes ont été retrouvées mortes sur les lieux de la tragédie et une neuvième a succombé à ses blessures après avoir été évacuée vers un hôpital. Une dixième personne a été blessée.

    (Avec agences)


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