• Charleston. L'auteur présumé

    de la fusillade a été arrêté

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    Le suspect de la fusillade dans une église noire de Charleston a été arrêté selon plusieurs médias.

    Le meurtrier présumé de neuf personnes, abattues mercredi dans une église de la communauté noire de Charleston aux États-Unis, a été arrêté, ont rapporté jeudi plusieurs médias. 

    Identifié comme Dylann Roof, le jeune homme blanc de 21 ans a été appréhendé à Shelby en Caroline du nord dans des circonstances encore inconnues, selon la chaîne locale WLTX19 et CNN. 


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  • Trafic de drogue : coup de filet à Marseille

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-15T09:25:41+02:00" itemprop="datePublished">15.06.2015 à 09h25</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-15T11:12:23+02:00" itemprop="dateModified">15.06.2015 à 11h12</time>

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    Dans le quartier de la Castellane, à Marseille, en novembre 2013. </figure>

    Une trentaine de personnes ont été interpellées dans le quartier marseillais de la Castellane, lundi 15 juin, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour trafic de drogue. L’opération était destinée à démanteler l’un des points de deal de cette cité de 7 000 habitants, carrefour de la revente de produits stupéfiants, dans les quartiers nord de la ville.

    Lundi matin, la police judiciaire de Marseille visait précisément le réseau dit de « la place du Mérou » située entre le chemin de Bernex, l’avenue Henri-Roure et la rue de l’Esquinade. Au total, quelque 400 policiers, dont des hommes du RAID, du GIPN, de la BRI et des CRS, ont participé à l’« opération de démantèlement de filière » de trafic de drogue, comme l’a qualifiée le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, sur BFM-TV. « Le trafic de drogue, c'est le début de tous les trafics, ce sont ces trafics qui gangrènent les quartiers », a-t-il ajouté.

    « Ce sont ces trafics d'ailleurs qui alimentent les filières qui alimentent d'autres activités de nature à porter gravement atteinte à l'ordre public, je pense notamment aux activités terroristes. »

    Lire (édition abonnés) : Radiographie du plus grand « supermarché de la drogue » de Marseille, à la Castellane

    Drogue et armes saisies

    Les deux têtes de réseau présumées, âgées respectivement de 33 et 35 ans, ont été interpellées, a indiqué une source policière. Des interpellations ont également eu lieu dans des cités voisines. Des armes de poing, des armes longues et « plusieurs kilos » de cannabis ont été saisis, selon une source proche du dossier.

    « Les perquisitions de police se poursuivent », a ajouté le commandant de police Yves Robert, interviewé par i-Télé. Début février, des coups de feu avaient été tirés à la Castellane en direction d’un véhicule de police juste avant l’arrivée du premier ministre, Manuel Valls, venu y saluer une baisse de la délinquance.

    Lire aussi : Manuel Valls, sous tension, à Marseille


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  • Yonne : les deux ados poignardées

    étaient attendues par leur agresseur

    Selon les premiers éléments de l'enquête, l'adolescent qui a poignardé deux soeurs qui sortaient d'un bus scolaire dans l'Yonne avait planifié l'agression. 

    13 Juin 2015, 10h55 | MAJ : 13 Juin 2015, 11h21   lien
     
     
     
    <figure> ILLUSTRATION. Deux soeurs âgées de 12 et 15 ans ont été poignardées par un adolescent à la sortie du bus scolaire dans l'Yonne vendredi. Selon les premiers éléments, il avait planifié son agression.  <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Deux soeurs âgées de 12 et 15 ans ont été poignardées par un adolescent à la sortie du bus scolaire dans l'Yonne vendredi. Selon les premiers éléments, il avait planifié son agression.  LP / Olivier Arandel</figcaption> </figure>

    Les deux sœurs, poignardées vendredi par un adolescent à la sortie d'un bus scolaire à Nailly (Yonne), étaient attendues par leur agresseur d'après les premiers éléments de l'enquête.

     
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    <figure> Yonne : deux adolescentes poignardées à la sortie du bus </figure>
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    Celui-ci a ensuite pris la fuite en vélo avant d'être interpellé. Il a été placé en garde à vue et l'enquête devra déterminer s'il souffre de problèmes psychiques. Il est inconnu des services de police et une enquête a été ouverte pour «tentative d'assassinat».

    Il semblerait que les adolescents, qui fréquentent le même collège, se connaissent mais le motif, dépit amoureux ou autre, n'était pas encore établi pour expliquer la violente agression. La plus jeune des deux sœurs, qui aura 12 ans en octobre, a reçu 8 ou 9 coups de couteau. Admise à l'hôpital dans un état sérieux vendredi soir à Sens (Yonne), elle a été opérée avec succès et ses jours ne sont pas en danger, a indiqué le parquet samedi matin. La soeur aînée, âgée de 15 ans, souffre de blessures plus superficielles.

    Le recteur de l'académie de Dijon, Denis Rolland, a réagi dans un communiqué en faisant part de sa «vive émotion». «Madame Partouche, inspectrice d'académie, directrice académique des services de l'Education nationale de l'Yonne s'est rendue au centre hospitalier où ont été prises en charge les deux jeunes filles», a ajouté le communiqué du rectorat.

    Il a annoncé la mise en place d'une cellule psychologique, dès lundi dans le collège où sont scolarisés les adolescents.


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  • Battu à mort à Montady : "J’ai continué à frapper, je ne sais pas pourquoi"

    <figure> Battu à mort à Montady : "J’ai continué à frapper, je ne sais pas pourquoi" <figcaption class="caption"> Deux accusés dans le box, le troisième est décédé en prison, en 2013.
    Croquis A. CHAMPSAUR
    </figcaption> </figure>

     

    L uis Bueno avait été battu à mort en octobre 2012 à Montady. Le procès devant la cour d'assises de Montpellier se poursuit. Verdict jeudi.

    "Un homme est mort sans raison, c'est ça ?" Dans le box de la cour d'assises, Antoine Heleria et Jean-Joseph Salguero acquiescent en silence à la question du président Pons. "Qu'est-ce que la victime a fait pour mériter ça ?", insiste le magistrat. "Rien", admettent les accusés, qui n'expliquent pas non plus le déchaînement de violence survenu ce 8 octobre 2012 sur le boulodrome de Montady et qui a coûté la vie à Luis Bueno, 45 ans.

     

    Tout le monde est saoul

    La journée avait pourtant bien commencé pour ces gitans espagnols. Ils ont fêté les 18 ans d'Angelina, la femme de Salguero, un anniversaire copieusement arrosé au pastis, à la bière et au vin. Si bien que le trio - Antoine Gimenez, le troisième accusé, est décédé en détention provisoire - s'est rendu au bar de Montady pour continuer à boire. Sur place, ils croisent quatre jeunes femmes et la victime, un informaticien.

    "Comme si le crâne se cassait"

    Trois des quatre jeunes femmes qui ont assisté à la rixe ont défilé, mardi, à la barre (la quatrième était malade). Elles ont confirmé l’origine de la bagarre pour cette histoire de whisky. Sur le rôle d’Antoine Heleria, l’une n’a rien vu, les autres ont plus ou moins confirmé au minimum un coup de poing qui a mis groggy Luis Bueno. Elles ne sont pas revenues sur leurs déclarations sur les coups portés ensuite par Salguero. "Un premier coup comme s’il voulait écraser la tête de la victime, un deuxième comme s’il tapait dans un ballon", avait raconté l’une. "On a entendu un bruit horrible, comme si le crâne s’était cassé", pour une autre. "Effectivement, il est mort parce que son crâne s’est cassé", a confirmé le président Pons.

    Tout le monde est saoul, sympathise et décide de se rendre au boulodrome avec deux bouteilles de whisky qu'Antoine Heleria vient d'acheter au bar. La soirée aurait alors dégénéré parce que Luis Bueno n'aurait pas voulu cotiser pour l'alcool tout en se moquant d'Heleria qui aurait été arnaqué par le barman. De quoi énerver l'accusé qui aurait porté le premier coup, une gifle ou un coup de poing, selon certains témoins. Il conteste.

    Le président Pons : "Quand on fait le total des coups reçus, on est loin du compte"

    "Non, je l'ai juste poussé quand la bagarre a commencé", affirme le Biterrois, renvoyant la responsabilité de l'altercation et des coups à Antoine Gimenez, alors en libération conditionnelle après avoir purgé une peine pour meurtre. Ce que goûte peu le président : "M. Gimenez est mort, c'est facile ! Il n'est pas là pour se défendre." Antoine Heleria, qui était resté muet en garde à vue tout comme devant les experts, n'en démord pourtant pas : il n'y est pour rien. "Donc c'est une erreur judiciaire ? Passer d'une embrouille à un mort, il faut que des choses se soient passées !, s'agace le magistrat. Quand on fait le total des coups reçus, on est loin du compte ! Qui ment ? Des témoins disent que vous avez porté des coups de poing !""Je dis la vérité", maintien l'accusé.

    La victime n'a pas eu le temps de se défendre

    À ses côtés, son jeune beau-frère, Jean-Joseph Salguero, 23 ans, adopte une attitude radicalement différente et endosse les coups les plus graves. Il raconte être intervenu après que Gimenez et Heleria s'en sont pris à la victime. "L'embrouille faisait beaucoup de bordel, les filles essayaient de s'interposer, je voulais que ça s'arrête, j'ai vu M. Bueno pousser mon beau-frère, j'ai mis un coup de poing", indique-t-il. Il reconnaît aussi un premier coup de pied dans la tête, plus difficilement le deuxième alors que l'informaticien est au sol.

    "Je ne vais pas contester la possibilité que ce soit vrai, admet-il, aux forceps. J'ai continué à frapper, je ne sais pas pourquoi." Il ne reconnaît pourtant pas les autres coups supposés révélés par l'autopsie sur la boîte crânienne de la victime. "Je ne m'en souviens pas", avance-t-il. "Le compte n'y est pas", lui rappelle la cour. Seule certitude admise de tous : Luis Bueno, lui, n'a porté aucun coup et n'a pas eu le temps de se défendre.

    > Suite des débats ce mercredi et verdict jeudi.


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  • Crash du MH17: un missile fabriqué

    en Russie a abattu le Boeing

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      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-06-03T11:25:41+02:00" itemprop="dateModified">le 03/06/2015 à 11:25</time>
      • Publié <time datetime="2015-06-02T22:17:42+02:00" itemprop="datePublished"> le 02/06/2015 à 22:17</time>
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    <figure class="fig-photo"> Conférence de presse d'Almaz-Antey ce mardi. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Le fabricant d'armes russe Almaz-Anteï se dit toutefois dans l'incapacité de dire quel camp a abattu le Boeing malaisien qui s'est écrasé en juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à son bord.

     

    Les Américains le soupçonnent depuis le début; une télévision hollandaise l'assurait encore en mars dernier; le fabricant d'armes russe Almaz-Anteï le confirme ce mardi: le Boeing malaisien MH17 qui s'est écrasé en juillet dernier dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à son bord a bien été abattu par un missile sol-air BUK, issu de ses propres usines. Lors d'une conférence de presse, le responsable du consortium, Mikhaïl Malychevski, a en effet affirmé que «les premiers analyses ont montré que le type de missile utilisé était un BUK-M1». Plus précisément un BUK 9M38M1 sol-air équipé d'une ogive 9H314M.

    Selon la société de défense russe citée par la BBC, le missile a été tiré du sud de Zarochtchenské, à l'est de Donetsk. Mais chaque camp se renvoie la balle quant à savoir qui contrôlait cette zone précise au moment du crash. Et Almaz-Anteï a souligné ne pas être en mesure de trancher.

    Des missiles qui ne sont plus fabriqués depuis 1999

    Le consortium russe est en tout cas formel: les missiles de ce type ne sont plus fabriqués en Russie depuis 1999, et les derniers construits ont tous été livrés à des clients étrangers. «Ni la société ni ses entreprises n'ont pu livrer ces missiles au 21e siècle», a déclaré Yan Novikov, directeur général d'Almaz-Anteï. Selon lui, les ogives désormais utilisées par Moscou sont de type 9M317M... alors que les ogives du type de celle qui a frappé le MH17 sont en revanche présentes en nombre dans l'arsenal des forces armées ukrainiennes. Selon Yan Novikov, l'armée ukrainienne disposait ainsi, en 2005, de près de 1000 missiles semblables à celui qui a abattu l'avion de la Malaysia Airlines.

    Depuis le début, Moscou nie avoir fourni des missiles BUK aux séparatistes. Ces derniers assurent utiliser les armes prises à l'armée ukrainienne.

    Le crash du MH17 a entrainé une guerre des accusations et une course à la preuve, en plein conflit séparatiste dans l'est de l'Ukraine. Trois jours après la catastrophe, le secrétaire d'État américain John Kerry assurait que les «preuves» accumulées désignaient «très clairement les séparatistes» russes comme les coupables et qu'il était «assez clair que (…) le missile est venu de Russie». Mais Washington n'a dévoilé aucune de ses preuves. De leur côté, les Russes ont assuré avoir observé la montée «d'un avion ukrainien SU-25 en direction du Boeing malaisien», insinuant que l'armée de Kiev était responsable du crash. Un rapport d'enquêteurs néerlandais est attendu avant la fin de l'année.

    La conférence de presse du fabricant d'armes russe n'intervient pas par hasard. Almaz-Anteï a annoncé le mois dernier avoir saisi la justice de l'Union européenne pour contester les sanctions qui lui ont été imposées par les Vingt-Huit. L'UE accuse Moscou de fournir des armes lourdes aux rebelles séparatistes, produites notamment par Almaz-Anteï, ce que le Kremlin dément.

    (Avec AFP et Reuters)


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