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Par marialis2.2 le 15 Juillet 2013 à 13:29
Un hôpital demande aux femmes de payer si elles crient pendant l'accouchement
Localisation du Zimbabwe
Crédit : Capture d'écran / Google (DR)Au Zimbabwe, une taxe réclame 5 dollars aux femmes pour chaque cris qu'elles auraient poussé en donnant la vie.
A l'heure où le monde a les yeux rivés sur le St Mary Hospital de Londres où Kate Middleton s'apprête à accoucher du "royal baby", le Washington Post révèle une pratique pour le moins insolite.
Au Zimbabwe, les femmes doivent débourser 5 dollars pour chacun des cris qu'elles auraient éventuellement poussé en mettant leur enfant au monde.
La raison invoquée pour justifier cette drôle de taxe serait l'interprétation des gémissements comme des "fausses alertes", explique Transparency International, à l'origine de l'étude publiée dans le quotidien américain.
Au Zimbabwe, 8 femmes meurent par jour en accouchant
Rappelant que le salaire annuel moyen est de 150 dollars, le Washington Post précise que les hôpitaux locaux demandent jusqu'à 50 dollars d'honoraires pour un accouchement. Conséquence de ces tarifs bien trop élevés pour les familles : beaucoup de femmes n'ont pas les moyens de se rendre à l'hôpital pour accoucher et reste chez elles, dans des conditions d'hygiènes insatisfaisantes.
Selon les chiffres de l'Organisation des Nations-Unies, huit mères perdraient la vie chaque jour en la donnant, dans ce pays du sud de l'Afrique, en proie à des taux de sous-développement et de chômage particulièrement importants.
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Par marialis2.2 le 13 Juillet 2013 à 12:44
Une touriste torturée et violée
plus de 60 fois en Australie
Créé le 13/07/2013 à 10h09 -- Mis à jour le 13/07/2013 à 10h10<aside>Carte de l'Australie D.R.
</aside>FAITS DIVERS - La jeune femme originaire des Pays-Bas a subi un calvaire durant six semaines...
Un calvaire insoutenable. Une touriste hollandaise a été violée plus de 60 fois et torturée avec un rouleau à pâtisserie ou encore un aspirateur pendant six semaines en Australie, ont rapporté des médias présents au procès vendredi à Melbourne. La jeune femme de 21 ans aurait été kidnappée et tenue prisonnière dans un hôtel de Melbourne en novembre et décembre 2012, selon les médias ayant assisté au procès qui s'est tenu à la Cour de Melbourne.
Enlevée par un couple rencontré ans une soirée
Alfio Anthony Granata, 46 ans, et Jennifer Peaston, 32 ans, sont poursuivis pour 179 chefs d'accusation, dont détention de personne, menaces de mort, 62 actes de viols et 85 agressions. Selon des documents cités par les médias australiens, la touriste a été enlevée après avoir rencontré le couple lors d'une soirée.
Le couple est accusé d'avoir agressé la jeune femme à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, un aspirateur, une lampe à huile et d'autres ustentiles. A bout, la victime aurait poignardé Granata le jour de Noël et tenté de suicider. Le couple aurait alors paniqué et appelé les urgences, mettant fin au calvaire de six semaines.
J. C. avec AFP
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Par marialis2.2 le 12 Juillet 2013 à 23:29
Malala Yousafzai
Crédit : AFPPORTRAIT - Malala Yousafzai, la jeune militante pakistanaise, a déclaré vendredi à l'ONU, qu'elle ne se laissera pas réduire au silence par les talibans.
C'est l'histoire d'une petite fille qui voulait aller à l'école. Mais Malala Yousafzai a un problème : c'est une fille au Pakistan. Dans sa région, les talibans multiplient les incendies d'écoles pour filles, afin de les empêcher d'accéder à l'éducation.
Après 5 ans de combat, le jour de ses 16 ans, elle est à New-York, à l'Onu. Racontant aux diplomates d'une voix ferme l'histoire de ce combat qui a failli lui coûter la vie.
Militante à 11 ans
Le 12 juillet 1997, Malala né dans la province de Khyber Pakhtunkwa, une province au cœur d'un conflit armé entre l'armée pakistanaise et les talibans, exacerbé depuis la guerre d'Afghanistan en 2001. En décembre 2008, les talibans s'emparent de cette zone et y imposent leur loi.
Dans la vallée de Swat, ils interdisent l'instruction pour les filles et détruisent par explosion ou par incendie plus de 170 écoles.
Malala, elle, ne veut se limiter aux cours donnés par son père, un directeur d'école engagé dans l'éducation de tous les enfants. Elle veut aller à l'école pour, peut-être, devenir un jour médecin.
Médiatisée dans le monde entier
Malala Yousufzai interviewée en 2009
Est-ce parce que son père la pousse à devenir une femme politique ? Malala se lance dans la lutte des droits à l'éducation. Son père, encore, l'emmène à Peshawar en septembre 2008 pour s'exprimer devant des journalistes. "Comment les talibans osent-ils m'ôter mon droit à l'éducation ?", s'insurge-t-elle du haut de ses 11 ans. Son discours est repris par de nombreux journaux et les chaînes de télévision, dans toute la région.
Tout se bouscule début 2009. Un reporter de la BBC se rend au Pakistan et tombe sur le père de Malala. Il lui demande s'il connaît une femme qui aimerait écrire un journal sur son blog, décrivant sa vie sous le régime des talibans. Son père trouve alors une jeune femme, mais elle se désiste. Ce sera finalement la jeune Malala qui sera chargée du récit.
Le 3 janvier 2009, elle commence à y dépeindre un quotidien effrayant, évoquant son envie de faire mieux entendre sa voix : "Je suis triste quand je vois mon uniforme, mon cartable et mes outils de géométrie. J'ai mal. L'école des garçons ouvre demain. Mais les talibans ont interdit l'éducation des filles", écrit-elle notamment.
Symbole de la lutte contre l'oppression des talibans
Je m'en fiche si je dois m'asseoir à même le sol pour aller à l'école. Tout ce que je veux c'est une éducation. Et je n'ai peur de personne.
Continuant à écrire sur le blog de la BBC, multipliant les discours devant la presse de son pays, elle dénonce l'oppression des talibans et finit par faire rouvrir son école pour filles. Elle y est reconnue comme une héroïne. L'établissement prend même son nom.
En décembre 2011, elle reçoit le premier prix national pour la paix des mains du Premier ministre du Pakistan. Elle évoque la création d'un parti politique. Elle est aussi nominée au prix international des enfants pour la paix de la fondation KidsRights.Défigurée mais toujours déterminée
Le combat de Malala est un combat dangereux. Le 9 octobre 2012, alors qu'elle rentre de l'école, un taliban masqué lui tire dessus, dans la tête, le coup, et son épaule.
D'après des sources hospitalières, son cerveau est atteint mais Malala lutte, encore. Elle quitte l'hôpital 4 mois plus tard, défigurée, avec une plaque dans la tête. Le tireur ne sera pas retrouvé.
Mais la peur ne la muselle pas. Elle continue de lancer son message dans les plus grands médias du monde, comme le Vanity Fair américain ou encoreTime, dont elle fera la Une du numéro spécial "Les 100 personnes les plus influentes dans le monde".16 ans à l'ONU
Ce vendredi 12 juillet, Malala fête ses 16 ans. Son combat lui offre en cadeau d'anniversaire un discours devant l'ONU. Devant les intervenants réunis, celle qui a déjà une fondation à son nom a lancé un vibrant appel à "l'éducation pour tous les enfants".
Les talibans "voulaient nous réduire au silence mais ils ont échoué", a déclaré l'adolescente, d'une voix toujours aussi ferme.
C'est peut-être Ban Ki-Moon qui raconte le mieux son histoire aujourd'hui : "En attaquant Malala, les extrémistes ont montré ce dont ils ont le plus peur : une fille avec un livre."
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Par marialis2.2 le 12 Juillet 2013 à 17:41Dernière modification : 12/07/2013
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Malala à l'ONU : "Les Taliban voulaient nous réduire au silence mais ils ont échoué"
© AFPMalala, jeune pakistanaise blessée d'une balle dans la tête par des Taliban l'année dernière, devenue une icône de la résistance à l'oppression des femmes, a lancé à l'ONU un vibrant appel à "l'éducation pour tous les enfants".
La jeune pakistanaise Malala Yousafzai a fêté ses 16 ans à la tribune de l’ONU. Vendredi 12 juillet, devant plusieurs milliers de jeunes du monde entier et en présence du secrétaire général Ban Ki-Moon, l’adolescente a lancé un vibrant appel pour l’accès des filles à l’éducation, une lutte dont elle est devenue l’icône.
Malala a été atteinte d'une balle à la tête lors d'une attaque des Taliban contre l'autocar scolaire qui la transportait le 9 octobre 2012, dans la vallée de Swat, dans les zones tribales pakistanaises. Les Taliban voulaient la punir pour son engagement en faveur du droit des jeunes filles à aller à l'école. À l’ONU vendredi, la jeune Pakistanaise a assuré d’une voix ferme et déterminée : "Ils voulaient nous réduire au silence mais ils ont échoué".
La jeune femme a remis à Ban Ki-Moon une pétition diffusée par internet et signée par plus 330 000 personnes, rappelant aux 193 pays de l’ONU leur promesse de garantir l’accès à l’éducation pour tous d’ici à 2015 – conformément aux disposition du programme Education pour tous (EPT) créés en 2000 par l’Unesco.
Selon les estimations des Nations unies, plus de 57 millions d'enfants, garçons et filles, n'ont pas la chance d'aller à l'école primaire, dont la moitié dans des pays en conflit comme la Syrie ou le Mali.
Il s'agit du premier discours en public de la jeune femme depuis sa sortie en février dernier de l’hôpital de Birmingham, au Royaume-Uni, où elle a subi une opération à la tête. Après la tentative de meurtre, la jeune femme avait passé 10 jours dans un état très grave avant de rejoindre l'Europe, où elle poursuit aujourd’hui ses études. Elle figure parmi les candidats en lice cette année pour le prix Nobel de la paix.
Avec dépêches
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