• Politiques

    Valls fait son 14 juillet

    <time datetime="2013-07-13T17:07:49+02:00" itemprop="datePublished">13 juillet 2013 à 17:07     </time>lien

    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le 13 juillet 2013 au domaine de Pin Fourcat

    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le 13 juillet 2013 au domaine de Pin Fourcat (Photo Sylvain Thomas. AFP)

    En Camargue, ce n'est pas un ministre de l'Intérieur qui a parlé.

    Mais un futur Premier ministre. Au moins.

    Manuel Valls a une énorme qualité en politique : il ne recule devant (presque) rien. En cela, sa filiation avec Nicolas Sarkozy est sidérante: plus c’est gros, mieux c’est. Le ministre de l’Intérieur a donc décidé de prononcer, un 13 juillet, la veille de l’interview du président de la République un discours de politique générale. Aux tonalités très présidentielles. Et comme si cela ne suffisait pas, il a choisi comme cadre la Camargue, ses chevaux et ses charrettes à journalistes. On pensait cette image politique à jamais associé à Sarkozy et à sa campagne de 2007, mais c’était compter sans l’insolence de Manuel Valls. A quelques kilomètres des Saintes-Marie-de-la-Mer, le ministre préféré des Français s’est donc employé à marquer au fer une anouble (un taureau d’un an), sous l’œil des journalistes qui pour l’occasion avaient été transportés en carrioles. Comme au bon vieux temps du sarkozysme triomphant.

     

     A l’heure de l’apéritif et devant 300 militants réunis pour un banquet républicain, Valls est totalement sorti du périmètre de sa fonction. Mais en respectant scrupuleusement les codes de bienséance de la solidarité gouvernementales, citant François Hollande et Jean-Marc Ayrault à plusieurs reprises. Mais ce n’était pas un ministre de l’Intérieur qui parlait : un Président, peut-être pas encore, mais un futur un Premier ministre certainement. Evoquant toutes les figures de la gauche (Jaurès, Blum, Mendès, Gambetta , Clemenceau), Valls a rendu hommage à l’autorité (« la gauche doit assumer la nécessité d’autorité »), à l’Etat (« le génie du politique c’est d’avoir inventé l’Etat (…). Il n’y a pas d’ordre social sans Etat ») et, bien sûr, à cette laïcité qui « apaise et qui est émancipatrice». 

    Europe, écologie et enseignement

     Dans sa défense du hollandisme, l’ex-candidat à la primaire socialiste s’est employé à distiller quelques vacheries subliminales contre le couple exécutif. « Notre premier devoir est un devoir de vérité vis à vis des Français même quand elle est douloureuse. "Parler franchement est en définitive le meilleur procédé", disait déjà Homère. Il y a plus de 25 siècles », a-t-il déclaré. Valls s’est même offert le luxe d’une anaphore, répétant à quatre reprises : « moi, ministre ». Avant d’en appeler à un « choc de confiance », dans une allusion explicite au choc de simplification qu’avait annoncé François Hollande.

    Valls a parlé de tout. L’Europe ? « Je ne comprends pas ceux qui, notamment à gauche, critiquent exagérèment l’Europe, en font tous les problèmes, alors que nous devons en faire la solution. » Et de plaider pour non pas « moins d’Europe », mais une « Europe en mieux ». L’écologie ? « Nous avons là une très grande peut être la plus grande responsabilité vis à vis des générations futures. » L’école? « Le cœur de l’école ce sont les enseignants... Il faut les respecter, les aimer et également bien les former pour leur donner toutes les ressources nécessaires à l’exercice de ce métier. » Et de proposer sa synthèse : « Cette gauche qui réussit c’est une synthèse nouvelle entre un réformisme assumé et une République intransigeante. Voilà ma synthèse, la synthèse de cette gauche qui gouverne. » Pour tous ceux qui avaient encore un doute sur les ambitions de Valls, les voilà au parfum. Il a même osé une étrange définition de la politique : « Qu’est ce que la politique sinon la construction symbolique et institutionnelle qui vise non à abolir les passions, les envies, les ambitions mais à les réguler, à les civiliser au travers d’un corps qui s’appelle l’Etat. » Jean-Marc Ayrault est prévenu.


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  • Économie

    Le gouvernement lâche-t-il la taxe Tobin européenne?

    <time datetime="2013-07-12T17:25:54+02:00" itemprop="datePublished">12 juillet 2013 à 17:25    </time>lien

    Courbe de l'indice Dax à la bourse de Frankfurt en Allemagne

    Courbe de l'indice Dax à la bourse de Frankfurt en Allemagne (Photo Daniel Roland. AFP)

    décryptage La France juge trop «excessif» le projet porté par la Commission européenne, et plaide notamment pour un adoucissement de la taxation des produits dérivés. Les associations craignent un rétropédalage.

    Le gouvernement serait-il tenté d'abandonner le projet de taxe Tobin européenne? Plusieurs associations se sont indignées des propos de Pierre Moscovici, qui a estimé jeudi que le projet de taxe sur les transactions financières (TTF) porté par la Commission européenne est «excessif» et doit être modifié. Pour Attac, le ministre de l'Economie a cédé «à la pression de Goldman Sachs et des banquiers français» et tente désormais de «couler» le projet de taxe. Quant à l'association de lutte contre le sida AIDES, elle juge que «saboter ainsi la TTF revient à priver l'humanité d'une occasion historique de financer la réponse aux grandes urgences mondiales»

    Devant un parterre d'acteurs de la finance, Pierre Moscovici s'est montré hier extrêmement prudent sur l'envergure de la future taxe. «Sa mise en oeuvre rencontre de nombreux obstacles et de nombreuses questions», a-t-il jugé, appelant à être «pragmatique et réaliste»  : «La proposition de la Commission, je lui ai fait cette remarque, m’apparaît excessive et risque d’aboutir au résultat inverse si nous ne remettons pas les choses dans les rails», a-t-il encore expliqué. «Notre intention n’est en aucun cas d’avoir une taxe qui agirait comme un repoussoir» pour les autres pays européens qui ne l’ont pas encore adoptée.

    Délocalisations bancaires

    Parmi les points qui inquiètent Paris figure la taxation à 0,01% des produits dérivés, ces instruments financiers dont la valeur est fonction de celle d'un autre actif, dit «sous-jacent». Bercy juge trop rudimentaire ce taux unique pour tous les produits dérivés, et redoute que ne ne soient pénalisés indistinctement les instruments «sains» et ceux qui encouragent la spéculation la plus débridée. La France plaide donc pour une modulation du taux de taxation selon la nature du produit ou de son sous-jacent. 

    Autre revendication de Paris : l'abandon du principe de résidence. La Commission prévoit en effet de taxer les transactions selon la «nationalité» du vendeur et de l'acheteur, d'une part, et selon le lieu d'émission du titre vendu d'autre part. En clair, la Société Générale, banque française, paierait la taxe pour chacune de ses transactions (principe d'origine); et les actions de Michelin, entreprise française, seraient taxées où qu'elles soient vendues dans le monde (principe d'émission). Bercy souhaite ne conserver que le principe d'émission, craignant que le principe d'origine ne pousse les établissements financiers à se délocaliser hors des pays concernées par la taxe. 

    Parmi les autres demandes françaises, l'exemption des «repos», opérations de prêts à court terme entre banques, dont Paris redoute les conséquences sur le financement de celles-ci. Autant de modifications qui, si elles étaient validées par les dix autres pays prêts à expérimenter la TTF, pourraient avoir un impact significatif sur les recettes de celle-ci. Le ministère de l'Economie estime cependant que le projet de la Commission aurait un tel impact sur les marchés financiers qu'il réduirait lui-même ces recettes à peu de choses, de délocalisations en disparition des produits taxés.

    Pas sûr que cela suffise à convaincre les partisans de la taxe dans la société civile, qui soupçonnent surtout Paris d'avoir trop prêté l'oreille aux plaintes des milieux financiers, et de préparer tranquillement un enterrement du projet.


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  • L'hôtellerie de luxe appelée à la rescousse

    des colonies de vacances

    • Home ECONOMIE Conjoncture
      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 11/07/2013 à 18:33" datetime="2013-07-11T18:33:53+02:00" itemprop="dateModified">le 11/07/2013 à 18:33</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 8 heures" data-original="le 11/07/2013 à 14:40" datetime="2013-07-11T14:40:50+02:00" itemprop="datePublished">le 11/07/2013 à 14:40</time>
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    <figure class="fig-photo"> Annie Genevard, députée UMP du Doubs et présidente de cette mission à l'Assemblée Nationale affirme que «la fiscalité n'est pas la solution pour refonder le système des colonies de vacances».<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description"></figcaption> </figure>

    Taxer les hôtels de luxe pour sauver les colonies, c'est ce que propose un rapport d'information sur «l'accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs».

     

    Le rapport d'information sur «l'accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs» prévoit de taxer les hôtels de luxe pour sauver les colonies de vacances. Devenues trop chères, les colonies subissent une désaffection importante. En cause, la disparition des séjours classiques, sans thématique et fréquentés par tous les milieux sociaux, au profit des voyages associatifs et caritatifs.

    Annie Genevard, députée UMP du Doubs et présidente de cette mission à l'Assemblée Nationale déplore l'augmentation des prix de ces séjours: «Le prix d'une semaine de vacances en colonie est de 400 à 600 euros par enfant, avec un coût moyen à la journée de 63 euros, comparé à 10 à 15 euros par jour pour les séjours de scoutisme, et 35 euros pour une journée d'accueil en centre de loisirs sans hébergement. Cela devient inaccessible pour les classes moyennes.»

    Les professionnels de l'hôtellerie voient d'un mauvais oeil la proposition de taxe. «L'hôtellerie doit faire des énormes investissements pour parfaire la sécurité et l'accessibilité des hôtels. On ne peut pas constamment taxer les hôteliers. Nous ne sommes pas les vaches à lait de l'Etat» s'indigne Didier Chenet, président du SYNHORCAT (Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs). Hervé Becam, vice-président de l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), principale organisation patronale de l'hôtellerie, estime que la taxe sur l'hôtellerie de luxe constitue «un nouveau coup» porté à l'attractivité de la France: «Pourquoi ce texte alors que la TVA va passer de 7% à 10% de TVA au 1er janvier 2014, après être passée de 5,5 à 7% au 1er janvier 2012?. «Un amendement avait déjà été présenté en novembre au Sénat, avant d'être retoqué par le gouvernement.» ajoute t-il.

    Divergences politiques

    Proposée par Jean-Karl Deschamps, conseiller régional de Basse Normandie et appartenant au groupe socialiste, la taxe sur les hôtels de luxe ne fait pas l'unanimité au sein de l'UMP. Annie Genevard (députée et maire de Morteau dans le Doubs) affirme que cette taxe «fragiliserait l'hôtellerie de luxe qui doit faire face à des contraintes économiques difficiles en cette période de crise. La refonte du système de colonies de vacances ne doit pas passer par des mesures fiscales.» Elle ajoute que «cette taxe ne couvrirait qu'une partie des fonds nécessaires pour que les 3 millions d'enfants qui ne partent pas puissent aller en vacances au moins une fois dans l'année».

    De son côté, Jean-Karl Deschamps défend une mesure «de solidarité entre familles modestes et familles aisées qui peuvent payer une nuit d'hôtel entre 400 et 600 euros.» Selon lui, «une taxe de 2 à 6 % rapporterait 100 à 200 millions d'euros. Il faudrait 600 millions d'euros, soit 200 euros par enfant, pour permettre à tous les enfants de partir une fois par an.»

    Le rapport qui veut «réinventer les colos» fait 21 propositions dont une plus large de distribution des chèques-vacances, ou l'intervention auprès de la SNCF pour des prix plus avantageux.


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    Gaz de schiste : Ayrault réaffirme l'interdiction de l'exploitation

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-11T11:57:55+02:00" itemprop="datePublished">11.07.2013 à 11h57</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-11T18:21:57+02:00" itemprop="dateModified">11.07.2013 à 18h21</time>

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    Le ministre Arnaud Montebourg.

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    "Il n'y a qu'une politique au gouvernement." Ce rappel à l'ordre du premier ministre Jean-Marc Ayrault visait, jeudi 11 juillet, les propos du ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, qui a avancé l'idée d'une exploitation "écologique" du gaz de schiste en France. Une proposition qui a fait des remous dans les rangs du gouvernement et des écologistes. Et qui a permis au premier ministre de réaffirmer qu'il était "exclu d'exploiter des gaz de schiste en France", et que "cette position sera[it] évidemment maintenue".

    C'est au cours d'une audition par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale sur la réforme du code minier, mardi, qu'Arnaud Montebourg a proposé la création d'une "compagnie publique et nationale" qui exploiterait les gaz de schiste et "assurerait le financement de la transition énergétique", d'après l'agence AEF Développement durable. Elle permettrait aussi de réduire les importations françaises de gaz et de pétrole. Et d'éviter la question de la "captation de la rente que représenterait cette exploitation".

    Le ministre a pris quelques précautions. Il a précisé d'abord développer une idée "personnelle" et ajoute qu'"il faudra régler le problème de la pollution du sous-sol, qui est un pur scandale". Il se dit toutefois certain "qu'on arrivera, avec la technique, dans très peu de temps, au gaz de schiste écologique". Ajoutant : "Nous pouvons convaincre les écologistes raisonnables... Ils sont tous raisonnables."

    Lire nos informations : "Arnaud Montebourg veut créer un groupe public pour exploiter le gaz de schiste"

    CONCERT DE CRITIQUES

    Après le recadrage du nouveau ministre de l'écologie, Philippe Martin, mercredi, qui a répliqué que "la question d'une exploitation 'écologique' des gaz de schiste ne se pose pas", c'est le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, qui a critiqué la position de M. Montebourg, soulignant sur RMC qu'elle divergeait de l'option gouvernementale.

    "Ce n'est pas cohérent avec le choix qui a été fait lors de la conférence environnementale. Au problème qui est posé : est ce qu'on peut imaginer faire des forages avec de la fracturation hydraulique dans la Drôme à côté du Vercors aujourd'hui ?" la réponse est "non".

    L'ex-ministre de l'écologie Delphine Batho a demandé sur France Inter au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de lever "l'ambiguïté permanente" sur les gaz de schiste en évoquant "un désaccord de fond, net et total" sur cette question avec son ancien collègue du gouvernement.

    Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a jugé qu'Arnaud Montebourg était allé "trop vite", tout en excluant son départ du gouvernement. Il a jugé sur Europe 1 que le ministre, non sans une certaine "provocation", avait dit "simplement (...) qu'il ne doit pas y avoir a priori de mise au ban de ce que sont les gaz de schiste"

     Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste Europe Ecologie-Les Verts au Sénat, n'a pas hésité à qualifier le ministre de "nuisible" pour l'écologie et le gouvernement. 

    "M. Montebourg, il ne lui reste plus que le verbe, parce qu'il vole d'échec en échec, de faillite en faillite, de Florange à Pétroplus, à Goodyear, à Peugeot. Partout où il passe, les emplois disparaissent et il représente un peu quelque part une faillite du verbe [C'est] un citoyen bourguignon qui siège au conseil des ministres et qui raconte ce qu'il pense".

    La bagarre est loin d'être finie. D'ici quelques jours, il est fort probable que le Conseil d'Etat transmette au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique. Un feuilleton juridique lancé en janvier par la compagnie américaine Schupebach dont deux permis miniers ont été recalés. La possible abrogation du texte mobilise le Medef et les industriels qui font le siège de Matignon et de l'Elysée pour obtenir un assouplissement de la loi.

    Lire l'éclairage : "Gaz de schiste : et si la législation française s'effondrait..."

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  • Société

    Affaire Méric : la dissolution de trois structures d'extrême droite entérinée

    <time datetime="2013-07-10T13:24:17+02:00" itemprop="datePublished">10 juillet 2013 à 13:24</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-07-10T13:35:54+02:00" itemprop="dateModified">13:35</time>)

    Des membres de «Troisième voie», avec leur leader Serge Ayoub, le 12 mai 2013 à Paris.

    Des membres de «Troisième voie», avec leur leader Serge Ayoub,
    le 12 mai 2013 à Paris. (Photo Miguel Medina. AFP)

    Le Conseil des ministres a prononcé ce mercredi la dissolution de «Troisième voie», «Jeunesses nationalistes révolutionnaires» et de l'association «Envie de rêver».

    Le Conseil des ministres a dissout mercredi les groupes d’extrême droite «Troisième voie» et «Jeunesses nationalistes révolutionnaires» ainsi que l’association «Envie de rêver», a annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

    Cette dissolution a été prononcée sur proposition du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a-t-elle indiqué. Ces trois structures, dont des sympathisants ont été impliqués dans la mort du jeune militant d’extrême gauche Clément Méric, «présentaient les caractéristiques de milices privées» incitant à «la discrimination et à la haine», a fait valoir la porte-parole.

    Cinq personnes, dont une femme, gravitant dans la mouvance skinhead d’extrême droite, ont été mises en examen après la rixe tragique du 5 juin à Paris. Le principal mis en cause, Esteban Morillo, 20 ans, est un sympathisant de Troisième voie et des JNR, leur service d’ordre.

    Ces deux mouvements, considérés comme des «groupements de fait» par le gouvernement, sont dirigés par Serge Ayoub, 48 ans, alias «Batskin», l’ancien chef des skinheads parisiens d’extrême droite. L’association «Envie de rêver» gère «Le Local», un établissement privé du XVe arrondissement à Paris qui sert de lieu de ralliement à Troisième voie.

    Le 25 juin, alors que Troisième voie et les JNR étaient déjà dans la ligne de mire du gouvernement, Serge Ayoub avait annoncé l’auto-dissolution des deux structures.


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