• La France doit renoncer à de nouvelles hausses d'impôts, selon le FMI

    • Home ECONOMIE Conjoncture
      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 39 minutes" data-original="le 05/08/2013 à 17:56" datetime="2013-08-05T17:56:40+02:00" itemprop="dateModified">le 05/08/2013 à 17:56</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 05/08/2013 à 17:15" datetime="2013-08-05T17:15:32+02:00" itemprop="datePublished">le 05/08/2013 à 17:15</time>
      • lien
    <figure class="fig-photo"> François Hollande.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

    </figcaption> </figure>

    Le nouveau diagnostic des experts de Washington confirme les chiffres déjà publiés le 9 juillet dernier: le PIB français reculera de 0,2% en 2013 et pourrait progresser à nouveau de 0,8% en 2014. De même le déficit public devrait s'établir à 3,9% et 3,5% respectivement sur ces deux années.

     

    Le Fonds monétaire international (FMI) qui publie ce lundi son rapport annuel sur la France confirme que «l'économie est en phase de reprise». En revanche il est peu probable que «la courbe du chômage» s'infléchira avant la fin 2013. Les experts de Washington précisent que les chiffres qu'ils prennent en compte sont le taux de chômage, selon la définition internationale du BIT, autrement dit la proportion de la population active à la recherche d'un emploi et non pas le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi.

    Or selon la définition internationale, le taux de chômage français qui était de 10,2% en 2012, devrait atteindre 11,2% en moyenne cette année, puis 11,6% en 2014, avant de refluer à 11,4% en 2015. Précisons également qu'il s'agit là de moyennes annuelles, et donc la décrue attendue en 2015 devrait s'amorcer courant 2014, mais pas d'ici à la fin 2013.

    «Réduire les cotisations sur les salaires»

    Le nouveau diagnostic établi par les experts internationaux, dont l'équipe d'économistes a passé deux semaines en France, ne fait que confirmer les chiffres déjà publiés le 9 juillet dernier: le PIB français reculera de 0,2% en 2013 et pourrait progresser à nouveau de 0,8% en 2014. De même le déficit public devrait s'établir à 3,9% et 3,5% respectivement sur ces deux années. Par ailleurs le FMI considère que l'importance de la dette publique rapportée au PIB pourrait commencer à refluer très légèrement à compter de 2015, après avoir atteint un pic de 95% du PIB.

    Au delà de ce tableau de bord conjoncturel, le FMI est formel, «la confiance et la compétitivité seront les clés d'un redémarrage de la croissance en France». Compte tenu des faibles taux d'investissements, les perspectives de croissance potentielle liées au capacités de production restent actuellement très faibles, d'à peine 0,9% pour l'ensemble de l'économie et donc de 0,4% pour chaque Français du fait des évolutions démographiques de la population (+0,5 % par an).

    Les perspectives de croissance à moyen terme nécessitent des réformes de fond, que le FMI regroupe en trois chapitres: «réduire les cotisations sur les salaires, donner aux entreprises plus de flexibilité pour ajuster les salaires et les effectifs, améliorer la formation professionnelle et simplifier les réglementations administratives».

    «La stabilisation de la politique fiscale sera un élément crucial»

    Sans nier les réformes mises en place, dont le Cice et l'accord entre les partenaires sociaux du 11 janvier denier sur l'emploi, les experts du FMI demandent au gouvernement d'infléchir le cap. D'un côté ils reconnaissent que l'assainissement des finances publiques est important, représentant un effort équivalent à 1,8% du PIB en 2013. Mais ils estiment qu'à hauteur «d'environ 90%» cet assainissement a porté sur des augmentations de recettes publiques et non pas des diminutions de dépenses. Or comme l'explique Edward Gardner, qui a dirigé la mission du FMI en France, «la stabilisation de la politique fiscale sera un élément crucial pour un retour de la confiance: il faut augurer que l'ajustement budgétaire portera à l'avenir sur les dépenses et non sur la fiscalité. C'est particulièrement important pour les entreprises».

    Lors des discussions au sein du conseil d'administrations du FMI, qui valide tous les rapports annuels nationaux, le gouvernement français a été amené à prendre ses distances sur plusieurs points. Concernant le smic, pour lequel le FMI préconise «un gel partiel ou temporaire pour favoriser l'entrée des jeunes et des personnes les moins qualifiées sur le marché du travail», l'administrateur français au FMI, Hervé de Villeroché, a déclaré n'être «pas tout à fait d'accord». De même le représentant français nie «l'incertitude qui entourerait l'action des pouvoirs publics français» (sic).

    Concernant les retraites le FMI est également très clair: «il y a quatre paramètres possibles, le niveau des retraites, l'âge légal, les durées de cotisation et les cotisations», note Edward Gardner. «Il est préférable de jouer sur la longueur des cotisations ou l'âge légal, et il n'est pas souhaitable de jouer sur les cotisations», insiste-t-il.


    votre commentaire
  • Menace terroriste : la France a décidé

    de fermer son ambassade au Yémen

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-08-03T16:01:27+02:00" itemprop="datePublished">03.08.2013 à 16h01</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-03T16:31:01+02:00" itemprop="dateModified">03.08.2013 à 16h31</time>

    lien 

    Partager google + linkedin

    <figure class="illustration_haut">

    Les menaces rapportées par les Etats-Unis pourraient être liées à une série d'évasions de prison recensées depuis un mois dans plusieurs pays.

    </figure>

    Après que les Etats-Unis ont diffusé un avis de prudence à l'attention de ses ressortissants de par le monde, après avoir annoncé la fermeture, dimanche, de plusieurs ambassades en raison de risques terroristes, Interpol a émis à son tour une alerte, demandant une vigilance accrue après une série d'évasions dans des prisons.

    "Soupçonnant l'implication d'Al-Qaida dans plusieurs évasions qui ont abouti à celles de centaines de terroristes et criminels, l'alerte Interpol demande l'assistance de ses 190 pays membres pour déterminer si ces événements récents sont coordonnés ou liés", écrit l'organisation.

    Ces évasions, qui ont eu lieu dans neuf pays, notamment en Irak, en Libyeau Yémen et au Pakistan, depuis neuf mois, concernent une centaine d'individus qui pourraient être liés à Al-Qaida. Selon un responsable américain cité par Reuters, cette alerte se fonde sur les mêmes renseignements qui ont motivé des fermetures d'ambassades.

    Washington dit avoir intercepté des communications dans lesquelles d'importants cadres d'Al-Qaida discutaient d'attaques contre les intérêts américains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que dans "la péninsule Arabique".

    AOÛT, PÉRIODE DE "VIOLENTES ATTAQUES TERRORISTES"

    Des informations qui font écho au message publié jeudi par Ayman Al-Zawahiri sur des forums djihadistes. Le chef d'Al-Qaida appelait à attaquer les intérêts des Etats-Unis en représailles à ses actions militaires dans le monde musulman et à ses attaques de drones au Yémen, à l'origine notamment de la mort du numéro deux d'Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA), Saïd Al-Chehri, confirmée en juillet.

    Lire nos explications : Quel cadre juridique pour la "guerre des drones" aux Etats-Unis ?

    L'Elysée a annoncé dans la foulée des recommandations d'Interpol la fermeture, dimanche et lundi, de son ambassade au Yémen pour raisons de sécurité. L'Union européenne a indiqué qu'elle allait prendre "toutes les précautions nécessaires". Londres et Berlin ont pris le parti de fermer leur ambassade au Yémen les 4 et 5 août "pour des raisons de sécurité".

    Interpol rappelle que le mois d'août est une date anniversaire liée à plusieurs "violentes attaques terroristes" en Inde, Russie et Indonésie :

    "Cette semaine marque aussi le 15e anniversaire de l'attentat contre l'ambassade des Etats-Unis à Naïrobi au Kenya et Dar-es-Salaam durant lesquels 200 personnes, majoritairement africaines, avaient été tuées, et 4 000 autres blessées".

    Dans la blogosphère et jusqu'aux couloirs du Congrès, des commentaires notaient que la mesure décrétée vendredi tombait à pic, au moment où la principale agence de recueil de communications, la NSA, est vivement soupçonnée d'avoir dépassé de beaucoup ses obligations légales pour espionner aussi et à très large échelle la population américaine. Depuis le début de la polémique sur les activités de la NSA, les dirigeants du renseignement américain rappellent à chaque occasion qu'un grand nombre d'attentats ont pu être évités grâce aux écoutes de cette agence d'espionnage.

      Lire aussi : Surveillance du Net : la NSA se justifie, les spécialistes s'interrogent


    votre commentaire
  • Hollande annonce 5 000 «emplois francs»

    d'ici à la fin de l'année

     

    C.M. | Publié le 03.08.2013, 12h12 | Mise à jour : 13h05          lien

    François Hollande a annoncé samedi à Auch le doublement en 2013 du nombre «des emplois francs», qui passera à 5 000, «compte tenu du succès» de ce dispositif de soutien à l'emploi des jeunes issus des quartiers défavorisés.

    François Hollande a annoncé samedi à Auch le doublement en 2013 du nombre «des emplois francs», qui passera à 5 000, «compte tenu du succès» de ce dispositif de soutien à l'emploi des jeunes issus des quartiers défavorisés. | Christian Hartmann

    Zoom
    En déplacement ce samedi dans le sud-ouest de la France, à Auch (Gers), a annoncé que le nombre d'«emplois francs» serait doublé d'ici à la fin de l'année. Ce dispositif, expérimenté depuis cet été dans plusieurs villes, vise à aider les jeunes de moins de 30 ans issus des quartiers défavorisés à être embauchés en CDI. Initialement, quelques 2500 contrats de ce type devaient être signés cette année et 10 000 dans les années à venir. Mais «compte tenu du succès» de cette mesure, le chef de l'Etat a annoncé, qu'«il y en aura 5 000» déjà en 2013.

    Une aide incitative de 5 000 euros aux entreprises qui embauchent un jeune

    A Clichy-sous-Bois mercredi dernier, le Hollande avait commencé à faire la promotion de ce dispositif, présenté comme une «mesure anti-discrimination», en parrainant symboliquement la signature d'un des premiers contrats de ce genre, signé entre un jeune sans formation de cette commune de banlieue parisienne et une entreprise d'électricité.  En contre-partie, l'entreprise reçoit une aide de 5 000 euros, versée en deux fois.

    Pour pouvoir bénéficier d'un emploi franc, il faut avoir moins de 30 ans, résider dans une zone urbaine sensible (ZUS) depuis au moins six mois et prouver qu'on cherche un travail depuis au moins douze mois sur les dix-huit derniers mois. Enfin, il n'y a pas de condition de diplôme.



     

    LeParisien.fr


    votre commentaire
  • Moscovici reconnaît que le déficit 2013
    pourrait dépasser 3,7%

    (AFP) – Il y a 4 heures       
    lien

     

    Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, à l'Hôtel Matignon, à Paris, le 31 juillet 2013 (AFP/Archives, Bertrand Guay)

     

    Paris — Le ministre de l?Économie Pierre Moscovici reconnaît, dans un entretien publié par le Wall Street Journal vendredi, que le déficit public de la France pourrait être "légèrement au-dessus" de l'objectif officiel de 3,7% en 2013.

    Le gouvernement ne prendra pas de nouvelles mesures d'économies d'ici à la fin de l'année et, "si cela veut dire un déficit légèrement plus élevé, cela veut dire qu'il y aura un chiffre légèrement au-dessus de 3,7%", a déclaré le ministre, selon le quotidien américain.

    A la fin juin, la Cour des comptes avait averti que "le déficit public effectif pourrait se situer entre 3,8% et 4,1%" du produit intérieur brut en fin d'année, si la croissance française était plus basse que le taux de 0,1% prévu par le gouvernement.

    Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve avait alors jugé que cette estimation était conforme "à la réalité de la situation".

    Dans l'interview accordée au Wall Street Journal, Pierre Moscovici se dit par ailleurs "convaincu" que la courbe du chômage s'inversera effectivement d'ici à la fin de l'année, comme l'a réaffirmé la semaine dernière le président de la République François Hollande.

    "Ce n'est pas un slogan, c'est une prévision. Je suis convaincu que cela se produira", affirme le ministre.

    Cet objectif repose pour beaucoup sur les emplois aidés, comme les emplois d'avenir, admet-il.

    "Je reconnais que c'est en partie grâce à la montée en puissance de nos politiques en matière d'emploi et pas encore grâce à la création d'emplois dans le secteur privé, car, pour cela, il faut une croissance économique plus forte", déclare Pierre Moscovici.


    votre commentaire
  • RSS

    lien

    <article> <header>

    - Publié le <time datetime="2013-08-02T19:56" itemprop="datePublished" pubdate=""> 02/08/2013 à 19:56</time>

    </header>

    Le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, présenté vendredi en Conseil des ministres, insiste sur la capacité opérationnelle intacte des armées malgré la rigueur budgétaire, mais soulève des critiques dans la classe politique ou les milieux militaires.

    Traduction budgétaire du nouveau Livre blanc de la Défense, ce texte de 37 articles a été rédigé dans un contexte de "difficulté sans précédent depuis la dernière guerre mondiale", selon l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. 23.500 nouvelles suppressions de postes sont prévues.

    Mais en prévoyant de doter les armées de 179,2 milliards d'euros sur six ans --et 31,4 milliards annuels jusqu'en 2016 soit le même montant que le budget 2013-- il se fait fort de maintenir les ambitions de la France, son dispositif de dissuasion nucléaire et son rang de deuxième puissance militaire de l'Union européenne (UE) derrière la Grande-Bretagne. La Défense reste, avec l'Éducation, l'un des tout premiers postes de dépenses, l'État lui consacrant 11,3% de son budget (1,8% du PIB).

    Nouveauté, selon le ministère, le gouvernement a voulu détailler les quelque 6 milliards d'euros de recettes exceptionnelles qui viendront étoffer ce budget.

    Outre des cessions immobilières pour environ 200 millions d'euros, la Défense bénéficiera d'une allocation de près de 1,5 milliard financée par des cessions de participation de l'État dans les entreprises publiques. Des redevances continueront d'être perçues de la part des opérateurs de télécommunications sur les fréquences hertziennes déjà vendues et le ministère espère également tirer "plusieurs milliards" de la revente de nouvelles.

    "Variable d'ajustement"

    Ces ressources "seront au rendez-vous, point", a asséné Jean-Yves Le Drian.

    L'inquiétude des forces armées réside toutefois dans les 33.675 suppressions de postes sur la période 2014-2019. Aux 10.175 qui restent à réaliser au titre de la précédente LPM s'ajoutent 23.500 nouvelles suppressions de postes, le gouvernement visant les 242.279 personnes (militaires et civils) dépendant de la Défense à l'horizon 2019.

    Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, a regretté que les forces conventionnelles soient "la variable d'ajustement" budgétaire, alors que des économies sont possibles selon lui dans la dissuasion nucléaire.

    François Hollande n'a pas su choisir, a dit en substance Hervé Morin (UDI), ancien ministre de la Défense, reprochant à l'exécutif de "faire croire qu'avec un maintien peu ou prou des crédits, la France pourra continuer à faire la même chose". Le FN a dénoncé "un budget ridiculement bas" et "la poursuite du déclassement après le désastre des années Sarkozy".

    23 milliards sur six ans pour la dissuasion nucléaire

    Les nouvelles suppressions de postes concerneront pour les deux tiers états-majors et structures de soutien, et pour un tiers seulement les forces opérationnelles, se défend le ministère.

    Pour ce qui est des fermetures de casernes et de bases aériennes, leur nombre ne sera connu que "fin septembre" mais elles "seront très peu nombreuses", a assuré M. Le Drian vendredi, précisant qu'elles se feront "de manière concertée, minutieuse" pour prendre en compte "à la fois la nécessité de la cohérence opérationnelle de nos forces mais aussi (...) l'aménagement du territoire". Le sujet est délicat pour le gouvernement à l'approche des élections municipales de mars.

    La dissuasion nucléaire, avec 23,3 milliards sur six ans, reste un pilier de la politique de défense française. "La dissuasion est un tout, c'est notre garantie suprême, elle ne se divise pas", a déclaré vendredi le ministre lors d'une conférence de presse, alors que des critiques se font entendre sur le coup de sa composante aéroportée.

    La LPM met également un point d'honneur à préserver les neuf secteurs industriels majeurs -et ses 165.000 emplois directs en France-, qui vont de l'aéronautique aux communications en passant par les sous-marins. Mais pour ce faire, toutes les commandes seront étalées dans le temps. Les livraisons d'avions de combat Rafale de Dassault Aviation seront ralenties, avec 26 appareils au total sur les six ans à venir, ce dont l'industriel a dit prendre acte.

    De son côté Jean-Yves Le Drian s'est déclaré "très confiant sur les capacités d'exportation du Rafale dans les mois qui viennent". A l'Inde --pays avec lequel des négociations exclusives sont en cours--, mais aussi au Qatar ou à d'autres.

    Le renforcement des moyens de cyberdéfense et de renseignement étant une priorité, de nouveaux satellites sont attendus et surtout 26 drones.

    Le projet de loi doit être débattu à l'automne au Parlement, le gouvernement tablant sur une adoption avant la fin de l'année, parallèlement au vote sur le budget.

    </article>

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique