• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Nouvelle-Calédonie : Ayrault promet un référendum d'ici 2019

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-26T19:10:25+02:00" itemprop="datePublished">26.07.2013 à 19h10</time>

    lien 

    Partager google + linkedin

    <figure class="illustration_haut">

    Jean-Marc Ayrault était en visite en Nouvelle-Calédonie, vendredi 26 juillet.

    </figure>

    Le référendum sur l'accès à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie aura lieu d'ici à 2019, a promis vendredi 26 juillet Jean-Marc Ayrault lors d'une visite dans l'archipel pour commémorer le 25e anniversaire de la signature des accords de Matignon.

    L'accord de Nouméa signé le 5 mai 1998 sous l'égide de Lionel Jospin prévoyait en effet la tenue d'un tel référendum entre 2014 et 2018, sans plus de précision. Une mission d'information parlementaire sur la préparation du référendum se rendra sur place début septembre, a précisé jeudi le socialiste Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois.

    Jean-Marc Ayrault est resté fidèle à son engagement d'assurer la neutralité du gouvernement sur la question d'aboutir à l'indépendance totale de l'archipel ou au maintien d'un lien institutionnel avec la métropole. "La population calédonienne a besoin d'être rassurée sur le fait qu'un avenir commun et partagé est possible en Nouvelle-Calédonie, quel que soit le statut finalement retenu", a déclaré le premier ministre.

    Cette ligne politique tranche avec celle de l'ancien président Nicolas Sarkozy qui s'était prononcé à titre personnel en faveur d'un maintien de l'archipel dans le giron de la République.

    VISITE SUR L'ÎLE D'OUVÉA

    Jean-Marc Ayrault doit aussi se rendre sur l'île d'Ouvéa, théâtre d'une tuerie liée aux tensions passées entre indépendantistes kanaks et loyalistes profrançais qui a précipité la recherche d'un plan de paix sous la houlette du premier ministre Michel Rocard.

    Le 5 mai 1988, trois jours avant le second tour de l'élection présidentielle, l'armée avait donné l'assaut à une grotte d'Ouvéa où des Kanaks retenaient en otage 27 gendarmes. L'opération s'était soldée par la mort de 19 indépendantistes, quatre gendarmes et deux parachutistes.

    Les accords de Matignon ont conduit à transférer à la Nouvelle-Calédonie toute une série de compétences, l'Etat français ne conservant que les fonctions régaliennes. Les prochaines élections provinciales visant à élire les membres des assemblées de provinces et du Congrès sont prévues en mai 2014, deux mois après les élections municipales.

    </article>

    votre commentaire
  • 25 juillet 2013 - 21H53  lien

    Prison: Taubira déplore le faible recours à l'aménagement de peines

    La ministre de la Justice, Christiane Taubira, en visite jeudi à Marseille, a déploré le trop faible recours à l'aménagement des peines pour les condamnations courtes, ce qui aggrave, selon elle, la surpopulation carcérale.

    La ministre de la Justice, Christiane Taubira, en visite jeudi à Marseille, a déploré le trop faible recours à l'aménagement des peines pour les condamnations courtes, ce qui aggrave, selon elle, la surpopulation carcérale.

    AFP - La ministre de la Justice, Christiane Taubira, en visite jeudi à Marseille, a déploré le trop faible recours à l'aménagement des peines pour les condamnations courtes, ce qui aggrave, selon elle, la surpopulation carcérale.

    "C'est assez disparate sur le territoire: il y a des territoires où ça s'est amélioré de 10% et d'autres où il y a une surpopulation carcérale qui s'est accélérée", a déclaré Mme Taubira. En juin, les prisons françaises comptaient 67.977 détenus pour 57.325 places.

    "Malheureusement nous avons constaté qu'il y avait mise à exécution de courtes peines qui relevaient de jugements (datant) de plusieurs années", a ajouté la garde des Sceaux. Pour elle, ces décisions ne sont conformes "ni à la loi pénitentiaire de 2009 ni aux dispositions de (sa) circulaire pénale générale de 2012".

    Lors de son quatrième déplacement dans la cité phocéenne, la ministre a notamment visité le centre de vidéoprotection de la ville. Elle a dit qu'elle lui préférait le terme de "vidéosurveillance" pour ce qui n'est, selon elle, "qu'un instrument", à côté "de moyens humains" sur le terrain.

    Dans la soirée, elle a signé une vingtaine d'emplois d'avenir avec le président socialiste de la région Paca, Michel Vauzelle, des jeunes et des associations marseillaises.


    votre commentaire
  • 25 juillet 2013 - 21H25  

    Ayrault en Nouvelle-Calédonie, 25 ans après le drame d'Ouvéa

    Vingt-cinq ans après l'accord de Matignon qui avait ramené la paix en Nouvelle-Calédonie, Jean-Marc Ayrault se rend cette semaine sur le Caillou pour mesurer le chemin parcouru dans le rééquilibrage économique en faveur des kanaks, un voyage encadré par deux escales asiatiques en Corée du Sud et Malaisie.

    Vingt-cinq ans après l'accord de Matignon qui avait ramené la paix en Nouvelle-Calédonie, Jean-Marc Ayrault se rend cette semaine sur le Caillou pour mesurer le chemin parcouru dans le rééquilibrage économique en faveur des kanaks, un voyage encadré par deux escales asiatiques en Corée du Sud et Malaisie.

    BIO

    BIO

    AFP - Vingt-cinq ans après l'accord de Matignon qui avait ramené la paix en Nouvelle-Calédonie, Jean-Marc Ayrault se rend cette semaine sur le Caillou pour mesurer le chemin parcouru dans le rééquilibrage économique en faveur des kanaks, un voyage encadré par deux escales asiatiques en Corée du Sud et Malaisie.

    Le calendrier politique semblait à la fois idéal et assez serré: on vient de fêter les 25 ans des accords de Matignon (26 juin), les 15 ans de ceux de Nouméa (5 mai), le nickel a coulé (11 avril) dans l'usine de la province nord gouvernée par des kanaks tandis que les campagnes électorales pour les échéances de 2014 n'ont pas encore débuté.

    En mars 2014, comme en métropole, ce seront les municipales et en mai se tiendront les élections provinciales, cruciales pour l'avenir de cette collectivité du Pacifique: en seront issus les membres du Congrès qui auront la charge de fixer la date du référendum d'autodétermination.

    Les temps forts de ces deux jours et demi, de vendredi matin à dimanche midi, seront la visite de l'usine Koniambo Nickel et le déplacement à Ouvéa.

    "Cette usine est un symbole très fort de l'accord de Nouméa", fait-on valoir dans l'entourage de M. Ayrault. Dix ans après l'accord de Matignon qui avait partagé le pouvoir politique entre kanaks et caldoches d'origine européenne, celui de Nouméa prévoyait un meilleur partage du pouvoir économique.

    Le Premier ministre se rendra ensuite à Ouvéa, atoll théâtre de l'attaque d'une gendarmerie puis d'une prise d'otages par des indépendantistes kanaks et finalement de l'assaut meurtrier de la grotte où ils s'étaient retranchés.

    "C'est la première fois qu'un Premier ministre se rend à Ouvéa (depuis les événements) et ce n'est possible que parce que nous sommes dans une phase de réconciliation et de paix", a-t-on insisté à Matignon.

    La commémoration, à la fois devant une stèle à la mémoire des gendarmes et sur la tombe des indépendantistes, sera "silencieuse".

    M. Ayrault rencontrera aussi l'ensemble des instances politiques et coutumières calédoniennes, avant de les revoir à Paris en octobre pour un comité des signataires de l'accord de Nouméa.

    Economie en Corée du Sud et MalaisieCe déplacement en Nouvelle-Calédonie sera précédé d'une étape d'une journée en Corée du Sud (jeudi) et suivi d'une escale en Malaisie (lundi), respectivement les 4e et 5e partenaires économiques de la France en Asie.

    Elles s'inscrivent dans la politique globale de renforcement des relations entre la France et l'Asie, "tous les pays d'Asie, pas uniquement les plus gros", dit-on à Matignon.

    Le président François Hollande s'est déjà rendu en Chine, en Inde et au Japon ainsi qu'au somment UE-Asie en novembre 2012, tandis que Jean-Marc Ayrault s'est rendu à Singapour, aux Philippines, au Cambodge et en Thaïlande. L'ambition de l'exécutif est "d'avoir noué des contacts avec tous les pays de l'Asean (association des nations d'Asie du sud-est) en un an".

    La teneur de la visite à Séoul sera essentiellement économique. Les échanges entre les deux pays atteignent 8 milliards d'euros (aéronautique, équipements électriques et électroniques..).

    Alors que 200 entreprises françaises sont implantées au Pays du Matin calme - 15e puissance mondiale - , seules 44 entreprises coréennes ont pris le chemin inverse. "Notre objectif est de renforcer les investissements coréens en France", a expliqué Matignon.

    Le ministre aux Anciens combattants, Kader Arif, restera en Corée pour le 60e anniversaire de l'armistice de la guerre de Corée, le 27 juillet.

    En Malaisie, où la venue de M. Ayrault sera la première d'un chef de gouvernement étranger depuis la réélection en mai du Premier ministre Najib Razak, les perspectives sont également économiques et de défense.

    "Nos relations sont bonnes mais le dialogues politique souffrait d'un déficit de rencontre au plus haut niveau", a-t-on relevé à Matignon.

    La Malaisie, qui a un partenariat de défense "étroit" avec la France, a fait part de son "intérêt" pour le Rafale afin de remplacer sa flotte de MIG vieillissants. De plus, le pays envisagerait de recourir au nucléaire civil pour la production d'électricité, et travaille sur des projets de TGV et de transports urbains.


    votre commentaire
  • Dernière modification : 25/07/2013 

    lien 


    Paris affirme détenir une preuve de vie des otages enlevés au Niger

    Paris affirme détenir une preuve de vie des otages enlevés au Niger
    © AFP

    Le président français François Hollande assure détenir des preuves de vie des quatre ressortissants français enlevés en septembre 2010 sur le site d'Areva à Arlit, au Niger.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Retenus au Niger depuis le 16 septembre 2010, date de leur enlèvement, les quatre otages français sont vivants. François Hollande a affirmé, jeudi 25 juillet, avoir des preuves qu'ils étaient en vie lors d'une conférence de presse à Ljubljana à l'issue d'un sommet européen consacré aux Balkans.

    "Le président du Niger avait lui-même annoncé il y a quelques semaines qu'il avait des éléments" prouvant que ces otages étaient en vie. "Nous avons eu confirmation de ces éléments", a déclaré le président de la République française.

    Le 16 septembre 2010, au Niger, Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret - sont enlevés à Arlit (nord), sur un site d'extraction d'uranium. Le groupe Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) a revendiqué le rapt.

    Les quatre Français travaillaient pour le groupe nucléaire public Areva et son sous-traitant Satom.

    Françoise Larribe, l'épouse de Daniel, capturée en même temps que lui, a été libérée en février 2011, ainsi que deux autres otages, un Togolais et un Malgache.

    Avec dépêches


    votre commentaire
  • <article class="article col03 " itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"> <header>

    Pourquoi le projet de loi Hamon sur la cession d'entreprise hérisse les patrons lien

     

    Présenté mercredi 24 juillet en Conseil des ministres, le projet de loi sur l'économie sociale et solidaire est déjà violemment critiqué. Principal point de friction: l'obligation d'informer les salariés en cas de cession de l'entreprise.

    Par Tiphaine Thuillier pour LEntreprise.com, publié le <time datetime="2013-07-23">23/07/2013 à 18:00</time>, mis à jour le <time datetime="2013-07-24">24/07/2013 à 10:29</time>

    </header> <aside class="toolbar"></aside>
    <figure class="ouverture"> Pourquoi le projet de loi Hamon sur la cession d'entreprise hérisse les patrons <figcaption>

    Le projet de loi présenté par Benoît Hamon, mercredi 24 juillet, propose d'obliger les dirigeants à informer les salariés de tout projet de cession de l'entreprise. Une mesure qui suscite l'ire du patronat.

    REUTERS/POOL New

    </figcaption> </figure> <section class="content_article">

    "J'ai failli me pendre quand j'ai vu ça". Thierry Viquerat, président du Fonds d'intervention pour les PME, a le sens de la formule et plus d'un grief à l'encontre du projet de loi de Benoît Hamon. Dans le texte sur l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) présenté mercredi 24 juillet, le ministre propose en effet d'obliger les chefs d'entreprise à informer les salariés de sa volonté de vendre l'entreprise "deux mois avant tout projet de cession".

    Obliger les chefs d'entreprise à informer

    La mesure, qui concerne tous les secteurs et qui s'applique aux entreprises de moins de 50 salariés, entend faciliter la reprise des sociétés par les salariés. Grâce à ce délai de deux mois, ces derniers pourront s'organiser et décider s'ils souhaitent reprendre ou non l'entreprise sous la forme d'une société anonyme, d'une SARL ou d'une SCOP.

    "Je n'ai aucun doute sur les intentions du cabinet de Benoît Hamon, leur sincérité est totale quand ils affirment vouloir pérenniser et sauver l'emploi, commente Thierry Viquerat. Mais je déplore la méconnaissance totale des mécanismes de cession d'une entreprise voire du monde de l'entreprise tout court. C'est un peu comme si on faisait rédiger le code de la route par des gens qui n'ont pas le permis."

    La confidentialité, un élément clé

    Le principal reproche avancé par les chefs d'entreprise concerne la confidentialité. "Je trouve cette idée très dangereuse car, en cas de cession, la discrétion est un élément crucial, commente Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CGPME. Une fuite peut faire d'immenses dégâts auprès des fournisseurs, des clients et des créanciers."

    Et Thierry Viquerat de dénoncer le flou du texte qui précise seulement que l'information doit avoir lieu "deux mois avant tout projet de cession".

    "Deux mois avant quoi?"

    "Deux mois avant quoi ?, s'interroge le spécialiste. Avant la signature ? Avant le début des discussions ? Un closing est le fruit de négociations qui durent parfois plus d'un an. " A moins de précisions ultérieures, ce délai restera donc à l'appréciation des protagonistes. "On risque d'avoir autant d'interprétations que de personnes", se désole Jean-Eudes du Mesnil. Contactée par le cabinet de Benoît Hamon, la CGPME a fait part de ses réticences. "Nous leur avons expliqué qu'il était souhaitable de consulter les salariés en l'absence de repreneur mais pas dans tous les cas, raconte le représentant patronal. Le cabinet nous a répondu que cette mesure n'était pas vraiment contraignante pour le dirigeant car le droit d'information n'était pas un droit préférentiel."

    Les emplois menacés

    Très remonté contre ce projet, Thierry Viquerat rappelle, plein de fougue, que cession d'entreprise ne rime pas forcément avec pactole pour le dirigeant. "Vendre une boîte c'est permettre à un nouveau propriétaire d'injecter de l'argent et des moyens dans la structure", précise-t-il. Très méfiant, il dit espérer que ce projet n'aboutisse pas. "Si c'est le cas, ça me paraît très difficile à appliquer et j'imagine que les patrons de PME utiliseront des stratégies de protection et de confidentialité comme les notes blanches pour éviter de se plier à cette nouvelle contrainte. Moi, à titre personnel, je préfère risquer le délit d'entrave que de voir mon projet capoter parce que, si la cession échoue, il y aura des emplois perdus, soit l'inverse de ce que souhaite le ministre."

    Un avis partagé par la CGPME où Jean-Eudes du Mesnil dit attendre les discussions politiques à venir. La bataille de la cession d'entreprise ne fait que commencer...

    </section></article>

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique