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    Costa Concordia : deux ans plus tard, le dernier corps retrouvé

    <time datetime="2014-11-03T17:35:13Z" itemprop="datePublished">Publié à 17h35, le 03 novembre 2014</time><time datetime="2014-11-03T18:25:49Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 18h25, le 03 novembre 2014</time>

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    Costa Concordia : deux ans plus tard, le dernier corps retrouvé
    <figcaption>© REUTERS</figcaption></figure>
    <figure>europe 1<figcaption>

    Par Claire Rainfroy avec AFP

    </figcaption></figure>

    Cette dépouille devrait être celle du serveur indien Russel Rebello, seule victime dont le cadavre n'avait pas encore été retrouvé.

    L'info. Le paquebot Concordia vient de relâcher sa dernière victime. Le corps de la dernière personne portée disparue lors du naufrage a été retrouvé lundi, à bord du navire en cours de démolition dans le port de Gênes, ont annoncé les médias italiens. Cette dépouille devrait être celle du serveur indien Russel Rebello, seule victime dont le cadavre n'avait pas encore été retrouvé.

    Ses restes cachés par des meubles renversés. "Les restes du serveur indien se trouvaient à l'intérieur d'une cabine située sur le pont 8 du navire", a indiqué sur son site internet le quotidien italient La Stampa, citant des sources locales. Les restes étaient cachés par des meubles, renversés après l'accident et le naufrage.

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    Costa Concordia : deux ans plus tard, le dernier corps retrouvé

    Russel Rebello / Capture d'écran de La Stampa © Capture d'écran de La Stampa

    </literal>

    Le Concordia est actuellement vidé et sera bientôt découpé. Le naufrage du paquebot Concordia, le 13 janvier 2012, avait fait 32 victimes. Le Costa Concordia a été redressé et renfloué, puis remorqué en juillet jusqu'au port de Gênes depuis l'île du Giglio, où il gisait depuis son naufrage. Le bateau est actuellement vidé de tout ce qu'il est possible d'enlever, de manière à l'alléger pour le transférer dans une seconde structure, où il sera finalement découpé.

    </article>

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  • La Toussaint, c'est la fête de tous les saints. 
    Ce nom se construit de la même façon dans les autres langues : lien 
     
    italien Ognissanti
    espagnol Todos los Santos
    portugais Todos os Santos
    anglais All Saint's Day ou All Hallows' (Day) > voir Halloween
    allemand Allerheiligen
    grec Αγίων Πάντων (le premier dimanche après la Pentecôte)
     

    Le jugement dernier
    Fra Angelico
     
    Toussaint, la fête des saints
    La Toussaint est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non une fête chrétienne. Les protestants ne fêtent pas la Toussaint : ils sont allergiques aux saints ! ils ont ce terme en horreur, par réaction contre le catholicisme, qu'il s'agisse des Saint Pierre, Paul ou Jacques, de la Sainte Vierge ou du Saint Père, ou encore de la sainte croix, le saint suaire et autres saintes reliques... 

    Au IVe siècle, l'église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. à l'origine, les premiers saints, après les apôtres, étaient des martyrs, morts pour leur foi. Cette fête est célébrée le premier dimanche après la Pentecôte dans l'église orthodoxe. 

    Au VIIe siècle, l'église catholique fait du Panthéon de Rome une église dédiée à Sainte-Marie des martyrs. Ainsi, au culte des divinités romaines se substitue le culte des saints catholiques. C'est à cette occasion que la fête de la Toussaint est instituée. à l'origine, elle est célébrée en mai. On l'a ensuite déplacée au 1er novembre. Pour des raisons pratiques, selon Jacques de Voragine (voir ci-dessous).

    Le 1er novembre, c'est aussi le jour de l'an celte et s'oppose au 1er mai

    La Toussaint, c'est la fête des saints et non la fête des morts ! Celle-ci a lieu le 2 novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là !

     

    L'origine de la Toussaint selon Jacques de Voragine
    Jacques de Voragine (en latin Jacobus de Varagine) est originaire de Varazze, en Ligurie (sur la côte, à 50 km à l'ouest de Gênes). Il est archevêque de Gênes. Il écrit au XIIIe siècle la Légende dorée (en latin Legenda aurea). Ce livre raconte la vie des saints illustres et connaît un grand succès pendant le Moyen Âge. Il regorge de miracles et de faits surnaturels tel qu'on pouvait le concevoir à cette époque : le Moyen Âge baigne dans le merveilleux...



     


    LA TOUSSAINT
    (1er novembre)

    La fête de la Toussaint a été instituée pour quatre objets :
    en premier lieu, pour commémorer la consécration d'un temple,
    en second lieu pour suppléer à des omissions;
    en troisième lieu pour expier nos négligences,
    en quatrième lieu pour nous faciliter l'accomplissement de nos vœux. 
     

    1° Voici d'abord l'histoire de la consécration du temple. Les Romains devenus maîtres du monde, avaient construit un temple énorme, au milieu duquel ils avaient placé leur idole; et tout à l'entour étaient les idoles de toutes les provinces conquises la face tournée vers l'idole des Romains. (...) Mais bientôt ce temple ne suffit pas aux Romains, qui construisirent pour chaque dieu un temple particulier. Et comme tous les dieux ne ne pouvaient pas avoir un temple à eux dans la ville, les Romains, pour mieux étaler leur folie, construisirent en l'honneur de tous les dieux un temple plus admirable encore que les autres, et l'appelèrent le Panthéon, ce qui signifie le temple de tous les dieux. Pour tromper le peuple, les prêtres des idoles lui racontèrent que la déesse Cybèle, qu'ils appelaient la mère de tous les dieux, leur était apparue ; et cette déesse leur aurait dit que, si Rome voulait remporter la victoire sur toutes les nations, on eût à élever, à tous les dieux ses fils, un temple magnifique. Ce temple fut construit sur une base circulaire, afin de symboliser l'éternité des dieux. (...) 

    Or, sous le règne de l'empereur Phocas, lorsque depuis longtemps déjà Rome était devenue chrétienne, le pape Boniface, quatrième successeur de Saint Grégoire, obtint de l'empereur le susdit temple, le débarrassa de toutes ses idoles, et, le 3 mai de l'année 605, le consacra à la Vierge Marie et à tous les martyrs: d'où il reçut le nom de Sainte-Marie aux Martyrs. (...) 

    Plus tard, encore, un pape nommé Grégoire transporta au 1er novembre la date de la fête anniversaire de cette consécration: car à cette fête les fidèles venaient en foule, pour rendre hommage aux saints martyrs, et le pape jugea meilleur que la fête fut célébrée à un moment de l'année où les vendanges et les moissons étaient faites, les pèlerins pouvaient plus facilement trouver à se nourrir. En même temps, ce pape décréta qu'on célébrerait, ce jour là, dans l'Eglise tout entière, non seulement l'anniversaire de cette consécration, mais la mémoire de tous les saints. Et ainsi ce temple, qui avait été construit pour toutes les idoles, se trouve aujourd'hui consacré à tous les saints. 
     

    2° La fête de la Toussaint a été instituée pour suppléer à des omissions: car il y a beaucoup de saints que nous oublions, et qui non seulement n'ont pas de fête propre, mais qui ne se trouvent même pas commémorés dans nos prières. c'est en effet chose impossible que nous célébrions séparément la fête de tous les saints, tant à cause de leur innombrable quantité que de notre faiblesse et du manque de temps. 
     

    3° La fête de la Toussaint a été instituée pour expier des négligences. car bien que nous ne célébrions la fête que de peu de saints, encore négligeons-nous souvent ceux-là même, par ignorance ou par paresse. Et c'est de ce péché que nous pouvons nous délivrer en célébrant d'une façon générale tous les saints, le jour de la Toussaint. (...) 
     

    4° Enfin la fête de la Toussaint a été instituée pour nous faciliter l'obtention de nos vœux. De même que nous honorons en ce jour tous les saints, de même nous leur demandons d'intercéder, tous ensemble, pour nous, de façon à nous faire avoir plus facilement la miséricorde de Dieu. Les saints peuvent, en effet intercéder pour nous par leurs mérites et par leur affection : par leur mérite en ce que le surplus de leurs bonnes œuvres s'emploie à compenser nos fautes; par leur affection en ce qu'ils demandent à Dieu que nos vœux se réalisent, chose qu'ils ne font, cependant, que quand ils savent que cela ne contrarie pas la volonté de Dieu. 

    Et que, dans ce jour, tous les saints se joignent pour intercéder en notre faveur, c'est ce que prouve une vision qui eut lieu l'année qui suivit l'institution de cette fête. le jour de la Toussaint de cette année-là, le gardien de l'église de saint Pierre, après avoir pieusement fait le tour de tous les autels et imploré les suffrages de tous les saints, s'assoupit un moment devant l'autel de saint Pierre. Il fut alors ravi en extase et vit le Roi des Rois assis sur son trône, avec tous les anges autour de lui. Puis vint la Vierge des Vierges, avec un diadème de feu autour de la tête, et suivie de la foule innombrable des vierges. (...)

    Puis l'ange conduisit le gardien dans un autre lieu, où il lui montra des personnes des deux sexes, dont les unes étaient vêtues d'or, ou assises à des tables somptueuses, tandis que d'autres, nues et misérables, mendiaient du secours. Et l'ange dit au gardien: "Ce lieu est le Purgatoire. Les âmes que tu vois dans l'abondance sont celles qu'assistent copieusement les suffrages de leurs amis; les âmes de ces mendiants sont celles de personnes qui n'ont point d'amis, au ciel ni sur la terre, pour s'occuper d'elles."

    Et l'ange ordonna au gardien de rapporter tout cela au souverain pontife, afin que, après la fête de la Toussaint, il instituât la fête des Ames, c'est-à-dire une fête où, du moins, des suffrages communs s'élèveraient au ciel en faveur de ceux qui n'avaient personne pour adresser en leur faveur des suffrages particuliers.

     
    LE JOUR DES AMES
    (2 novembre)


    L'Eglise a institué, en ce jour, la commémoration des fidèles défunts, afin d'accorder un bénéfice général de prières à ceux, parmi ces défunts, qui n'en possèdent point de particuliers. Cette fête a été instituée à la suite de la vision racontée au chapitre précédent. Pierre Damien raconte aussi que saint Odilon, abbé de Cluny, apprenant que l'on entendait souvent sortir de l'Etna les hurlements des démons et les voix plaintives d'âmes défuntes qui demandaient à être arrachées de leurs mains par des aumônes et des prières, décida que, dans les monastères de son ordre, la fête de la Toussaint serait suivie de la commémoration des âmes défuntes ; et cette décision fut ensuite approuvée par l'Eglise entière.


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  • Fusillade au parlement d’Ottawa

    Une veillée à la chandelle pour Nathan Cirillo

    Mise à jour le samedi 25 octobre 2014 à 22 h 48 HAE
    Radio-Canada avec La Presse Canadienne

    Plus de 2000 personnes se sont rassemblées au Monument commémoratif de guerre, à Ottawa, samedi soir, pour participer à une veillée à la chandelle à la mémoire du caporal Nathan Cirillo, abattu mercredi par Michael Zehaf-Bibeau.

    L'évènement, qui s'est tenu sur les lieux mêmes de son décès, a été l'occasion pour les citoyens d'exprimer leur solidarité avec la famille et avec tous les Canadiens.

    « C'est difficile d'être ici », a reconnu un jeune homme, qui a tenu à se déplacer pour l'occasion.

    « Je suis choquée parce que je suis musulmane », a dit une autre citoyenne. « Un musulman ne tue pas son frère, même s'il n'est pas musulman. Ça fait très mal que quelqu'un fasse une tragédie pareille. »

    Pour les organisateurs de l'évènement, la veillée est une manière de célébrer la résilience des citoyens d'Ottawa et de souligner qu'ils ne se laisseront pas intimider par de tels actes.

    Un hommage aux deux militaires abattus cette semaine a aussi été rendu samedi soir dans les arénas de la Ligue nationale de hockey à Ottawa, Montréal et Toronto. Une cérémonie d'avant-match à Ottawa - la première des Sénateurs à domicile depuis les événements tragiques - a été retransmise en direct au Centre Bell et au Centre Air Canada de Toronto.

    Nathan Cirillo, 24 ans, montait la garde devant le Monument commémoratif de guerre, au centre-ville d'Ottawa, lorsque Zahef-Bibeau a déchargé son arme contre lui, avant de se rendre au Parlement, où il a été descendu à son tour.

    Trois jours après l'attaque, des centaines de personnes ont continué d'affluer tout au long de la journée devant le Monument commémoratif de guerre où ils déposent des fleurs et rendent hommage à Nathan Cirillo.

    Des dizaines de citoyens se sont également rassemblés à Montréal en après-midi pour rendre hommage aux deux militaires tués cette semaine. La cérémonie s'est déroulée au parc Dorchester.

    Des fleurs déposées au Monument commémoratif de guerre à la mémoire du caporal Cirillo.Des fleurs déposées au Monument commémoratif de guerre à la mémoire du caporal Cirillo.  Photo :  PC/Sean Kilpatrick

     

     
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  • Décès du styliste Oscar de la Renta

     

    Publié le 21.10.2014, 04h21   lien 

     
    Le couturier Oscar de la Renta salue le public après un défilé à New York le 7 février 2005

    Le couturier Oscar de la Renta salue le public après un défilé à New York le 7 février 2005 | Don Emmert

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    Le styliste Oscar de la Renta, connu dans le monde entier pour ses robes glamours et romantiques, est décédé lundi à l'âge de 82 ans.
    Son site internet a implicitement confirmé lundi soir la nouvelle, d'abord donnée par ABC News citant un membre de sa famille, en affichant simplement sa signature, sur fond sombre, sans commentaire.
    Le styliste, doyen des créateurs américains, souffrait d'un cancer depuis plusieurs années.<btn_noimpr>
     
    </btn_noimpr>Selon le New York Times, il est décédé chez lui, dans sa maison de Kent, dans le Connectictut près de New York.
    Oscar de la Renta, Dominicain qui avait obtenu la nationalité américaine en 1969, était considéré comme l'un des plus grands couturiers au monde, connu surtout pour ses robes romantiques. Il avait signé récemment la robe de mariée ivoire d'Amal Alamuddin, l'avocate et toute nouvelle épouse de l'acteur George Clooney.
    Né en République dominicaine le 22 juillet 1932, il était devenu célèbre dans les années 60, en habillant notamment l'ancienne Première dame américaine Jacqueline Kennedy.
    Il avait durant sa carrière de plus de 50 ans habillé la plupart des Premières dames américaines, - outre Jacqueline Kennedy, Nancy Reagan, Hillary Clinton et Laura Bush avaient fait appel à ses talents - et de très nombreuses actrices, célébrités et têtes couronnées, parmi lesquelles Sarah Jessica Parker, Penelope Cruz ou la reine Noor de Jordanie.
    Ses robes féminines et glamours, familières des tapis rouges, étaient à son image.

    - Gentleman -

    Toujours élégant et gentleman, excellent danseur et philantrope à ses heures perdues, à l'aise partout, Oscar de la Renta avait encore présenté une collection lors de la dernière Fashion week à New York.
    Il recherchait depuis des mois quelqu'un pour lui succéder à la tête de sa maison, basée à New York et créée en 1965.
    Il y a tout juste une semaine, Oscar de la Renta avait annoncé la nomination de Peter Copping comme directeur de la création.
    Copping, directeur artistique chez Nina Ricci pendant cinq ans, doit prendre ses fonctions le 3 novembre et présenter sa première collection à la Fashion week en février.
    En annonçant sa nomination, Oscar de la Renta avait souligné qu'il entendait "participer activement à la transition".
    Seul fils d'une famille de sept enfants, Oscar de la Renta semblait avoir une affinité naturelle pour l'élégance féminine et de très nombreuses femmes adoraient ses robes dans lesquelles elles se sentaient simplement belles.
    D'une famille affluente - son père travaillait dans les assurances - il était parti à l'âge de 18 ans à Madrid, d'abord pour y étudier la peinture à l'Académie de San Fernando. Il avait très vite été passionné par la mode, et avait commencé comme apprenti chez Cristobal Balenciaga. Il était ensuite parti travailler à Paris, pour devenir assistant chez Lanvin d'Antonio Castillo, et travailler pour Elizabeth Arden avant de créer sa propre marque en 1965.
    On le retrouve ensuite notamment dessinant une collection de haute couture pour Balmain de 1993 à 2002.
    Oscar de la Renta avait reçu de nombreuses distinctions durant sa carrière, dont le prix du Créateur de l'année du Conseil des créateurs de mode américains en 2000 et 2007. Il avait aussi reçu en 1989 le prix Geoffrey Beene sur l'ensemble de sa carrière, par la même organisation.
    Les hommages ont afflué lundi soir dès l'annonce de son décès.
    "Oscar de la Renta a joué un grand rôle dans trois des moments les plus importants de ma vie", a notamment écrit sur Twitter la chanteuse Gloria Estafan, en lui rendant hommage."Amour et paix à sa famille et ceux qui l'aiment", a-t-elle ajouté.
    Le styliste avait été marié deux fois, la première fois à la Française Françoise de Langlade, décédée en 1983, la deuxième fois à Abbette Engelhard, qui lui survit. Il avait sept beaux-enfants de ces deux mariages, et un fils adoptif.

    <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr><btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr>


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    Décès de Marie Dubois, figure de la Nouvelle Vague atteinte très jeune de sclérose en plaque

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    PUBLIÉ LE 15/10/2014   lien AFP

     

    L'actrice Marie Dubois, décédée mercredi à l'âge de 77 ans, a été l'une des interprètes de la Nouvelle Vague, en particulier de François Truffaut qui la révéla.

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    Photo AFP
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    La belle jeune femme blonde aux yeux bleus a été est révélée par François Truffaut en serveuse de bar dans "Tirez sur le pianiste" (1959).

    C'est lui qui lui fera prendre le pseudonyme de Marie Dubois, titre d'un roman de Jacques Audiberti paru en 1952 dont elle aimait l'héroïne.

    Souffrant depuis sa jeunesse de sclérose en plaques, elle est morte dans une maison de retraite de la banlieue de Pau où elle vivait depuis 2010, a précisé le maire de Lescar, Christian Laine.

    En 2013, elle avait reçu chez elle les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur des mains de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Née Claudine Lucie Pauline Huzé le 12 janvier 1937 à Paris, Marie Dubois avait débuté au théâtre après le Conservatoire.

    "La mort ne me fait pas peur"

    Dès cette époque, elle subit les premières atteintes d'une sclérose en plaques qui devait la confiner dans un fauteuil roulant à la fin de sa vie.

    "La mort ne me fait pas peur. La foi m'est naturelle", avait-elle confié en publiant en 2002 une touchante autobiographie dans laquelle elle évoquait sa lutte contre la maladie ("Je n'ai jamais menti, j'ai pas tout dit...", Plon).

    Après ses débuts au théâtre, elle s'était fait remarquer à la télévision, notamment dans "Les cinq dernières minutes" (1959), puis au cinéma avec Eric Rohmer dans "Le signe du lion" (1959).

    L'actrice retrouvera François Truffaut deux ans plus tard dans "Jules et Jim".

    Malgré sa beauté pure et lumineuse, Marie Dubois refuse d'incarner les ingénues.

    Godard, Clair, Malle, Sautet, Corneau, Visconti...

    Elle joue des rôles souvent difficiles avec des cinéastes tels que Jean-Luc Godard ("Une femme est une femme"), René Clair ("Les fêtes galantes"), Louis Malle ("Le voleur"), Claude Sautet ("Vincent, François, Paul et les autres", "Garçon !"), Luchino Visconti ("L'innocent") ou Alain Corneau ("La menace"), qui lui vaut le César du meilleur second rôle en 1977, Claude Chabrol ("Rien ne va plus").

    Mais on la retrouve également dans des comédies comme "La grande vadrouille" de Gérard Oury (1966). L'année précédente elle était déjà aux côtés de Bourvil et Lino Ventura dans "Les Grandes Gueules" de Robert Enrico.

    Cinéma, théâtre, télévision

    Marie Dubois s'engage parallèlement auprès des jeunes réalisateurs et contribue à révéler, entre autres, le Suisse Michel Soutter ("Les arpenteurs", "L'escapade").

    Au théâtre, au début de sa carrière, elle se produit dans "La contessa ou la volupté d'être", de Maurice Druon, "Les vacances de Jessica" ou "L'engrenage".

    Elle a également joué pour la télévision dans "Jacques le fataliste", "Marie Curie", "François le Champi", "Madame le juge" ou "Bel-Ami".

    En 2001, elle s'engage publiquement dans la lutte contre la sclérose en plaques, en témoignant dans un film réalisé par Alain Corneau. Le 3 novembre 2007, elle perd son mari Serge Rousseau (agent et acteur de cinéma) avec qui elle s'était mariée en 1961, père de sa fille Dominique.


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