• Mort de l'animatrice de radio Anne-Marie Peysson

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-04-18T15:27:12+02:00" itemprop="datePublished">18.04.2015 à 15h27  lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">L'animatrice de radio Anne-Marie Peysson, ancienne speakerine à la télévision, devenue une « grande voix » de la radio RTL, est morte mardi à l'âge de 79 ans, a annoncé samedi 18 avril la radio. </figure>

    L'animatrice de radio , ancienne speakerine à la télévision, devenue une « grande voix » de RTL, est morte mardi à l'âge de 79 ans, a annoncé samedi 18 avril la radio. « Après avoir commencé sa carrière à la télévision, Anne-Marie Peysson était devenue une animatrice emblématique de RTL » indique la radio sur son site Internet.

    Née dans les Hautes-Alpes à Saint-Disdier le 24 juillet 1935, elle débute sa carrière en 1954 à Télé Marseille à l'âge de 19 ans, après avoir séduit par sa vivacité un jury présidé par Marcel Pagnol pour un concours de recrutement de speakerines.

    Trois ans après, elle s'installe à Paris, puis fait ses débuts en 1960 à l'ORTF comme speakerine aux côtés de Catherine Langeais et Jacqueline Huet. Anne-Marie Peysson apparaît ensuite sur le petit écran auprès de Guy Lux pour présenter l'émission « Le Palmarès des chansons ».

    « Stop ou encore » et « Parlez-moi d'amour »

    Elle rejoint la radio RTL en 1968, tout d'abord comme speakerine pour accompagner Philippe Bouvard dans « RTL non stop », puis comme animatrice. Elle lance l'émission « Stop ou encore », le week-end dans les années 1970, puis devient l'une des « grandes voix » des matinées de RTL avec son émission « Parlez-moi d'amour ».

    Dans les années 1980, elle lance avec Alain Krauss l'émission « Les auditeurs ont la parole », décrite par RTL comme la « première émission de libre-antenne à la radio ». Elle est aussi apparue dans plusieurs films et téléfilms dans les années 1960 et a enregistré quelques chansons.


     

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  • Percy Sledge est mort : les couples sont en deuil !

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-04-14T17:34" itemprop="datePublished" pubdate=""> 14/04/2015 à 17:34</time> - Modifié le <time datetime="2015-04-14T17:50" itemprop="dateModified"> 14/04/2015 à 17:50</time>

    VIDÉO. Son slow "When a Man Loves a Woman" a fait battre des milliers de coeurs. Le chanteur noir américain à la voix d'or est mort chez lui à l'âge de 73 ans.

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    Percy Sledge - When a man loves a woman (1966) par LePoint

     
     

     
     
    Le Point.fr

     

    L'inoubliable interprète de "When a Man Loves a Woman" vient de mourir chez lui à Bâton-Rouge, en Louisiane, à l'âge de 73 ans. Il "se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an", a précisé Steve Green, son agent. Le chanteur restera à jamais dans l'histoire de la musique avec cette mélodie romantique, ce slow qui depuis 1966 a permis à des dizaines de milliers de couples de se rencontrer dans les boîtes de nuit du monde entier...

    La ballade, qui avait dominé les hit-parades pendant des semaines, est classée 53e dans la liste des 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone. Selon le magazine, Sledge venait alors de perdre à la fois son travail dans le bâtiment et sa petite amie partie à Los Angeles. "Je n'avais pas d'argent pour la suivre, il n'y avait donc rien à faire pour la récupérer", s'était-il souvenu ensuite. Il avait improvisé la mélodie et les paroles avant d'en donner le crédit à ses copains du petit groupe auquel il appartenait, et qui l'avaient aidé aux arrangements. La carrière du chanteur s'était poursuivie avec d'autres titres également à succès comme "Warm and Tender Love" ou "It Tears Me Up".

    Sur Twitter, l'émotion est forte :

     


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  • Mort du chanteur de soul Percy Sledge,

    interprète de "When a man loves a woman"

    - Publié le <time datetime="2015-04-14T17:19" itemprop="datePublished" pubdate=""> 14/04/2015 à 17:19</time> - Modifié le <time datetime="2015-04-14T19:59" itemprop="dateModified"> 14/04/2015 à 19:59</time>

     
     
     
     

    Le chanteur de soul Percy Sledge, qui est mort mardi à l'âge de 74 ans chez lui en Louisiane (sud-est des Etats-unis), était l'interprète de "When a man loves a woman", considérée comme une des plus grandes chansons de soul.

    Percy Sledge "se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an", a affirmé à l'AFP Steve Green, l'agent de longue date du chanteur.

    L'Afro-américain a été "l'un des premiers artistes que nous avons représentés", a ajouté l'agent qui dirige Artists International Management. "C'était un chic type dans le monde impitoyable de l'industrie du disque", a-t-il ajouté.

    Le chanteur-compositeur américain Percy Sledge se produit le 25 mars 2010 à Montgomery, en Alabama © Rick Diamond Getty/AFP

    La page Facebook de son fan club ajoute que l'artiste "est mort paisiblement entouré de sa femme Rosa et de leurs enfants" et que les "préparatifs pour son enterrement sont en cours".

    "When a man loves a woman" est considéré comme "une des plus grandes chansons de soul de tous les temps", selon le site internet du Rock and Roll Hall of Fame.

    Le titre qui avait, sous le label Atlantic Records, dominé les hit-parades pendant des semaines, est classé 53e dans la liste des 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone.

     

    - La voix "du Sud"-

     

    Percy Sledge avait enregistré son méga-tube en 1966, dans un petit studio de Sheffield en Alabama (sud-est).

    Selon Rolling Stone, il venait alors de perdre à la fois son travail dans le bâtiment et sa petite amie partie à Los Angeles. "Je n'avais pas d'argent pour la suivre, il n'y avait donc rien à faire pour la récupérer", s'était-il souvenu.

    Il avait improvisé la mélodie et les paroles avant d'en donner le crédit à ses copains du petit groupe auquel il appartenait, The Esquires, et qui l'avaient aidé aux arrangements.

    "J'en ai fredonné la mélodie toute ma vie, même quand je ramassais du coton dans les champs", disait-il encore.

    Le chanteur était né à Leighton en Alabama (sud), au temps de la ségrégation raciale et travaillait comme aide-soignant à l'hôpital tout en jouant avec son groupe dans les clubs et les fêtes d'étudiants.

    Après son tube, sa carrière s'était poursuivie avec d'autres titres comme "Warm and tender love", "It tears me up", "Out of Left Field" ou "Take Time to Know Her", qui avaient bien marché sans rencontrer le succès du premier single.

    "When a man loves a woman" était revenu dans les hit-parades après avoir été intégré dans la bande originale du film "Platoon", sur la guerre du Vietnam, signé Oliver Stone en 1987. Le titre avait été repris également par le crooner américain Michael Bolton en 1992.

    Sa voix "mélancolique, tirant ses racines du gospel" donnait l'impression "d'entendre le Sud lui-même", ajoute la biographie du Rock and Roll Hall of Fame citant le journaliste Dave Marsh.

    Percy Sledge, qui avait continué à monter sur scène régulièrement jusque dans les années 1990, avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière de la Rythm and Blues Foundation et était entré dans le Rock and Roll Hall of Fame en 2005.

    14/04/2015 19:58:24 - Washington (AFP) - Par Fabienne FAUR - © 2015 AFP


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  • Mort de Günter Grass : une voix allemande

    par excellence s'est tue

    • <figure class="author--avatar"> </figure> Gilles Heuré
    • Mis à jour le 13/04/2015 à 20h43.  lien
    <figure class="with-legend article-media center" style="max-width: 980px;"> Gunther Grass en 1996.<figcaption></figcaption> </figure>
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    L'auteur du “Tambour” est mort ce lundi 13 avril 2015. Grand polémiste, Günter Grass n'avait jamais cessé d'être hanté par sa jeunesse d'ancien soldat nazi.

    Günter Grass disait avoir buté sur la première phrase de son livre Le Tambour : par où commencer en songeant à son enfance à Dantzig où il était né en 1927 (aujourd’hui Gdansk) en Pologne, envahie par la Wehrmacht ? Jusqu’où remonter pour mêler l’histoire imaginaire d’un personnage à une histoire réelle qui submergea des millions de femmes et d’hommes, pour conter l’évocation onirique de ce qui pouvait paraître inventée mais qui fut terriblement réelle ?

    <aside class="article-media small"> </aside>

    La première phrase, il l’a pourtant trouvée : « Je le concède : je suis pensionnaire d’une maison de santé, mon infirmier m’observe, me tient à l’œil, car il y a dans la porte un judas, et l’œil de mon infirmier est de ce brun qui ne saurait percer à jour celui qui a les yeux bleus comme moi ». Le Tambour est le livre, publié en 1959, qui fera connaître Günter Grass et lui confèrera une renommé internationale, relancée avec l’adaptation cinématographique réalisée vingt ans après par Volker Schlöndorff, en 1979 et qui obtint la palme d’or au festival de Cannes. Le Tambour, c’est l’histoire d’Oskar Matzerath, une autobiographie d’un homme enfermé dans un asile d’aliénés en 1952, capable, enfant, d’un cri perçant qui pulvérisait le verre.

    Un roman qui contient déjà tout ce que Günter Grass développera par la suite : des personnages submergés par l’histoire, notamment celle de la Seconde Guerre mondiale et un style picaresque qui embarque le lecteur dans un foisonnement tourbillonnant. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1999, Grass n’a cessé de susciter débats et polémiques. En 2006, dans Pelures d’oignon, il révèle sa jeunesse hitlérienne, deux mots insupportables qui scandalisent ceux qui veulent tancer le sonneur de leçons, soutien du SPD (le Parti social-démocrate). Son adolescence comme membre des Jeunesses hitlériennes, sa guerre ? Elles furent courtes. Il rêvait d’être sous-marinier, il sera « fantassin transporté » derrière les chars, dans les forêts de Bohème, verra les orgues de Staline décimer ses camarades ou fera le guet sur les bords de la Baltique, là où les dunes ne sont conquises que par les lapins, là aussi où il pouvait dessiner sur son bloc de papier Pelikan. Ce fut la guerre du brave soldat Grass, gamin au casque trop grand, Waffen-SS inconscient qui n’a pas dénoncé mais n’a pas non plus posé de questions. 

    Un tonnerre romanesque

    « Certes, je n’étais pas un fanatique au garde-à-vous, mais je n’étais pas non plus bourrelé de doutes » écrit-il dans son Journal d’une Allemagne l’autre (Seuil, 2010). Le donneur de leçons en question était celui qui s’était montré réticent à l’idée d’une réunification, inquiet des souvenirs qu’une Allemagne « über alles » pourrait faire resurgir en Europe. L’oignon, cette plante herbacée qui contient tant de choses, est finalement comparable à l’histoire. Sur chaque pelure, écrit-il, on découvre des mots « trop longtemps évités », des « gribouillis », des « signes tarabiscotés » qu’il faut déchiffrer. Au bout de la lecture ? C’est la culpabilité qui récite sa petite maxime, « se laisse gentiment oublier quelque temps et hiberne dans les rêves ». Ou les cauchemars, qu’il faut sans cesse réinterroger, comme le fait Grass avec cet adolescent qu’il fut, auquel il s’adresse et qu’il soumet à un interrogatoire sévère. Un adolescent qui n’a pas quinze ans, rêve aux héros des grandes aventures maritimes et lit les Aventures de Simplicius Simplicissimus de Grimmelshausen. A-t-il lu aussi Tristram Shandy de Laurence Sterne ? En tout cas, il garde en mémoire cette trame littéraire qu’il développera en 1959 en plus tard en publiant ce tonnerre romanesque, Le Tambour.

    Ce roman, il l’écrit à Paris, avec une bourse du Groupe 47, sorte de club littéraire où des écrivains militent pour un renouveau intellectuel dans ces années zéro. Il habite d’abord avec sa femme près du Canal Saint-Martin, pas loin du banc où Flaubert avait fait s’asseoir Bouvard et Pécuchet. Il le poursuit dans un petit appartement de l’avenue d’Italie sur sa machine Olivetti reçue en cadeau de mariage. Ce roman sonore est bien celui d’un écrivain qui parla aussi beaucoup, prit position contre le colonialisme, l’impérialisme américain (au point parfois de sous-estimer l’importance du 11 septembre 2011), contre le sionisme d’Israël. Trop parler sans doute par crainte du silence, ce silence qui pesa tant sur la légitimité de la reconstruction d’un pays anciennement nazi.

    En 1990, préparant une conférence sur « Ecrire après Auschwitz », et qu’il tiendra en février à Francfort, « dans l’amphi d’Adorno », il dit dans son Journal s’être « dépouillé de beaucoup de [ses] propriétés allemandes – à part la langue ». Il lui semble « qu’Auschwitz est une ultime possibilité de [se] référer à l’Allemagne », donc de se référer à lui-même, acteur inconscient d’un régime coupable de génocide, horreur qu’il n’apprit, dit-il que par la suite.

    Günter Grass, voix allemande par excellence, est décédé ce lundi 13 avril à Lübeck, au bord de la Baltique dont il avait gardé les rives dans sa jeunesse de guerre. Une jeunesse qui le poursuivit toute sa vie et qui, sans doute, le conduisit à écrire pour que d’autres puissent songer à eux-mêmes, enfants, sans crainte d’y voir de sombres reflets.


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  • Obsèques religieuses de Florence Arthaud à Paris

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-03-30T19:34:02+02:00" itemprop="datePublished">30.03.2015 à 19h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-30T19:43:20+02:00" itemprop="dateModified">30.03.2015 à 19h43  lien </time>

    Marie Arthaud se rend aux obsèques de sa mère, la navigatrice Florence Arthaud, lundi 30 mars en l'église Saint-Séverin à Paris (5e).

    Les obsèques religieuses de Florence Arthaud étaient célébrées, lundi 30 mars après-midi, en l'église Saint-Séverin, à Paris, dans le 5e arrondissement. A l'extérieur, une foule d'anonymes s'était massée. Des livres de condoléances avaient été mis à disposition sur le parvis. A l'intérieur, quelque 500 proches emplissaient la nef ; devant l'autel, une quarantaine de gerbes de fleurs étaient posées. « Je pense particulièrement à vous, Marie, a déclaré le père Guillaume Normand, curé de la paroisse, dans son homélie, à l'attention de la fille unique de la navigatrice. Je pense également à vous, sa famille de sang et sa famille de la mer. Je pense enfin à la foule des visages qui vous sont inconnus et pour qui Florence Arthaud, la petite fiancée de l'Atlantique, aura tant représenté. »

    Hubert Arthaud, le frère de Florence, a également pris la parole pour saluer la mémoire d'un « héros fragile », d'une femme « passionnée, qui aimait les autres ». Le marin solitaire Yves Parlier a lui parlé de « quelqu'un d'assez extraordinaire, qui a ouvert beaucoup de voies, notamment pour les femmes ». « Elle est aujourd'hui sur un océan d'étoiles », a-t-il cité en faisant référence à l'autobiographie parue le 19 mars, Cette nuit la mer est noire, dans laquelle elle parle de son père, l'éditeur Jacques Arthaud, qui maintenant « navigue sur un océan d'étoiles ». « Elle trace un beau sillage et j'espère qu'elle va nous emmener vers la paix. Des marins de cette trempe, il n'y en a pas beaucoup. »

    Lire la critique : Florence Arthaud, livre libre

    Parmi les personnalités présentes, les navigateurs et gens de la mer étaient présents en nombre : Philippe Monnet, Titouan Lamazou, Gérard Petitpas, Marc Guillemot, Eugène Riguidel, mais aussi le présentateur Georges Pernoud ou Jacqueline Tabarly, dont le mari était tant admiré par Florence Arthaud.

    Nouvel hommage le 28 avril

    De nombreux sportifs avaient aisso tenu à venir, dont la cycliste Jeannie longo, l'explorateur Jean-Louis Etienne, mais aussi Paul Watson, le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, et le ministre Thierry Braillard.

    L'accident mortel du 9 mars, survenu entre deux hélicoptères lors du tournage de l'émission de téléréalité « Dropped », a tué neuf autre personnes dont sept Français en Argentine, parmi lesquels la nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine.

    Lire aussi : La nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine ont été inhumés

    Le 28 avril, les marins rendront un nouvel hommage à Florence Arthaud, en mer, devant le monastère de l'île de Saint-Honorat, au large de Cannes (Alpes-Maritimes). Ensuite, la famille seule se rassemblera au cimetière de l'île de Saint-Marguerite. Ses cendres seront déposées dans la tombe, où est déjà enterré son frère, en même temps que celles de son père.


     

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