• Spock, le Vulcain aux oreilles pointues

    de "Star Trek" a rejoint les étoiles à 83 ans

    Publié le 27-02-2015 à 18h35Mis à jour à 23h25   lien

    L'acteur Leonard Nimoy, à Hollywood, le 14 mars 2013 (c) Afp

    Leonard Nimoy et sa femme Susan Bay, en mai 2013.

    L'acteur Leonard Nimoy, à Hollywood, le 14 mars 2013 (c) Afp

     

    Los Angeles (AFP) - L'icône de la science-fiction au petit écran, Leonard Nimoy, qui est entré dans la légende pour son rôle de Monsieur Spock aux oreilles pointues dans "Star Trek", s'est éteint vendredi à l'âge de 83 ans à Los Angeles.

    "Comme vous le savez mon grand-père est mort ce matin à 08H40 (16H40 GMT)... Merci pour vos chaleureuses condoléances. Puissiez-vous tous connaître une longue vie et prospérité", écrit Dani, la petite fille de Leonard Nimoy, reprenant la célèbre salutation prisée par Monsieur Spock.

    Illustrant le rôle immense que le personnage et la série télévisée qui l'a rendu célèbre ont joué pour des millions de passionnés et de professionnels de l'exploration spatiale, la Nasa a été l'une des premières à rendre hommage au disparu.

    "RIP Leonard Nimoy. Nous sommes si nombreux à la Nasa à avoir été inspirés par Star Trek. Explorons avec audace...", a écrit l'agence spatiale américaine sur Twitter, en allusion au générique de la série télévisée.

    Le président américain Barack Obama, qui "adorait Spock", lui a également rendu un hommage appuyé. "Leonard était un amoureux des arts et des lettres, un passionné de sciences (...) et, bien sûr, Leonard était Spock."

    Avec sa mâchoire carrée et ses traits durs, Leonard Nimoy, né à Boston le 26 mars 1931, s'est fait une place en se contentant d'abord de jouer sur tous les fronts, du cowboy à l'avocat, avant d'enfiler en 1966 la peau de Spock, un extra-terrestre aux oreilles pointues, de la planète Vulcain.

    Le personnage, créé par le réalisateur américain Gene Roddenberry fera de lui une légende de la science-fiction pour le petit écran puis au cinéma.

    Sa mission dans "Star Trek": explorer les confins de la galaxie pour découvrir de nouveaux mondes au péril de sa vie à bord du vaisseau spatial l'USS Enterprise.

    A l'écran, Spock incarne le contrepoids froid et rationnel à l'impulsif capitaine James Tiberius Kirk, joué par William Shatner, et du médecin calme et posé Leonard "Bones" McCoy, interprété par DeForest Kelley.

    Vendredi, le capitaine Kirk a fait part de sa peine pour la perte de celui qu'il aimait "comme un frère". "Ton humour, ton talent et ta capacité à aimer vont tous nous manquer", a tweeté William Shatner.

    Des fans de tous les âges ont également défilé devant l'étoile de Leonard Nimoy sur le "Walk of Fame" de Los Angeles.

    "Avant Obi-Wan, avant Yoda, avant La guerre des étoiles, il y a eu Spock", a dit l'acteur britannique Gregg Donovan, après avoir placé une gerbe de fleurs sur son étoile.

    - Les "Trekkies" -

    Le personnage de Spock a marqué l'imaginaire collectif, notamment avec ses répliques devenues mythiques pour les "Trekkies", un club mondial d'amateurs qui se saluent avec un geste très reconnaissable de la main en prononçant cette formule "Longue vie et prospérité". Parmi les répliques, on retrouve "Fascinant", prononcé lorsque Spock apprend quelque chose de nouveau, ou "c'est hautement illogique", qui s'accompagnait d'un haussement de sourcils.

    Dans les années 1970 et 1980 après la fin de la série, le personnage refait surface dans six longs métrages, dont deux réalisés par l'acteur lui-même. Avec "Star Trek IV: Retour sur terre", il reçoit les éloges de la critique. Dans un tout autre domaine, il réalise en 1987, l'adaptation américaine de "Trois hommes et un couffin", "3 Men and a Baby", avec pour vedette Tom Selleck.

    Leonard Nimoy, comme d'autres têtes d'affiche de "Star Trek", ont cependant eu beaucoup de difficultés à se défaire de ce rôle. Dans une tentative désespérée de se distinguer de l'extra-terrestre, il signe en 1975 un essai "Je ne suis pas Spock". Il finira par abdiquer en 1995, en publiant "Je suis Spock". Le rôle lui colle trop à la peau.

    Voir l'image sur Twitter

    We are deeply saddened to report the passing of Leonard Nimoy. He died this morning at the age of 83

    En réalité, cette popularité mondiale a nourri le reste de sa carrière: il prête sa voix à des documentaires, à des jeux vidéos et à des séries télévisées. Il vend une quantité astronomique de produits dérivés et se produit régulièrement à l'occasion de conventions "Star Trek" où il salue des légions de fans avec le geste vulcain.

    En 2009 et 2013, il fait un retour dans la nouvelle franchise de "Star Trek", adaptée par J.J. Abrams en 2009. Jusqu'au bout, Leonard Nimoy est resté actif en publiant des livres de photographie et de poésie. De 2008 à 2013, Il joue dans la série de science fiction "Fringe", également réalisée par Abrams et fait quelques apparitions dans la série américaine "The Big Bang Theory", qui fait l'éloge de la culture geek.

    Nimoy a eu deux enfants et était toujours marié à sa seconde femme depuis 1989.

    Il avait annoncé l'an dernier souffrir d'une maladie pulmonaire chronique, après avoir pourtant arrêté de fumer depuis une trentaine d'années.

    « J’ai arrêté de fumer il y a 30 ans » tweete-t-il. « Pas assez tôt… »
     

    votre commentaire
  • TELEVISION Le présentateur était atteint d'un cancer...

    VIDEO.

    Pascal Brunner, animateur de «Fa si la chanter»,

    est décédé à 51 ans

     

     

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group">

    Pascal Brunner à Nice, le 2 juin 2013.

    <figcaption>Pascal Brunner à Nice, le 2 juin 2013. - BEBERT BRUNO/SIPA</figcaption>

    F.F.
     

    <figcaption></figcaption></figure>

     

     

    Pascal Brunner, célèbre animateur de Fa si la chanter, est mort ce jeudi à 51 ans, a indiqué Julien Lepers à France Télé Info. Le présentateur était atteint d'un cancer de la gorge depuis plusieurs années. Une maladie dont il avait parlé dans son livre Gloire, galère, cancer: je paye la note, sorti en 2012 et dans lequel il revenait sur ses abus concernant la cigarette, la drogue et l'alcool. Il se confiait à la sortie de son livre sur Europe 1:

    «On a démarré ensemble à France 3. Pascal savait tout faire, il était très élégant sur scène. Fa Si la chanter a marqué la chaîne. Sa mort me touche beaucoup, il regardait tout le temps question pour un champion», a confié Julien Lepers à France Télé Info.

    L'émission quotidienne Fa si la chanter avait connu ses heures de gloire dans les années 1990, sur France 3. Les candidats devaient trouver le titre des chansons interprétées par un orchestre en live sur le plateau. Pascal Brunner y chantait très souvent en imitant les interprètes originaux des titres.

     Pascal Brunner avait débuté comme GO au Club Med à la fin des années 1980. C'est Guy Lux qui l'avait remarqué et invité à participer à La Classe, une émission humoristique de France 3. Outre les jeux qu'il a animés à la télévision -notamment sur TF1- au cours de sa carrière, Pascal Brunner s'était également essayé à la radio, dans l'émission de Laurent Ruquier Rien à cirer, sur France Inter.


    votre commentaire
  • Décès de la résistante Paulette Kriegel, veuve de Maurice Kriegel-Valrimont

    Publié le 22-02-2015 à 14h46Mis à jour à 19h34  lien

    La prison Montluc de Lyon, le 1er juillet 2009, dont plusieurs détenus se sont évadés pendant la guerre notamment grâce à Paulette Kriegel
 (c) Afp

     

    La prison Montluc de Lyon, le 1er juillet 2009, dont plusieurs détenus se sont évadés pendant la guerre notamment grâce à Paulette Kriegel (c) Afp

     

    Paris (AFP) - Paulette Kriegel, veuve du grand résistant Maurice Kriegel-Valrimont, qui s'était elle-même illustrée dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, s'est éteinte samedi à Paris à presque 100 ans, a-t-on appris dimanche auprès de sa famille.

    Sous l'Occupation, Paulette Kriegel avait accompagné son mari à Lyon où tous deux s'étaient engagés dans la Résistance.

    "Elle avait organisé avec Lucie Aubrac l'évasion des dirigeants de la Résistance emprisonnés à Lyonpar Klaus Barbie", a rappelé à l'AFPsa fille, la philosophe Blandine Kriegel.

    Dans un tweet, le Premier ministreManuel Vallsa salué la mémoire de Paulette Kriegel, qui "a été l'honneur de la Franceet un symbole de toutes les femmes qui ont résisté. Soyons fidèles à leur combat".

    Maurice Kriegel, qui avait pris le pseudonyme de Valrimont, avait participé en mars 1942 à l'organisation de la branche armée du mouvement Libération-Sud, fondé par Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Arrêté en mars 1943 avec Raymond Aubrac et Serge Ravanel, il était parvenu à s'évader quelques semaines plus tard.

    Lors des combats de la Libération à Paris, Maurice Kriegel avait reçu le 25 août 1944, aux côtés du général Leclerc et du colonel Henri Rol-Tanguy, la reddition du général allemand Dietrich von Choltitz.

    Maurice Kriegel-Valrimont est décédé en 2006.

    En 2012, âgée de 97 ans, Paulette Kriegel avait été agressée par un voleur alors qu'elle se trouvait à proximité d'un square qui porte le nom de son mari, le "square Maurice Kriegel-Valrimont", dans le 18e arrondissement de la capitale.

     

     


    votre commentaire
  • Mort du musicien grec Demis Roussos

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-01-26T12:52:23+01:00" itemprop="datePublished">26.01.2015 à 12h52</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-26T17:20:04+01:00" itemprop="dateModified">26.01.2015 à 17h20</time> | Par

    Demis Roussos sur le scène du Zénith à Paris, le 15 décembre 2006, lors d'un concert organisé dans le cadre de la tournée "Age tendre et têtes de bois" qui réunissait les idoles de la chanson des années 60.

    Demis Roussos sur le scène du Zénith à Paris, le 15 décembre 2006, lors d'un concert organisé

    dans le cadre de la tournée "Age tendre et têtes de bois" qui réunissait les idoles

    de la chanson des années 60. | 

    Le chanteur Demis Roussos, ancien membre du groupe de rock progressif Aphrodite’s Child, actif de la fin des années 1960 à 1971, avant une carrière solo dans la variété est mort, dans la nuit de samedi 24 au dimanche 25 janvier, dans un hôpital privé d’Athènes (Grèce). L’information a été diffusée par sa famille, lundi 26 janvier, sans précisions sur les causes de sa mort. Il était âgé de 68 ans.

    Né le 15 juin 1946 à Alexandrie (Egypte), Artémios Ventouris Rousos avait appris le chant au sein du Chœur de l’Eglise orthodoxe grecque d’Alexandrie. Il apprend aussi la guitare, la basse et la trompette. En 1961, sa famille décide de retourner vivre en Grèce et s’installe à Athènes. C’est là que Demis Roussos, qui a pris ce nom d’artiste plus proche des consonances anglo-saxonnes, fait ses débuts, dans des groupes de reprises, dont l’un s’appelle The Idols. D’abord guitariste et bassiste, il se met au chant, voix aiguë, caressante. Il rencontre le claviériste Vangélis Papathanassíou, qui fait partie d’un groupe de jazz The Forminks. Ils vont fonder en 1967 avec le batteur Lucas Sideras et le guitariste Silver Koulouris le groupe Aphrodite’s Child.

    Aux reprises le groupe commence à ajouter des compositions assez marquées par la musique classique et le courant du rock symphonique en plein essor avec des groupes comme Procol Harum (Whiter Shade of Pale), The Moody Blues (Nights In White Satin) ou Wallace Collection (Daydream). En mars 1968 le groupe décide de se rendre à Londres, mais faute de papiers en règle est bloqué par les services douaniers. La formation, sans Koulouris, qui doit faire son service militaire, se retrouve à Paris. Alors que la capitale commence à être secouée par les bientôt événements de mai 1968, le groupe fait la connaissance de Boris Bergman (futur collaborateur d’Alain Bashung) qui va écrire les paroles, en anglais, du premier album du groupe, End of The World, pour la division française du label Mercury, alors distribué par Philips.

    Une carrière solo plus proche de la chanson pop

    Parmi les neufs compositions de l’album (musique de Vangelis, textes de Bergman), souvent dans des ambiances pop psychédéliques (The Grass Is No Green ou Day of The Fool, proches de Pink Floyd), avec quelques éléments de musiques traditionnelles grecques ou orientales (Mister Thomas, Valley of Sadness) il y a leur premier grand succès, Rain And Tears. Inspiré musicalement par le Canon en ré majeur de Johann Christoph Pachelbel (1653-1706), la chanson devient l’un des slows de l’été les plus diffusés en Europe. Le successeur d’End Of The World, l’album It’s Five O’Clock, publié en décembre 1969, avec pour l’essentiel des textes de Richard Francis, se révèle par endroits plus pop et fantaisiste (Take Your Time, Such A Funny Night…), avec une inspiration Beatles et des éléments proches du jazz (Funky Mary). Il débute par la chanson-titre, deuxième gros succès du groupe, à nouveau un slow à coloration symphonique.

    VIDÉO : « It’s Five O Clock », par Aphrodite’s Child, extrait de l’album du même nom publié en 1969

    En juin 1972, alors que le groupe n’existe plus, paraît le double album 666, publié par la compagnie phonographique Vertigo, sans tubes, bien plus expérimental et varié dans ses approches musicales (récitatifs, bruitages…), avec des passages planants qui annoncent le parcours soliste de Vangelis (il va composer notamment de nombreuses musiques de films dont Les Chariots de feu et Blade Runner). Cet album concept sur des thèmes bibliques, en particulier tirés de L’Apocalypse de Jean, a été conçu par le cinéaste et écrivain Costas Ferris qui en signe les textes. Enregistré à l’hiver 1970-1971 à Paris, c’est le seul qui permette d’entendre le guitariste Silver Koulouris en plus du trio. La participation sur l’un des morceaux, Infinity, de l’actrice et chanteuse Irene Papas dans des halètements et cris qui évoquent l’orgasme, provoquera à l’époque quelques émois – l’album sera longtemps interdit à la vente en Espagne.

    VIDÉO (audio seulement) : « The Four Horsemen », par Aphrodite’s Child, extrait de l’album « 666 » publié en 1972

    Après Aphrodite’s Child, la carrière solo de Demis Roussos sera plus proche de la chanson pop et de la variété. En juin 1971 c’est d’abord We Shall Dance, pas très loin dans la forme des deux tubes du groupe qu’il vient de quitter (orgue, clavecin, tempo lent) qui fait de Demis Roussos une vedette en Europe puis My Reason, à l’été 1972 avec chœur et motif de folklore grec traditionnel. Les succès suivants jusqu’à la fin des années 1970 seront construits sur ce modèle. Un peu d’exotisme, une mélodie pour romance et déclaration d’amour donneront Forever And Ever, Good Bye My Love Good Bye, My Only Fascination, Lovely Lady of Arcadia… Certains titres sont enregistrés aussi en espagnol ou en allemand, là où comme en France, Demis Roussos est devenu une vedette.

    A partir des années 1980, s’il continue d’enregistrer régulièrement, il sera moins présent dans les classements des meilleures ventes – Quand je t’aime en 1987 et On écrit sur les murs, en 1989 restent ses derniers tubes en français – son nom comme son style restant attachés, en France, à la chanson de variété des années 1970. Il continuait de se produire sur scène, plutôt sur un circuit de tournées nostalgiques des années 1970 et 1980. En 2009, il avait enregistré un album après plusieurs années de silence phonographique. Interrogée par la radio RTL, sa compatriote, la chanteuse Nana Mouskouri, a déclaré : « Il avait une superbe voix (…) C’était un artiste, un ami, j’espère qu’il est dans un monde meilleur. »

    VIDÉO : « My Reason », par Demis Roussos, lors d’un programme télévisé en 1972


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/01/26/le-musicien-et-chanteur-grec-demis-roussos-est-mort_4563587_3382.html#pFgkw2HZVYpgOmRR.99

    2 commentaires
  • Veillée pour un Tunisien tué à l'Hyper Cacher

    • Home ACTUALITE Flash Actu
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-01-17T21:35:56+01:00" itemprop="dateModified">le 17/01/2015 à 21:35</time>
      • Publié <time datetime="2015-01-17T21:27:37+01:00" itemprop="datePublished"> le 17/01/2015 à 21:27</time>
      • lien 

    Ads by InfoAd Options
     
    Près de 150 personnes ont rendu hommage samedi devant la grande synagogue de Tunis à Yoav Hattab, un jeune Tunisien tué la semaine dernière lors de la prise d'otages dans un supermarché casher à Paris.


    Des bougies, des photos du jeune homme et des pancartes sur lesquelles était écrit "Repose en Paix Yoav Hattab" et "Vive la Tunisie plurielle" ont été déposées à l'entrée de la synagogue, entre deux drapeaux tunisiens.

    "Je suis là en tant que citoyenne, parce qu'il était Tunisien et parce que ça m'a fendu le coeur", explique à l'AFP Bessima Boughneya, l'une des manifestantes.

    Yoav Hattab, 21 ans, fils du directeur de l'école juive de Tunis, était allé en France pour étudier le commerce international. Il a été abattu par le jihadiste Amedy Coulibaly lors de la prise d'otages dans le magasin casher de la porte de Vincennes le 9 janvier.

    Selon différents témoignages, il aurait été tué en essayant de se servir de l'une des armes de Coulibaly contre ce dernier.

    "Ce rassemblement montre que la Tunisie réunit tout le monde. A ma connaissance, c'est la première fois qu'une manifestation de solidarité avec les juifs se produit de cette manière en Tunisie", dit Sion Cohen, qui habite à Djerba (sud), où vit la majorité de la communauté juive tunisienne.

    Si le quotidien francophone Le Temps a fait sa une sur la mort du jeune Tunisien et si le parti islamiste Ennahda a présenté ses condoléances à la famille, les autorités, elles, n'ont toujours pas réagi officiellement à la mort de Yoav.

    "C'est lamentable", lance Erij Boudhief, une étudiante de 23 ans. "Je suis musulmane et je suis venue, c'était un enfant de la Tunisie. Quel message font passer les autorités aux juifs de Tunisie en n'en parlant pas ?".

    La communauté juive de Tunisie compte aujourd'hui environ 1.500 âmes, contre près de 100.000 avant l'indépendance en 1956.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique