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    André Bergeron est mort, le cofondateur et ancien secrétaire général de Force ouvrière avait 92 ans

    Le HuffPost avec AFP
    Publication: <time datetime="2014-09-20T06:09:59-04:00">20/09/2014 12h09 CEST </time>Mis à jour: <time datetime="2014-09-20T08:23:52-04:00">20/09/2014 14h23 CEST   </time>lien 
    ANDR BERGERON
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    SYNDICATS - André Bergeron, ancien secrétaire général de Force ouvrière (1963-1989), est décédé dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 septembre à l'âge de 92 ans, a annoncé à l'AFP le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly.

    André Bergeron est décédé à Belfort, où il résidait, a ajouté Jean-Claude Mailly. Fils d'un employé de la SNCF, il avait participé à la création du syndicat en 1948. "Les militants et militantes FO sont dans la peine", a déclaré FO dans un communiqué.

    "Homme calme et ferme dans ses convictions"

    "André Bergeron aura profondément marqué la vie sociale et économique, pendant une période où de nombreux progrès et acquis sociaux ont été obtenus par la négociation collective", a ajouté le syndicat.

    Né en 1922, syndiqué dès 1936, André Bergeron avait été élu en 1945 secrétaire du syndicat des typographes CGT de Belfort. Mais il avait décidé de "lutter contre la politisation de la CGT" et "l'emprise communiste" puis de quitter le syndicat pour participer à la fondation de FO.

    Force ouvrière le décrit comme "un homme calme mais ferme dans ses convictions et dans ses interventions, un homme dont chacun connaît le visage", un "négociateur hors pair", ou encore un "interlocuteur reconnu et apprécié des présidents de la République de De Gaulle à Mitterrand, comme des Premiers Ministres qui se sont succédés durant la période où il fut à la tête de l’Organisation Syndicale".

    Syndicaliste réformiste

    Devenu secrétaire général de FO en 1963, André Bergeron occupera le devant de la scène sociale jusqu'en 1989. Il se verra offrir à plusieurs reprises un portefeuille ministériel, mais déclinera toutes les sollicitations.

    Pendant les événements de Mai 68, il obtient du patronat que le Smic horaire soit porté à 3 francs, alors que la CGT et Jacques Chirac, mandaté par le Premier ministre de l'époque Georges Pompidou, s'étaient entendus sur 2,70 francs. Durant toute cette période, André Bergeron, qui se retire en 1989, incarnera un syndicalisme résolument réformiste tourné vers le compromis.

    Président de l'Institut d'histoire sociale, membre de la Confédération européenne des syndicats libres, André Bergeron a présidé à plusieurs reprises le conseil d'administration du régime national d'assurances-chômage, l'Unédic. Il a écrit plusieurs ouvrages dont "Force ouvrière, Lettre ouverte à un syndiqué" en 1975, "Je revendique le bon sens" en 1996, et ses "Mémoires" en 2002.

    Un "homme de conviction et de caractère" selon Valls

    "André Bergeron était un grand syndicaliste, a réagi François Hollande. Durant toute sa vie, il incarna un syndicalisme offensif et réformiste et participa à de nombreuses avancées sociales dans notre pays, ajoute le président de la République. André Bergeron parlait simplement mais fortement. Il était prêt au compromis mais intransigeant sur les principes. Il défendait les salariés, mais aussi une conception de l'économie ouverte sur l'Europe".

    De son côté, Manuel Valls a salué un "homme de conviction et de caractère, André Bergeron a fait honneur au syndicalisme, auquel il a consacré l'essentiel de sa vie. (Je) salue le promoteur de l'indépendance syndicale et l'acteur incontournable du dialogue social et de la politique contractuelle qu'il a été durant plus de 40 années", a ajouté le Premier ministre.

    Le président de l'Assemblée nationale Claude Baratolone a pour sa part rendu hommage à un "infatigable défenseur de l'intérêt des salariés. Réputé pour son indépendance, son pragmatisme et son humanisme, André Bergeron aura participé par son militantisme sans faille à toutes les grandes avancées sociales de notre République". "Adieu André, salut Camarade", a aussi lancé le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, dans un communiqué.


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  • 11 septembre : 13 ans après, les Etats-Unis commémorent la pire attaque jamais subie sur leur sol


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  • Qui est Steven Sotloff, le journaliste américain tué par l'Etat islamique ?

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-09-02T21:30:52+02:00" itemprop="datePublished">02.09.2014 à 21h30</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-02T22:09:11+02:00" itemprop="dateModified">02.09.2014 à 22h09    </time>lien

     
    <figure>Steven Sotloff.</figure>

    C'était le 4 août 2013. Le journaliste américain Steven Joel Sotloff, 31 ans, venait d'entrer dans le nord de la Syrie par la frontière turque et était enlevé par des djihadistes près d'Alep, rapporte le Washington Post. Treize mois plus tard, mardi 2 septembre, l'Etat islamique a diffusé une vidéo dans laquelle un djihadiste décapite un homme identifié comme Steven Sotloff.

    Si la vidéo n'a pas encore été  authentifiée, elle présente toutefois les mêmes caractéristiques que celle montrant la mort d'un autre journaliste américain, James Foley, diffusée le 20 août. Dans cette dernière, le bourreau affirmait d'ailleurs que Steven Sotloff serait le prochain à mourir, si les Etats-Unis ne cessaient pas leurs bombardements contre les positions de l'Etat islamique (EI) en Irak.

    Difficile, pour l'heure, de trouver des éléments qui permettent d'esquisser un portrait, qu'il soit personnel ou même professionnel, de Steven Sotloff. Son nom est moins connu que celui de James Foley, notamment parce que sa famille avait choisi de taire son enlèvement, dans l'espoir qu'une moins forte médiatisation lui permettrait d'être plus en sécurité.

     

    En 2016, tous vos salariés devront être couverts par une mutuelle d’entreprise. En tant qu’employeur, vous devrez proposer une couverture santé minimale à tous vos salariés…

    « UN VOYAGEUR »

    Originaire de Miami, Steven Sotloff, qui restait un fervent supporteur du club debasket des Heats, est diplomé en journalisme de l'université d'Orlando, selon son profil LinkedIn, sur lequel il se présente comme « un voyageur ». Steven Sotloff a ainsi vécu au Yémen pendant plusieurs années et parlait arabe couramment, rapporte pour sa part The Telegraph.

    Sur son compte Twitter, encore actif, Steven Sotloff se présente comme un « philosophe engagé de Miami, actuellement en Libye et ayant collaboré avec The Time, The National Interest, Foreign Policy, CSM, The Diplomat, LWJ et plus ». Il a aussi été l'invité régulier de CNN et de Fox News, note le site Heavy.com.

    Parmi ses publications notables pour le Time, un récit de l'attaque du consulat américain à Benghazi en septembre 2012, un reportage à Alep avec les civils, etun sur la Libye post-Kadhafi.

    Dans un tweet publié en septembre 2012, le journaliste expliquait avoir été la cible de tirs de l'armée syrienne, lors d'un précédent reportage dans le pays.

    UN PASSIONNÉ QUI VOULAIT UNE DERNIÈRE « BONNE HISTOIRE »

    Dans les colonnes du Daily Beast, son fixeur au moment de sa capture revenait sur ses derniers jours :

    « Il m'avait dit qu'il voulait arrêter le reportage pour quelque temps, au moins concernant les conflits au Moyen-Orient, et peut-être s'inscrire à une formation de retour en Floride. Mais il voulait d'abord en faire un dernier en Syrie. Il disait qu'il voulait une bonne histoire. »

    Ce témoin des derniers jours libres de Sotloff le dépeint comme un journaliste expérimenté et prudent, qui avait déjà été en Syrie durant la guerre, mais aussi en Libye, en Egypte et au Yémen. Une passion pour le Moyen-Orient que ses nombreux tweets sur les troubles en Libye et en Syrie viennent confirmer.


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  • Paris célèbre sa Libération: un son et lumière monumental suivi d'un grand bal populaire

    lien crédits : Mairie de Paris
    [25/08/2014]

    Il y a 70 ans, Paris se libérait de l’occupant. A cette occasion, de nombreuses commémorations se tiendront dans la capitale. Le point d'orgue de ces cérémonies aura lieu le 25 août, avec une soirée exceptionnelle de festivités sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Découvrez le programme !

     

    Projection vidéo et grand bal populaire sur le parvis de l'Hôtel de Ville

    La journée du lundi 25 août 2014, sera emmaillée de cérémonies liées au 70ème anniversaire de la Libération de Paris, avec en clôture un spectacle monumental son et lumière et un bal populaire sur la place de l’Hôtel de Ville – Esplanade de la Libération.

    A partir de 21h, cette soirée commémorative exceptionnelle débutera par une cérémonie républicaine – marquée par les discours de François Hollande, Président de la République, et d’Anne Hidalgo, Maire de Paris. Avec la présence, notamment, du Président du Sénat, du Premier ministre, du Ministre de la Défense et du Secrétaire d’Etat en charge des Anciens Combattants et de la Mémoire.

     


    25 août 2014 : Paris célèbre sa libération par mairiedeparis

     

    Spectacle monumental son et lumière

    Dés 21h40, un spectacle historique son et lumière retracera les grandes étapes de la deuxième guerre mondiale et de la Libération de Paris, illustré par des centaines d'archives inédites qui seront projetées sur la façade de l'Hôtel de Ville en vidéo mapping. 
    Qu'est ce que le vidéo mapping ?
    Une grande image réalisée en studio, grâce à des logiciels 3D qui permettent de créer des interactions immédiates avec l'architecture et des décors immersifs.
    - Le traitement et la mise en scène d'images d'archives utilisées à la fois comme des repères dans le temps et des flashbacks, mais remaniées et dupliquées pour leur donner une véritable modernité.
    - 160 artistes scéniques, danseurs, chanteurs, percussionnistes, qui rendent plus réelle et plus palpable l’évocation historique. Cette intervention humaine est enrichie par un fil conducteur formel, la récurrence de silhouettes en ombres monumentales, tournées en studio en amont, et symboles de de "l'armée des ombres".

    Quelques chiffres
    200 techniciens, un écran géant de 28 x 9 mètres, soit 250m2, 32 vidéoprojecteurs pour couvrir l’intégralité de la façade, 12 caméras, 4 jours de montage.

    Une soirée spéciale sur France 3

    Dès 19h, édition spéciale de France 3 Ile de France, en direct de l’Hôtel de Ville.
    A 20h45, diffusion de « Ils ont libéré Paris », un documentaire inédit de Serge de Sampigny qui revient sur l’un des événements majeurs de notre histoire, à l’aide de témoignages inédits et d’archives rares, partiellement colorisées et développées en haute définition.
    A 22h25, « Paris célèbre sa libération, spectacle vidéo monumental », une captation du vidéomapping historique réalisé sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
    A 22h45, édition spéciale du Grand Soir 3, en direct du parvis de l’Hôtel de Ville.

     

     Grand bal populaire

    A 22h00, grand bal populaire sur la parvis de l'Hôtel de Ville animé par la Bâronne D' Paname, symbole de la French touch à la parisienne. Le Bal Zazou accueillera le Swingtabille de Christophe Avril, avec la participation de Mitch Tornade et de nombreux danseurs.

     

     

    LE BAL SWINGTABILLE prendra des allures de big band orchestré autour d’un répertoire qui mixe les nombreux succès francais de l’époque : Fleur de Paris, Tiens tiens tiens, Oui, je suis swing, Que reste-il de nos amours... Les « incontournables » de la Libération: Paris Brule-t-il, Le Chant des partisans, In the Mood... Sans oublier les standards chantés et instrumentaux de Glenn Miller, et de swing.  En décor complémentaire, une collection d’une dizaine de postes TSF sur scène pour un hommage à Radio Cité illustrée par des extraits de messages d’époque.

    >>Le bal sur Facebook

     

     

    Une semaine de commémoration

     

    Mardi 19 août

    A 12h, cérémonie de commémoration de la Libération de la Préfecture de Police.

    Jeudi 21 août 

    A 17h30, cérémonie d’hommage au commandant Bouchet et ses camarades fusillés dans les fossés du château de Vincennes.

    Samedi 23 août

    A 15h, cérémonie en hommage aux fusillés de la Cascade du bois de Boulogne, ces 35 jeunes résistants trahis et abattus par l'occupant allemand le 16 août 1944.

    Dimanche 24 août

    A 11h30, une messe commémorative du 26 août 1944 sera donnée à la cathédrale Notre-Dame, en mémoire du "Magnificat" qu'y fit donner le général de Gaulle le 26 août 1944 après avoir conduit la descente triomphale des Champs-Elysées.

    Dans l'après-midi, un hommage sera rendu aux combattants de la neuvième compagnie du régiment de marche du Tchad, dite la "Nueve", en présence d'un des deux membres survivant, Rafael Gomez, à l'initiative de l'association du 24 août 1944. En grande majorité composée de républicains espagnols, cette composante de la 2e DB, dirigée par le capitaine Dronne, fut la première à faire son entrée dans Paris, le 24 août 1944. 
    Pour commémorer cette date, une reconstitution de l’entrée de la colonne Dronne débutera à 15h à la Porte d’Italie pour arriver vers 18h au quai Henry IV. 

    Lundi 25 août

    Programme

    9h15 - Dépôts de gerbes au tombeau du Maréchal Leclerc. Cathédrale Saint-Louis des Invalides. En présence d’Anne Hidalgo, de la famille du Maréchal Leclerc, des préfets de police et de Région, des autorités militaires et du Colonel Maurice Courdesses, Président national de l'association des anciens de la 2e Division Blindée.
    12h15 - Hommage aux agents des administrations parisiennes Morts pour la France. Dépôts de gerbes en salle des Prévôts, puis en salle des Séances du Conseil de Paris. En présence d’Anne Hidalgo, du Préfet de Police et du Préfet de Région.
    14h45 - Inauguration de la Borne de la Voie de la 2e DB. Jardin Atlantique, situé derrière la gare Montparnasse, aux abords du musée du général Leclerc et de la Libération de paris - musée Jean Moulin . En présence d’Anne Hidalgo et du Colonel Maurice Courdesses, Président national de l'association des anciens de la 2e Division Blindée.
    15h15 - Commémoration de la reddition des troupes allemandes .Cérémonie à la plaque, à l’ancienne Gare Montparnasse. En présence d’Anne Hidalgo.
    16h15 - Hommage à la 2ème DB. Cérémonie militaire devant la statue du Maréchal Leclerc, Porte d’Orléans. En présence d’Anne Hidalgo, du secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Kader Arif, du Préfet de Région, du représentant du Préfet de Police, du Chef d’Etat-Major des Armées, du Gouverneur Militaire de Paris, du Président de l'association des anciens de la 2e DB et de la famille Leclerc. Dispositif militaire : 12e Régiment de Cuirassiers, le chef de corps, son étendard, sa garde, une section 1-3-15 et la Musique de la Gendarmerie mobile.
    17h45 - Hommage aux personnels du service des égouts de la Ville de Paris. Devant la plaque de l’immeuble sis 9 rue Victor Schœlcher à Paris (14e), ancien siège historique du service des égouts pendant l’insurrection parisienne victorieuse du mois d’août 1944. En présence d’Anne Hidalgo.
    20h - Cérémonie de dévoilement d’une plaque à la Préfecture de Police Le Président de la République dévoilera une plaque sur la façade de la Préfecture de Police, en présence de la Maire de Paris et du Premier ministre.

    Mardi 26 août

    A 12h30, cérémonie en hommage aux employés municipaux et aux élus du conseil de Paris « Morts pour la France » à l’Hôtel de Ville
     

    >> Le programme complet des commémorations

     

    En savoir plus sur la libération de Paris 

     

    Documents historiques, témoignages de résistants, dispositif numérique immersif, application mobile : à l'occasion des commémorations de Paris, revivez cette période clé de l'histoire de la capitale grâce à nos nombreux documents historiques.

     

    Libération de Paris (large)

     
    - Témoignages : "Ils ont libéré Paris" 

     

     

    Pour le 70e anniversaire de la Libération, nous avons rencontré celles et ceux qui ont participé à la libération de Paris en août 1944.

    >> Découvrez les témoignages

     

     

    Paris Libéré : teaser

    - Blog et application mobile : "Libérez Paris 2014" 

     

    Paris Musées a développé un site Internet et une application mobile permettant de revivre le Paris de l'été 1944, via des blog de personnages fictifs, Geneviève, François et Pierre ! Téléchargez également l'application mobile, véritable jeu de piste dans les rues de la capitale (sur iphone et android).

    >> Découvrir les blogs     

    >> Télécharger l'application

     

     

    - Photos : Quand le Paris d'aujourd'hui fusionne avec le Paris de la Libération

     

    Passionné d'histoire, et plus particulièrement pour la Libération de Paris survenue du 19 au 25 août 1944, le blogueur parisien Julien Knez a voulu fondre dans une seule image les mêmes lieux parisiens séparés d'une soixante-dizaine d'années. Un résultat époustouflant que nous vous invitons à découvrir.

     >> Lire l'article

     

     

    Occupation

    - Exposition virtuelle : le quotidien des Parisiens sous l’Occupation

    Les commémorations de la Libération de Paris sont l’occasion de se replonger dans une période éprouvante pour les Parisiens : Paris, déserté par l’État français, qui maintient néanmoins ses appareils répressifs, devient la capitale allemande de la France, où l’occupant règne en maître. 
    Les quelque 300 documents et photographies présentés dont beaucoup inédits cherchent à montrer comment, en ces temps d’exception, le quotidien s’est brouillé et comment d’apparentes continuités peuvent masquer des pratiques radicalement nouvelles, propres à subvertir ou transcender l’ordinaire.

    >> L'exposition virtuelle

     

     

    Deux expos pour se souvenir

     

    Pour le 70e anniversaire de sa libération, Paris revient sur son passé glorieux à travers de nombreux événements et plusieurs expositions.
    Du 20 juin au 27 septembre 2014, l'exposition "Août 1944, le combat pour la liberté" organisée à l'Hôtel de Ville.

    >> Toutes les infos

     

    - Au musée Carnavalet, vous pouvez voir une autre exposition, intitulée "Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé". 
    Du 11 juin 2014 au 8 février 2015.

    >> Toutes les infos

     

     

    Retour sur ce grand moment de l'histoire

     

    Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré !

    Le 25 août, Paris est libéré par l'action conjuguée de la police parisienne, des forces de l'intérieur levées dans la capitale et de la division blindée du général Leclerc qui a brisé les positions allemandes dans la banlieue sud et les derniers centres de résistance de l'ennemi au Majestic, au Luxembourg, au Palais-Bourbon, rue Royale, etc.

    Le général de Gaulle fait son entrée dans la ville à 4 heures du soir par la porte d'Orléans. Il va d'abord à la gare Montparnasse, où le général Leclerc reçoit la capitulation du Commandant des forces allemandes de Paris, et donne ses ordres pour assurer la couverture de la capitale vers le nord. Il s'installe ensuite au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, et y établit le siège de la Présidence du gouvernement.

    Après une visite à la Préfecture de police, où ont commencé les combats pour la libération de Paris, le général de Gaulle se rend à l'Hôtel de Ville où l'attendent la Municipalité provisoire (Comité parisien de la Libération), le Comité national de la Résistance, des détachements de combattants ainsi qu'une foule immense.

     

    Extrait du discours du général de Gaulle à l'Hôtel de ville de Paris - 25 août 1944

    "Nous sommes ici. Nous sommes ici chez nous dans Paris levé, debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains. Non, nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes, nous le sentons tous, qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle."

     

    >> Lire l'intégralité du discours


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    Drame en Algérie

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    <figure id="123456789">Albert Ebossé avait 26 ans.<figcaption>Albert Ebossé avait 26 ans. (Le Buteur)</figcaption></figure><aside><figure></figure>
    Par Yannick Sagorin
    Publié le <time datetime="2014-08-24T08:33:00+02:00" pubdate="">24 août 2014 à 08h33</time>
    Mis à jour le <time datetime="2014-08-24T11:37:04+02:00">24 août 2014 à 11h37</time>
    </aside>

    Albert Ebossé a inscrit samedi soir son dernier but. L’attaquant camerounais de la JS Kabylie est décédé à l’hôpital de Tizi Ouzou, victime d’un jet de projectile à la fin d’un match de championnat perdu par son équipe contre l’USM Alger. Le football algérien est sous le choc.

    C’est un véritable drame qui s’est joué samedi soir au stade du 1ernovembre, à l’occasion du "clasico algérien" comme certains médias locaux se plaisent à qualifier l’affiche entre la JSK et l’USMA. Le meilleur buteur du dernier championnat d’Algérie, Albert Ebossé, a perdu la vie, victime de la bêtise de pseudos-supporters, victime d’un jet de projectile alors qu’il regagnait les vestiaires après la défaite de la formation kabyle face à sa rivale algéroise (1-2). Tombé sous le coup d’une pierre lancée par ses propres fans, le jeune Camerounais de 26 ans ne se relèvera pas.

    Quelques minutes plus tôt, l’intéressé avait soulevé son public en marquant en faveur de la JSK. Le but égalisateur. Son dernier but. Transporté en urgence à l’hôpital de Tizi Ouzou alors qu’il saignait abondamment, le puissant attaquant est décédé peu après son admission, dans les bras de son capitaine Ali Rial. "Je suis abattu, c’est un véritable drame, je ne sais pas si je m’en remettrai. Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’on vient de le perdre à jamais", dixit ce dernier auprès du média algérien Le Buteur.

    "Nos stades sont devenus des cimetières"

    "Je suis écœuré, après cette triste nouvelle. Aujourd’hui, la JS Kabylie a perdu un grand joueur et un grand buteur", pleurait samedi soir le président de la JSK Mohand Chérif Hannachi, victime d’un malaise dans les couloirs de l’hôpital Nedir Mohamed. "Je ne trouve pas les mots pour exprimer mon chagrin, à part que nos stades ne sont plus sûrs pour pratiquer le football, renchérissait le défenseur Djameleddine Benlamri. Pire, ils sont devenus des cimetières ! Il est impensable qu’un joueur meure à cause d’une défaite. C’est une vraie catastrophe et c’est une honte pour notre pays !"

    Au-delà de la JS Kabylie, c’est tout le football algérien qui aujourd’hui est en deuil, nombre d’internationaux ayant ainsi réagi à la triste nouvelle, à l’image d’Islam Slimani, El Arbi Soudani ou Essaïd Belkalem. "Je suis détruit, choqué et triste d’apprendre cette mauvaise et terrible nouvelle. Je suis de tout  cœur avec sa famille et ses amis. Aucun mot ne peut décrire ce qu'ils doivent ressentir", a notamment confié ce dernier. Entraîneur de l’USMA lors de la saison 2012-2013, Rolland Courbis, sondé par RMC, a lui aussi commenté ce drame. "Je le connaissais très bien. Il avait été question un moment  qu’on le prenne à Alger… C’était un super mec, adorable. C’était un joueur costaud comme pas possible, un Tarzan, un gars généreux, volontaire, athlétique." Le ministre de l’Intérieur algérien, Tayeb Belaiz, a d’ores et déjà ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire.


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