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    Areva : Luc Oursel est mort

    Les Echos | <time datetime="2014-12-03T19:25:32+01:00">Le 03/12 à 19:25, mis à jour   lien </time>
     
    Luc Oursel - AFP
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    Le Président du directoire avait annoncé le 20 octobre qu’il quittait ses fonctions pour raisons de santé.

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    Luc Oursel, président du directoire du groupe nucléaire Areva, est décédé, a-t-on appris ce mercredi. « Toutes nos pensées vont à son épouse, à ses enfants et à sa famille.Nous tenons à saluer l’engagement et le courage de Luc durant les sept ans passés à nos côtés. Nous souhaitons le remercier d’avoir oeuvré sans relâche au développement des activités d’AREVA, au service de notre pays », indique le bref communiqué publié par le groupe.

    Luc Oursel avait annoncé le 20 octobre qu’ il quittait ses fonctions pour raisons de santé et passait la main de manière transitoire au numéro deux Philippe Knoche. « Dans des circonstances personnelles très difficiles, malgré mon très fort attachement à Areva, j’ai dû me résoudre à ne pas poursuivre mes fonctions à la tête de l’entreprise et à me mettre en arrêt de travail pour raisons thérapeutiques », avait-il dit dans un communiqué.

     
     

    Manuel Valls avait alors salué le courage de Luc Oursel , « un dirigeant très professionnel ». Le président du conseil de surveillance, Pierre Blayau, associé aux autres membres du conseil de surveillance et à ceux du directoire, avaient de même publié un communiqué formant « des vœux pour que Luc Oursel se rétablisse aussi vite que possible ».

    Luc Oursel, 55 ans, avait été nommé président du directoire d’Areva le 30 mai 2011, en remplacement d’Anne Lauvergeon.


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    Décès de la romancière britannique

    P.D. James à l’âge de 94 ans

    <time datetime="2014-11-27T15:24:24+01:00">Le 27/11 à 15:24</time>
    <time datetime="2014-11-27T15:24:24+01:00"></time>AFP PHOTO / STR    lien
     
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    Phyllis Dorothy, décédée ce jeudi 27 novembre, était considérée comme la reine du crime.

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    La doyenne du roman policier britannique, P.D. James, est décédée jeudi 27 novembre à l’âge de 94 ans. Née le 3 août 1920 à Oxford, Phyllis Dorothy James laisse une oeuvre riche de vingt romans dont le premier, Cover Her Face, a été publié en 1962. Reine du crime, elle lègue à l’histoire le personnage d’Adam Dalgliesh, fameux inspecteur de Scotland Yard qui tient le rôle principal dans tous ses récits. Son dernier roman, « La mort s’invite à Pemberley », date de 2011 et associe sa longue passion pour l’oeuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers. Plusieurs de ses aventures ont été adaptées à la télévision, dans des séries en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. P.D. James fut également distinguée par la reine Elizabeth II en 1983, avant de recevoir le titre de baronne en 1991.

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    Un président, un ex et un prétendant

    réunis au Quai-Branly

    Grégoire BISEAU<time datetime="2014-11-21T18:36:33" itemprop="datePublished"> 21 novembre 2014 à 18:36 lien </time>
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    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">L'ex-président Jacques Chirac avec François Hollande, à la Fondation Jacques Chirac au musée du Quai Branly, le 21 novembre.<figcaption itemprop="description">L'ex-président Jacques Chirac avec François Hollande, à la Fondation Jacques Chirac au musée du Quai Branly, le 21 novembre. (Photo Patrick Kovarik. AFP)</figcaption></figure>
    RÉCIT

    La remise du prix de la Fondation Chirac à Paris a donné lieu ce vendredi à des amabilités entre Jacques Chirac, François Hollande et Alain Juppé.

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    Ce vendredi matin, dans les allées du musée du Quai-Branly, deux hommes, cheveux grisonnants, épaules voûtées, marchent d’un pas lent et lourd. Le premier : «Tu penses que Jacques viendra ?» L’autre «Je l’ai vu avant-hier. Ça va.» Le premier : «Mieux ?» L’autre : «Oui enfin ça va.» Comme chaque année depuis six ans, la Chiraquie a rendez-vous à la remise du prix de la fondation de l’ex-président.

    Fidèles, ils sont presque tous là. Les politiques : Francois Baroin, Xavier Darcos, Jacques Toubon, Jean-Paul Delevoye… et évidemment le premier d’entre eux, Alain Juppé. Les patrons aussi : Thierry Breton, Jean-François Dehecq (ex-Sanofi), Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) et bien sûr le fidèle François Pinault, accompagné de sa femme Maryvonne. Et puis l’indispensable amie de toujours, Line Renaud. C’est une famille. Tout ce petit monde se mélange. On s’embrasse, on se serre dans les bras, on se donne des accolades… Les trois ministres du gouvernement (Geneviève Fioraso, Harlem Désir, George Pau-Langevin) ne savent pas très bien où se mettre. Au pied de l’estrade de l’amphithéâtre Claude Lévi-Strauss, ils restent sagement à l’écart. Bernadette Chirac s’installe, seule. La double porte s’ouvre. Le silence se fait. François Hollande s’avance, derrière lui Jacques Chirac, la main gauche sur l’épaule de son garde du corps, marche tout doucement. La salle applaudit. Un immense sourire d’enfant vient illuminer le visage de l’ex-président. Il n’a plus la force de saluer.

     Hommage et clivage

    L’année dernière, au même endroit, Hollande et Chirac avaient redoublé de signes d’affection. Ils s’étaient applaudis mutuellement. Et après des embrassades, ils s’étaient longuement pris les deux mains, comme s’il était temps d’officialiser à la vue de tous, cette étrange filiation, née en Corrèze, d’une rivalité politique transformée au fil du temps, d’abord en respect, puis en profonde estime. Hollande est devenu un chiraquien de gauche. Et en signe de cette continuité, il a fait du milliardaire François Pinault, l’ami intime et historique de Jacques Chirac, un des patrons les plus écoutés de ce quinquennat.

    Un an plus tard, les deux hommes n’ont pas ressenti le besoin d’afficher à nouveau cette complicité souterraine. Dans son discours, Hollande a bien sûr une nouvelle fois rendu hommage à Chirac. «Je veux dire le respect que j’ai pour vous», a déclaré le chef de l’Etat, juste avant d’annoncer que la taxe sur les billets d’avions qui alimente le fonds de lutte contre le sida Unitaid, inventée par Chirac, sera maintenue et «étendue autant que possible».

    Mais cela en est resté là. Peut-être, à cause de la présence d’Alain Juppé. L’année dernière il n’était qu’un ex-Premier ministre. Cette année il est un possible futur président de la République. Et ça change tout. Le matin même, Claude Chirac, qui avait pourtant voté pour François Hollande à l’élection présidentielle, avait déclaré au Figaro que la candidature d’Alain Juppé était «pour les chiraquiens, une évidence». Le clivage gauche droite a donc, ce vendredi matin, repris ses droits. Cela n’a pas empêché Alain Juppé, au moment de remettre le prix de la fondation à la blogueuse tunisienne Amira Yahyaoui, de rendre hommage, d’un mot, mais d’un mot quand même, à la diplomatie de Hollande. Après un discours très présidentiel, le chef de l’Etat est, contrairement à ses habitudes, vite reparti. Il a serré quelques mains, puis filé. On apprendra plus tard qu’il avait rendez-vous à l’Elysée avec Kader Arif, son secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, pour prendre acte de sa démission.

    Grégoire BISEAU

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    Le photographe Lucien Clergue est mort

    Eric LORET et Brigitte OLLIER<time datetime="2014-11-15T14:15:50" itemprop="datePublished"> 15 novembre 2014 à 14:15 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-11-15T15:30:28" itemprop="dateModified">15 novembre 2014 à 15:30</time>)
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    Le 6 décembre 1979, Julien Clergue à Marseille.

    <figcaption itemprop="description">Le 6 décembre 1979, Julien Clergue à Marseille. (photo Gérard Fouet, AFP.)</figcaption></figure>

    Ami de Picasso, le fondateur des Rencontres photographiques d'Arles s'est éteint à l'âge de 80 ans ce samedi à Nîmes.

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    On le connaissait pour ses «portraits» de bustes féminins nus, sans tête, pure matière mamelue se confondant avec le sable, l'eau, le bois, les cailloux. Des images de seins modelés par l'ombre ou l'air, sculptures érotiques. Mais aussi pour ses clichés tauromachiques : l'amour et la mort conjugués.

     
     
     

    Né à Arles en 1934, membre de l’Académie des Beaux-arts en 2007 (le premier photographe à y entrer), il avait fondé les Rencontres photographiques d'Arles en 1969 avec l'écrivain Michel Tournier, qui deviendront plus tard un rendez-vous incontournable de la photographie internationale, un laboratoire de la création contemporaine aussi bien qu'un lieu de redécouvertes patrimoniales. Ainsi de la collection indienne Alkazi, par exemple, que les Parisiens peuvent découvrir ce week-end au Grand Palais à Paris Photo mais dont les Arlésiens avaient eu la primeur en 2007 aux Rencontres. En 1982, ce prosélytisme argentique se prolonge avec la création de l'Ecole nationale de la photographie, toujours à Arles. Il y enseigne jusqu'en 1999.

    Clergue fut une figure essentielle de la vie artistique méditerranéenne : ami de l'écrivain varois Saint-John Perse ou découvreur de Manitas de Plata, la légende raconte qu'il se mit d'abord à la photographie par admiration pour Picasso, à qui il alla montrer ses œuvres dès 1953. Les deux artistes ont en commun des thèmes tels que les saltimbanques. Ils resteront amis jusqu'à la mort de Picasso. En 1958 il publie son premier livre chez Seghers, Corps Mémorable, sur des poèmes de Paul Eluard.

    Le site de sa fille Anne Clergue, galeriste, rappelle que Clergue «a également eu une activité cinématographique importante en réalisant plus d’une vingtaine de court et moyen-métrages. Il reçoit le Prix Louis Lumière pour son premier court-métrage Drame du taureau en 1966. En 1968 il est sélectionné au Festival de Cannes et aux Oscars à Hollywood avec Delta de Sel».

    Quand il racontait ses rencontres avec les grands de la planète, qu’il s’agisse de Kirk Douglas, d’Ansel Adams, de Jean Cocteau ou d’Henri Cartier-Bresson, Lucien Clergue, avec la verve provençale qui le caractérisait, lançait : «J’étais éberlué». C’était l’un de ses mots-marottes, qui lui convenait bien, à lui l’Arlésien, si attaché à ses racines qu’il donnait toujours l’impression que la terre entière connaissait la ville qui l’avait vu naître - et c’est peut-être vrai.

    Il était d’ailleurs impossible, c’était même un sacrilège, d’imaginer lui poser une question et d’attendre sa réponse, il lui fallait se mettre en situation, c’est-à-dire donner un contexte à l’histoire. La moindre des choses. Inutile de regarder sa montre ou d’émettre un soupir d’impatience, Lucien Clergue aimait se mettre en scène avec une certaine dramaturgie, rappelant ainsi que tout photographe se doit aussi d’être un conteur de choix.

    Il l’était ! Et il sortait de son chapeau des histoires plus incroyables les unes que les autres, où il parlait, bien sûr, de photographie, du film Polaroid, de la toute puissance des Américains, ah Weston !, Weston !, des planches-contact, des nus et du nombre d’or, des bords du Rhône de son enfance, de la mer et des flamants roses, des rochers aux formes sculpturales, et de tous ces gens qu’il avait vus danser pendant toute sa vie.

    De cette danseuse, bras implorants, lors d’un mariage gitan, à Arles, tandis que les hommes paraissaient immobiles, tels des statues de pierre. Ou de Charlie Chaplin, chez lui, à Vevey (Suisse), totalement excité, et dansant… le flamenco. Ou plutôt quelque chose qui ressemblait au flamenco, avait plus ou moins dit Lucien Clergue, comme s’il sortait à peine de ce mirage.

    On peut actuellement voir une partie de son œuvre au musée Réattu d'Arles, jusqu'au 4 janvier 2015.

    Eric LORET et Brigitte OLLIER

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  • Mort du guitariste de flamenco Manitas de Plata

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-11-06T09:49:01+01:00" itemprop="datePublished">06.11.2014 à 09h49</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-11-06T13:28:20+01:00" itemprop="dateModified">06.11.2014 à 13h28</time>

     
    <figure>Manitas de Plata, en concert à Paris en juin 1983.</figure>

    Le guitariste gitan Manitas de Plata est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l'hôpital de Montpellier, où il était hospitalisé depuis plusieurs jours, selon safamille. Agé de 93 ans, il avait été placé en maison de retraite en août et il est décédé entouré de ses proches, a précisé sa fille Françoise.

    De son vrai nom Ricardo Baliardo, il était né en août 1921 dans la roulotte familiale, à Sète, d'un père marchand de chevaux. Dès 9 ans, il maîtrise la guitare sans savoir lire une note, encouragé par son oncle. Dix ans durant, la musique sera un revenu d'appoint, généralement l'été, de cafés en terrasses.

    Devenu Manitas de Plata (littéralement « petites mains d'argent » en espagnol, mais plutôt « doigts de fée ») le jeune Gitan commence à fréquenter Cocteau, Brigitte Bardot, Picasso et Dali. Le photographe Lucien Clergue le recommande à des producteurs américains qui le convaincront d'aller jouer à New York, où il triomphe au Carnegie Hall.

    « LA MUSIQUE ET LES FEMMES »

    <figure>Manitas de Plata, de son vrai nom Ricardo Baliardo, le 5 août 2011 dans sa maison de la Grande-Motte.</figure>

    L'artiste, qui s'est également produit au Royal Albert Hall de Londres, a enregistré plus de 80 disques et vendu 93 millions d'albums pendant sa longue carrière. Il était considéré, par certains, comme le successeur de Django Reinhardt.

    Manitas de Plata, que les belles femmes ne laissent pas insensible, par ailleurs amateur de grosses voitures et volontiers flambeur, consacre ses confortables revenus à l'entretien de ses proches. Jusqu'à 80 personnes vivaient de ses subsides, femmes, enfants, oncles, neveux…

    En 2011, il racontait qu'il avait toujours vécu à fond ses deux passions, « la musique et les femmes ». « J'ai joué avec le cœur. J'ai toujours vécu au jour le jour », disait-il. Il confiera avoir « plusieurs femmes illégitimes », sans savoirexactement combien d'enfants il a engendré : entre 24 et 28. Mais le guitariste génial en a reconnu au moins treize…

     


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