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Par marialis2.2 le 25 Février 2012 à 15:09
Les Dragons leaders de la Super League
Le 25/02/2012 à 06h00 par A Saint-Helens, Stéphane Sicard | Mis à jour à 09h13
Les Dragons ont subi la foudre durant une heure avant de renverser, à leur tour, les Saints. © Photo Andrew Warley
On savait les Saints fragiles défensivement parlant. On savait aussi que les Dragons ont du coffre, comme ils l'ont prouvé la semaine dernière face à Castleford en s'imposant en toute fin de match.
Mais hier soir, le scénario du match a dépassé l'entendement. En prenant l'avantage à 26-12 à la 58e minute, les Saints avaient, semblait-il alors, tué tout suspense. La cathédrale de Langtree Park pouvait célébrer ses Saints, tranchants, efficaces à souhaits pendant une heure. Mais voilà, douze minutes plus tard, une tornade s'abattait sur les hommes de Simmons et les Dragons étaient relancés.
En trois coups de poignards (Blanch deux fois et Duport), les Dragons faisaient passer un drôle de frisson dans le dos des supporters des Saints (26-22). Ils pensaient chasser leurs démons avec cet essai de Wheeler à 11 minutes de la fin. St-Helens reprenait de l'air (32-22) et filait sans aucun doute vers sa deuxième victoire de la saison. Oui mais voilà, ces Dragons sont animés d'une foi en eux incroyable et neuf minutes de siège plus tard, Daryl Millard, après la sirène, marquait l'essai du match nul, un petit exploit en soi. Dureau avait alors la transformation de la gagne au bout du soulier. Malheureux dans l'exercice hier (deux échecs dont un sur le poteau), le demi-de-mêlée australien ne tremblait pas offrant le premier coup d'éclat des Dragons cette année.
"Une force de caractère inimaginable"
Un succès de prestige chez un adversaire d'envergure qui réjouissait le président Bernard Guasch. "On a réalisé un grand match de rugby à XIII et marqué un grand coup. On a subi la foudre pendant 40 minutes mais on a su attendre notre heure et faire preuve d'une force de caractère inimaginable. Cette équipe a grandi, elle a muri."C'est que les Dragons ont fait preuve d'un sang-froid incroyable dans une fin de match à suspense, donnant enfin la pleine mesure de leur immense potentiel.
Même si jusqu'à ces 22 dernières minutes, leur prestation a été largement insuffisante. La faute à des Saints remontés comme des pendules par coach Simmons après le match nul concédé la semaine dernière à Hull FC (32-32). Les Saints avaient mis un tel rythme à leur première heure de jeu que les Dragons ne pouvaient suivre commettant énormément de fautes, ouvrant des brèches béantes.
Mais ça, c'était avant la 58e minute, celle du réveil des Dragons. Celle du début de l'enfer pour des Saints qui ne doivent toujours pas comprendre comment ils ont pu laisser échapper ce match.
Vos commentaires
Xave
Marseille - Il y a 42 minutes Un final ha-llu-ci-nant ! (le mot n'est pas galvaudé ! ) qui a du faire se lever de leur chaise en hurlant de joie des milliers de fans des Dragons. L'action menant à l'essai de l'égalisation a démarré à la 79ème minute et 59ème seconde. J'ai tremblé comme une feuille à chaque passe, àcahque coup de pied à suivre, à chaque sauvetage à l "Je vous salue Marie" d'un joueur encerclé de Saints et qui pourtant réussissait à ressortir le ballon. Ainsi de Menzies, Blanch, Bosc, et j'ai commencé d'écarquiller les yeux de bonheur lorsque Dureau a volleyé la balle pour Sa, puis explosé avec l'essaide Millard. Merci, Bravo !
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Par marialis2.2 le 19 Février 2012 à 17:20
Les Dragons l’emportent dans la douleur
Posté le 18/02/2012 18:56:52
Dragons Catalans (6) 28
T : Thomas Bosc, Vincent Duport, Daryl Millard 2, Baitieri
G : Dureau 4Castleford Tigers (16) 20
T : Griffin 3, Arundel
G : Dixon 2Les Dragons l'ont emporté dans la douleur cet après-midi pour leur première sortie de l'année au stade Gilbert Brutus. Face à des Tigers offrant un jeu simple mais efficace, seul Rangi Chase, le Man Of Steel 2011, parvenant à mettre le feu dans la défense catalane, les Dragons ont lutté pour parvenir à imposer leur rythme.
Ce sont d'ailleurs lesTigers qui rentraient dans le match de la meilleure des manières, ouvrant la marque dès la première minute par l'intermédiaire de Griffin. Thomas Bosc concrétisait à la 12ème minute la grosse domination catalane, suite à un bon travail du duo Dureau/Pryce. Dans ce début de match électrique au milieu du terrain, les Tigers tentant de casser le rythme et par la même occasion le pack catalan, les sang et or ne se laissaient pas intimider et poussaient l'arbitre à sortir Jason Baitieri et Steve Nash pour 10 minutes. Castleford tirait profit de ces deux exclusions temporaires et exploitait à merveille les espaces. Contre le cours du jeu, Griffin s'offrait le doublé en contre, imité 3 minutes plus tard par Joe Arundel qui faisait parler sa vitesse pour prendre à revers la défense catalane. Les Dragons, menés 16 à 6, tentaient de renverser la vapeur mais leurs trop nombreuses maladresses ne leur permettaient pas d'inquiéter leurs adversaires.
Les Catalans, à n'en pas douter sermonnés par Trent Robinson à la pause, attaquaient fort le deuxième acte et étaient rapidement récompensés par un essai signé Daryl Millard. Griffin redonnait dix longueurs d'avance aux siens quelques minutes plus tard et signait par la même occasion son hat-trick mais là encore, les Dragons ne se laissaient pas abattre et accentuer leur pressing. Leon Pryce, élu homme du match, trouait une nouvelle fois le rideau défensif et trouvait Clint Greenshields au soutien qui offrait le doublé à Daryl Millard à 10 minutes de la fin. Puis, 4 minutes plus tard, c'était au tour de Steve Menzies, lui aussi décisif aujourd'hui, de faire parler la poudre. Le génial seconde ligne catalan trouvait la faille dans la défense des Tigers, embarquait toute la défense avec lui avant de servir Jason Baitieri, récompensé pour tous ces efforts dans ce match par un essai.
Si les Dragons ont assuré l'essentiel ce soir en prenant les deux points de la victoire, les hommes de Trent Robinson auront une semaine pour préparer le déplacement à Saint Helens vendredi soir. Un premier véritable test pour les Dragons face à l'une des grosses écuries de la compétition.
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Par marialis2.2 le 6 Novembre 2011 à 18:57Le 5/11/2011 à 18h01 par Matthieu Terrats | Mis à jour à 20h12
Les Irlandais n'ont pas tenu. A l'heure de jeu, le verrou celte a fini par sauter face aux assauts des Français, qui retrouvaient réussite et efficacité sous l'impulsion d'un Olivier Elima (deux essais à son actif). Duport, Bosc et Kane Bentley se chargeant de donner au tableau d'affichage de plus justes proportions.
Un succès (16-34), qui assure aux Tricolores une victoire finale dans ce tournoi européen.
Et pourtant, à la pause, surprise, c'est bien l'Irlande qui menait face à la France (8-6). Outrageusement dominateurs, les hommes d'Olivier Elima étaient cependant incapables de concrétiser de nombreuses occasions. Les Bleus avaient alors raté leur objectif d'allier la manière au résultat. Les Irlandais étaient, quant à eux, comme on les attendait : souvent maladroits, un brin désorganisés, mais désarmants de courage. Ils n'ont pas été capables de tenir ce rythme quarante minutes de plus ?
Les Bleus dans l'anonymat
L'Irlande, pays de rugby à XIII, c'est pas gagné !
Australie-Irlande (football gaélique), Leinster-Munster (XV), et Angleterre-Australie (XIII, Four Nations), telles sont les affiches qui ont monopolisé l'attention des fans de sport, ce week-end, de l'autre côté de la Manche. Tout sauf l'Irlande-France treiziste qui a débuté ce samedi à 18h à Limerick, pourtant le premier match international du genre disputé au Thomond Park.
Match qui a attiré une simple poignée de spectateurs dans l'antre du Munster. Allez, on dira qu'ils sont 300, tout au plus, à avoir investi le temple de la Red Army au moment des hymnes. Alors que la Fédération irlandaise avait pourtant bradé le prix du billet (5 euros la place).
Et pourtant, le match est haletant même si les Bleus sont menés à la pause 8-6.
Les compositions des équipes :
IRLANDE : Mc Nally - Haley, Cross, Cosgrove, Taylor -(o) Handforth, (m) Finn - McCarthy
Amor, Corcoran -Boyle, Beswick, Ambler.Arbitre: M. Silverwood (ANG)
FRANCE : Stacul - Pala, Baile, Duport, Vaccari - (m) Bosc, (o) Chisholm - Baitieri - Elima (c), Gossard - Fakir, K. Bentley, Casty.
Remplaçants. France : Pélissier, Simon, Sadaoui, Cardace.
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Par marialis2.2 le 3 Octobre 2011 à 00:15Dernière modification : 02/10/2011
Pas de confrontation Nord - Sud au programme des quarts
Les quarts de finale du Mondial de rugby auront de faux airs de tournois des VI et des Tri-Nations. Alors que les deux premières rencontres opposeront les cadors du Nord, les deux autres mettront aux prises les pointures du Sud... plus l'Argentine.
Par FRANCE 24 (texte)La phase de groupes de la Coupe du monde de rugby qui se déroule en Nouvelle-Zélande jusqu'au 23 octobre s'est achevée ce dimanche, presqu'un mois après le coup d'envoi de la compétition. À l'issue de cette première étape, toutes les grandes nations de l'Ovalie répondent présents, même si elles n'ont pas toutes connu le même parcours dans leurs poules respectives, loin s'en faut...
Conséquence des performances réalisées par chacune d'entre elles, le tableau des quarts de finale met aux prises des équipes qui se connaissent bien pour s'affronter régulièrement dans le cadre des tournois des VI et des Tri-Nations. Gros plan sur les chances des unes et des autres d'aller encore plus loin dans la compétition.
Irlande – Pays de Galles (Wellington, samedi 8 octobre, 7h*)
Menés par les indéfectibles Ronan O’Gara et Brian O’Driscoll, les Irlandais ont créé la surprise dans la poule C en donnant une leçon de réalisme aux Australiens (15-6) avant d’écraser l’Italie (36-6). Invaincue depuis le début de la compétition, première de son groupe, l’Irlande, qui n’a jamais passé le stade des quarts de finale en Coupe du monde, a montré qu’elle avait le talent nécessaire à l'avant - Cian Healy - et à l’arrière - Keith Earls - pour aller très loin.
Au prochain tour, le XV du Trèfle affronte le Pays de Galles, qui s’est également distingué lors de la première phase du Mondial. De retour en quarts de finale après une élimination prématurée en 2007, le XV du Poireau est incarné par une nouvelle génération de joueurs, dont les représentants sont son capitaine Sam Warburton, le centre Jamie Roberts, l'ailier George North et son ouvreur Rhys Priestland, auteur d’un sans-faute au pied (8 sur 8).
Angleterre – France (Auckland, samedi 8 octobre à 9h30*)Inséparables meilleurs ennemis, Français et Anglais se retrouvent pour la cinquième fois en Coupe du monde - et pour la 4e fois en match éliminatoire. Après un début de compétition délicat, le XV de France n’est pas au mieux pour aborder ce quart de finale. Dominés par la Nouvelle-Zélande (37-17), humiliés par les Iles Tonga (19-14), les Bleus se retrouvent au point mort. Face aux Anglais, le sélectionneur Marc Lièvremont attend une révolte de ses hommes, aussi inespérée qu'elle soit.
Côté anglais, l’heure n’est pas non plus à la fête. Le XV de la Rose a certes remporté tous ses matchs mais a eu du mal à poser son jeu face à l’Argentine et à l’Ecosse. Même si l'Histoire ne plaide pas en la faveur des Français - les Anglais l’ont toujours emporté, sauf en 1995, lors du match pour la troisème place - Lièvremont y croit. "La dynamique d'une équipe de rugby est parfois compliquée. Mais je pense qu'ils ont le potentiel pour battre l'Angleterre", espère-t-il.
Afrique du Sud – Australie (Wellington, dimanche 9 octobre à 7h*)
C’est sans conteste l’affiche de ces quarts de finale. Même si les Australiens sont donnés favoris de la rencontre, le nombre de blessés dans leurs rangs inquiète. Après le flanker David Pocock et le centre Anthony Faingaa, c’est au tour de l’ailier Drew Mitchell et du troisième ligne Wycliff Palu de rentrer prématurément à la maison sur blessure. Toutefois, Robbie Deans, le sélectionneur australien, pourra toujours s’appuyer sur Quade Cooper, bien que ce dernier n’ait pas forcément brillé face aux Russes.
Arrivés bons derniers du dernier tournoi des Tri-Nations, les Springboks ont, eux, retrouvé un peu de panache lors de la première phase grâce à des victoires acquises dans la douleur contre le Pays de Galles et les Samoa. Mais le sélectionneur sud-africain Peter de Villiers devra aussi se passer de l’un de ses joueurs clés, François Steyn. Blessé à l’épaule, le buteur sud-africain a dû déclarer forfait.
Nouvelle-Zélande – Argentine (Auckland, dimanche 9 octobre à 9h30*)
On voit mal comment les Argentins - qui joueront le Tri-Nations à partir de 2012 dans une nouvelle configuration du tournoi qui sera rebaptisé à cette occasion Four-Nations - pourront contrer l’armada des All Blacks. Peu convaincante face à la Géorgie, l'Argentine de Mario Ledesma et de Rodrigo Roncero a fait le boulot mais devra se montrer beaucoup plus entreprenante et précise en quarts de finale face à la Nouvelle-Zélande si elle veut atteindre, comme en 2007, le dernier carré de la compétition.
Face à eux, les All Blacks, en mal de trophées depuis 1987, ravissent leur public avec leur rugby "Playstation". Mais eux aussi comptent des blessés, et non des moindres. Le pays hôte du Mondial a ainsi perdu Dan Carter, son ouvreur et meilleur marqueur de l’histoire, samedi, à l’entrainement. Celui-ci s'est blessé aux adducteurs. Un problème de taille pour Graham Henry, le sélectionneur néo-zélandais, car sa doublure, Colin Slade, n’a pas été très convaincante au jeu au pied face au Canada et au Japon. Reste que même sans Carter, on voit mal comment l’effectif vieillissant des Argentins pourrait mettre en danger des All Blacks que rien ne semble pouvoir arrêter...
*heure française
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Par marialis2.2 le 1 Octobre 2011 à 20:14
Les sang et or, humiliés par les Guerriers, 44-0
Fin de saison pour les Dragons Catalans à Wigan
Dimanche 25.9.2011. 20:00h Largement battus ce dimanche sur la pelouse des Wigan Warriors, les Dragons Catalans ont pourtant quitté la région de Manchester la tête haute, ce dimanche soir. Les joueurs catalans n'ont certes pas franchi la porte d'accès aux demi-finales de la Super League anglaise mais leur progression est indéniable. Le combat pour l'accès à la demi-finale de la Super League anglaise a tourné court pour les Dragons Catalans, ce dimanche, sur la pelouse de Wigan. Les sang et or, battu sur un résultat sans appel de 44 à 0, affrontaient la plus belle équipe du championnat, championne en titre et vainqueur de la Cup, les Wigan Warriors, lors d'un match éliminatoire de haute qualité.
La presse britannique a largement salué la victoire des Anglais, l'agence Presse Association titrant "Wigan hammer Dragons" (Wigan martèle les Dragons), ou encore "Dragons destroyed by Wigan". Justement, les Dracs ont été terrassés par les Sant Jordi du jour, dans un DW Stadium bouillonnant, où la puissance invitante a démontré une supériorité de chaque instant. Les Guerriers, qui menaient 18 à 0 à la mi-temps après avoir accompli une pénalité dès le début du match, ont marqué un essai en coin, puis ont doublé la mise, suivie d'une transformation.
Littéralement dépassés malgré plusieurs tentatives, les hommes de Trent Robinson ont du faire face à la performance physique de l'adversaire, qui a poursuivi son festival en seconde période, en profitant notamment des ballons perdus par les Catalans Au total, Wigan a signé 8 essais, et décroché sa place en demi-finale, tout en encourageant les invités à persévérer la saison prochaine.Le score reste certes au plancher, mais le parcours accompli cette année par le club de Bernard Guash fait des envieux. Passée cette brève période de play-offs, les Dragons auront l'occasion de se recentrer, dans une confiance que l'insuccès de ce dimanche n'abattra pas
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