• Nigeria: l'armée affirme que le chef de Boko Haram est mort

     

    Créé le 24/09/2014 à 22h31 -- Mis à jour le 24/09/2014 à 22h41  lien 

    <aside>Une capture de vidéo du 12 mai 2014 diffusée par le groupe islamiste nigerian  Boko Haram dans laquelle intervient son chef présumé Abubakar Shekau

    Une capture de vidéo du 12 mai 2014 diffusée par le groupe islamiste nigerian Boko Haram dans laquelle intervient son chef présumé Abubakar Shekau HO BOKO HARAM

    </aside>

    Abuja - L'armée nigériane a affirmé pour la première fois mercredi que le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, était mort, sans préciser de date ni de lieu, et qu'elle avait abattu récemment un chef islamiste se faisant passer pour lui.

     

    La mort de Shekau avait déjà été annoncée deux fois depuis 2009 par des sources sécuritaires, mais c'est la première fois que l'armée fait officiellement une telle annonce.

    Un chef islamiste «agissant ou se faisant passer dans des vidéos comme le défunt Abubakar Shekau, le personnage excentrique connu comme le chef du groupe» Boko Haram, a été tué dans des combats avec les militaires à Konduga, dans le nord-est du Nigeria, a déclaré le porte-parole national de l'armée, le général Chris Olukolade.

    Des habitants des communautés locales «ont corroboré les informations sur l'identité de ce Bashir Mohammed, alias Abubakar Shekau, alias Abacha Abdullahi Geidam, alias Damasack, etc...», a précisé le porte-parole de l'armée, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse à Abuja.

    Celui-ci n'a cependant donné aucune précision sur la mort du véritable Abubakar Shekau, assurant que son nom était devenu comme une «marque emblématique» pour Boko Haram.

    L'armée nigériane «est déterminée à châtier quiconque prétendra s'exprimer sous l'identité de Shekau ou en son nom (...)», a poursuivi le général Olukolade.

     

    - Prêches délirants -

     

    Au cours de la conférence de presse, une vidéo amateur a été diffusée, montrant les combats à Konduga (Etat de Borno), selon l'armée, et de nombreux cadavres dans les rues.

    Le général Olukolade a désigné un homme barbu, gisant à terre parmi les victimes, comme étant «celui qui apparaît dans les vidéos» de Boko Haram. Une photo du visage du même homme a également été montrée, les militaires pointant notamment la ressemblance de son front proéminent avec celui du chef islamiste.

    Depuis plusieurs jours, des rumeurs circulaient au Nigeria sur la mort d'Abubakar Shekau, après notamment un tweet de l'armée annonçant qu'un «chef terroriste de haut rang gravement blessé» avait été capturé au cours d'affrontements à Konduga.

    La photo d'un homme à la barbe très fournie, qui aurait été tué à Konduga, circulait sur internet, et sans être authentifiée, alimentait les spéculations sur la disparition du leader islamiste.

    En juillet 2009, la police de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, avait annoncé que Shekau figurait parmi 200 membres du groupe tués au cours d'affrontements.

    Puis une autre déclaration d'une source au sein des services de sécurité le 19 août 2013 avançait que Shekau «pourrait avoir été tué» par balle après un accrochage avec des soldats fin juin.

    A chaque fois, Shekau, ou bien quelqu'un se présentant comme tel, était apparu ensuite dans une vidéo.

    En début d'année, la porte-parole des services secrets nigérians, Marilyn Ogar, avait déclaré à la presse que Shekau était «mort», et que la personne s'exprimant dans les vidéos du groupe islamiste était un imposteur.

    Sa mort n'a cependant jamais été confirmée de source indépendante.

    Le groupe islamiste armé Boko Haram mène depuis 2009 une sanglante insurrection armée dans le nord-est du Nigeria, qui a fait plus de 10.000 morts. Il a commis aussi de nombreux attentats dans les grandes villes du pays, notamment la capitale administrative Abuja.

    Il progresse ces dernières semaines de façon fulgurante dans son fief du Nord-Est, s'emparant de villes et de villages, et menaçant la mégapole de Maiduguri --environ un million d'habitants--.

    L'armée semble impuissante à arrêter cette insurrection, qui contrôle des pans entiers de territoire, et une partie de la frontière avec le Cameroun voisin, où il a multiplié les incursions.

    Le chef de Boko Haram a accédé à une notoriété mondiale en revendiquant par une vidéo l'enlèvement en avril de plus de 200 lycéennes à Chibok (nord-est), un rapt qui a suscité une indignation internationale. Dans une autre vidéo en août, il avait proclamé un califat au Nigeria, attirant à nouveau l'attention sur lui.

    Les Etats-Unis ont mis une prime de 7 millions de dollars (5,3 millions d'euros) sur sa tête.

    L'homme est célèbre pour ses prêches enflammés, voire délirants, dans les vidéos de propagande du groupe islamiste, où il vocifère notamment contre l'ancienne Premier ministre britannique Margaret Thatcher ou encore le défunt pape Jean Paul II.

     © 2014 AFP
     

    votre commentaire
  • Ebola: le Kenya ferme ses frontières aux

    voyageurs venant de Guinée, Liberia,

    Sierra Leone

     

    Créé le 16/08/2014 à 19h50 -- Mis à jour le 17/08/2014 à 00h10
    <aside>Du personnel médical aide les voyageurs à remplir des formulaires médicaux avant un dépistage du virus Ebola à leur arrivée à l'aéroport international Kenyatta à Nairobi le 14 août 2014

    Du personnel médical aide les voyageurs à remplir des formulaires médicaux avant un dépistage du virus Ebola à leur arrivée à l'aéroport international Kenyatta à Nairobi le 14 août 2014 SIMON MAINA AFP

    </aside>

    Nairobi - Le Kenya a annoncé samedi interdire l'entrée sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l'épidémie d'Ebola qui a déjà fait près de 1.200 morts en Afrique de l'Ouest.

    La compagnie nationale Kenya Airways - qui n'effectue pas de liaison avec Conakry - a dans la foulée annoncé la suspension de ses vols à destination de Freetown et de Monrovia, à compter de mercredi également.

    De son côté le ministre de la Santé du Nigeria, Onyebuchi Chukwu, a annoncé à des journalistes samedi soir que 12 personnes avaient été testées positive au virus, dont quatre personnes mortes des suites de cette fièvre hémorragique, tandis que 189 autres malades étaient sous surveillance à Lagos et six dans la ville de Enugu dans le sud-est du pays.

    «Les malades en traitement ont été transférés dans une nouvelle unité d'isolation d'une capacité de 40 lits fournis par le gouvernement de l'Etat de Lagos», a-t-il précisé.

    Selon lui, cinq des patients ont pratiquement été guéris. Toutefois le médicament expérimental, que le Nigeria espérait pouvoir utilisé n'a pas eu l'agrément du Comité d'éthique de la Santé Publique du pays.

    Par ailleurs, Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, a annoncé avoir formé 800 volontaires chargés d'aider à lutter contre cette épidémie de fièvre hémorragique, «largement sous-évaluée» selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils vont se déployer dans 57 districts, a indiqué samedi un porte-parole du gouverneur de l'Etat de Lagos Babatunde Fashola.

    Ils ont été formés pour rechercher les personnes ayant été en contact avec les malades, pour la sensibilisation de la population et le traitement de la maladie, a-t-il précisé.

    Aucun cas d'Ebola n'a pour l'instant été recensé au Kenya, où quatre cas suspects se sont tous révélés négatifs, selon le ministère de la Santé.

     

    - Tous les points d'entrée du pays -

    Mais «dans un souci de santé publique» , le gouvernement a «décidé de suspendre temporairement l'entrée au Kenya de passagers venant de, ou étant passés par les trois pays africains touchés par Ebola, à savoir la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia», a déclaré le ministre kényan de la Santé, James Macharia.

    La mesure entrera en vigueur mercredi à 00H00 (mardi 21H00 GMT) et concernera tous les points d'entrée du pays, a-t-il précisé.

    Cette décision ne concerne pas les professionnels de santé impliqués dans la lutte contre l'épidémie ni les Kényans revenant dans leur pays depuis ces trois pays, a précisé le ministre. Mais ils feront l'objet «d'un contrôle approfondi (...) et seront si nécessaire placés en quarantaine».

    La suspension des vols commerciaux vers le Liberia et la Sierra Leone «est basée sur l'évaluation du risque par le ministère kényan de la Santé», a expliqué Kenya Airways dans un communiqué. Elle sera «effective mardi 19 août à minuit (mardi 21H00 GMT)», a précisé la compagnie.

    Les vols à destination du Nigeria et du Ghana continueront d'être assurés, poursuit Kenya Airways qui précise néanmoins se réserver le droit d'annuler ses vols vers une quelconque autre destination, «si la situation l'exigeait».

    Le Kenya avait indiqué fin juillet être en alerte pour éviter une propagation d'Ebola. Il avait précisé que le Service de santé portuaire, également compétent dans les aéroports, était sur le qui-vive et que la surveillance était accrue aux postes frontières.

    L'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi accueille environ 19.000 passagers par jour venus ou se rendant dans une cinquantaine de pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et du Moyen-Orient.

    En cinq mois, l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui s'est déclarée en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis la découverte de la maladie en 1976, a fait 1.145 morts, selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 13 août: 380 en Guinée, 413 au Liberia, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.

    Six personnes infectées sont soignées à Lagos depuis qu'un fonctionnaire libérien, Patrick Sawyer, a importé le virus le 20 juillet dans la mégapole où il est décédé cinq jours plus tard.

    Hors du continent africain, les tests de dépistage du virus Ebola d'une détenue d'un centre de rétention écossais, qui était tombée malade et avait été transférée à l'hôpital, se sont révélés négatifs, ont annoncé samedi les services de santé publique.

     © 2014 AFP

    votre commentaire
  • Nigeria : nouveau rapt massif par

    Boko Haram dans le Nord

    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | <time datetime="2014-08-15T16:02:31+02:00" itemprop="datePublished">15.08.2014 à 16h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-08-15T22:57:23+02:00" itemprop="dateModified">15.08.2014 à 22h57</time>

    lien Un soldat à Maiduguri (Nigeria), à 180 km du village où ont été enlevés des dizaines d'hommes et de garçons le 15 août 2014.
    <figure></figure>

    Des habitants de Doron Baga, un village isolé du nord-est du Nigeria, affirment que des membres de la secte islamiste Boko Haram ont kidnappé plusieurs dizaines de garçons et d'hommes après une attaque qui remonte au 10 août.

    Dans ce village de pêcheurs sur la rive du lac Tchad, les islamistes ont brûlé plusieurs habitations et tué six hommes, selon des témoins interrogés par des agences de presse.

    EMMENÉS « DE FORCE SUR DES BATEAUX »

    « Ils n'ont laissé aucun homme, aucun garçon, seulement les jeunes enfants, les filles et les femmes », a raconté Halima Adamu, qui a gagné Maiduguri, la principale ville du nord-est du Nigeria, au prix d'un voyage épuisant de 180 kilomètres à l'arrière d'un camion. Selon cette femme témoin de l'attaque, les hommes enlevés, une centaine environn ont entre 15 et 30 ans. Ils ont été emmenés « de force sur des bateaux à moteur jusqu'au Tchad », a-t-elle ajouté. 

    Une autre femme a dit craindre que les hommes enlevés ne servent de « fantassins » aux extrémistes. Une troisième habitante a certifié que des jeunes filles et des femmes avaient aussi été enlevées.

    Les témoins ont aussi rapporté qu'une force multinationale composée de soldats nigérians, tchadiens et nigériens était intervenue dans la zone le 12 août pourcombattre les islamistes. Ces militaires auraient réussi à libérer une vingtaine de leurs prisonniers. L'information n'a cependant pas pu être confirmée par un responsable de l'armée. La plupart auraient été libérés depuis, selon Associated Press, qui cite un responsable de la sécurité nigériane anonyme.

    Le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun ont créé au cours de l'été une force commune pour lutter contre Boko Haram, considérée comme une menace croissante pour l'ensemble de la région. Chacun de ces pays s'est engagé à fournir sept cents hommes pour constituer cette armée. Les quatre pays, dont les frontières se rejoignent au lac Tchad, secteur où est basée la secte islamiste, ont déjà mis en place un partage du renseignement et des mesures de coordination de la sécurité aux frontières.

     


    votre commentaire
  • Nouveau massacre en Centrafrique, le cessez-le-feu encore un peu plus menacé

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-08-16T15:46:42+02:00" itemprop="datePublished">16.08.2014 à 15h46</time>

    lien Colonne de véhicules française en Centrafrique, le 15 avril.
    <figure></figure>

    Plus d'une trentaine de villageois ont été massacrés dans le nord de laCentrafrique entre le 13 et le 15 août, nouvelle violation sanglante du très fragile cessez-le-feu signé fin juillet dans le pays, toujours en attente d'un nouveau gouvernement.

    Lire aussi : Six clés pour comprendre le conflit en République centrafricaine

    « Au moins 34 personnes ont été tuées entre le 13 et 15 août dans la région de M'brés [400 km au nord de Bangui] par des hommes armés identifiés par les habitants comme des ex-rebelles Séléka et des Peuls armés », a indiqué unofficier de la force africaine Misca. « D'après les habitants fuyant ces villages, les assaillants tirent à bout portant sur leurs victimes et les poursuivent dans leur fuite en brousse. Certaines des victimes sont mortes par pendaison, d'autres ont été battues et torturées à mort », a expliqué cet officier, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

    « NETTOYER » DES VILLAGES

    « Les assaillants sont à pied, ou bien sur des motos. (...) Ils disent qu'ils vontnettoyer huit villages sur l'axe M'brés-Ndélé-Bakala avant le 15 septembre prochain [date du déploiement d'une force de l'ONU] », a raconté un habitant réfugié à Kaga-Bandoro.

    Ces violences marquent une nouvelle violation du très fragile accord de cessez-le-feu signé au forceps fin juillet à Brazzaville entre représentants de l'ex-Séléka et des milices anti-balaka, et censé relancer la transition politique en panne. Elles se déroulent à un moment très sensible, alors que le pays attend depuis des jours laformation d'un nouveau gouvernement de transition renouvelé et « élargi », qui doitinclure des représentants des groupes armés, dont des membres de l'ex-Séléka.

    Lire aussi le décryptage : Centrafrique : six mois d'intervention française en six questions


    votre commentaire
  • Somalie: combats à Mogadiscio

    contre une milice locale

     

    Créé le 15/08/2014 à 11h20 -- Mis à jour le 15/08/2014 à 11h20
    <aside>Un blessé est évacué vers un hôpital à Mogadiscio le 15 août 2014, après des combats  entre des forces du gouvernement et de l'UA contre une milice locale

    Un blessé est évacué vers un hôpital à Mogadiscio le 15 août 2014, après des combats entre des forces du gouvernement et de l'UA contre une milice locale ABDULFITAH HASHI NOR AFP

    </aside>

    Mogadiscio - Des combats ont opposé vendredi à Mogadiscio les forces somaliennes, appuyées par celles de l'Union africaine (Amisom), à la milice d'un ancien responsable local qu'elles voulaient désarmer, ont annoncé les belligérants.

    L'Amisom a affirmé que les combats étaient terminés et avoir eu le dessus.

    Les affrontements ont éclaté vers 03H30 (00H30 GMT), lorsque les forces somaliennes et de l'UA ont mené un raid sur le domicile d'Ahmed Dai, ancien chef de l'arrondissement de Wadajir, dans la capitale. Aucun bilan précis n'était disponible mais un responsable somalien et le chef de milice visé ont fait état de victimes.

    «Tôt ce matin, les forces de sécurité somaliennes, appuyées par l'Amisom, ont mené une opération de ratissage à Mogadiscio (...) après une information faisant état d'une cache d'armes près du domicile de l'ancien chef d'arrondissement Ahmed Dai», a expliqué l'Amisom sur son compte Twitter.

    Sa «milice a ouvert le feu sur l'Amisom et les forces de sécurité somaliennes alors qu'elles se rapprochaient et une fusillade s'en est suivie. Durant l'opération, la milice a été battue et 20 personnes ont été arrêtées et 15 armes et des assortiments de munitions saisies», a poursuivi la force africaine.

    Mohamed Yusuf, un responsable des forces somaliennes, a assuré à l'AFP que la situation était «sous contrôle». «Il y a des victimes, mais nous n'avons pas d'autres détails», a-t-il ajouté.

    Ahmed Dai n'a pas été arrêté et on ignorait où il se trouvait.

    «L'Amisom et les forces de sécurité somaliennes ont mené un raid contre ma maison tôt ce matin, nous nous sommes défendus», avait-il expliqué à une radio locale durant les combats, confirmant que les affrontements avaient fait des victimes.

    «Ils prétendent que l'opération avait pour objectif le désarmement, mais je n'ai aucune arme, à part quelques-unes à des fins de défense», avait-il assuré.

    Un témoin, Abdiweli Mohamed, a pourtant fait état de «plusieurs heures de combats très intenses, impliquant des mitrailleuses lourdes et des lance-roquettes de chaque côté».

    «Les combats semblent terminés et l'Amisom semble contrôler la zone», a-t-il ajouté.

    Un autre témoin, Ali Lugey, a assuré que la milice d'Ahmed Dai «a fui la zone». Les deux témoins ont indiqué avoir vu des morts et des blessés, parmi lesquels des civils.

    La Somalie est privée de réelle autorité centrale depuis la chute du régime autoritaire du président Siad Barre en 1991. Elle a sombré dans le chaos et a été livrée aux milices de chefs de guerre, aux groupes armés islamistes et aux gangs criminels.

    Mogadiscio, longtemps champ de bataille entre milices de chefs de guerre rivaux, puis entre l'Amisom et les islamistes shebab qui contrôlèrent un temps une grande partie de la capitale, a retrouvé un semblant de paix depuis que ces derniers en ont été chassés en août 2011.

    Ils continuent toutefois d'y mener régulièrement des attaques parfois spectaculaires, contre le gouvernement, les forces de sécurité ou l'Amisom, mais les affrontements impliquant des milices locales y étaient devenues rares.

    Mogadiscio reste une des villes les plus dangereuses du monde. Mercredi, les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU y ont effectué une visite de plusieurs heures, mais sont restés cantonnés à l'intérieur de la base fortifiée de l'Amisom, située à l'intérieur de l'aéroport.

    Plusieurs chefs de guerre tentent d'imposer leur autorité sur diverses régions de Somalie, à la faveur du départ des shebab, contraints d'abandonner progressivement depuis août 2011 la quasi-totalité de leurs bastions dans le sud et le centre mais qui continuent de contrôler de vastes zones rurales.

    L'actuel gouvernement somalien, présenté par la communauté internationale comme le meilleur espoir de paix et de retour à un Etat depuis deux décennies, peine toujours à asseoir son pouvoir au-delà de Mogadiscio et de sa périphérie.

     

     

     © 2014 AFP

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique