• Ebola: La Guinée-Bissau ferme ses frontières

    Avec la Guinée

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    Créé le 12/08/2014 à 19h59 -- Mis à jour le 12/08/2014 à 20h01
    <aside>Des membres de l'organisation Médecins sans frontières (MSF) transporte le corps d'un malade décédé du virus Ebola, le 1er avril 2014 à Guekedou, en Guinée

    Des membres de l'organisation Médecins sans frontières (MSF) transporte le corps d'un malade décédé

    du virus Ebola, le 1er avril 2014 à Guekedou, en Guinée SEYLLOU AFP

    </aside>

    VIRUS - La Guinée est l'un des pays les plus touchés par le virus...

    La Guinée-Bissau a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée, l'un des trois pays les plus durement touchés par l'épidémie de virus Ebola, a annoncé mardi son Premier ministre Domingos Simoes Pereira.

    «A la lumière des informations fournies par le ministre de la Santé, après une série de concertations, le gouvernement de Guinée-Bissau décide de fermer jusqu'à nouvel ordre ses frontières sud et est avec la Guinée-Conakry», a déclaré M. Pereira lors d'un point de presse.

    Les ministères de la Défense et de l'Intérieur ont été chargés de «prendre les mesures qui s'imposent pour une bonne gestion de nos frontières», a-t-il ajouté, sans autre précision. La frontière de la Guinée-Bissau avec la Guinée est longue de plus de 300 km.

    Un numéro vert mis en place

    Les autorités ont annoncé une série de mesures d'accompagnement, notamment un numéro vert pour signaler les cas suspects, l'ouverture d'hôpitaux de campagne et l'évacuation urgente des malades présumés vers les centres de santé.

    «Je crains qu'avec cette mesure, les gens qui traversent nos frontières ne contournent les points de passage habituels», a déclaré pour sa part Eurique Abdurahmane Djalo, gouverneur de Gabu, une région frontalière de la Guinée, joint au téléphone.

    Cérémonies collectives interdites

    Afin de parer à cette éventualité, un dispositif de contrôle a été installé et des salles d'isolement ont été aménagées aux postes-frontières avec la Guinée. Les radios locales ont été mises à contribution pour sensibiliser la population.

    Les cérémonies collectives telles que baptêmes, mariages et funérailles, ont été interdites.«Nous comptons sur l'appui de partenaires, notamment de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), de l'Unicef et des pays amis comme la Chine pour pallier le manque » de moyens de l'Etat bissau-guinéen, a indiqué le Premier ministre. Aucun cas de fièvre Ebola n'a encore été enregistré dans le pays.

     20 minutes avec AFP

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    Ebola : un sérum expérimental va être

    utilisé en Afrique

    CATHERINE CHATIGNOUX / CHEF DE SERVICE ADJOINTE ET EMMANUEL GRASLAND / CHEF DU SERVICE INDUSTRIE | <time datetime="2014-08-12T19:15:56+02:00">LE 12/08 À 19:15, MIS À JOUR À 19:26     </time>lien 
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    L’OMS a donné son feu vert pour l’emploi du traitement expérimental ZMapp, non homologué. - SIA KAMBOU /AFP

    </figcaption></figure>
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  • L’OMS a donné son feu vert pour l’emploi du traitement expérimental ZMapp, non homologué. Deux médecins libériens vont être traités

    Face à l’urgence de la situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de prendre des mesures exceptionnelles. Le comité d’experts réuni par l’organisation a approuvé l’emploi de traitements non homologués dans la lutte contre la fièvre hémorragique Ebola. Dans les circonstances actuelles, il estime qu’il est « éthique d’offrir des traitements non homologués dont l’efficacité n’est pas encore connue ainsi que les effets secondaires, comme traitement potentiel ou à titre préventif ».

    Cette décision place la société Mapp Biopharmaceutical,au centre de l’attention internationale. Cette petite entreprise américaine, qui fabrique le sérum thérapeutique ZMapp, a envoyé ce mardi l’ensemble des doses dont elle disposait en Afrique de l’ouest. Le ZMapp, un cocktail de trois anticorps « monoclonaux », a été administré à deux Américains infectés au Liberia et rapatriés aux Etats-Unis, la missionnaire de 60 ans, Nancy Writebol et le Dr Brantly, 33 ans,qui ont vu ensuite tous deux leur état s’améliorer.

    Décès du missionnaire espagnol

    S’il semble avoir « une certaine efficacité », le traitement de seulement deux ou trois patients ne permet pas de tirer de conclusions, soulignent néanmoins les spécialistes. D’autant que ce mardi, le missionnaire espagnol contaminé par Ebola, Miguel Pajares, 75 ans, est décédé à Madrid malgré l’administration de ZMapp pendant quelques jours. « Quelques centaines de traitements ZMapp pourraient être disponibles d’ici la fin de l’année » , a indiqué le Dr Marie-Paule Kieny, directrice générale adjointe de l’OMS.

    Dans l’immédiat, deux médecins libériens, contaminés par le virus, vont se voir injecter le sérum ZMapp qui va être envoyé des États-Unis après l’approbation de l’agence américaine du médicament (FDA). Il devrait arriver sous deux jours, a annoncé ce mardi le ministre libérien de l’Information Lewis Brown. Ils seraient ainsi les premiers Africains à bénéficier du traitement.

    Vaccins en développement

    L’OMS dispose de peu d’outils pour faire face à ce virus découvert en 1976. GlaxoSmithKline (GSK) travaille sur un vaccin préventif pour lequel une première étape de tests est prévue en septembre. Ce vaccin est construit avec un vecteur viral dans lequel deux gènes - non infectieux - d’Ebola ont été insérés. Cette préparation déclenche la fabrication d’une protéine contre laquelle l’organisme va apprendre à se défendre.

    L’ Institut américain des allergies et des maladies infectieuses américain soutient également la société biotech Crucell (Johnson & Johnson) qui développe un vaccin contre les virus Ebola/Marburg, déjà testé chez l’humain d’après la compagnie. Un nouvel essai clinique de phase 1 (tests sur volontaires sains) est prévu pour fin 2015 ou début 2016.

    Sur le terrain, la situation est toujours extrêmement critique . alors que le dernier bilan fait état de 1013 morts sur les 1848 cas recensés depuis le mois de mars en Guinée, Sierra Leone, Nigeria et Liberia, selon l’OMS. Entre le 9 et le 12 août, 52 décès supplémentaires ont été signalés. Les personnels de santé restent en première ligne: sept médecins et un infirmier chinois qui avaient soigné des patients d’Ebola ont été « placés en quarantaine » ces deux dernières semaines en Sierra Leone, a annoncé l’ambassadeur de Chine à Freetown, Zhao Yanbo. Dans un village du Liberia proche de la frontière avec le Sierra Leone, une mère et sa fille ont été emmurées dans leur maison par les agents sanitaires. La mère est morte, le 3 août et sa fille a dû rester à ses côtés... 

    </section>

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  • Cameroun: l'épouse du vice-Premier ministre enlevée par Boko Haram

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    CAMEROUN NIGERIA BOKO HARAM 
    <time datetime=">14-07-27">Publié le 27-07-2014 </time><time datetime=">14-07-28">Modifié le 28-07-2014 à 00:08   </time>lien 

    Cameroun: l'épouse du vice-Premier ministre enlevée par Boko Haram

    par RFI
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    mediaCapture d'écran d'une vidéo du groupe islamiste nigérian le 13 avril 2014 qui montre le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau.AFP PHOTO / BOKO HARAM

    L'épouse du vice-Premier ministre camerounais Amadou Ali ainsi qu'un chef traditionnel,  des membres de sa famille et des gandarmes ont été enlevés dimanche lors d'une double attaque meurtrière contre une localité de Kolofota à l'extrême-nord du Cameroun qui a fait au moins six morts. Une double atatque attribuée au groupe islamiste nigérian Boko Haram. 
     

    Deux attaques simultanées ont eu lieu vers 4h00 TU (cinq heures du matin, heure locale) dans la localité de Kolofota, située à l'extrême nord du Camaeroun, à une dizaine de kilomètres du Nigeria. Les hommes armés ont pris d'assaut et en même temps, la maison du sultan Seiny Boukar Lamine, et celle d'Amadou Ali, le vice-Premier ministre, également ministre de la Justice. Plusieurs personnes ont été tuées. D'autres ont été enlevées notamment le chef traditionnel lui-même ainsi que l'épouse du Garde des Sceaux.

    « Une attaque comme ça, en plein jour ! C'est vraiment un choc pour tout le monde », explique un habitant de la région. Les assaillants ont joué la surprise. Prenant d'assaut, en même temps et tôt le matin, les maisons du sultan et du vice-Premier ministre. Les cibles n'ont pas été choisies au hasard. Les deux propriétés sont parmi les plus connues à Kolofata.

    Selon une source connaissant bien les lieux, la première est une grosse bâtisse avec plusieurs entrées et quelques gardes, comme beaucoup de chefferies. La seconde est un grand domaine avec différents bâtiments et plusieurs hectares de terrain.

    L'assaut a fait plusieurs morts. Le sultan a été kidnappé tout comme la femme du Garde des Sceaux. Selon plusieurs sources, des membres de leurs familles auraient également été enlevés ou tués. Joint au téléphone, Amadou Ali visiblement ému, n'a pas souhaité répondre aux questions.

    Le ministre de la Communication parle d'une « agression sauvage et brutale »

    Issa Tchiroma-Bakary accuse Boko Haram de vouloir plonger la région dans l'obscurantisme, en chercher « à répandre la psychose et la peur ».

    D'ailleurs quand on interroge les habitants, le sentiment de terreur semble se diffuser peu à peu. « Tout le monde est inquiet. On ne se sent pas protégés. Certains commencent même à se réfugier dans les grandes villes » , confie l'un d'eux.

     

    Le Cameroun a fait l’objet d’une agression sauvage, d’une agression brutale. Que cherche cette secte-là ? C’est d’abord une secte qui veut imposer un rétropédalage civilisationnel. Ce sont des gens qui vivent dans un monde complètement dépassé, … ils veulent répandre la psychose de la peur…
    Le ministre camerounais de la Communication Issa Tchiroma Bakary27/07/2014 - par Sébastien NemethÉcouter

     

    Le Cameroun, comme d'autres pays de la région, a renforcé récemment sa lutte contre Boko Haram, après l'indignation internationale qui avait suivi l'enlèvement au Nigeria de plus de 200 lycéennes le 14 avril 2014. Les islamistes de Boko Haram ont longtemps considéré cette région frontalière comme un refuge, mais aussi un territoire de transit et d'approvisionnement en armes et explosifs.


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  • Pour l'ONU, la crise alimentaire au Soudan du Sud est « la pire au monde »

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    Pour l'ONU, la crise alimentaire au Soudan du Sud

    est « la pire au monde »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-07-26T03:06:51+02:00" itemprop="datePublished">26.07.2014 à 03h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-26T13:22:26+02:00" itemprop="dateModified">26.07.2014 à 13h22   </time>lien 

     
    <figure>Dans un camp de l'ONU au Soudan du Sud, le 24 juillet.</figure>

    Dans une déclaration unanime adoptée vendredi 25 juillet, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU « se déclarent très inquiets de la situation d'insécurité alimentaire catastrophique au Soudan du Sud, qui est désormais la pire au monde ».

    « La crise au Soudan du Sud risque de se transformer bientôt en famine en raison de la poursuite du conflit et du fait que les civils sont visés et forcés de fuir. »

    Explications : La famine menace au Soudan du Sud

    Le Conseil exhorte pour cette raison les pays donateurs qui se sont engagés en mai dernier à verser plus de 618 millions de dollars, lors d'une conférence à Oslo, à « tenir leurs engagements et à augmenter leur contribution ». L'ONU appelle tous les protagonistes du conflit à protéger les civils, en particulier les femmes et les enfants, et à faciliter la livraison de l'aide humanitaire.

    Dans une autre déclaration adoptée vendredi, le Conseil déplore également « le manque de progrès vers la paix et la réconciliation » au Soudan du Sud. Il appelle les belligérants à cesser immédiatement les hostilités et à reprendre les négociations, et réaffirme que les attaques contre les civils ou les casques bleus« peuvent constituer des crimes de guerre ».

    LES DISCUSSIONS DE PAIX DOIVENT REPRENDRE

    La guerre civile qui déchire le Soudan du Sud, fondé en 2011 après des décennies de conflit avec Khartoum, s'est accompagnée de massacres ethniques. Elle a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts, et chassé de chez eux plus de 1,5 million de Sud-Soudanais.

    Les belligérants sud-soudanais doivent reprendre fin juillet les pourparlers de paix suspendus depuis un mois, selon l'Autorité intergouvernementale pour le développement, l'organisation est-africaine chargée de la médiation.

    Les discussions entre le gouvernement du président Salva Kiir et la rébellion dirigée par son ancien vice-président Riek Machar sont suspendues depuis le 23 juin, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité du blocage.

    Comprendre la situation au Soudan du Sud en une carte

     
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  • Kenya : des hommes à moto ouvrent le feu à Mombasa, 4 morts

    Kenya : des hommes à moto ouvrent le feu à Mombasa, 4 morts

    AFPPar AFP | AFP – il y a 1 heure 28 minutes
    • Des policiers kenyans à Nairobi le 30 mars 2013

      AFP/AFP/Archives - Des policiers kenyans à Nairobi le 30 mars 2013


    Des hommes à moto ont ouvert le feu dimanche soir dans un faubourg de Mombasa, deuxième ville du Kenya située sur la côte, a annoncé la police, tuant au moins quatre personnes, selon une source hospitalière.

    Le chef de la police du département de Mombasa, Robert Kitur, interrogé par l'AFP, avait initialement fait état de deux morts, dans cette attaque, sans pouvoir dire dans l'immédiat s'il s'agissait d'un acte criminel ou terroriste.

    Une infirmière du principal hôpital de Mombasa a ensuite indiqué à l'AFP que l'établissement avait reçu les corps de quatre personnes tuées dans l'attaque ainsi que huit blessés.

    "Vers 20H30 (17H30 GMT) des gens à moto ont abattu deux personnes et en ont blessé deux autres dans le quartier de Soweto, à Likoni", a déclaré à l'AFP M. Kitur.

    "Nous ne savons pas qui sont ces assaillants", a-t-il ajouté, précisant qu'ils avaient ouvert le feu aveuglément.

    L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.

    Selon des habitants du quartier de Soweto, interrogés par un journaliste local, quatre tireurs ont ouvert le feu et la fusillade a duré une quinzaine de minutes.

    Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué la série d'attaques menées par des commandos armés qui ont fait au moins 94 morts depuis la mi-juin, sur la côte kényane, dans le département de Lamu, à environ 300 km de Mombasa.

    Les shebab ont qualifié ces attaques de représailles à l'intervention militaire que mène le Kenya contre eux en Somalie depuis octobre 2011.

    Vendredi soir, sept personnes, dont des policiers, ont été tuées lorsque des hommes armés ont mitraillé un car, puis un véhicule de police arrivé sur les lieux, sur une route à une cinquantaine de kilomètres de l'archipel de Lamu, ancien joyau touristique kényan.

    La ville de Mombasa, comme la capitale Nairobi et d'autres villes du Kenya ont été visées par plusieurs attaques à la bombe ou la grenade depuis que l'armée kényane est entrée en Somalie.

    En mars, la police avait intercepté une voiture piégée prête à l'emploi à Mombasa.

    Plusieurs ambassades occidentales ont déconseillé les déplacements à Mombasa et, certaines sur la côte touristique, infligeant un coup sévère au tourisme local, déjà mal en point.


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