• Nigeria : 63 femmes otages échappent à leurs ravisseurs islamistes

    7 juil. 2014, 00h10 | MAJ : 07h38
     
     
    <figure><figcaption>ILLUSTRATION.Des lycéennes ayant réussi à échapper à leurs ravisseurs du groupe islamiste Boko Haram dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, le 2 juin 2014. </figcaption></figure>
     
     
     
    Elles ont échappé aux griffes de Boko Haram. 63 des 68 femmes enlevées par les islamistes entre 16 et le 24 juin par le groupe terroriste Boko Haram ont réussi à échapper à leurs ravisseurs, a affirmé dimanche soir une source sécuritaire nigériane. <aside> </aside>Les enlèvements avaient eu lieu dans le village de Kummabza, dans le district de Damboa, dans l'État de Borno.

    Selon cette source sécuritaire de haut rang de Maiduguri, la capitale de l'Etat, qui a souhaité rester anonyme, les 63 otages ont réussi à s'échapper ensemble vendredi soir. Selon un autre responsable du district de Damboa, certaines étaient âgées de 3 à 12 ans.

    Elles s'échappent alors que leurs ravisseurs sont en opération

    «Je viens de recevoir l'alerte, de la part de mes collègues de la région de Damboa, qu'environ 63 des femmes et jeunes filles kidnappées ont pu rentrer chez elles», a renchérit devant la presse un autre représentant des milices locales de l'Etat de Borno, qui travaille en étroite collaboration avec les forces de l'ordre.

    «Elles ont eu ce geste courageux au moment où leurs ravisseurs se sont absentés pour mener une opération», a-t-il précisé. Au moment de leur fuite, des affrontements opposaient en effet les islamistes à l'armée, dans la ville de Damboa. 50 islamistes ont été tués, selon l'armée nigériane.

    Ni le porte-parole des armées ni le porte-parole du gouvernement fédéral n'étaient toutefois pas joignables dimanche soir pour réagir à ces informations.

    Le leader de Boko Haram, revendiquait dans une vidéo l'enlèvement de 276 lycéennes à la mi-avril dans le nord-est du Nigeria. Aboubakar Shekau, menaçait alors de les traiter en « esclaves » et de les « marier » de force.  


    Viols et enrôlement de force

    Boko Haram, dont l'insurrection sanglante a fait plusieurs milliers de morts au Nigeria depuis 2009, a commencé à enlever des jeunes filles dans cette région bien avant le rapt de plus de 200 lycéennes de la ville de Chibok, également dans l'Etat de Borno, mi-avril, qui a provoqué une vive émotion au Nigeria et dans le monde.

    Un rapport de Human Rights Watch datant de fin 2013 fait notamment état d'enlèvements et de viols de femmes et de jeunes filles par le groupe islamiste et d'enrôlement de force de jeunes enfants.

    VIDEO. Enlèvements au Nigeria : «Nous ne sommes pas terrifiés», avait réagi une ONG

    LeParisien.fr


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  • Nigeria: plus de 60 otages échappent

    à leurs ravisseurs islamistes

     

    Créé le 07/07/2014 à 00h10 -- Mis à jour le 07/07/2014 à 00h20
    <aside>Une capture d'écran du 12 décembre 2013 d'une vidéo obtenue par l'AFP montre un homme qui clame être le chef du groupe islamiste extrémiste nigérian Boko Haram Abubakar Shekau

    Une capture d'écran du 12 décembre 2013 d'une vidéo obtenue par l'AFP montre un homme qui clame être le chef du groupe islamiste extrémiste nigérian Boko Haram Abubakar Shekau HO BOKO HARAM

    </aside>

    Maiduguri (Nigeria) - Au Nigeria, 63 des 68 femmes et jeunes filles enlevées en juin dernier dans une série d'attaques attribuées au groupe islamiste Boko Haram dans le Nord-Est ont réussi à échapper à leurs ravisseurs, selon une source sécuritaire dimanche.

    Lors de ces attaques qui ont duré plusieurs jours dans la semaine du 16 juin dans le village de Kummabza (district de Damboa) dans l'Etat de Borno, au moins 30 personnes avaient été tuées.

     © 2014 AFP

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    Côte d'Ivoire: la CPI va juger Laurent Gbagbo pour crimes contre l'humanité

    <time>Publié le 12-06-2014 à 19h02Mis à jour à 23h55</time>
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    La Haye (AFP) - La Cour pénale internationale a décidé jeudi, après avoir douté de la solidité du dossier contre Laurent Gbagbo, de juger l'ex-président ivoirien pour crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011.

    "La chambre préliminaire de la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité (...) à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé en procès devant une chambre de première instance", a indiqué la Cour dans un communiqué.

    L'avocat de l'ex-chef de l'Etat, Me Emmanuel Altit, a dit se féliciter de cette décision, affirmant que son client "voulait un procès" afin que "la vérité soit dévoilée".

    Le camp Gbagbo se dit en outre "en position de force juridique", l'un des trois juges qui a statué s'étant prononcé contre la tenue du procès en raison d'"éléments de preuve encore insuffisants", comme l'indique le site internet de la CPI.

    Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné a, lui, salué le fait que la Cour "se donne les moyens de dire la justice". "On espère que cela va permettre de ramener de la sérénité chez tout le monde", a-t-il observé.

    Premier ex-chef d'Etat poursuivi par la CPI, Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences dans le but de conserver, en vain, le pouvoir à l'issue de la présidentielle de novembre 2010.

    Il assure en avoir été évincé en faveur de son rival Alassane Ouattara à la suite d'un complot mis sur pied par la France, ancienne puissance coloniale en Côte d'Ivoire.

    "Ce procès sera celui de la Françafrique, de la manipulation, des arrangements, de ceux qui ont voulu une guerre pour servir des intérêts particuliers", a affirmé Me Altit, interrogé par l'AFP.

    Plus de 3.000 personnes ont été tuées en cinq mois de violences.

    "Conjointement avec les membres de son entourage immédiat", Laurent Gbagbo aurait "ordonné, sollicité, encouragé ou contribué de toute autre manière" à l'accomplissement de quatre crimes contre l'humanité, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions.

    Arrêté en avril 2011 par les forces pro-Ouattara appuyées par la France et l'ONU, Laurent Gbagbo avait été transféré à La Haye en novembre 2011.

    Selon l'accusation, il a voulu "rester au pouvoir par tous les moyens (...) par des attaques meurtrières soigneusement planifiées", ce que l'intéressé nie catégoriquement.

    Sa responsabilité est engagée pour quatre évènements particuliers survenus à Abidjan entre décembre 2010 et avril 2011. Quelque "156 morts" lui sont imputés, avait indiqué mardi à l'AFP un autre de ses conseils, Me Habiba Touré.

     

    - "Justice des vainqueurs" -

     

    Très attendue en Côté d'Ivoire, la décision de la CPI met fin à plus d'un an de procédures préliminaires destinées à déterminer si Laurent Gbagbo devait être jugé ou non.

    "Monsieur Gbagbo sait très bien que c'est sous sa responsabilité que beaucoup d'atrocités ont été commises en Côte d'Ivoire. C'est tout à fait normal qu'il soit jugé", a déclaré à l'AFP Joël N'Guessan, porte-parole du Rassemblement des républicains, le parti de M. Ouattara.

    "Enfin la justice international reconnaît notre existence", s'est de son côté félicité Issiaka Diaby, qui dirige un collectif de victimes.

    Les juges avaient entendu en février 2013 les arguments des parties quant à la solidité du dossier.

    Insuffisamment convaincus par le procureur, les juges lui avaient demandé des éléments supplémentaires pour décider si un procès devait avoir lieu.

    Après avoir examiné plus de 22.000 pages de preuves et les déclarations de 108 témoins, les juges ont finalement décidé de renvoyer M. Gbagbo devant une chambre de première instance.

    La CPI détient également Charles Blé Goudé, qui fut un homme-clé du régime Gbagbo à la tête du mouvement des "Jeunes patriotes". Lui aussi est soupçonné de crimes contre l'humanité, comme l'ancienne Première dame Simone Gbagbo, que le régime ivoirien a refusé de livrer à La Haye.

    La CPI comme la justice ivoirienne ont jusqu'à présent inquiété le camp Gbagbo alors que, parmi les soutiens du président Ouattara, des ex-chefs de guerre sont également accusés de graves crimes.

    Les partisans de M. Gbagbo et des organisations de la société civile dénoncent une "justice des vainqueurs".

    Laurent Gbagbo compte toujours de nombreux partisans en Côte d'Ivoire. Son parti, le Front populaire ivoirien, a confié son "amertume" dans un communiqué, "face à une décision qui ne contribue guère à la réconciliation nationale".

    "Ce jeudi 12 juin est un jour triste pour la Côte d’Ivoire", a-t-il regretté.


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  • Nigeria : 45 morts dans une attaque de Boko Haram

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-06-05T21:17:34+02:00" itemprop="datePublished">05.06.2014 à 21h17</time>lien 

     

    Quarante-cinq personnes ont été tuées par des hommes armés soupçonnés d'appartenir à Boko Haram en périphérie de la ville de Maiduguri, fief du groupe islamiste dans le nord-est du Nigeria.

    L'attaque a eu lieu mercredi soir à Barderi, dans les faubourgs de Maiduguri, berceau de l'insurrection islamiste dans l'Etat de Borno, et a visé une foule de villageois rassemblés à l'occasion de la venue d'hommes qui se faisaient passerpour des prédicateurs, selon deux habitants.

    Les prédicateurs itinérants sont courants dans le nord du Nigeria, majoritairement musulman, et ces faux religieux auraient rassemblé les villageois pour leurmontrer « le droit chemin », ont expliqué ces témoins.

    2 000 MORTS DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE

    « J'ai compté quarante-cinq corps une fois que les assaillants ont quitté le village, a raconté Mallam Bunu, qui a survécu à l'attaque. Ils sont venus dans notre village (...). Ils nous ont menti, disant être venus pour nous faire un prêche, et quand presque tous les villageois se sont rassemblés, un autre groupe d'insurgés est sorti de nulle part et a ouvert le feu sur la foule. Tout le monde est alors parti en courant pour se mettre à l'abri », a-t-il ajouté.

    Un autre survivant, Kallamu Bukar, a confirmé que des individus « déguisés en prédicateurs » avaient tendu ce piège, ajoutant que les hommes armés qui les ont rejoints ensuite « ont aussi mis le feu à plusieurs maisons et boutiques ».

    Le groupe islamiste, qui a lancé son insurrection sanglante en 2009, multiplie actuellement les attaques, en particulier dans le nord-est du pays. Ses tueries ont fait plus de deux mille morts depuis le début de l'année. Une autre attaque lancée contre quatre villages, également dans l'Etat de Borno, aurait fait mardi des centaines de morts, selon des responsables locaux et des habitants.


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    Nigeria : nouvelles attaques de Boko Haram dans le Nord-Est

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-04T21:41:29+02:00" itemprop="datePublished">04.06.2014 à 21h41</time>

     

    <figure>Capture d'écran datée du 25 septembre 2013 et montrant des membres de Boko Haram. Au centre se trouve Abubakar Shekau, le chef présumé du groupe islamiste.
</figure>

     

    Des dizaines de personnes ont été tuées dans de nouvelles attaques des islamistes de Boko Haram contre quatre villages du nord-est du Nigeria, où des centaines de maisons ont été détruites, ont indiqué mercredi des témoins et un député local.

    Des hommes très lourdement armés, portant des tenues militaires, ont attaqué mardi soir les villages de Goshe, Attagara, Agapalwa et Aganjara, dans l'Etat de Borno, à bord de véhicules tout-terrain. « Nous sommes toujours en train detravailler sur le bilan des morts, puisque des gens sur le terrain sont encore en train de compter les victimes », a indiqué le député Peter Biye, qui représente cette région à la Chambre basse du parlement nigérian.

    De nombreux habitants ont fui vers le Cameroun voisin et des soldats ont été déployés pour combattre les islamistes, qui ont pris le contrôle d'au moins sept villages, selon M. Biye. « Boko Haram a hissé son drapeau dans au moins sept villages de cette zone, dont ils disent avoir pris le contrôle », a expliqué le député. Des avions militaires ont bombardé les positions de Boko Haram pour tenter dereprendre le contrôle de la région, a-t-il précisé.

    Il est très difficile de joindre les habitants de cette région par téléphone pourrecouper les informations, des bornes de téléphonie mobile ayant été détruites par les islamistes.

    KALACHNIKOV ET LANCE-ROQUETTES

    Abba Goni, un habitant du village de Goshe, majoritairement musulman, qui a réussi à fuir dans la ville voisine de Gamboru Ngala, a rapporté que les assaillants étaient armés de kalachnikov et de lance-roquettes. Le village, qui abritait environ 300 maisons et plusieurs mosquées, a été entièrement détruit, a-t-il précisé.« Nous avons perdu beaucoup de gens, dont des miliciens [civils] qui ont essayé de combattre les assaillants de Boko Haram. Au moins 100 personnes ont été tuées », a déclaré M. Goni à l'Agence France-presse.

     

    • Les adolescentes nigérianes otages depuis 50 jours

      Rendez-nous nos filles ! Des Nigérians ont continué à manifester mardi dans les rues d'Abuja pour réclamer la libération des quelque 200 adolescentes détenues par la secte Boko Haram. La police avait pourtant interdit la veille ces rassemblements, devenus quasi quotidiens, évoquant des raisons de sécurité. Une interdiction jugée illégale par ces manifestants, qui comptent se battre jusqu'au bout pour faire libérer les otages. ''Aujourd'hui, cela fait cinquante jours que les filles sont parties, c'est tellement triste, dit cette manifestante. Le gouvernement doit se réveiller et tout faire pour qu'elles reviennent.'' Plus de 200 adolescentes avaient été enlevées le 14 avril dans leur lycée, dans le nord du Nigeria. Un rapt aussitôt revendiqué par le groupe islamiste Boko Haram, et qui a suscité l'indignation dans le monde entier. Une opération menée par plusieurs pays étrangers est en cours pour tenter de les libérer.

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    Dans le village d'Attagara, majoritairement chrétien, des habitations et des églises ont aussi été brûlées, et des dizaines de personnes ont été tuées, selon Bulus Yashi, qui s'est lui aussi réfugié à Gamboru Ngala.

    Une précédente attaque avait déjà eu lieu dimanche à Attagara, où des dizaines d'hommes armés à moto avaient ouvert le feu sur un temple protestant, tuant neuf fidèles. Les habitants avaient réussi à tuer quatre assaillants en représailles, selon M. Yashi. Des villageois avaient aussi réussi à déjouer une attaque à Attagara le 25 mai, tuant sept membres de Boko Haram, a-t-il ajouté, et les violences de mardi pourraient être « une revanche » de ces précédents échecs des islamistes, selon lui.

    Lire aussi : Boko Haram sur la liste noire des organisations terroristes des Nations unies

    Les attaques de Boko Haram ont augmenté ces dernières semaines, des villages entiers étant fréquemment détruits, notamment dans l'extrême Nord-Est, aux frontières du Cameroun, du Tchad et du Niger. Des milices civiles d'auto-défense, composées par la jeunesse locale, prêtent main forte à l'armée dans la lutte contre les islamistes, poussant ceux-ci à se retourner contre la population. Les attaques des insurgés ont fait plus de 2 000 morts depuis le début de l'année.

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