• Liz Taylor enterrée aujourd'hui

    AFP
    24/03/2011 | Mise à jour : 22:16 

     

    Elizabeth Taylor devait être enterrée dès ce jeudi après-midi (dans la nuit pour la France), au lendemain même de sa mort, dans le même cimetière que son ami de longue date Michael Jackson, selon la police.

    Un porte-parole de la police a indiqué avoir reçu un avis concernant les funérailles dans l'intimité de la star au cimetière Forest Lawn Memorial Park à Glendale, aux portes de Los Angeles.
    Le magazine People expliquait la rapidité de l'organisation des funérailles, par le fait que l'actrice s'était convertie au judaïsme.

    "Cela va mobiliser une grande partie de nos troupes mais ce ne sera pas la première fois. Pour l'anniversaire de la mort de Michael Jackson et son enterrement c'était pareil. Nous savons gérer une telle affluence", a déclaré le porte-parole de la police de Glendale, Tom Lorenz, à une chaîne de télévision locale.
    Le site TMZ, spécialisé dans l'actualité des stars, a publié l'acte de décès de la comédienne et précisé qu'elle souhaitait reposer à Forest Lawn.
    Liz Taylor est morte mercredi à Los Angeles, à 79 ans. Elle avait été hospitalisée il y a six semaines pour une insuffisance cardiaque et pulmonaire, des problèmes de santé auxquels elle avait été confrontée depuis une dizaine d'années.

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  • Musée Guimet

    Le Tibet de Jean Mansion

    Un autre collectionneur


    En présentant la donation d’art tibétain du photographe Jean Mansion, le Musée Guimet rappelle qu’il n’est pas besoin d’être richissime pour rassembler une collection digne des institutions. Cinquante-cinq pièces qui comblent des lacunes dans les collections nationales.

    PARIS - "L’art khmer, la céramique chinoise étaient pour un collectionneur comme Jean Mansion, sans fortune personnelle, des domaines clos", explique Gilles Béguin, conservateur en chef au Musée Guimet. Le photographe, voyageur attiré par les pays lointains, s’est donc tourné vers l’art tibétain à une époque où son marché offrait à l’amateur éclairé, disposant de revenus limités, de larges possibilités, les "grands" collectionneurs internationaux le dédaignant encore.

    De 1970 à 1990, avec des pièces dépassant rarement les 35 000 francs, Jean et Lise Mansion ont su rassembler une collection remarquable pour ses apports chronologiques ou iconographiques. Après son décès, survenu il y a deux ans, Jean Mansion souhaitait que sa collection garde sa cohérence. Il donna cinquante-cinq pièces au Musée Guimet, tandis qu’une donation de Lise Mansion enrichit le Musée Georges Labit de Toulouse, seule institution hors de Paris à offrir trois salles d’art himalayen.


    Né en 1932 en Moselle, Jean Mansion était directeur de la photographie au service de la recherche de l’ex-ORTF, puis à la SFP. Il effectue de nombreux voyages en Asie, se passionne pour le Tibet, mais également pour le jazz, comme en témoigne une montagne de disques. "Jean Mansion était non seulement un esprit curieux, mais un érudit qui passait ses journées à la bibliothèque du Musée Guimet", poursuit Gilles Béguin, rappelant que le photographe – qui a également légué sa documentation au musée – avait écrit un ouvrage sur les contes tibétains.

    Avec le don d’une sculpture d’un chef religieux (XVIe, première moitié du XVIIe siècle), une pièce marquée par une stylisation extrême des formes, du drapé en particulier, une sévérité poignante du visage, il élargit l’iconographie des collections du musée. De saintes empreintes de très grande taille, des textiles "appliqués", des objets liturgiques renforcent la place de certaines techniques, tandis que certaines périodes – XVe et XVIe siècle – sont dorénavant mieux représentées. Une gouache représentant deux lamas, considérée comme isolée, devient l’un des maillons d’une série de cinq après des recherches documentaires.

    La présentation de la donation est complétée par des photographies – paysages et architectures – prises  par Jean Mansion dans les pays de culture lamaïque entre 1975 et 1991. À l’issue de l’exposition, la moitié de la donation devrait rester présentée en permanence, l’autre par alternance. Elle complétera la donation Lionel Fournier, intervenue en 1990 sous réserve d’usufruit, qui par son ampleur – 101 pièces – a propulsé le Musée Guimet au premier rang des musées des arts du Népal et du Tibet.

    Fessy Emmanuel

    LIVRE : "Le Tibet de Jean Mansion"

    Musée national des arts asiatiques Guimet, 6 place d’Iéna 75116 Paris, jusqu’au 28 novembre. Catalogue éditions Findakly, 48 p., 98 F.


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  • Culture |  10/02/2011 - 06:32

    Bernard Lavilliers, album de l'année

    Bernard Lavilliers a remporté la première Victoire de la musique de sa carrière en empochant le trophée de l'album de chansons de l'année pour Causes perdues et musiques tropicales, mercredi à Lille.

    "C'est tout à fait inattendu pour moi", a confié le chanteur en remerciant tous les "musiciens africains, portoricains, brésiliens, cubains, jamaïcains qui m'ont aidé, qui m'ont appris, qui m'ont soutenu". L'artiste sera en lice pour la Victoire de l'album de l'année toute catégorie, ainsi que pour celle d'artiste masculin de l'année, lors de la seconde cérémonie le 1er mars à Paris.


    Victoires : la joie de Lavilliers, Abd Al Malik et Stromae Afin de donner un coup de fouet à une cérémonie en perte de vitesse, les Victoires de la Musique ont été dédoublées. L'acte 1 se tenait ce mercredi soir au Zénith de Lille (Nord). Une première visant également à «donner davantage de visibilité aux artistes», avait expliqué Thierry Chassagne, Pdg de Warner Music France et nouveau président de l'association des Victoires. Consacré aux révélations et aux albums - rock, chanson, musique du monde, urbaine et électronique - cet « Épisode 1» était diffusé en direct sur France 4 et présenté par Stéphanie Renouvin et Cyril Hanouna. La deuxième partie, le 1er mars au palais des Congrès de Paris, sera diffusée…
     

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  • Andrée Chédid, au confluent de l'Orient et de l'Occident

    Hommage du Maire de Paris

    Rédigé par Cecile Mazin, le mardi 08 février 2011 à 17h20

    Prix Goncourt de la poésie 2003, Andrée Chedid quitte la littérature et les pages alors que la manifestation qu'elle a portée, Le printemps des poètes, vient tout juste d'être lancée.

    Outre les réactions des politiques comme Frédéric Mitterrand ou Jack Lang, Bertrands Delanoë, maire de Paris, est également intervenu, pour saluer évidemment « un très grand écrivain ». Andrée Chedid, estime-t-il, « su, à travers une oeuvre extraordinairement diverse, créer un univers unique, marqué par de nombreuses influences croisées » .

    Dans son communiqué, il souligne également en avant un « humanisme inaltérable, la finesse de ses observations, l'élégance et la pudeur de son style hors du commun [qui] lui ont permis d'exceller dans les genres littéraires les plus variés. »



    Exprimant toute sa solidarité aux enfants et petits enfants de l'auteure, Bretrand Delanoë tient avant tout à saluer cette dame, culturellement et littérairement au confluent de l'Orient et de l'Occident. En effet « élevée dans les langues arabe, anglaise et française, Andrée Chedid, a offert, par sa vie comme par son oeuvre, un modèle de tolérance, d'ouverture d'esprit et de coeur.

    Sa liberté de penser a su résister à toutes les épreuves d'une vie mouvementée. Je salue en elle une grande Parisienne, qui incarne le meilleur de l'esprit de notre ville
    »

    Informations à retrouver sur le site du Printemps des poètes.


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  • Le Prix Simone de Beauvoir récompense la romancière russe Ludmila Oulitskaïa
     
    Le Prix Simone de Beauvoir récompense la romancière russe Ludmila Oulitskaïa


    Prix Simone de Beauvoir 2011 a été décerné à la romancière russe Ludmila Oulitskaïa. Ce prix est décerné aux personnes qui se sont illustrées, par leur œuvre artistique et leur action, en promouvant la liberté des femmes dans le monde.

    AFP - Le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2011 a été décerné à la grande romancière russe Ludmila Oulitskaïa, dont l'oeuvre témoigne "d'un sens aigu de la justice et de la démocratie", ont annoncé jeudi les organisateurs.

    Doté de 30.000 euros, le prix, créé en 2008 à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, sera remis le 10 janvier au Café Les Deux-Magots à Paris, en présence de la lauréate de 67 ans.

    Prix Médicis étranger en 1996 pour "Sonietchka", elle est notamment l'auteur de "Sincèrement vôtre" et de "Joyeuses funérailles".

    En récompensant cette année une femme de lettres, après avoir couronné des militantes, par exemple chinoises, le jury, composé de personnalités comme Elisabeth Badinter, Chahla Chafiq, Annie Ernaux ou Sihem Habchi, a voulu "mettre l'accent sur la créativité des femmes, dans laquelle se manifeste et s'affirme leur émancipation", a souligné la présidente du jury, Julia Kristeva, lors d'un point presse.

    Ludmila Oulitskaïa est aussi engagée dans des actions humanitaires, notamment à destination des enfants, et n'hésite pas à prendre position contre le gouvernement russe. La difficulté d'être femme en Russie irrigue son oeuvre et les femmes restent les principales figures de ses romans, a ajouté la philosophe, psychanalyste et écrivain.

    Née en 1943 en Azerbaïdjan où ses parents avaient été évacués pendant la guerre, Ludmila Oulitskaïa a grandi à Moscou et fait des études de biologie et de génétique à l'université. Elle perdra sa chaire de génétique en raison de sa proximité avec les dissidents.

    Auteur de nombreux romans, nouvelles, pièces de théâtre et scénarios de films, elle est traduite en une vingtaine de langues.

    Elle avait écrit son premier livre en français, publié par Gallimard, qui continue d'être son éditeur. Elle a été récompensée par plusieurs prix littéraires en Russie et en Europe. Elle est mariée au sculpteur Andreï Krassouline.

    Le Prix est soutenu par Culturesfrance (bientôt Institut français), le Centre national du livre, Gallimard et l'Université Paris Diderot.

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