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    Cameroun
    <time datetime="15-07-27"> Publié le 27-07-2015 </time> <time datetime="15-07-27"> Modifié le 27-07-2015 à 23:06 lien </time>

    Cameroun: Maroua sous haute protection

    des forces de sécurité

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    Un corps transporté par les secours après l’attaque-suicide qui a touché la ville de Maroua, dans le nord du Cameroun,
    le 23 juillet 2015. AFP PHOTO/STRINGER

    La capitale de la région de l'Extrême nord, frappée par deux vagues d'attentats-suicides mercredi et samedi dernier qui ont fait 35 morts au total, est désormais sous haute protection. Un renfort de 300 gendarmes est arrivé dans la ville, selon l'état-major, tandis que les forces de sécurités multiplient les opérations de ratissage et de fouille. Sur la plan militaire, le groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ex-Boko Haram) poursuit sa tactique de harcèlement. Dimanche soir, la gendarmerie de Afadé a été attaquée

    La gendarmerie et la police ont mené lundi une série de ratissages dans plusieurs quartiers de Maroua avec comme objectif de débusquer les planificateurs des deux vagues d'attentats de la semaine dernière.

    Car les autorités soupçonnent que les fillettes kamikazes ont été actionnées à distance. Plusieurs personnes ont été interpellées. A Maroua, il est désormais interdit aux enfants de mendier et de faire du commerce ambulant. Les boutiques et les bars doivent fermer à 18 heures, et les autorités déconseillent à la population de se rendre dans les lieux de culte non protégés.

    Certaines petites mosquées pourraient même être fermées, selon une source sécuritaire. Sur le front militaire, le Cameroun doit aussi faire face à un regain de tension. La gendarmerie de la localité d'Afadé a été brûlée dans la nuit de dimanche à lundi. Un jihadiste qui s'y trouvait a été égorgé par les assaillants. Sans doute pour avoir livré des renseignements aux autorités camerounaises.

    La bonne nouvelle vient du Nigéria, où l'armée a dépêché une colonne d'un millier d'hommes environ dans la ville de Gambaru. Ville frontalière avec le Cameroun et d'où partaient de nombreuses attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest, l'ex Boko Haram.


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    L'armée tchadienne lance une vaste opération

    contre Boko Haram sur le lac Tchad

    Publié le <time datetime="2015-07-27T22:39" itemprop="datePublished">27/07/2015 à 22:39</time> | AFP  lien
    <figure class="man full-width-img" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="art-caption" itemprop="copyrightHolder">

    Photo fournie par le PAM montrant des familles évacuées des îles du lac Tchad, à N'Guigmi le 5 mai 2015WFP/AFP/Archives - -

    </figcaption></figure></header> <aside class="like-aside-left mw100 sticky" data-sticky="top:90px" id="aside-left" style="top: 49px;"> </aside>

    L'armée tchadienne a lancé une vaste opération sur des îles du lac Tchad contre les insurgés islamistes nigérians de Boko Haram, qui ont multiplié attaques sanglantes et attentats-suicides dans la région ces derniers jours.

    Malgré la mobilisation des armées de la région, les attaques ne cessent pas dans les pays concernés. Dans l'extrême-nord du Cameroun, sept personnes ont été tuées depuis dimanche, dont trois décapitées, lors d'attaques menées par Boko Haram.

    Le Tchad, en première ligne dans la coalition militaire mise sur pied début 2015 (qui comprend aussi le Nigeria, le Cameroun et le Niger), a décidé de riposter sur les îles du lac, où de nombreux insurgés, affaiblis dans leurs fiefs nigérians, s'étaient repliés ces derniers mois.

    "Nos forces (...) ont intercepté (lundi) dans la matinée des éléments de Boko Haram en fuite" à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Baga Sola, l'une des principales villes tchadiennes du lac, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire, précisant que de "violents combats" se poursuivaient en fin d'après-midi dans la zone.

    D'après cette source, un premier accrochage avait eu lieu samedi à Midi Koutou, une île du lac, faisant six morts et 15 blessés parmi les éléments de Boko Haram. Un soldat tchadien a également été tué.

    Les combattants de Boko Haram ont "enlevé beaucoup de femmes et d'enfants" dans leur fuite samedi, a indiqué la même source, sans pouvoir préciser leur nombre.

    "Environ 1.000 hommes (des forces de sécurité et de défense tchadiennes) sont positionnés pour occuper toutes les îles et neutraliser Boko Haram", a-t-elle ajouté.

    Une source proche des autorités locales a confirmé "une grande opération de ratissage" dans les îles tchadiennes du lac.

    "L'armée est entrée en force dans presque toutes les îles (tchadiennes), ce sont essentiellement des petit îlots et des villages où elle fait face à une présence dispersée des Boko Haram", a-t-elle précisé.

    Il y a environ deux semaines, "à la demande du gouvernement tchadien, les autorités ont lancé une opération pour évacuer la population des îles (...). Presque 90% des habitants ont déjà rejoint la terre ferme", a assuré cette source.

    Ce dédale de centaines d'îlots et de chenaux camouflés entre les hautes herbes sert aussi de repaire pour les combattants islamistes, qui viennent s'y cacher et rafler du bétail et des récoltes.

    - Décapitations -

     

    Le Tchad, qui joue un rôle-clé dans la lutte contre Boko Haram, a été récemment touché au coeur: dans la capitale N'Djamena, un attentat-suicide avait fait au moins 15 morts le 11 juillet, le deuxième en moins d'un mois.

    <figure id="3234130" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"></figure>

    Quant à l'extrême-nord camerounais, il n'en finit pas d'être meurtri, après cinq attaques-suicides sans précédent en deux semaines.

    Des membres de Boko Haram y ont décapité dimanche trois personnes après avoir attaqué deux petits villages, à une dizaine de km de la frontière nigériane, a-t-on appris de sources sécuritaires camerounaises.

    Par ailleurs, quatre personnes ont été tuées lors d'une incursion islamiste dans la localité d'Afadé, également frontalière du Nigeria, où la brigade de gendarmerie et un poste de détachement militaire ont été incendiés, selon des sources concordantes.

    Si l'opération militaire régionale lancée en début d'année a infligé de lourdes pertes aux islamistes, elle n'a pas permis de les neutraliser. Les attaques sont devenues quasi quotidiennes.

    Les violences ont déjà fait plus de 800 morts depuis l'investiture, fin mai, du nouveau président nigérian Muhammadu Buhari, qui a érigé en priorité la lutte contre Boko Haram, désormais affilié au groupe jihadiste Etat islamique (EI).

    <figure id="3234131" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"></figure>

    Après s'être déjà rendu au Tchad et au Niger, M. Buhari effectuera mercredi une visite au Cameroun.

    Cette visite "a pour but de construire une alliance régionale forte pour affronter Boko Haram", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la présidence nigériane.

    Le déploiement de la force régionale "aura bien lieu à la fin du mois", a-t-il assuré.

    Censée améliorer la coordination entre les pays voisins, la Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF), qui aurait dû être opérationnelle en novembre dernier, doit officiellement être prête pour le 30 juillet.

    Elle doit compter 8.700 militaires, policiers et civils, fournis par le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin.

    27/07/2015 22:39:01 - N'Djamena (AFP) - Par Stéphane YAS à N'Djamena et Célia LEBUR à Libreville - © 2015 AFP


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  • Cameroun : 20 morts dans un nouvel

    attentat suicide à Maroua

    Un attentat kamikaze a eu lieu hier soir, samedi 25 juillet, dans un bar de Maroua (Cameroun). Une équipe de France 2 revient sur les faits.

     

     

    <figure><figcaption>(France 2)</figcaption></figure><section class="byline clearfix">

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-26T16:20:57+02:00" itemprop="dateModified">26/07/2015 | 16:20</time> , publié le <time datetime="2015-07-26T16:20:57+02:00" itemprop="datePublished">26/07/2015 | 16:20</time>

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    Hier soir, samedi 25 juillet, un attentat a fait au moins 20 morts dans le nord du Cameroun. Mercredi déjà, une double attaque avait fait une dizaine de victimes sur un marché. Le groupe terroriste Boko Haram serait le commanditaire.

    Le bar était bondé au moment où la bombe a explosé. Il est 20 heures hier soir à Maroua lorsqu'une adolescente kamikaze entre dans le bâtiment et active ses explosifs. 20 personnes sont tuées sur le coup et des dizaines de blessés sont évacués vers l'hôpital de la ville.

    Une cible de Boko Haram

    C'est l'un des attentats les plus meurtriers de ces derniers jours au Cameroun, qui porte la signature des islamistes de Boko Haram. Située au nord du pays, juste à côté de leur fief nigérian, la ville de Maroua est devenue l'une des cibles principales des terroristes. Il y a quatre jours, la ville avait déjà été frappée par une double attaque meurtrière. Deux kamikazes femmes là encore s'étaient faites exploser, l'une sur un marché, l'autre dans une rue très fréquentée de la ville.


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  • La Turquie autorise les frappes aériennes

    contre les djihadistes depuis son sol

    Un F16 turc à l' atterrissage sur la base d'Incirlik, près de la frontière syrienne © REUTERS /Umit Bektas

    Alors qu'un un sérieux accrochage s'e'st produit ce jeudi entre des combattants de Daech/ Etat islamique et l' armée turque, la Turquie a décidé d'autoriser les Etats-Unis à utiliser sa base d'Incirlik, près de la frontière syrienne, pour mener des frappes aériennes contre les djihadistes.

    La Turquie a décidé de permettre aux Etats-Unis de mener des frappes aériennes contre les djihadistes de l'Etat islamique à partir de la base aérienne américaine  d'Incirlik, située non loin de la frontière syrienne, rapporte le Wall Street Journal jeudi qui cite des responsables de la  défense . Selon la presse turque, l' accord a été scellé mercredi dans la soirée. La Maison blanche a fait savoir que le président Barack Obama et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan s'étaient entretenus mercredi, sans préciser si un accord avait eu lieu.

    Drones uniquement

     

    " L'accès aux bases turques comme la base aérienne d'Incirlik augmentera l' efficacité opérationnelle de la coalition " militaire qui combat le groupe EI, a déclaré ce responsable sous couvert d' anonymat. Washington demandait depuis plusieurs mois à Ankara le droit d'utiliser cette base. Jusqu 'ici, seules des attaques de drones étaient autorisées à partir de ce terrain.

    Revirement turc

    Ce revirement marque le changement de politique de la Turquie, qui, tout en faisant partie de la coalition contre les djihadistes de Daech, a jusqu'ici refusé de participer aux opérations militaires . Elle a notamment refusé de soutenir les Kurdes de Syrie , de crainte de voir se constituer une région autonome qui lui serait hostile dans le nord du pays .

    Mais les accrochages entre les forces turques et les djihadistes ont été croissants et ce jeudi, Ankara a bombardé des positions de Daech et a envoyé des chars, en réponse à la mort d'un soldat , tué par des tirs islamistes et trois jours après l'attentat suicide meurtrier de Suruc , attribué au groupe terroriste.


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  • Obama soutient son homologue nigérian contre Boko Haram

    20/07/2015 | 22:57

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    Barack Obama a offert lundi un soutien appuyé à son homologue nigérian, Muhammadu Buhari, dans la lutte contre le groupe djihadiste Boko Haram et contre la corruption.

    Le président américain, qui recevait pour la première fois Muhammadu Buhari à la Maison blanche, a précisé que les deux hommes allaient étudier ensemble les moyens de collaborer au mieux contre la secte islamiste, qui multiplie les attaques meurtrières dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest.

    Barack Obama a déclaré que son homologue faisait preuve d'intégrité et qu'il avait "un programme clair pour vaincre les extrémistes de Boko Haram dans son pays".

    Muhammadu Buhari, élu en mars à la présidence, a fait du combat contre le groupe djihadiste sa priorité mais, selon des experts de la région, on ne connaît pas dans les détails les moyens qu'il compte déployer.

    Le porte-parole de la Maison blanche, Josh Earnest, a précisé que les Etats-Unis pourraient fournir leur expertise en matière de renseignement afin d'aider les autorités nigérianes et qu'ils pourraient venir en aide aux populations touchées. (Julia Edwards; Simon Carraud pour le service français)

     


     

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