• #AttaquesParis

    Le kamikaze de l'appartement de Saint-Denis

    n'était pas connu de la police française

    <time datetime="2015-11-21T20:35:22+0100">Publié le 21/11/15 à 20:35    lien </time>

    <figure><figcaption>(Sipa)</figcaption></figure>

     

    le kamikaze qui s'est fait exploser mercredi dans l'appartement de saint-Denis lors de l'assaut de la police qui a suivi les attentats du 13 novembre n'était pas connu de la police française. Une source policière l'a indiqué à l'AFP, confirmant une information d'iTélé.

    Les enquêteurs ont réussi à isoler son ADN grâce à des fragments de corps retrouvés dans les décombres de l'appartement. Mais l'individu n'a pas encore pu être identifiée. Son ADN ne correspond à aucune personne déjà condamnée ou mise en cause par la police en France, après comparaison avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques

    Les enquêteurs n'ont pas encore pu établir si l'individu était, comme deux des kamikazes du Stade de France, passé par la Grèce, empruntant la route des migrants.

    Trois personnes ont été tuées au cours de l'assaut du 18 novembre ; Abdelhamid Abaaoud (organisateur présumé des attentats), Hasna Ait Boulahcen (sa cousine), et ce troisième individu.


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    Jawad, le logeur des terroristes de Saint-Denis,

    reste en garde à vue

    <nav class="breadcrumb" role="breadcrumb"> </nav> Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le <time datetime="21/11/2015 12:34:00" itemprop="datePublished" pubdate=""> 21/11/2015 à 12:34 </time> , mis à jour à <time datetime="21/11/2015 13:03:55" itemprop="dateModified"> 13:03 </time>
    <figure class="cover trigger_scroll"> Jawad B. assure tout ignorer des projets de ceux à qui il a prêté son appartement de Saint-Denis. <figcaption>

    Jawad B. assure tout ignorer des projets de ceux à qui il a prêté son appartement de Saint-Denis.

    BFMTV

    </figcaption> </figure> </header>

    Avant d'être interpellé, l'homme avait expliqué aux médias avoir hébergé, "pour rendre service", deux personnes dans l'appartement pris d'assaut par le Raid à Saint-Denis. Parmi elles Abdelhamid Abaadou. Les sept autres gardés à vue sont en passe d'être relâchés.

    A l'issue de l'assaut de Saint-Denis mercredi, trois corps ont été retrouvés dont celui Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats parisiens. Huit personnes avaient par ailleurs été interpellées. Sept de ces gardes à vue sont en train d'être levées, confirme le parquet de Paris à L'Express. Seul reste Jawad Bendaoud, dont la garde à vue peut être prolongée jusqu'à 144 heures, soit six jours, comme c'est le cas dans une enquête terroriste en cas de menace imminente. 

    >> Retrouvez les dernières informations sur les attentats dans notre live

    Des habitants de l'immeuble sans lien avec l'enquête

    L'homme, juste avant son interpellation, avait expliqué avoir hébergé dans cet appartement "pour rendre service" deux personnes "qui venaient de Belgique" et "voulaient juste de l'eau et faire la prière". Ses excuses peu convaincantes en direct à la télévision avaient fait de lui la risée de Twitter, de nombreux internautes s'amusant à détourner ses propos. Jawad Bendaoud n'est pas inconnu des services de police. Il avait en effet été condamné en 2008 à huit ans de prison, pour "coups mortels", et était sorti de détention en 2013. 

    Parmi les sept autres personnes placées en garde à vue mercredi se trouvaient notamment une jeune femme, interpellée en compagnie de Jawad Bendaoud, dans une rue proche du lieu de l'assaut. Six autres personnes "qui se trouvaient dans l'immeuble, ou à proximité immédiate", a précisé le parquet, vont également être relâchées. Trois avaient été arrêtés au 3e étage de l'immeuble qui abritait les terroristes présumés. A ce stade, il semble qu'ils étaient simplement des habitants de l'immeuble et que rien ne les relie aux attentats aux yeux des enquêteurs. 


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  • Attentat de Bamako : l’ombre du chef djihadiste, Mokhtar Belmokhtar

    LE MONDE | <time datetime="2015-11-21T07:55:17+01:00" itemprop="datePublished">21.11.2015 à 07h55</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-11-21T12:23:59+01:00" itemprop="dateModified">21.11.2015 à 12h23</time> | Par

    Des militaires des forces spéciales dans l'hôtel Radison de Bamako au Mali lors de l'attaque terroriste du 20 novembre 2015. Des militaires des forces spéciales dans l'hôtel Radison de Bamako au Mali lors de l' attaque terroriste du 20 novembre 2015. DAOU BAKARY EMMANUEL POUR "LE MONDE"

    Tout concorde : le calendrier , la cible, le déroulement. L’attaque contre le Radisson Blu de Bamako , avant même sa conclusion , avait rempli son cahier des charges. Frapper , dans un grand hôtel , des expatriés de nombreuses nationalités, des hommes d’ affaires , l’élite locale malienne, des équipages de compagnies aériennes, le tout en plein centre de la capitale d’un pays, le Mali , où se mène une part importante de la guerre de la France contre les réseaux djihadistes de la région Sahel- Sahara.

    Lire aussi : Mali : l’état d’urgence après l’attaque sanglante contre un hôtel de Bamako

    Le tout dans un périmètre bien protégé – en théorie –, en raison des nombreuses alertes attentats des mois et années écoulées. Faire ainsi la démonstration de la vulnérabilité de la capitale. L’attentat de Bamako a été conçu pour atteindre la dimension tragique et reconnaissable des « grands attentats », qui attirent l’ attention du monde et bousculent les sensibilités, comme l’ont été ceux commis en France , le vendredi 13 novembre.

    La différence est criante avec l’attaque, en août, d’un hôtel à Sévaré, dans le centre du pays, visant des contractuels de la mission des Nations unies (Minusma) puis l’attaque de camps de casques bleus, et d’autres encore qui s’égrènent au fil des mois et font de la Minusma la mission avec les plus fortes pertes humaines de la planète . Les treize morts de Sévaré n’avaient pas la force d’ impact de l’ assaut sur le Radisson Blu , qui a attiré l’attention mondiale, même si, à la différence des attentats de Paris une semaine plus tôt, il ne peut être attribué à l’ Etat islamique (EI).

    Mokhtar Belmokhtar, « le borgne »

    La revendication a eu lieu dans l’après-midi, alors que la prise d’otage n’était pas terminée. Elle émanait du groupe Al-Mourabitoune, dont le chef est le chef djihadiste le plus célèbre de la bande saharienne , Mokhtar Belmokhtar. Le « borgne », responsable de multiples enlèvements et attaques (dont celles d’In Amenas, en Algérie , en 2013), a été la cible d’un tir américain en juin à Ajdabiya, dans le « croissant pétrolier » en Libye , au bord de la Méditerranée . Il semble qu’il ait survécu.

    Lire aussi : Le terroriste Mokhtar Belmokhtar a « très probablement » été tué, selon Hollande

    La création d’Al-Mourabitoune a été annoncée en août 2013, sur la base de la fusion des Signataires par le sang, la formation de Mokhtar Belmokhtar à l’époque , issue d’une scission d’avec Al-Qaida au Maghreb islamique ( AQMI ), avec d’autres composantes djihadistes, regroupées dans le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest). Une mouvance dont la place forte était encore Gao, quelques mois plus tôt, d’où les forces françaises de l’opération Serval, appuyés par des forces spéciales maliennes, l’avaient chassé.

    A l’époque, joint au téléphone par Associated Press , le porte parole de Mokhtar Belmokhtar expliquait pourquoi le chef d’Al-Mourabitoune avait pris ses distances avec AQMI pour créer sa propre formation, tout en conservant des liens très forts avec la branche centrale de l’ organisation : « Il nous est plus facile d’opérer sur le terrain en ayant quitté formellement ce groupe [AQMI] , qui demeure lié à l’appellation « Maghreb ». Nous voulons élargir notre zone d’opérations à travers tout le Sahara, allant du Niger au Tchad , y compris au Burkina Faso. »

    Lire aussi : « Les groupes islamistes ont l’obsession de déstabiliser l’Etat malien »

    Depuis, de nombreux lieutenants ou alliés de Belmokhtar ont été tués, surtout par la France. « Il est indiscutable qu’Al-Mourabitoune est affaibli » , note Mathieu Pellerin, chercheur associé à l’IFRI ( Institut français des relations internationales ). Pour autant, note le spécialiste de la région, «  pour la deuxième fois, Al-Mourabitoune frappe en plein cœur de Bamako et démontre surtout sa capacité à frapper l’hôtel le plus fréquenté par les Occidentaux. »

    « Pour la deuxième fois, Al-Mourabitoune frappe en plein cœur de Bamako et démontre surtout sa capacité à frapper l’hôtel le plus fréquenté par les Occidentaux »

    Dernier attentat en mars

    La précédente attaque à Bamako revendiquée par Al-Mourabitoune avait visé en mars 2015 La Terrasse, un restaurant -boîte de nuit de plein air . L’attaque de l’hôtel Byblos à Sévaré, quant à elle, avait été revendiquée à la fois par le groupe de Belmokhtar et par Ansar Eddine, celui d’Iyad Ag Ghali. Fait important, l’ auteur du communiqué de Ansar Eddine était Souleymane Mohammed Kennen. Un homme proche du groupe Al-Mourabitoune, puisqu’il avait fait partie de la katiba de Belmokhtar en 2012, mais aussi d’un responsable du dernier né de la galaxie djihadiste opérant au Mali, le Front de libération du Macina (FLM).

    Il y a quelques mois, Mohamed Dicko, originaire de Niafunké (vers le centre), avait annoncé la création de ce FLM, supposé représenter , pour le Sud du pays, ce qu’Ansar Eddine était pour le Nord : une branche locale, bien implantée, capable d’exécuter des opérations ou, à tout le moins, « d’incarner » sur place une organisation comme Al- Qaida.

    Derrière le FLM se profile Iyad Ag Ghali, ex-figure des mouvements arm és touareg, ex- diplomate bon vivant , notable frustré du clan touareg des Ifoghas, dont il aurait voulu devenir le chef, devenu un des piliers de la tendance djihadiste dans le Nord du Mali. Il est chef d’un groupe qui a d’abord navigué entre la mouvance indépendantiste et le djihadisme. Deux de ses fidèles lieutenants sont les dirigeants influents du HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad), assis à la table des négociations parmi la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), qui regroupe les mouvements associés au processus de paix opposés au camp du pouvoir central .

    Acheter la paix au Mali

    Or, le 20 juin, à Alger , la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a finalement signé un accord de paix avec Bamako ouvrant la porte à un retour à la normale de la moitié Nord du pays, qui vit en état de scission depuis 2012. Mais de cette normalisation, Iyad Ag Ghali ne veut pas. Alors qu’il se trouve, selon les moments, quelque part entre la Libye, la frontière algérienne et peut-être dans les environs , dans l’Adrar des Ifoghas, de sa ville d’Abeïbara, il a fait diffuser un message il y a quelques jours pour appeler à s’opposer à cette perspective de paix.

    En dépit de l’apparente complexité des réseaux de groupes djihadistes dans la région, des regroupements peuvent être faits. « Al-Qaida, c’est ce qu’ils sont. Techniquement, ce sont des franchises avec des réseaux, et des messagers qui circulent sans utiliser de moyens de communication. Les noms différents sont aussi des tactiques pour brouiller les pistes », analyse Jacob Zenn, spécialiste des groupes terroristes du Sahel pour la fondation Jamestown.

    La complexité des groupes de cette région est donc le reflet de certaines divisions, mais aussi de l’autonomie indispensable des formations djihadistes, depuis que l’opération Serval, en 2013, les a privés de leur sanctuaire au Nord Mali. Mais parfois, cela va plus loin. Ainsi, une petite aile dissidente de Al-Mourabitoune dirigée par Adnane Abou Walid al-Sahraoui, a tenté, le 13 mai, une allégeance à l’Etat islamique. Très vite, « le borgne » a contredit Al-Sahraoui, réaffirmant ses liens avec Al-Qaida. Depuis, des factions rivales au sein d’Al-Mourabitoune ont connu plusieurs échauffourées. La France est peut-être « l’ennemie », mais entre les affiliés à Al-Qaida et l’Etat islamique, ce n’est pas l’union sacrée.

    Lire aussi : Au Mali, les djihadistes multiplient les attaques


     

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    Un Belge, soupçonné d’avoir joué un rôle

    dans les attentats, arrêté en Turquie

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-11-21T08:07:39+01:00" itemprop="datePublished">21.11.2015 à 08h07</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-11-21T12:13:21+01:00" itemprop="dateModified">21.11.2015 à 12h13   lien </time>

    Dans la nuit de vendredi à samedi, le gouvernement belge a placé la ville de Bruxelles en état d’alerte maximale et demandé à la population d’éviter les lieux fréquentés en raison d’une menace « sérieuse et imminente ».

    Huit jours après les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis,

    qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, des hommages aux victimes ont eu lieu vendredi soir à Paris et dans plusieurs villes de France.

    Une semaine de traque, de renforcement sécuritaire, d’intensification des bombardements en Syrie et de diplomatie pour renforcer la lutte antiterroriste s’achève alors que samedi matin, les policiers étaient toujours aux trousses d’au moins un suspect : Salah Abdeslam.

    • Etat d’alerte maximale à Bruxelles

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>

    Dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 novembre, le gouvernement belge a placé la ville en état d’alerte maximale et demandé à la population d’éviter les lieux fréquentés en raison d’une menace « sérieuse et imminente » . Le niveau d’alerte à Bruxelles a été relevé au niveau 4. Le porte-parole du centre de crise n’a pas voulu préciser la nature de la menace qui a poussé les autorités à relever le niveau d’alerte à Bruxelles.

    Le premier ministre Charles Michel a pris la décision de relever dans la nuit le niveau de menace « suite à des informations d un risque d’attentat similaire à Paris ». Les cibles potentielles seraient les centres commerciaux, les transports en commun et les grands événements rassemblant des foules.

    « Il s’agissait donc d’une menace d’attentat commis à plusieurs endroits par plusieurs individus ».

    Le centre de crise gouvernemental a annoncé qu’il avait recommandé la fermeture du métro pendant tout le week-end. Tous les centres commerciaux fermeront à la mi-journée.

    Selon les derniers éléments de l’enquête, l’homme soupçonné d’être l’instigateur des attentats avait manipulé une des trois kalachnikovs retrouvées dans une Seat noire, utilisée par le « commando des terrasses » et retrouvée à Montreuil. La même ville de la périphérie parisienne où Abaaoud a été filmé le soir du carnage à 22 h 14 par une caméra dans une station de métro.

    Les policiers sont toujours aux trousses de Salah Abdeslam, soupçonné d’avoir mitraillé le 13 novembre des terrasses de cafés et de restaurants parisiens avec son frère Brahim, qui s’est fait exploser boulevard Voltaire. Il aurait été aidé à quitter Paris le lendemain matin. Deux complices présumés de cette fuite ont été arrêtés à Bruxelles puis mis en examen lundi pour attentat terroriste. Toujours en Belgique, un troisième homme a été mis en examen, vendredi, pour terrorisme.

    Sur les sept kamikazes morts le 13 novembre :

    • Quatre sont Français : Brahim Abdeslam (31 ans), Bilal Hadfi (20 ans), Samy Amimour (28 ans) et Ismaël Omar Mostefaï (29 ans).
    • Deux sont entrés en Europe via la Grèce en octobre. Il s’agit de celui près duquel on a retrouvé un passeport syrien à l’authenticité douteuse et dont les policiers ont diffusé la photo ; et d’un second, qui a été formellement identifié vendredi soir, selon le procureur.
    • Un kamikaze reste à identifier, le troisième qui était au Bataclan.

    La police turque a interpellé, samedi, un Belge d’origine marocaine de 26 ans, Ahmet Dahmani, soupçonné d’avoir effectué des repérages en vue des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, a confirmé un responsable gouvernemental turc. Deux autres individus, âgés de 23 et 29 ans et de nationalité syrienne, ont par ailleurs été interpellés sur une route des environs, soupçonnés d’avoir été envoyés à Antalya par l’Etat islamique (EI) pour aider Dahmani à passer la frontière syrienne.

    • Le deuil, une semaine après

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    Une semaine après les attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, des hommages aux victimes ont eu lieu hier soir à Paris et dans plusieurs villes de France. A 21 h 20, heure du début des attaques de la semaine précédente. Si certains tentaient de rendre les commémorations festives, le cœur n’était pas à la fête.

    Parallèlement, les proches des personnes tuées commencent à récupérer les corps, avec la délivrance de 112 premiers permis d’inhumer, selon la ministre de la justice, Christiane Taubira, qui a rappelé que les frais d’obsèques seraient entièrement pris en charge par le Fonds de garantie des victimes du terrorisme.

    • L’ONU appelle tous les pays à lutter contre l’EI

    Au niveau international , le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité dans la nuit de vendredi à samedi une résolution française qui permet de « prendre toutes les mesures nécessaires » pour combattre l’organisation Etat islamique (EI), qualifiée de « menace mondiale et sans précédent contre la paix et la sécurité internationales ». La résolution invite tous les pays qui en ont les capacités à se joindre à la lutte contre l’EI en Syrie et en Irak. Le président français, François Hollande, a salué une résolution qui va « contribuer à la mobilisation des nations pour l’élimination de Daech [un acronyme de l’EI en arabe] ».

    Sous l’impulsion française, à Bruxelles vendredi, les ministres de l’intérieur européens se sont mis d’accord pour partager les données sur les passagers aériens via le fichier PNR (fichier des noms de passagers), juguler les trafics d’armes à feu et renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l’Europe. La Commission européenne proposera d’ici à la fin de l’année une révision des règles de Schengen.

    Lire aussi : L’UE veut renforcer les contrôles sur l’entrée et la libre circulation sur son territoire

    </article>

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  • Attentats : Bruxelles en alerte, arrestation

    d'un Belge lié aux tueries de Paris

    V.F. | 21 Nov. 2015, 06h58 | MAJ : 21 Nov. 2015, 10h52
     
     
    <figure> Une semaine après les attentats de Paris la Belgique élève au niveau maximal son niveau d'alerte terroriste pour la ville de Bruxelles.  <figcaption class="articleChapeau ">Une semaine après les attentats de Paris la Belgique élève au niveau maximal son niveau d'alerte terroriste pour la ville de Bruxelles.  (AFP/ EMMANUEL DUNAND.)</figcaption> </figure>

    Une semaine après les attentats les plus sanglants de l'histoire de France, avec un bilan provisoire de 130 morts et quelque 350 blessés, la traque continue et la Belgique élève au niveau maximal son niveau d'alerte terroriste pour la ville de Bruxelles.

     L'Union européenne a décidé de durcir les contrôles à ses frontières extérieures pour répondre aux failles apparues après les attentats de Paris. En marge, l'enquête se poursuit pour retrouver le terroriste toujours en fuite, Salah Abdeslam et déterminer le rôle précis joué par celui qui est présenté comme l'organisateur des attentats, Abdelhamid Abaaoud, tué à Saint-Denis mercredi.

    Arrestation en Turquie d'un Belge qui serait lié aux attentats de Paris. Selon le journal Le Monde, la police turque a arrêté un Belge d'origine marocaine soupçonné d'avoir effectué des repérages en vue des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L'information a été confirmée samedi par un responsable gouvernemental turc. Ahmet Dahmani, 26 ans, a été interpellé dans un hôtel de luxe d'Antalya sur la côte sud de la Turquie, où il séjournait depuis le 16 novembre, indique l'agence de presse turque Dogan. La police antiterroriste a été avertie de la présence de Dahmani à son arrivée en avion à Antalya et elle l'a suivi jusqu'à son hôtel, dans le quartier de Manavgat.

    Deux autres individus, âgés de 23 et 29 ans et de nationalité syrienne, ont par ailleurs été interpellés sur une route des environs, rapporte l'agence Dogan. Ils sont soupçonnés d'avoir été envoyés à Antalya par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) pour aider Dahmani à passer la frontière syrienne.

    La Belgique élève au niveau maximal son niveau d'alerte terroriste pour Bruxelles. Dans un communiqué titré «Suite des attentats à Paris - menace imminente en région bruxelloise», l'Organisation de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM), qui dépend du ministère belge de l'Intérieur, déclare samedi que «suite à une nouvelle évaluation le niveau d'alerte terroriste est passé à un niveau 4, très grave, pour la région bruxelloise». «Le niveau 3 reste d'application pour le reste du pays», ajoute l'OCAM.

    Cette mesure intervient quelques heures après qu'un suspect arrêté en Belgique a été inculpé pour terrorisme par la justice belge en lien avec les attentats jihadistes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre. Ce suspect, dont l'identité n'a pas été rendue publique, est le troisième à être inculpé en Belgique en lien avec les attentats de Paris.

    Toutes les stations de métro resteront fermées samedi à Bruxelles, annonce la compagnie publique des transports bruxellois (Stib) : «es bus circulent mais certains trams sont impactés par cette mesure», poursuit la société de transports qui décidera «en consultation avec les autorités compétentes et la police, au jour le jour, si les stations réouvrent».

    L'OCAM décrit «une menace sérieuse et imminente nécessitant la prise de mesures de sécurité spécifiques ainsi que des recommandations particulières à la population», sans donner de précisions sur la menace. Le centre appelle les habitants de la capitale belge à éviter «les lieux à forte concentration de personnes», citant «les concerts, les grands événements, les gares et aéroports, les transports en commun» et les établissements commerciaux très fréquentés. L'OCAM demande aussi à la population de Bruxelles de faciliter les contrôles de sécurité.

    VIDEO. La Belgique base arrière du Jihadisme en Europe

    lien

    La traque continue pour mettre la main sur Salah Abdeslam. Salah Abdeslam continue d'être recherché par toutes les polices d'Europe. L'assaillant présumé du carnage parisien a joué a minima un rôle de logisticien des attentats. Il a sans doute été exfiltré, au moins dans un premier temps, par deux complices présumés depuis écroués en Belgique.

    Les enquêteurs ont identifié vendredi, par ses empreintes digitales, Hasna Aitboulahcen, 26 ans, cousine d'Abdelhamid Abaaoud, dans les décombres de l'appartement de Saint-Denis. Selon une source policière, elle n'est pas morte en kamikaze, contrairement à ce qu'indiquaient les premiers éléments de l'enquête. Un troisième homme mort en se faisant exploser dans l'appartement n'a pas été identifié. Des traces appartenant à Abdelhamid Abaaoud ont été découvertes sur un fusil kalachnikov retrouvé dans la voiture utilisée par les tueurs du «commando des terrasses». Le parquet de Paris a également annoncé qu'un kamikaze qui s'était fait exploser près du Stade de France avait été contrôlé le 3 octobre en Grèce, en même temps qu'un autre, qui s'était mêlé aux migrants fuyant la guerre en Syrie.


    Nuit calme dans le quartier de Sens soumis à un couvre-feu. Dans la seule zone soumise à un couvre-feu depuis la déclaration de l'état d'urgence «la nuit a été calme, ça s'est très bien passé» indique la préfecture, en assurant que «la population avait compris l'intérêt de la mesure». 

    Des forces de l'ordre avaient été mobilisées dans ce quartier sensible de Sens pour faire appliquer le couvre-feu, qui interdisait à l'ensemble de la population de circuler entre 22 heures et 6 heures. Ce couvre-feu, prévu jusqu'à lundi matin, fait suite à des perquisitions administratives menées dans la nuit de jeudi à vendredi, qui «ont donné lieu à la découverte d'armes non autorisées et de faux papiers», ainsi qu'à l'interpellation de quatre personnes dans le département.

    Contrôles systématiques aux frontières de l'UE. L'Union européenne a décidé vendredi de durcir les contrôles à ses frontières extérieures pour répondre aux failles apparues après les attentats de Paris, pendant que l'enquête montrait qu'au moins deux de leurs auteurs avaient suivi le chemin des migrants pour venir en Europe.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a pour sa part adopté à l'unanimité vendredi une résolution française qui permet de «prendre toutes les mesures nécessaires» pour combattre le groupe Etat islamique (EI). Une décision saluée, dans la nuit de vendredi à samedi, par l'Elysée. Le président français François Hollande «se félicite» de l'adoption de cette résolution qui «va contribuer à la mobilisation des nations pour l'élimination de Daech», selon un communiqué de la présidence.


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