• Limoux pour le projet de ferme solaire au domaine de Ninaute

    B. C.
    19/01/2012, 06 h 00

    Une centrale photovoltaïque (dite aussi "ferme solaire") gérée par la société "Solairedirect" verra le jour à Limoux, dans le domaine de Ninaute, vraisemblablement à la fin de 2013 ou au début de 2014. Le parc s'étendra sur 100 hectares. Investissement prévu : 100 millions d'euros.

    Ce projet avait été annoncé en séance du conseil municipal le lundi 24 octobre 2011. L'installation, en raison de sa surface, serait l'une des plus importantes d'Europe.

    "Pour nous, c'est le plus gros dossier et les études d'impact vont démarrer", déclare Jean-Luc Martino, le directeur régional de "Solairedirect" dans la revue économique "La Lettre M". La puissance de cette future centrale s'élèvera à 60 MW et générera 450 000 € de recettes. Sa production permettra de chauffer 60 000 habitants.

    Son exploitation se déroulera dans le cadre d'un bail emphytéotique aux termes duquel l'exploitant de la centrale s'engagera à verser à la commune une redevance annuelle de 2 500 € (hors taxe) par hectare de surface exploitée.

    Le photovoltaïque étant une énergie renouvelable, ce futur parc économisera près de 29 061 tonnes de gaz à effet de serre. Des entreprises locales devraient participer à la construction de ce parc qui, lui-même, devrait générer quelques emplois au niveau de la surveillance et de la maintenance.

    Un autre projet de panneaux photovoltaïques mené par la société "Newsun Solaire III", de Toulouse, a été accepté. Il s'agit d'installer et d'exploiter des panneaux photovoltaïques sur les toitures des groupes scolaires de Jean-Moulin et de Flassian soit une surface de 250 m2 par groupe. L'exploitant s'engagera à verser à la commune une redevance annuelle de 750 € hors taxes, soit 1 500 € pour les deux écoles. Après un état des lieux effectués avec les services techniques de la mairie, les travaux pourront alors débuter, le maître d'ouvrage étant "Newsun Solaire".


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  • Naufrage du Concordia : un désastre écologique redouté

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    Par Tristan Vey, AFP, AP, Reuters Agences Mis à jour <time class="updated" datetime="16-01-2012T18:12:00+02:00;">le 16/01/2012 à 18:12</time> | publié <time datetime="16-01-2012T17:52:00+02:00;" pubdate="">le 16/01/2012 à 17:52</time> Réagir
    Des pompiers cherchent d'éventuels rescapés du naufrage du Concordia, le 16 janvier.
    Des pompiers cherchent d'éventuels rescapés du naufrage du Concordia, le 16 janvier. Crédits photo : FILIPPO MONTEFORTE/AFP

    Les réservoirs du navire contiennent 2380 tonnes de gazole. Les autorités craignent que le pompage ne déstabilise le bateau, en équilibre sur des rochers à 50 mètres du rivage.

    L'île de Giglio, réputée pour ses petites criques rocheuses, est sous la menace d'une «bombe écologique». Le terme choisi par le maire de ce petit lopin de terre toscan n'est pas trop fort. Le Costa Concordia, qui s'est échoué vendredi soir à seulement 50 mètres du rivage, contient environ 2380 tonnes d'hydrocarbures. «C'est un gazole dense, lourd», a déclaré le ministre italien de l'Environnement, Corrado Clini, qui redoute le pire. Si le pétrole, commençait à se répandre, «ce serait un désastre pour la faune locale», a-t-il averti.

    D'après Christophe Rousseau, adjoint au directeur du Cedre (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), le fioul ne pourra toutefois pas couler et sédimenter en cas de fuite comme le laissait entendre le ministre italien. Le carburant du Concordia devrait plutôt flotter. «C'est un fioul semblable à celui de l'Erika, proche du bitume, qui pourrait coller durablement aux rochers», explique-t-il.

    Le risque de marée noire reste limité pour le moment

    Les conséquences pour l'environnement ne serait donc pas anodines. Sans parler des poissons et des oiseaux marins, la zone maritime autour de l'île est aussi un sanctuaire pour les baleines. L'impact d'une marée noire sur le tourisme serait aussi catastrophique pour cette petite île. La population, qui ne dépasse pas 800 habitants en hiver, bondit à 5000 personnes durant l'été, avec l'afflux des touristes attirés par le charme rustique de l'îlot.

    «D'après les premières constatations, le navire semble assez stable, il n'y a aucune fuite, tout est sous contrôle pour l'instant», a toutefois rassuré le maire de Giglio. Le ministre a assuré que tout serait fait pour «éviter que le carburant ne s'écoule du navire».   La société néerlandaise Smit&Salvage a été chargée par le propriétaire du paquebot Costa Concordia de pomper le carburant, a précisé un porte-parole de sa maison mère Boskalis. L'opération s'annonce risquée.   Le navire est en équilibre sur des rochers et les autorités craignent que la vidange des réservoirs ne déstabilise le bateau qui pourrait alors glisser et sombrer par 100 mètres de fond.

    «Les ingénieurs vont faire les calculs nécessaires avant de commencer à pomper», assure Christophe Rousseau. «Hors imprévu, le risque de voir tout ce pétrole déversé dans l'eau est assez limité pour le moment», poursuit-il. «Mais il n'est pas exclu qu'il y ait quelques fuites pendant les opérations de vidange», prévient-il. Le fioul contenu dans les réservoirs du bateau devra probablement être réchauffé pour permettre le pompage en raison de grande viscosité. «C'est une opération techniquement compliquée, mais Smit&Salvage est une entreprise très sérieuse qui connait son métier», analyse-t-il. Le pompage devrait d'ailleurs pouvoir commencer «dans les prochains jours», a assuré le porte-parole de Boskalis qui a souligné que cela dépendait de l'arrivée du matériel sur place et de la stabilité du navire. D'ici lundi soir, vingt employés seront sur place, a-t-il promis.

    Des ballons géants pour renflouer le bateau ?

    Les garde-côtes ont par ailleurs ordonné au propriétaire du navire, la compagnie Costa Crociere, d'«enlever l'épave du navire», selon leur porte-parole local. Une équipe d'experts de l'entreprise néerlandaise et une seconde de la société américaine Titan&Salvage se trouvent sur place pour étudier les moyens de mettre le navire en sécurité. Selon un employé anonyme de Smit&Salvage, enlever le navire de près de 115.000 tonnes pourrait prendre des semaines, mais il exclut la possibilité de le découper sur place.

    Le patron de la société propriétaire du navire, Pier Luigi Foschi, a estimé que le renflouage du bateau pourrait peut-être se faire à l'aide de ballons géants qui le soulèveraient. Le navire serait alors tiré au port par des remorqueurs. Il a toutefois indiqué que le pompage du gasoil devrait précéder cette opération. «Le renflouage du Costa Concordia est une des opérations les plus difficiles au monde. Il y a plusieurs alternatives, mais en tout premier lieu nous devons songer à colmater les voies d'eau», a-t-il ajouté.

    Pour empêcher qu'un tel événement ne se reproduise, les responsables locaux réclament de nouvelles règles imposant des limites plus strictes à la navigation dans cette région et surtout la fin de la tradition de l' «inchino» (la révérence) qui fait passer de grands navires à proximité de l'île. Le ministre de l'Environnement a promis d'agir pour les «empêcher de s'approcher de zones sensibles pour l'environnement». Dans une interview lundi à La Stampa, il a toutefois souligné que «les règles et limites existaient déjà». Il s'agit donc de «convaincre» les compagnies de les respecter et de ne pas «donner la priorité à l'offre touristique».

    LIRE AUSSI:

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    » Naufrage: un sixième corps retrouvé dans l'épave du Costa

    Par Tristan Vey
    Journaliste web,

    Par AFP, AP, Reuters Agences


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    PARIS (Reuters) - La culture du maïs transgénique Monsanto 810 restera interdite en France en 2012 malgré la décision du Conseil d'Etat d'annuler la clause de sauvegarde appliquée à son encontre, annoncent vendredi soir les ministères français de l'Ecologie et de l'Agriculture.

    Ce maïs transgénique est autorisé dans plusieurs pays européens.

    Les cabinets des ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire ont fait part de cette décision aux représentants de la Confédération paysanne, de l'Union nationale des apiculteurs français et de la Fédération française des apiculteurs professionnels qu'ils ont reçus vendredi.

    "Il leur a été confirmé que, suite à la décision du Conseil d'État d'annuler la clause de sauvegarde prise par la France en 2008 pour interdire la culture du maïs transgénique MON810, le gouvernement maintenait son opposition à cette culture et que la culture du MON810 resterait donc interdite en France en 2012", précisent les ministères dans un communiqué.

    Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative française, avait suspendu le 28 novembre des arrêtés de 2007 et 2008 interdisant en France la commercialisation et la mise en culture des semences de maïs transgénique Monsanto 810.

    La juridiction relevait notamment que le ministre de l'Agriculture n'avait pu "justifier de sa compétence" pour prendre les arrêtés, "faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement".

    A la suite de cette décision, le président Nicolas Sarkozy, invoquant la défense de la santé des consommateurs et des agriculteurs, avait déclaré que le gouvernement étudierait les modalités d'une prolongation du moratoire.


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  • Les tortues hybrides ont été trouvées sur les îles de l'archipel des Galápagos rendu célèbre grâce aux pinsons de Charles Darwin. © Université Yale

    Les tortues hybrides ont été trouvées sur les îles de l'archipel des Galápagos rendu célèbre grâce aux pinsons de Charles Darwin. © Université Yale

    Aux Galápagos, une tortue disparue reparaît après 150 ans !

    Par Bruno Scala, Futura-Sciences

    Une espèce éteinte qui reparaît ! C'est ce qui est arrivé pour Chelonoidis elephantopus, une tortue des îles Galápagos, qu'on croyait disparue depuis environ 150 ans. Il n'en était rien, comme le montrent des analyses génétiques récentes. Pourtant, personne n'a vu cette mystérieuse tortue...

    Une équipe de chercheurs emmenée par Adalgisa Caccone, de l’université Yale, a analysé le profil génétique des tortues vivant sur une des îles de l’archipel des Galápagos si cher à Charles Darwin. Ces scientifiques ont montré qu’il était très probable que la tortue Chelonoidis elephantopus, que l’on croyait éteinte depuis environ 150 ans, soit en réalité encore vivante.

    Pourquoi seulement « très probable » ? Parce que... personne n’a vu la tortue en question. Mais l’ADN ne ment pas et l’analyse génétique réalisée par les chercheurs ne laisse pas de place au doute. Ces résultats ont été publiés dans Current Biology.

    Migration par bateau pirate

    Ce que les biologistes savaient, c’est que C. elephantopus s’était accouplée avant sa disparition présumée avec au moins une autre espèce, C. becki. Et cela sur une deuxième île de l’archipel. Alors que C. elephantopus était endémique de l’île Floreana, sa cousine occupait l’île principale, Isabela. Ce sont certainement des pirates qui ont aidé la première à rejoindre la seconde au début du XIXe siècle. Ces animaux, terrestres, auraient été incapables de migrer sur des telles distances à la nage.

    Les différents croisements observés par les scientifiques, pour les individus hybrides. Dans les deux premiers cas, à gauche et au centre, on a un croisement entre un individu pur et un individu hybride. Dans le troisième cas, un hybride F1, issu de deux parents purs.
    Les différents croisements observés par les scientifiques, pour les individus hybrides. Dans les deux premiers cas, à gauche et au centre, on a un croisement entre un individu pur et un individu hybride. Dans le troisième cas, un hybride F1, issu de deux parents purs. © Garrick et al. 2012, Current Biology - adaptation Futura-Sciences

    Pour parvenir à leurs conclusions, les scientifiques ont établi les profils génétiques de ces hybrides, réalisant des prélèvements sur 1.669 individus. Puis ils ont reconstruit l’histoire – le pedigree – des tortues de l'île. Chose assez complexe car les premiers hybrides se sont ensuite accouplés entre eux ou avec des spécimens « purs » de différentes espèces, menant à des degrés d’hybridation variés.

    Une hybridation récente

    Pourtant, ces analyses ont permis non seulement de confirmer qu’il y avait bien eu des croisements entre les différentes espèces, mais en plus, que 84 des individus étudiés possédaient un génome fortement similaire à celui de C. elephantopus. La très bonne conservation de l’ADN mitochondrial (qui n’est transmis que par la mère) et la jeunesse de certains des individus – trente d’entre eux ont moins de 15 ans – indiquent que ce croisement s’est effectué il y a peu, à savoir avant l’extinction présumée. Ce qui signifie que ces profils génétiques ne peuvent s’expliquer que si l’un des parents (et à plus forte raison la mère) appartenait à l’espèce C. elephantopus.

    Malgré tout, les analyses montrent également que le nombre de spécimens purs encore vivants est extrêmement faible. Même si ces tortues peuvent peser plus de 400 kg, il sera difficile pour les chercheurs d’en capturer une dans la jungle de l’île qui abrite environ 7.000 tortues. Une aiguille dans une botte de foin.


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  • Séisme de magnitude 7,3 au large de l'île de Sumatra en Indonésie

    JAKARTA — Un séisme de magnitude 7,3 s'est produit mercredi au large de la côte ouest de l'île indonésienne de Sumatra, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS), mais ni victimes ni dégâts n'avaient été signalés dans l'immédiat.

    Une alerte au tsunami a été lancée par le Centre d'alerte du Pacifique. L'Agence de météorologie et de géophysique en Indonésie, qui avait aussi émis une alerte, l'a levée environ deux heures plus tard.

    Le séisme a eu lieu à 02H37 locales mercredi (18H37 GMT mardi), à environ 420 km au sud-ouest de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh sur l'île de Sumatra.

    "La secousse a eu lieu dans la mer et une alerte au tsunami a été émise, mais jusqu'à présent nous n'avons aucune information sur des victimes ou des dégâts", a déclaré à l'AFP le responsable technique de l'agence, Suharjono, avant que l'alerte ne soit levée.

    Le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique a indiqué que la menace d'un tsunami de grande envergure était exclue mais qu'il y "avait une infime possibilité qu'un tsunami local puisse toucher des côtes situées à moins d'une centaine de kilomètres de l'épicentre du séisme".

    L'agence indonésienne a également fait état de deux répliques de magnitude 5,4 et 5, respectivement une demi-heure et une heure après la première secousse.

    A Banda Aceh, à l'extrême nord de Sumatra, le sol a tremblé pendant 30 secondes et les habitants terrifiés sont sortis précipitamment dans la rue, avant de rentrer chez eux peu de temps après, a indiqué un journaliste de l'AFP.

    Des gens habitant sur la côte sont allés se réfugier dans l'intérieur des terres, s'abritant dans des mosquées ou campant sur le bord des routes par mesure de précaution, mais il n'y pas eu de scène de panique, a-t-il ajouté. Les répliques n'ont pas été ressenties à Banda Aceh, a-t-il précisé.

    L'Indonésie est située sur la "Ceinture de Feu" du Pacifique, où la rencontre de plusieurs plaques continentales provoque une forte activité volcanique et sismique.

    En décembre 2004, un séisme de 9,3 de magnitude au large de la côte septentrionale de Sumatra avait provoqué un tsunami gigantesque qui avait fait plus de 220.000 morts autour de l'océan Indien, dont 168.000 en Indonésie.


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