-
Par marialis2.2 le 14 Décembre 2011 à 18:58
Plus de cent baleines bélugas piégées par la banquise
LEMONDE.FR avec AFP | 14.12.11 | 14h44
Plus de cent baleines bélugas, une espèce protégée, sont piégées par la banquise en mer de Béring, a indiqué, mercredi 14 décembre, la région de Tchoukotka (nord-est de la Russie), qui a appelé le gouvernement à dérouter un brise-glace pour venir en aide aux cétacés en danger de mort. "Un groupe de plus de cent bélugas est coupé de la pleine mer et prisonnier des glaces en mer de Béring, à une quinzaine de kilomètres au sud du village d'Ianrakynnot", indique le site des autorités régionales, chukotka.org.
Cette localité est située à environ 300 kilomètres des côtes de l'Alaska et à quelque 6 000 kilomètres à l'est de Moscou. Cette région au climat hostile est parmi les plus difficiles d'accès de la Russie. "Le gouverneur de Tchoukotka, Roman Kopine, a envoyé une lettre au ministre des transports, Igor Levitine, et au ministre des situations d'urgence, Sergueï Choïgou, pour qu'ils étudient la possibilité de l'envoi d'un navire brise-glace pour sauver les bélugas", poursuit le communiqué.
"MENACÉES D'ÉPUISEMENT"
Selon la même source, ces cétacés de couleur blanche, risquent de manquer de nourriture. Par ailleurs, l'avancée des glaces réduit peu à peu les surfaces où elles peuvent encore venir respirer. "Compte tenu du manque probable de nourriture et de la vitesse à laquelle gèle l'eau, tous les animaux sont menacés d'épuisement et de mort", souligne le gouvernement de Tchoukotka, qui précise qu'ils ont été repérés par des pêcheurs mardi. Selon la même source, un remorqueur brise-glace, le Roubine, se trouve à une journée et demie ou deux jours du détroit de Siniavinsk, où ces baleines sont piégées et pourrait donc leur porter secours.
La baleine béluga ou bélouga est un cétacé protégé vivant dans l'Arctique. Avec l'ours polaire et le tigre de l'Amour, c'est l'une des trois espèces qui font l'objet d'un programme de protection spécial dirigé par l'homme fort de la Russie, Vladimir Poutine. Le site Internet consacré aux bélugas par M. Poutine explique que les scientifiques russes ne savent actuellement pas combien il reste d'individus de cette espèce, les études n'ayant repris qu'en 2008, après une pause de trente ans. Ces baleines vivent dans les mers froides de l'extrême orient russe, mais aussi en mer Blanche et en mer de Barents, des dépendances de l'océan Arctique, au nord-ouest de la Russie. Leur espace vital est menacé par l'industrie pétrolière, le réchauffement climatique et la chasse, selon les ONG de défense des animaux.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 13 Décembre 2011 à 01:14
Le Canada se retire du protocole de Kyoto
Créé le 12/12/2011 à 23h00 -- Mis à jour le 13/12/2011 à 00h25<aside>Pollution industrielle: illustration. CLOSON/ISOPIX/SIPA
</aside>ENVIRONNEMENT - Il s'agit du premier pays signataire du traité à revenir sur son engagement...
Ça chauffe pour le protocole de Kyoto. Le Canada va devenir le premier pays à se retirer officiellement du protocole de Kyoto sur les changements climatiques, a annoncé lundi le ministre de l'Environnement, Peter Kent.
Kyoto, signé en 1997, oblige une quarantaine de pays industrialisés, à l'exception notamment des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié, à respecter des objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre (GES).
«Comme je l'ai déjà dit, Kyoto appartient pour le Canada au passé. (...) Nous invoquons nos droits juridiques à nous retirer officiellement de Kyoto», a déclaré le ministre à son retour de Durban (Afrique du Sud) où vient de s'achever une conférence internationale sur les changements climatiques.
Peter Kent n'a pas précisé la date exacte du retrait canadien, expliquant que son pays risquait de se voir infliger de lourdes sanctions financières conformément à Kyoto s'il ne procédait pas à ce retrait.
«Il condamne nos enfants»
Les conservateurs arrivés au pouvoir en 2006 à Ottawa ne cachaient pas leur intention de ne pas se sentir tenus par les engagements pris à Kyoto par les libéraux, aux commandes à l'époque.
Le protocole oblige les Canadiens à réduire leurs émissions de GES à six pour cent de leurs niveaux de 1990 d'ici 2012. En 2009, ces émissions étaient de 17% supérieures aux niveaux de 1990.
Ce retrait a été vivement critiqué par les défenseurs canadiens de l'environnement. «M. Kent ne comprend pas ce à qui il condamne nos enfants», a réagi John Bennett, directeur exécutif du Sierra Club Canada. «Des changements climatiques catastrophiques leur coûteront bien plus».
Le Canada affirme soutenir un nouvel accord global visant à réduire les émissions de GES mais insiste pour que ce pacte concerne toutes les nations, y compris la Chine et l'Inde, qui ne sont pas tenues aux objectifs actuels de Kyoto.
La décision d'Ottawa intervient au surlendemain de la conférence de Durban. Les quelque 180 pays participants s'étaient séparés lundi sur un pacte qui, pour la première fois, oblige les plus gros pollueurs de la planète à prendre des mesures pour réduire leurs émissions de GES.
Reuters
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 11 Décembre 2011 à 23:39
Climat : l'UE salue une "percée historique" à Durban, les ONG déçues
LEMONDE.FR avec AFP | 11.12.11 | 18h25 • Mis à jour le 11.12.11 | 20h02
L'UE a salué dimanche 11 décembre la "percée historique" réalisée lors des négociations qui ont abouti à Durban en Afrique du Sud à une feuille de route vers un accord en 2015 englobant pour la première fois tous les pays pour lutter contre le réchauffement climatique. "Quand de nombreuses parties avaient dit après (le précédent sommet de) Cancun que Durban pourrait seulement appliquer les décisions prises à Copenhague et Cancun, l'UE souhaitait plus d'ambitions. Et a obtenu plus", s'est réjouie la commissaire européenne Connie Hedegaard, citée dans un communiqué. "Alors que Kyoto divise le monde en deux catégories, nous aurons maintenant un système qui reflète la réalité d'un monde d'aujourd'hui interdépendant", a-t-elle ajouté.
Le ministère des affaires étrangères français a salué pour sa part "un succès garantissant l'avenir du protocole de Kyoto". Il s'agit d'un "compromis important qui préserve nos ambitions d'un accord global et efficace contre le réchauffement climatique", a souligné son porte-parole, Bernard Valero, dans une déclaration. Le ministre de l'environnement polonais, Marcin Korolec, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a également évoqué un "succès significatif" pour l'Europe et pour le monde.
"DE TOUS PETITS PAS"
"Je pense que la principale ouverture est venue de la Chine, ce qui est assez cohérent avec ses engagements nationaux. C'est un petit mouvement mais cela a fait bouger les États-Unis et a entrainé l'Inde. Ne soyons pas naïfs, ce sont de tous petits pas, mais c'est la preuve que l'on peut avancer", a estimé de son côté la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet dans un entretien au Figaro.
L'Union, qui avait mis tout son poids dans la balance pour aboutir à un accord juridiquement contraignant, se dit donc satisfaite, alors qu'elle a dû se contenter d'un texte laissant en suspens la question du caractère contraignant du futur pacte climatique. Face à la vive opposition de l'Inde, les Européens ont finalement accepté une formulation décrivant ce futur accord comme "un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale". L'objectif est que cet accord entre en vigueur à partir de 2020.
"UNE ÉNORME DÉCEPTION"
Plusieurs ONG ont néanmoins regretté un accord a minima. "Avec les objectifs actuellement sur la table, nous nous dirigeons vers un réchauffement de 4°C. (...) Les artisans de ce résultat atterrant sont bien connus. En tête de file, les Etats-Unis ont déployé toute leur énergie à bloquer le processus ", s'indigne notamment Sébastien Blavier du Réseau Action Climat.
"Les négociations de Durban ont fini comme elles ont commencé, par un échec. Les gouvernements, qui ont choisi d'écouter les pollueurs plutôt que le peuple, ont échoué à renforcer les précédentes mesures pour lutter contre le changement climatique", selon Greenpeace. " On peut résumer Durban à une énorme déception", conclut Céline Charveriat, d'Oxfam.
Le réchauffement climatique
Les faits Réchauffement climatique : accord minimal à Durban
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 11 Décembre 2011 à 20:15
More Polar Bears Turn to Cannibalism to Avoid Starvation
- by Treehugger
- December 10, 2011
- 3:00 pm
Written by Alex Davies
The only thing that could be more upsetting than images of an adult polar bear eating his cub is the fact that it’s a scene that’s occurring with increasing frequency throughout the Arctic. As the melting of Arctic Sea ice worsens every year, polar bear hunting grounds disappear, and so does their access to food.
Michael reported a story just like this one in 2008, and it appears that the cannibalism trend is rising. A report by environmental photojournalist Jenny Ross, who took the disturbing photos, and polar bear biologist Dr Ian Stirling notes three such sightings, and warns that as global warming continues, “the frequency of such intraspecific predation may increase.”
This post was originally published by Treehugger.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 10 Décembre 2011 à 00:17
La France a connu des records de sécheresse en 2011
LEMONDE.FR avec AFP | 09.12.11 | 20h19
L'année 2011 est pour l'instant l'une des dix années les plus sèches depuis cinquante ans. La France endosse ainsi un bilan hydrologique déficitaire de plus de 10 % sur l'ensemble du pays, avec des pics de déficit de plus de 25 % en Charente, Dordogne et Aveyron. C'est ce qui ressort du bilan de l'année écoulée réalisé par la commission de suivi hydrologique, dite "comité sécheresse", qui rassemble usagers, élus, membres de comité de bassins et experts.
Selon un communiqué du ministère de l'écologie et du développement durable, la pluviométrie a été "très faible au printemps", avec des précipitations largement déficitaires entre septembre 2010 et avril 2011 sur une grande partie du pays, à l'exception du pourtour méditerranéen. Les nappes présentaient donc au 1er mai des niveaux bas, en avance d'un ou deux mois par rapport à la normale.
"LES PROCHAINES SEMAINES SERONT CRUCIALES"
L'été en revanche s'est caractérisé par des pluies supérieures à la normale au nord de la ligne Bordeaux-Strasbourg, Bretagne exceptée, mais inférieures au sud, surtout sur les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Ces pluies "ont été globalement insuffisantes pour permettre un retour à une situation normale", selon le ministère.
Soixante-dix-huit départements ont ainsi dû prendre des mesures de restriction de consommation. L'automne a été marqué par des précipitations "très inférieures aux normales sur la quasi-totalité du territoire", sauf sur le pourtour méditerranéen, avec les fortes pluies de novembre. "Les prochaines semaines seront cruciales pour la recharge des nappes et le bon fonctionnement des milieux", indique le ministère.
Sécheresse en France
Les faits Sécheresse : un million de tonnes de paille en aide aux éleveurs
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique