• Monde

    Liban : au moins quatorze morts

    dans un attentat à Beyrouth

    <time datetime="2013-08-15T18:25:57+02:00" itemprop="datePublished">15 août 2013 à 18:25</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-08-15T19:38:35+02:00" itemprop="dateModified">19:38</time>)

    Sur les lieux de l'explosion au sud de Beyrouth, jeudi.

    Sur les lieux de l'explosion au sud de Beyrouth, jeudi. (Reuters)

    Actualisé Une voiture piégée a explosé dans la banlieue sud de la ville, fief du Hezbollah libanais. Un groupuscule se réclamant des rebelles syriens a revendiqué l'attentat.

    Un attentat à la voiture piégée a secoué jeudi la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah libanais allié du régime syrien, faisant au moins quatorze morts et deux cents blessés, selon un nouveau bilan fourni par l’agence nationale d’information (ANI).

    «Dix corps et 42 blessés ont été transportés vers l’hôpital al-Sahel, quatre corps et 100 blessés à l’hôpital Rassoul al-Aazam, 50 blessés à l’hôpital Bahman et 20 autres à l’hôpital Borj», a indiqué l’ANI en citant des sources dans ces établissements situés dans la banlieue sud. Un précédent bilan faisait état de 6 morts et d’une centaine de blessés.

    Un groupuscule se réclamant des rebelles syriens et totalement inconnu a revendiqué l’attentat dans une vidéo mise en ligne, affirmant qu’il s’agit d’un «message» au Hezbollah qui participe aux combats aux côtés du régime du président Bachar al-Assad.

    Un porte-parole de l’armée libanaise a affirmé à l’AFP qu’il s’agissait d’un attentat à la voiture piégée qui s’est produit dans une zone commerciale de la banlieue chiite.

    La télévision du Hezbollah, Al-Manar, a montré un énorme incendie, plusieurs voitures et bâtiments en feu, et des pompiers aidant des habitants bloqués à descendre de leur appartement, après la très puissante explosion.

    La chaîne a également montré une foule paniquée et en colère attroupée près du site de l’explosion, d’où s’élève une épaisse fumée noire.

    «Le terrorisme frappe de nouveau la banlieue sud», a commenté le présentateur d’Al-Manar qui a estimé que le parti chiite «paye le prix de sa position».

    Le Hezbollah chiite, un allié indéfectible du régime syrien de Bachar al-Assad et qui combat avec ses troupes contre les rebelles en Syrie, est devenu la bête noire des insurgés syriens, en majorité des sunnites.

    La déflagration, qui s’est produite entre les secteurs populaires de Bir el-Abed et de Roueiss, survient plus d’un mois après un attentat à la voiture piégée dans la même région qui avait fait le 9 juillet une cinquantaine de blessés.

    Un groupuscule syrien inconnu, Brigade 313, a revendiqué cet attentat, disant riposter à l’implication du Hezbollah dans les combats aux côtés du régime syrien.

    «Il y a beaucoup de corps, un énorme incendie et de très importants dégâts. Les ambulances sont arrivées sur place», a indiqué jeudi un témoin à la chaîne Al-Mayadeen proche d’Al-Manar.

    Le nouvel attentat survient au lendemain d’une interview du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah qui a affirmé que son parti prenait des mesures pour éviter que l’attentat de juillet ne se reproduise dans son fief.


    votre commentaire
  • Dernière modification : 14/08/2013 

    lien 


    WikiLeaks : le soldat Bradley Manning "regrette d'avoir blessé les États-Unis"

    WikiLeaks : le soldat Bradley Manning "regrette d'avoir blessé les États-Unis"
    Bradley Manning
    © AFP

    La taupe de WikiLeaks, Bradley Manning, a déclaré devant une cour martiale qu’il regrettait "que ses actes aient blessé des gens et les États-Unis". Reconnu coupable d’espionnage, il risque jusqu’à 136 ans de prison.

    Par Dépêche (texte)
     

    Bradley Manning, l'ancien soldat reconnu coupable de la plus importante fuite de documents secrets américains a regretté mercredi devant une cour martiale "que ses actes aient blessé des gens et les Etats-Unis".

    "Je comprends que je doive payer le prix", a ajouté l'ex-agent du renseignement en Irak face à la juge Denise Lind qui doit bientôt se retirer pour fixer sa peine.

    C'est la première fois que, lors de cette rare prise de parole, Bradley Manning présente ses excuses sur ses agissements depuis que son procès s'est ouvert le 3 juin dernier sur la base militaire de Fort Meade, près de Washington.

    Si jusqu'ici le jeune homme de 25 ans endossait la responsabilité de ses actions, il niait catégoriquement avoir voulu nuire aux Etats-Unis.

    En transmettant à WikiLeaks quelque 700.000 documents classés secrets, il espérait provoquer un débat mondial et que les choses changeraient grâce à cela, a fait valoir plusieurs fois son avocat.

    Reconnu notamment coupable d'espionnage mais acquitté de l'accusation de collusion avec l'ennemi, le jeune homme encourt 90 ans de réclusion. La sentence devrait être rendue la semaine prochaine au plus tôt.

    AFP


    votre commentaire
  • 12 août 2013 - 06H39  lien

    Argentine-
    Primaires: Kirchner garderait la majorité, l'opposition progresse

    La présidente argentine Cristina Kirchner conserverait la majorité au parlement lors des législatives de mi-mandat en octobre, indiquent les primaires de dimanche qui marquent une progression de l'opposition.

    La présidente argentine Cristina Kirchner conserverait la majorité au parlement lors des législatives de mi-mandat en octobre, indiquent les primaires de dimanche qui marquent une progression de l'opposition.

    AFP - La présidente argentine Cristina Kirchner conserverait la majorité au parlement lors des législatives de mi-mandat en octobre, indiquent les primaires de dimanche qui marquent une progression de l'opposition.

    L'opposition arrive en tête dans les cinq provinces les plus peuplées du pays: Buenos Aires, Cordoba, Mendoza, Santa Fe et dans la capitale, alors que la plupart des 19 autres provinces sont acquises à la présidente.

    Le scrutin a été marqué par l'ascension de Sergio Massa, ancien chef de cabinet de Mme Kirchner qui a fait dissidence. Le maire de Tigre (périphérie de Buenos Aires), 41 ans, péroniste comme Mme Kirchner, s'est imposé dimanche comme un acteur clé de la politique argentine en plaçant sa liste au premier rang dans la province de Buenos Aires, une circonscription stratégique concentrant 35 des 257 députés.

    "Nous avons fait le premier pas vers un grand front politique", a lancé Sergio Massa, que ses partisans voient comme candidat à la présidentielle de 2015 contre celui du clan Kirchner.

    Lors d'un vote ressemblant à une répétition générale avant le scrutin du 27 octobre, le Front pour la victoire (FPV, centre-gauche) de Mme Kirchner renforcerait sa main-mise à la Chambre des députés alors que sa majorité au Sénat est fragilisée, selon les projections du ministère de l'Intérieur.

    "Nous sommes en passe de maintenir ou augmenter la représentation du FPV", s'est réjouie Mme Kirchner dans la soirée.

    Ses adversaires reprochent à Mme Kirchner ses pratiques autoritaires, de ne pas lutter contre la corruption, une politique économique protectionniste, une lutte insuffisante contre l'insécurité ou la nationalisation en 2012 de la compagnie pétrolière publique YPF au détriment de l'espagnol Repsol.

    Le front de gauche UNEN, rassemblant le Parti socialiste d'Hermès Biner (2e de la présidentielle 2011) et les socio-démocrates de l'UCR (Union civile radicale) s'impose dans la capitale Buenos Aires, devant la liste du PRO (Proposition républicaine, conservateur) conduite par le rabbin Sergio Bergman.

    Le mode de scrutin des primaires étant identique à celui du scrutin législatif du 27 octobre, le vote de dimanche, auxquels ont participé tous les partis du pays, marque une tendance à deux mois et demi des législatives partielles au cours desquelles 127 des 257 sièges de députés et 24 des 72 mandats de sénateurs seront renouvelés.

    Pour la première fois, 600.000 mineurs âgés de 16 à 18 ans (sur 30 millions de votants) figurent sur les listes électorales et pourront élire leurs parlementaires.

    La perspective d'un troisième mandat de Cristina Kirchner (2007-2011, 2011-2015) s'éloigne, son parti ne semblant pas en mesure de construire une majorité des deux tiers pour modifier la constitution, qui prévoit actuellement un maximum de deux mandats.


    votre commentaire
  • <nav class="breadcrumb" role="breadcrumb">

    </nav> <header class="article_header">
    Washington

    Patriot Act : comment Obama promet d'encadrer la surveillance de l'Internet

    Par , publié le <time datetime="2013-08-09 21:57:00" itemprop="datePublished" pubdate="">09/08/2013 à 21:57</time><time datetime="2013-08-10 11:25:00" itemprop="dateModified">, mis à jour le 10/08/2013 à 11:25</time>

     

    La polémique suscitée par les révélations d'Edward Snowden sur la surveillance d'internet par les Etats-Unis ne retombant pas, Barack Obama a annoncé une révision des règles qui l'encadrent. 

    <aside class="toolbar">

     

    </aside> <figure class="ouverture"> Patriot Act : comment Obama promet d'encadrer la surveillance de l'Internet <figcaption>

    Le président américain Barack Obama a annoncé vendredi des mesures destinées à "améliorer la transparence et rétablir la confiance" dans les programmes de surveillance des communications, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche.

    afp.com/Mandel Ngan

    </figcaption> </figure> </header>

    La conférence de presse de Barack Obama était particulièrement attendue vendredi soir, suite aux révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance de la NSA. Le président américain a promis des réformes dans la surveillance des communications au nom de la "transparence" et de la "confiance", mais a démenti tout abus. Pas question donc de s'excuser ou de faire publiquement son mea culpa. Pour Obama, la surveillance de la NSA est légitimée d'un point de vue légal, et justifiée par la nécessaire protection des citoyens américains. 

    Consacrant une grande partie d'une conférence de presse aux programmes de l'agence de sécurité nationale (NSA) mis en lumière par les révélations de Snowden, un ancien consultant réfugié en Russie, M. Obama a dit sa volonté de "travailler avec le Congrès pour mettre en place des réformes appropriées" de la disposition du Patriot Act qui chapeaute ces opérations. 

    Le Patriot Act, au coeur du programme de surveillance de la NSA

    Le Patriot Act est un ensemble de lois sécuritaires adoptées peu après les attentats du 11 Septembre. L'un de ses articles a été utilisé par l'administration pour justifier la collecte des métadonnées téléphoniques (durée des appels, numéros appelés) par la NSA, puissante agence chargée des interceptions électroniques. 

    Promettant une "nouvelle ère" dans le renseignement avec "davantage de supervision, davantage de transparence et de garde-fous", M. Obama a dit comprendre "les inquiétudes de ceux qui craignent qu'il pourrait y avoir des abus", mais il a assuré que les Etats-Unis ne souhaitaient pas espionner "les citoyens ordinaires". 

    Le programme de collecte des métadonnées, dénoncé par Edward Snowden début juin, est "un outil important dans nos efforts pour prévenir les complots terroristes", a toutefois rappelé M. Obama, qui, interrogé sur le jeune consultant, a estimé qu'il n'était pas "un patriote". 

    Une " voix indépendante " dans la prise de décision

    Parmi les mesures envisagées, le président américain a évoqué le renforcement de la supervision par la Cour de surveillance du renseignement étranger (la FISC, ou Foreign Intelligence Surveillance Act), un tribunal secret de 11 juges qui autorise la NSA à réclamer auprès des opérateurs téléphoniques et internet les données de leurs clients. 

    Jusqu'à maintenant les juges tranchaient sur des requêtes du gouvernement sans contradiction. Le président a dit qu'il envisageait d'instaurer une "voix indépendante" dans le dialogue avec la cour pour assurer l'équilibre entre sécurité et vie privée. 

    Déclassifier des documents secrets et communiquer

    Autre mesure, la divulgation "d'autant d'informations que possible sur ces programmes" de surveillance, a énuméré M. Obama. 

    "Nous avons déjà déclassifié un nombre d'informations à propos de la NSA sans précédent. Mais nous pouvons aller plus loin", a-t-il expliqué, évoquant notamment la base légale du programme de collecte des métadonnées. Le département de la Justice a d'ailleurs publié dans la foulée un tel document. 

    Rassurer les alliés

    Enfin, la NSA nommera un responsable chargé de la vie privée et des libertés publiques tandis qu'un site internet "servira de plate-forme à davantage de transparence" sur "ce que font et ne font pas" les agences de renseignement, a annoncé le président. "Quant aux autres dans le monde, je veux encore une fois rappeler que l'Amérique n'est pas intéressée par l'espionnage des gens ordinaires", a-t-il plaidé. 

    "Toutes ces mesures sont destinées à faire en sorte que les Américains puissent avoir confiance dans le fait que nous respectons nos intérêts et nos valeurs" tout en menant des opérations de renseignement, a encore dit le président. 

    Les Républicains appellent à ne pas compromettre la mission de surveillance

    L'association de défense des libertés sur internet CDT a salué la "première étape cruciale vers un dialogue démocratique nécessaire de longue date" franchie par M. Obama, tout en appelant le Congrès à agir sans tarder "pour mettre fin à la collecte en masse des données téléphoniques des Américains". 

    Les adversaires républicains de M. Obama au Congrès l'ont en retour exhorté à ne pas perdre de vue la mission première du renseignement. "La transparence est importante, mais la Maison Blanche doit dire que la réforme ne compromettra pas l'intégrité" des programmes de surveillance, a expliqué Brendan Buck, porte-parole du président de la Chambre des représentants John Boehner

    La révélation du programme de surveillance d'internet, baptisé PRISM, a ulcéré de nombreux pays alliés des Etats-Unis, notamment l'Allemagne

    M. Obama, qui s'est entretenu jeudi avec des dirigeants d'entreprises de télécommunications et d'internet à la Maison Blanche, a également décidé de créer un groupe d'experts pour passer en revue les opérations de surveillance de son pays. Il leur commandera un rapport d'ici à la fin de l'année, selon un haut responsable de la Maison Blanche. 

    Avec


    votre commentaire
  • Nelson Mandela est capable de rester assis

    Afrique du Sud

    L'ancien président sud-africain, qui entame son troisième mois d'hospitalisation, est "chaque jour plus alerte, plus réceptif", a déclaré vendredi Zindzi, la plus jeune de ses filles à la télévision publique SABC.

    Mis à jour le 09.08.2013

    1/42 Les messages destinés à «Madiba» continuent à lui être destinés. Selon un document judiciaire daté du 26 juin, l'ancien président sud-africain Nelson Mandela est dans «un état végétatif permanent» et sa famille a même envisagé de débrancher la machine qui le maintient en vie. (Jeudi 4 juillet 2013)

    "Tata (père) est maintenant capable de rester assis plusieurs minutes par jour. Chaque jour, il est plus alerte, plus réceptif", a relevé Zindzi Mandela, sortant de l'hôpital de Pretoria où le héros de la lutte anti-apartheid est soigné.

    "Les gens doivent arrêter de dire à la famille de le laisser partir, nous sommes tout simplement face à un homme qui dit je ne vais aller nulle part " (c'est-à-dire "je ne vais pas mourir", ndlr), a-t-elle ajouté.

    "Il n'a tout simplement pas la force d'un homme, il a une force qui va au-delà de ce qui peut être expliqué", a-t-elle encore indiqué.

    "Parce que même maintenant avec ses gros problèmes de santé, il réussit à repousser les limites, même quand tout le monde pense que c'est la fin", a-t-elle déclaré.

    Agé de 95 ans, Nelson Mandela a été hospitalisé en urgence le 8 juin pour une infection pulmonaire. Selon les dernières déclarations des autorités sud-africaines, il se trouve dans un état "critique mais stable", après avoir frôlé la mort fin juin.

    Winnie Madikizela-Mandela, la mère de Zindzi, avait indiqué jeudi qu'il respirait "normalement", alors que des visiteurs avaient affirmé en juillet qu'il était sous assistance respiratoire. "Les docteurs ont réussi à contenir la situation et il respire normalement maintenant", a déclaré l'ex-femme de Mandela dans une interview à la chaîne de télévision Sky News.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique