• Dernière modification : 04/08/2013

    Le président iranien Hassan Rohani prône le dialogue avec les Occidentaux

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    Le président iranien Hassan Rohani a prêté serment dimanche devant le Parlement auquel il a soumis la composition de son gouvernement. Lors de son discours, il a déclaré que l'interaction avec l'Iran passe par le dialogue et non les sanctions.

    Par FRANCE 24 (vidéo)  lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Le nouveau président iranien Hassan Rohani a prêté serment dimanche devant le Parlement, jurant de se conformer à la Constitution et de protéger la religion officielle de la République islamique d'Iran.

    Présentant la formation de son gouvernement, le nouveau président a désigné l'ancien ambassadeur d'Iran aux Nations unies, Mohammad Javad Zarif, comme ministre des Affaires étrangères. Il a également replacé à la tête du ministère du Pétrole, un poste clé en Iran, Bijan Zanganeh, qui avait occupé ce poste dans un gouvernement réformiste entre 1997 et 2005.

    Le président du Majlis a indiqué que le Parlement, dominé par les conservateurs, examinerait dans la semaine les nominations proposées par Hassan Rohani.

    "On ne peut pas faire céder le peuple iranien par les sanctions"

    Lors de son discours devant le Parlement, Hassan Rohani a en outre déclaré à l'attention des pays occidentaux que la seule solution était d'utiliser le dialogue et non les sanctions, en référence aux restrictions économiques sans précédent qui étranglent l'économie du pays.

    "On ne peut pas faire céder le peuple iranien (sur ses droits nucléaires) par les sanctions et les menaces de guerre mais la seule solution d'interaction avec l'Iran est le dialogue sur un pied d'égalité, le respect mutuel pour faire baisser les hostilités", a déclaré M. Rohani en s'adressant aux pays occidentaux qui ont imposé depuis un an des sanctions économiques sans précédent qui étranglent l'économie du pays.

    La veille, lors de son investiture, le président iranien avait promis d’œuvrer pour la levée des sanctions "injustes" imposées au pays.

    Élu confortablement en juin dernier pour succéder à Mahmoud Ahmadinejad, le nouveau chef de l'État suscite de grands espoirs auprès des Iraniens qui attendent un meilleur niveau de vie, plus de liberté et des avancées dans le dossier du nucléaire qui empoisonne les relations de la République islamique avec l'Occident.

    Avec dépêches
     


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  • Dernière modification : 03/08/2013 

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    Le nouveau président iranien Hassan Rohani officiellement investi

    © AFP

    Le nouveau président iranien, Hassan Rohani, élu dès le premier tour le 14 juin, a été officiellement investi ce samedi en présence du Guide suprême. Le religieux modéré a promis d’œuvrer pour la levée des sanctions "injustes" imposées au pays.

    Par Siavosh GHAZI , correspondant FRANCE 24 à Téhéran (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Après l'élection, l'investiture. Le nouveau président modéré iranien Hassan Rohani a été investi samedi 3 août dans l'après-midi, lors d'une cérémonie en présence du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei et de hauts responsables du pays. Une cérémonie au cours de laquelle le religieux modéré s’est donné pour priorité la levée des sanctions imposées à l’Iran en raison de son programme nucléaire.

    "Le gouvernement va œuvrer pour sauver l'économie, relancer l'entente constructive avec le monde, faire de nouveaux pas pour la grandeur de l'Iran, assurer les intérêts nationaux et lever les sanctions injustes", a déclaré Hassan Rohani, dans un discours retransmis en direct par la télévision d'État.

    Au cours de la cérémonie, qui a eu lieu dans une Husseiniyeh, lieu de culte chiite, le Guide, véritable numéro un du régime des mollahs, a embrassé sur la joue le nouveau président, lequel a déposé en retour un baiser sur le revers de son vêtement.

    "Un homme compétent"

    Le Guide Khamenei s’est également félicité de l’élection de Rohani. "Le choix d'un homme compétent qui a servi pendant trois décennies l'establishment (islamique) et a résisté face aux ennemis en tant que religieux témoigne d'un message de fidélité au régime et de confiance au clergé", a-t-il écrit dans le décret d'investiture, lu par son chef de cabinet.

    Dimanche, le nouveau chef d’État prêtera serment devant le Parlement lors d'une cérémonie pour laquelle l'Iran a invité, pour la première fois, des dirigeants étrangers. Une dizaine de chefs d'État de pays de la région feront le déplacement. Javier Solana, ancien chef de la diplomatie européenne, qui avaient mené des négociations nucléaires avec l'Iran au nom des grandes puissances, est l'invité de marque de cet événement.

    Hassan Rohani a créé la surprise le 14 juin en se faisant élire dès le premier tour avec 51 % des voix. Il succède à Mahmoud Ahmadinejad, dont les huit années de présidence ont été marquées par de nombreuses tensions avec l'Occident, en particulier sur le dossier nucléaire controversé de Téhéran.

    Avec dépêches


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  • La polémique enfle au Maroc après la grâce

    accordée à un pédophile espagnol

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      • Publié <time data-ago="il y a 28 minutes" data-original="le 03/08/2013 à 22:03" datetime="2013-08-03T22:03:42+02:00" itemprop="datePublished">le 03/08/2013 à 22:03</time>
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    Une importante manifestation a été réprimée vendredi soir à Rabat. Le sexagénaire libéré à la demande du roi Juan Carlos pourrait être un agent des services secrets espagnols.

     

    Le scandale a désormais un nom: sur les réseaux sociaux, on l'appelle le «Danielgate», du nom de Daniel Galvan, pédophile espagnol multirécidiviste grâcié mardi par le roi Mohammed VI. Au Maroc, où plusieurs cas de pédophilie ont marqué l'actualité ces derniers mois, la décision fait scandale.

    Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes ont exprimé leur colère dans les rues de Rabat, bravant la répression policière. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, dont des journalistes pris pour cible par des forces de l'ordre. D'autres rassemblements ont eu lieu dans le nord, à Tanger et à Tétouan, et ont également été dispersés par la force. Des appels ont d'ores et déjà été lancés sur les réseaux sociaux pour de nouveaux sit-in mardi et mercredi, à Casablanca, la capitale économique, et à Rabat.

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    Affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à Rabat, vendredi soir.

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    Daniel Galvan, qui aurait déjà quitté le pays, faisait partie des 48 ressortissants espagnols emprisonnés au Maroc qui ont bénéficié d'un pardon royal à la demande du roi Juan Carlos d'Espagne, qui avait effectué une visite dans le pays le mois dernier. «Où est la justice?», scandaient vendredi les manifestants, qui ne décolèrent pas. Ils ne comprennent pas comment ce sexagénaire reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants âgés de 4 à 15 ans et incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat, a pu être libéré. Le ministre de la justice marocain, Mustapha Ramid, s'est contenté d'indiquer que l'homme avait été gracié pour des «raisons d'intérêt national».

    Un espion des services secrets espagnols?

    Une thèse a émergé ce samedi dans la presse espagnole et marocaine: plutôt qu'un simple retraité, Daniel Galvan serait en réalité un espion du CRI, l'agence de renseignement espagnole. Son avocat, Mohamed Benjedou, assure que son client lui a confié être un officier de l'armée irakienne qui avait oeuvré avec des services étrangers à la chute Saddam Hussein. Autre élément troublant: El Pais n'a retrouvé aucune trace de son passage au département des sciences océaniques de l'université de Murcie, où il est supposé avoir enseigné.

    Au Maroc, si le mouvement populaire ne cesse de grossir, la classe politique continue elle à faire profil bas. Le gouvernement dominé par les islamistes du Parti justice et développement (PJD), qui s'efforce actuellement de reconstruire une coalition après la défection de son principal allié, a botté en touche. Depuis son accession au poste de chef de gouvernement en 2011, ce parti, longtemps cantonné à l'opposition, prend soin de préserver les meilleures relations avec le Palais royal.

    En Espagne, en revanche, l'affaire tourne à l'affrontement politique. Le parti socialiste, dans l'opposition, a jugé «d'une extrême gravité» la grâce accordée par le roi du Maroc et demandé une «explication immédiate» du gouvernement. Le Psoe entend demander «quel département du gouvernement d'Espagne a suggéré la grâce de cette personne» et si le ministre a contrôlé «si les cas proposés (de grâce) étaient opportuns et appropriés de façon à ne pas porter préjudice à la gestion attribuée au roi».


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    En Irak, les attentats continuent, le bilan de juillet s'alourdit

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-03T18:02:30+02:00" itemprop="datePublished">03.08.2013 à 18h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-03T20:51:22+02:00" itemprop="dateModified">03.08.2013 à 20h51</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Les violences en Irak ont retrouvé leur niveau de 2008, lorsque le pays sortait à grand-peine d'une quasi-guerre civile entre musulmans chiites et sunnites. </figure>

    Neuf soldats irakiens escortant un général ont été tués samedi 3 août et onze autres blessés par l'explosion d'un engin piégé, a annoncé le général qui s'en est sorti indemne. L'attentat a eu lieu sur une route de la province de Diyala alors que le général Abdulamir al-Zaidi et ses soldats étaient descendus de leurs véhicules lors d'une opération militaire contre Al-Qaïda.

    "J'étais visé directement", a affirmé le général. "Nous étions en opération lorsque nous avons été pris dans un guet-apens. Je n'ai pas été blessé", a ajouté le général, responsable du commandement opérationnel du Tigre. Une opération militaire de ratissage est en cours depuis plusieurs jours dans cette région du nord-est du pays où les attentats sont quasi-quotidiens. L'attaque a eu lieu à environ 30 kilomètres au nord de Bakouba.

    PRÈS D'UN MILLIER DE MORTS EN JUILLET

    Au moins 15 autres personnes ont été tuées samedi dans des attentats, dont six à Bakouba et dans ses environs, a-t-on appris de sources policières et médicales. Une mère et ses deux filles, âgées d'une vingtaine d'années, ont été abattues chez elles, non loin de cette ville, ainsi que deux frères qui ont appartenu aux Sahwa, une milice sunnite recrutée pour combattre Al-Qaïda, et une troisième personne non identifiée. A Bakouba même une explosion a blessé deux policiers et un civil.

    Ailleurs dans le pays, un homme et son fils de 11 ans ont été tués par un engin piégé à Tikrit, dans le nord du pays, tandis qu'à Mossoul, toujours dans le nord, deux gardes du corps chargés de la protection d'un juge ont été abattus. Le juge n'était pas présent au moment de l'attaque.

    Dans cette région, un policier a également été tué. A Bagdad, une bombe artisanale a fait trois morts. Un civil a également été tué à Mouqdadiya, au nord de la capitale, selon les autorités. Les violences en Irak ont retrouvé leur niveau de 2008, lorsque le pays sortait à grand-peine d'une quasi-guerre civile entre musulmans chiites et sunnites. En juillet, les violences ont fait près d'un millier de morts en Irak.

     

     
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  • Snowden obtient l'asile temporaire en Russie

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 01/08/2013 à 18:45" datetime="2013-08-01T18:45:38+02:00" itemprop="dateModified">le 01/08/2013 à 18:45</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 01/08/2013 à 15:33" datetime="2013-08-01T15:33:59+02:00" itemprop="datePublished">le 01/08/2013 à 15:33</time>
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    <figure class="fig-photo"> Le document d'asile temporaire octroyé à Edward Snowden par la Russie. AP Photo/Russia24 via APTN<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    VIDÉO - L'ancien consultant des services secrets américains a pu quitter la zone de transit de l'aéroport de Moscou, où il était bloqué depuis le 23 juin dernier.

     

    Un mois qu'il n'avait pas mis un pied dehors. Edward Snowden, l'ex-consultant de la NSA qui avait révélé en juin dernier l'existence d'un programme d'espionnage électronique américain, a finalement obtenu un asile temporaire d'un an en Russie, renouvelable une fois. Ce certificat lui donne le droit de se déplacer et de séjourner dans le pays. Selon son avocat russe, Anatoli Koutcherena, Snowden a «déjà quitté l'aéroport Cheremetievo». Il serait parti jeudi, aux alentours de 15h30 (13h30 en France), soit trente minutes après avoir officiellement obtenu son statut de réfugié, selon la chaîne d'information russe Russia Today . Son avocat affirme que Snowden a quitté seul l'aéroport, en taxi. Selon WikiLeaks, pourtant, Sarah Harrisson, la fidèle collaboratrice de Julian Assange, serait à ses côtés.

    WikiLeaks        âœ” @wikileaks

    Edward Snowden was granted temporary asylum in Russia for a year and has now left Moscow airport under the care of WikiLeaks' Sarah Harrison

     

    Dans un communiqué relayé par WikiLeaks, Edward Snowden a remercié la Russie. «Lors des huit dernières semaines, on a vu l'administration Obama ne montrer aucun respect pour les lois internationales et nationales, mais en fin de compte la justice a gagné», a déclaré l'Américain.

    Son avocat a précisé que le lanceur d'alerte se trouvait désormais dans «un lieu sûr», tenu secret pour des raisons de sécurité. Une sécurité qui devrait dans un premier temps être assurée par des «amis américains», qu'Edward Snowden aurait «gagné en Russie», a-t-il ajouté sur la chaîne publique russe de télévision Rossia 24 qui l'interrogeait sur la façon dont allait vivre l'informaticien de 30 ans en Russie.

    Peut-être rejoindra-t-il l'équipe du Facebook russe, Vkontakte? Le réseau social le plus populaire de Russie, avec plus de 100 millions d'utilisateurs, lui fait déjà de l'oeil. «Nous serions contents s'il décidait de rejoindre l'équipe de nos informaticiens stars», a ainsi écrit son fondateur, Pavel Dourov, sur sa page Vkontakte. «Je pense qu'Edward sera intéressé à l'idée de s'occuper de la protection des données personnelles de nos utilisateurs», a-t-il ajouté.

    Moscou ne devait être qu'un lieu de passage

    Mardi 13 juillet, Edward Snowden avait officiellement demandé l'asile temporaire à Moscou qui disposait d'un délai de trois mois pour se prononcer.

    L'organisation WikiLeaks a été très active dans ce dossier. Elle avait aidé Edward Snowden à quitter Hong-Kong pour Moscou, où il s'était réfugié pour échapper aux autorités américaines après ses révélations fracassantes au Guardian .

     

    Au départ, Moscou ne devait être qu'un lieu de passage vers l'Équateur, où il voulait se rendre pour trouver l'asile. Mais son passeport avait été invalidé par les autorités américaines. Impossible pour lui de quitter le territoire russe. Il avait depuis demandé l'asile dans près de 21 pays , qui avaient tour à tour refusé sa demande sauf le Venezuela, le Nicaragua et la Colombie.

    Ce dernier mois, les États-Unis ont fait pression sur Vladimir Poutine, lui demandant l'extradition de Snowden afin qu'il soit jugé pour espionnage. Celui-ci a refusé, mais a tout de même prié l'Américain de bien vouloir cesser ses révélations afin de ne pas nuire aux relations entre les deux pays. Grâce à ce nouveau statut de réfugié, Snowden ne peut plus être livré de force aux autorités américaines. Un risque de dégradation des relations entre les deux superpuissances? Le Kremlin s'est employé à minimiser l'affaire. Le cas Snowden est trop «insignifiant» pour causer du tort aux relations américano-russes, a ainsi déclaré un haut responsable de la présidence russe. Pour le moment, Moscou n'a reçu aucune information de la part des États-Unis sur une possible annulation de la visite du président Barack Obama en Russie prévue pour septembre.

     

     


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