• Cinq policiers kurdes tués

    dans le nord de l'Irak

    21/07 | 21:51

    Des hommes armés ont ouvert le feu dimanche sur un poste de contrôle près de la ville de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, tuant cinq membres des forces de sécurité du gouvernement automone kurde, rapporte la police.

    Les attentats à la bombe et les fusillades dimanche à travers l'Irak, notamment une attaque contre un barrage de police à Mossoul, ont fait au total 14 morts.

    A Tadji, à 20 km au nord de Bagdad, une bombe a explosé près d'un marché, faisant trois morts, et une autre explosion près de la maison d'un milicien sunnite a aussi tué trois personnes.

    Plus au sud, dans la ville de Hilla, un imam sunnite a été abattu près de sa maison.

    Samedi soir, une trentaine de personnes sont mortes dans plusieurs attentats à la voiture piégée qui ont visé des quartiers à majorité chiite de Bagdad. L'explosion la plus meurtrière a eu lieu dans le quartier de Tobchi, dans le nord de la capitale, et a fait dix morts.

     


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  • Colombie: Santos appelle à renforcer l'offensive contre les Farc

    Créé le 21/07/2013 à 21h33 -- Mis à jour le 21/07/2013 à 22h33
    Le président colombien Juan Manuel Santos, le 18 juillet 2013 à Bogota
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    Le président colombien Juan Manuel Santos, le 18 juillet 2013 à Bogota Guillermo Legaria AFP

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    Bogota - Le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a appelé dimanche à renforcer l'offensive contre la guérilla des Farc jusqu'à l'obtention d'un éventuel accord de paix, au lendemain de combats particulièrement meurtriers pour l'armée.

    Au moins quinze soldats ont été tués lors d'une embuscade tendue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans le nord du pays, l'un des pires revers enregistrés par les forces publiques depuis des mois.

    «Nos coeurs sont avec les familles des quinze héros de la patrie qui ont sacrifié leur vie pour la tranquillité et la sécurité de leurs compatriotes», a déclaré M. Santos, lors d'un conseil de sécurité dans le département d'Arauca, où s'est produit l'accrochage meurtrier.

    Quelque 70 guérilleros ont participé à cette attaque, dont douze ont été capturés lors d'une riposte de l'armée, dans cette région frontalière avec le Venezuela, où opèrent aussi la rébellion de l'ELN (Armée de libération nationale) ainsi que diverses bandes criminelles.

    Le président Santos, qui a ouvert l'an dernier des négociations de paix, délocalisées à Cuba, avec la guérilla, a affirmé que ces attaques ne représentaient «pas la bonne voie» et seraient «combattues avec force».

    Fondées il y a 49 ans à la suite d'une insurrection paysanne, les Farc, plus ancienne rébellion d'Amérique latine, comptent encore selon les autorités, quelque 8.000 combattants, repliés essentiellement dans les régions rurales.

    «J'ai donné des instructions à nos forces pour qu'elles ne cessent pas un seul instant de faire feu jusqu'à parvenir à un accord final», a lancé le chef de l'État, qui exclut un cessez-le-feu avant l'issue des pourparlers.

    «Je sais que pour le peuple colombien, c'est parfois confus. Comment pouvons-nous parler de paix alors qu'ils nous tirent dessus ? Les conditions sont ainsi», a-t-il ajouté, espérant que les Farc «reviennent à la raison», afin de parvenir «le plus tôt possible à la fin du conflit».

    Samedi également, quatre militaires et six guérilleros ont été tués dans d'autres combats qui se sont déroulés samedi dans le département du Gaviare (sud), autre fief des Farc.

    Ironie de la situation, ce jour-là, M. Santos tenait un discours devant le Congrès à Bogota dans lequel il affirmait vouloir «se livrer à fond» pour la paix, estimant que les pourparlers de paix constituaient une «opportunité réelle», la «meilleure dans l'histoire».

    La tension avec la guérilla a aussi monté d'un cran après qu'elle eut annoncé vendredi avoir capturé il y a un mois un soldat américain, tout en proposant de le relâcher en signe de bonne volonté pour les négociations qui doivent reprendre, après une pause de quelques jours, le 28 juillet à La Havane.

    Les États-Unis affirment en revanche qu'il s'agit d'un militaire à la retraite qui effectuait un séjour touristique.

    Le Comité international de la Croix-Rouge et l'ancienne sénatrice d'opposition Piedad Cordoba, dont la médiation a été réclamée par les Farc, ont commencé les préparatifs en vue de sa libération, tandis que le ministre de la Défense, Juan Carlos Pinzon, a accusé la rébellion de «fausses promesses».

    Peu avant l'appel à l'offensive, lancé par le chef de l'État, une explosion survenue à l'aube dans une discothèque de la localité de Cucuta (nord) a fait un mort et une vingtaine de blessés. Un individu, dont les motifs n'ont pas encore été éclaircis, a lancé un engin explosif, visiblement une grenade, dans l'établissement.

    «Nous sommes en train de vérifier s'il s'agit d'un acte commis par des groupes criminels ou par des bandes de délinquants», a indiqué Carlos Rodriguez, le chef de la police de Cucuta.


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  • Dernière modification : 19/07/2013 

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    Detroit : ce qui pourrait être vendu

    pour éponger la dette

    Detroit : ce qui pourrait être vendu pour éponger la dette
    Le zoo de Detroit

    Comment la ville de Detroit, qui s'est placée en état de faillite jeudi soir, peut-elle se relever ? La municipalité envisage toutes les solutions, y compris celle de vendre ses girafes, ses parcs publics... Revue de détail.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Le zoo, les vieilles voitures, les Van Gogh, l’assainissement de l’eau et les parcs municipaux : rien n’échappe au peigne fin de l’expert en faillite, Kevyn Orr, en charge de trouver des économies dans les dépenses de la ville de Detroit, qui s'est officiellement déclarée en état de faillite jeudi 18 juillet. Cet ancien fleuron de l'industrie automobile représente la plus grande banqueroute d'une municipalité dans l'histoire des États-Unis. Un tribunal fédéral devra cependant statuer, sous trois mois, si la plus grande ville de l'État du Michigan peut se placer sous ce régime de protection.

    Face à une dette colossale de plus de 18 milliards de dollars, Kevyn Orr a mis toutes les cartes sur la table, alors que l'agence de notation Standard & Poor’s vient de baisser drastiquement l'évaluation de ce département municipal... Petit inventaire des trésors de la "Motor city".

    Le zoo de Detroit

    Le zoo , l’une des principales attractions de la ville de Detroit, compte plus de 280 espèces d’animaux et reçoit plus d'un million de visiteurs par an. Il avait déjà été question de le vendre en 2006, mais ce scénario avait été abandonné après une campagne de soutien populaire et la promesse de l’État du Michigan d’aider à renflouer les caisses du zoo.

    Ce n’est pas tant les animaux  – dont beaucoup sont des espèces protégées et requièrent un environnement et des soins particuliers pour survivre – qui sont susceptibles d’être vendus, que les 50 hectares de terrain. Une girafe femelle peut toutefois valoir jusqu’à 80 000 dollars…

     
    www.michigan.org

    Detroit institute of Arts

    Phare culturel du Michigan, le Detroit Institute of Arts (DIA) recèle de trésors de l’art pictural. La vente d’une nature morte de Pablo Picasso datant de 1938, d’un autoportrait de Vincent van Gogh de 1887 (la première peinture de Van Gogh à entrer dans un musée public en Amérique), pourraient, à eux seuls, rapporter quelques millions de dollars. Mais le musée ne l’entend pas ainsi, et considère ces œuvres inestimables. "La ville ne peut pas céder des œuvres pour générer de l’argent, sinon dans le but d’enrichir davantage la collection" rappelait la direction du musée sur sa page Facebook, le 24 mai dernier.

     
    www.dia.org

    Detroit Historical Museum

    Autre institution culturelle municipale : le musée d’histoire de Detroit, qui détient 250 000 pièces, allant d’une guitare ayant appartenu à Bob Seger, jusqu’à une collection de soixante voitures anciennes, dont un prototype d’une Ford Cobra XD datant de 1963 (évaluée à un million de dollars) et une turbine Chrysler datant également de 1963, et estimée à 1,2 million de dollars. De plus, le musée a été rénové l’année dernière.

     
    yelp.com

    Belle Isle Park

    Comme d’autres espaces verts et lieux publics de Detroit, le parc de Belle Isle figure sur la liste de l’expert en faillite Kevyn Orr. Idéalement situé sur une île du fleuve Detroit, à la frontière avec le Canada, aménagé dans les années 1880, il s’étend sur 4 km2.

    La Hart Plaza, la promenade River Walk en cours de travaux, le golf Rackham, ou encore le site de Fort Wayne sont également susceptibles d'attirer l'attention des promoteurs immobiliers ou industriels. Les terrains situés en bord de fleuve et du lac Sainte-Claire seraient les plus intéressants.

     
    http://www.detroitaccueil.com

    Le musée Charles Wright d’histoire afro-américaine

    Décrit comme le plus grand musée rassemblant l’histoire des populations issues des traites négrières aux États-Unis, le musée Charles Wright a été fondé en 1965. Il compte plus de 35 000 pièces. Il présente actuellement une exposition déclinant un buste blanc de Barack Obama, repeint par quarante-quatre artistes. Le musée pourrait éventuellement passer sous gestion privée, si la municipalité en décidait ainsi.

     
    global_ant0n1us sur www.panoramio.com

     

    Water and Sewerage Department

    Le service municipal de la gestion des eaux et des égouts pourrait être privatisé. Mais la vente des services publics a déjà montré ses limites par le passé : en 2008, la ville avait vendu son système de parcmètre à des investisseurs privés pour une valeur de 1,15 milliard de dollars. Mais le prix de l’emplacement de parking a quadruplé en très peu de temps, tandis que les appareils tombaient souvent en panne…


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  • 19 juillet 2013 - 23H25  lien

    Le jihadiste Mokhtar Belmokhtar mis en accusation à New York

    Le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a été mis en accusation vendredi à New York pour sa participation supposée à l'attaque d'une installation gazière en Algérie dans laquelle trois Américains avaient été tués en janvier dernier, a annoncé le procureur fédéral de Manhattan.

    Le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a été mis en accusation vendredi à New York pour sa participation supposée à l'attaque d'une installation gazière en Algérie dans laquelle trois Américains avaient été tués en janvier dernier, a annoncé le procureur fédéral de Manhattan.

    AFP - Le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a été mis en accusation vendredi à New York pour sa participation supposée à l'attaque d'une installation gazière en Algérie dans laquelle trois Américains avaient été tués en janvier dernier, a annoncé le procureur fédéral de Manhattan.

    Huit chefs d'accusation sont retenus contre l'ancien leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont "complot visant à apporter un soutien à Al-Qaïda et Aqmi, complot de prise d'otages, enlèvement de personnes protégées internationalement, et complot visant à utiliser une arme de destruction massive".

    "Mokhtar Belmokhtar avait lancé il y a des années un règne de terreur pour servir son but autoproclamé de jihad sanglant contre l'Occident. Ses efforts ont culminé dans un siège sanglant qui a tué des dizaines de personnes, dont trois Américains, et des centaines d'autres ont eu peur pour leur vie", affirme le communiqué du procureur.

    "Belmokhtar a apporté la terreur et le sang à ces personnes innocentes et nous avons maintenant l'intention de le traduire en justice", ajoute encore le procureur Preet Bharara, tout en soulignant que l'accusé est en fuite.

    Ce chef djihadiste de 41 ans a créé fin 2012 sa propre unité combattante, les "Signataires par le sang", pour s'affranchir de la tutelle d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre 2012, selon des experts.

    En janvier 2013, il avait revendiqué l'attaque sanglante et la prise d'otages massive sur le complexe gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien, qui s'était soldée par la mort de 38 personnes dont trois Américains, et de 29 ravisseurs.

    Donné pour mort par le Tchad en avril, Belmokhtar a aussi revendiqué le double attentat-suicide au Niger, qui a fait une vingtaine de morts en mai dernier, et a menacé de frapper les pays engagés au Mali.

    Condamné à mort à deux reprises par la justice algérienne, il aurait aussi commandité l'assassinat de quatre Français en Mauritanie en décembre 2007, et la prise en otage de deux Canadiens en 2008, trois Espagnols et deux Italiens en 2009.

    Depuis le mois dernier, Washington offre jusqu'à 23 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à sa capture ou à celle du chef de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

    Le Canada a aussi annoncé le 26 juin qu'il avait engagé des poursuites pour son rôle dans l'enlèvement des deux diplomates canadiens il y a cinq ans.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-19T22:20" itemprop="datePublished" pubdate=""> 19/07/2013 à 22:20</time>

    La juge estime que cette demande, émise par le gouverneur du Michigan, enfreint la Constitution de l'Etat américain.

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    La ville de Detroit, aux Etats-Unis.

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    La ville de Detroit, aux Etats-Unis. © AP/Paul Sancya / SIPA

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    Un juge du Michigan a ordonné vendredi à l'administrateur d'urgence de la ville de Detroit nommé par l'Etat de retirer sa demande de mise sous la protection du régime des faillites déposée la veille. La juge Rosemarie Aquilina a indiqué que la loi 2012 du Michigan, autorisant le gouverneur Rick Snyder à donner son feu vert à la demande de mise en faillite de la ville, la plus grosse faillite d'une ville dans l'histoire des Etats-Unis, enfreignait la Constitution du Michigan.

     

    Ce jugement intervient dans le cadre de procès engagés ce mois-ci par des fonds de pensions de Detroit, pour des retraités et des employés de la ville, qui s'opposent à ce dépôt de bilan qui réduirait le montant de leurs pensions, en violation avec le principe de protection de ces prestations prévu dans la constitution.

    Le gouverneur de l'Etat du Michigan, Rick Snyder, a défendu vendredi la décision de déclarer Detroit en faillite, tentant d'apaiser les inquiétudes des habitants. "Nous voulons rassurer les citoyens de Detroit: tout va continuer à fonctionner normalement", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse. "Le moment est venu de remettre Detroit sur les rails", a-t-il ajouté. "Réglons le problème de la dette. Réglons le problème des services publics". "Aujourd'hui, nous avons l'occasion de mettre fin à 60 ans de déclin. Nous allons revenir avec une ville plus forte et meilleure", a-t-il insisté.

    Gratte-ciel désertés

    Façade de l'Amérique triomphante du milieu du XXe siècle, Detroit offre à présent un paysage de désolation, avec ses gratte-ciel désertés dans le centre, ses usines en ruine et ses maisons délaissées. Le lent déclin économique et financier de la ville est allé de pair avec une déchéance sociale qui s'illustre dans l'exode de ses habitants -- Detroit a perdu la moitié de sa population en 60 ans, passant de 1,8 million d'âmes en 1950 à 700.000. Et plus d'un quart de sa population, à 80% noire, vit désormais sous le seuil de pauvreté. Craintes pour les indemnités de retraite

    Le taux de criminalité n'a en outre jamais été aussi élevé en 40 ans, et la police met en moyenne 58 minutes pour arriver lorsqu'elle est appelée, contre 11 minutes au niveau national. Acculée, la municipalité avait déjà prévenu le mois dernier qu'elle serait obligée de faire défaut sur une partie de sa dette. "Nous sommes arrivés à un point où l'on ne peut plus continuer à repousser éternellement le problème", a déclaré vendredi, aux côtés du gouverneur, Kevyn Orr, expert responsable de la gestion des crises. Ce dernier avait été mandaté par Rick Snyder pour sortir de l'ornière.

    Craintes des employés de la ville sur les retraites

    Avec la mise en faillite de Detroit, les municipalités du Michigan et, par ricochet, d'autres Etats du pays risquent d'avoir des difficultés à emprunter de l'argent, faute de confiance des créanciers. L'évolution de la situation est suivie de près par les employés d'Etat à travers tout le pays qui craignent de voir leurs indemnités de retraites coupées. Sur les plus de 18 milliards de dette de la ville, quelque neuf milliards sont en effet dus à des fonds de retraite. Si ces indemnités sont protégées par la Constitution de l'Etat, la procédure de mise en faillite de Detroit risque de réduire drastiquement les prestations.

    Kevyn Orr a précisé que la ville disposait de 2 milliards de dollars pour rembourser 12 milliards de dette "non garantie", y compris ces prestations de retraite. "Remettons Detroit sur le bon chemin pour qu'elle redevienne une belle et grande ville, c'est capital pour l'ensemble de l'Etat du Michigan (...) Les citoyens non seulement de la ville mais aussi de tout l'Etat le méritent", a déclaré le gouverneur Snyder.


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