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    Discrimination : Bouygues condamné

    AFP Publié <time datetime="16-10-2012T21:04:00+02:00;" pubdate="">le 16/10/2012 à 21:04</time> lien
     

    Bouygues Télécom a été condamné par la cour d'appel de Versailles pour discrimination sexuelle à l'égard d'une ex-cadre informatique, mère de famille, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'avocate de la salariée, Me Emmanuelle Boussard-Verrecchia.

    Engagée au sein de Bouygues Télécom en 1996 comme cadre en informatique, cette mère de trois enfants nés entre 1999 et 2003, a opté pour un temps partiel à 80% à partir de 2001. Elle sera licenciée fin 2008 pour "insuffisance professionnelle".

    Contestant son licenciement, la salariée a saisi le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt, qui a condamné en janvier 2011 la société à plus de 22.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, mais sans retenir la discrimination.

    L'informaticienne, qui a fait appel du jugement, a également saisi en 2009 la Haute autorité de lutte contre les discrimations (Halde) - absorbée depuis par le Défenseur des droits - dont l'enquête est toujours en cours.

    La cour d'appel de Versailles a estimé dans son arrêt rendu le 10 octobre, qu'au regard notamment de sa progression de carrière et de l'évolution de sa rémunération, ces éléments étaient "suffisants pour laisser supposer l'existence d'une discrimination directe ou indirecte en raison de son sexe féminin et de ses congés de maternité et parentaux".

    Bouygues Télécom, qui a contesté devant les juges toute discrimination et a exposé différents griefs professionnels ayant conduit au licenciement, a soutenu que la cadre avait été "appréciée à sa juste valeur sur la progression de sa carrière".
    La cour a accordé à plaignante 20.000 euros de dommages et intérêt au titre de la discrimination et 45.000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

    "Les femmes qui se reconnaissent dans cette situation très fréquente, disposent pleinement d'un recours à la justice. Il est grand temps que des décisions judiciaires viennent sanctionner de tels agissements discriminatoires des employeurs", a pour sa part estimé Me Boussard-Verrecchia.


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  • Harcèlement moral : l'action de l'administration l'exonère t-elle de sa responsabilité ?

    Date de mise en ligne : 28/09/2012

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     Accorder la protection fonctionnelle et prendre une mesure de changement d'affectation constituent des mesures adéquates destinées à faire cesser un harcèlement moral et dégagent la responsabilité de l'administration en la matière.

     Un professeur d'histoire-géographie d'un collège s'était plaint (mai 2006) auprès de son chef d'établissement de propos homophobes qu'auraient tenus à son égard un professeur de physique ainsi qu'un agent de service. Les accusations de l'intéressé étaient étayées par les témoignages de quelques membres du personnel de l'établissement.

    La juridiction d'appel a estimé que les propos reprochés au professeur de physique et à l'agent de service avaient bien constitué des agissements revêtant le caractère d'un harcèlement moral.

    La CAA a toutefois constaté que le chef d'établissement avait organisé (juin 2006) une confrontation entre les deux professeurs dans son bureau. Elle a également relevé qu'à la suite d'un rapport d'enquête d'un inspecteur d'académie (mars 2007), le professeur de physique avait été affecté dans un autre collège (septembre 2007). Enfin, le recteur avait accordé à l'agent le bénéfice de la protection fonctionnelle dans le cadre de la plainte (contre X) qu'il avait déposée (août 2007) et qui avait été classée sans suite (avril 2008).

    La CAA a considéré que les mesures prises par l'administration pour faire cesser les agissements de harcèlement moral, présentaient un caractère adéquat. Il a été conclu que la responsabilité de l'administration ne saurait être engagée sur le fondement de la faute qui aurait été commise en laissant de tels agissements de perpétrer sans que soient prises les mesures adéquates pour les faire cesser.

    (CAA Douai - 16 mai 2012 - n° 11 DA 00969).


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  • L’entreprise face au harcèlement moral au travail : sortir de l’impasse

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    Paul Buisson Avocat associé Cabinet Buisson & AsssociésUn salarié sur six estime aujourd’hui faire l’objet de comportements hostiles sur son lieu de travail (1), et plus de la moitié des affaires examinées par les prud'hommes contiendraient une plainte pour harcèlement moral (2)

    Ces statistiques sans appel soulignent une double réalité : des situations souvent difficiles au plan humain, sources d’autant de risques pour la santé des salariés concernés ; mais aussi un réel danger pour les entreprises elles-mêmes, confrontées au risque de voir leur productivité, leur compétitivité et in fine leur réputation fâcheusement mises à mal. Pour ces dernières, une gestion exclusivement juridique de la crise, sans prise en compte de sa dimension économique, peut s'avérer à l'arrivée néfaste pour tous.

    Les accusations de harcèlement moral et psychologique sur le lieu de travail sont devenues, sur fond de crise et de tensions sociales, un problème récurrent dans les entreprises. Défini par une loi du 17 janvier 2002 et codifié dans le Code du travail à l'article L. 1152-1, le harcèlement moral se caractérise par des agissements répétés subis par un salarié "qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel". Le harcèlement moral peut être sanctionné civilement par les juridictions prud’homales et/ou pénalement par les tribunaux correctionnels. Toutes les entreprises peuvent être concernées, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.

    Un coût pour l’entreprise

    On l’oublie trop souvent : le harcèlement moral a également un coût pour l’employeur. Absentéisme, turnover, perte de productivité, atteinte à l’image... Sans parler des conséquences sur les autres salariés, victimes collatérales d’un climat psychosocial rendu délétère. Autant d’éléments pouvant entraver gravement la bonne marche de l'entreprise. 
    Or, c'est une évidence : à partir du moment où un salarié se prétend victime, à tort ou à raison, de harcèlement moral, le maintien de la relation salariale au sein de l’entreprise va s’avérer extrêmement compliqué, voire impossible. 
    Certes, des mesures doivent être immédiatement prises pour faire cesser le harcèlement présumé et une négociation doit être engagée, mais elle sera le plus souvent vouée à un échec certain en raison même de l’état psychologique de la "victime". 

    La meilleure défense : une stratégie de rupture ?

    Confronté à une accusation de harcèlement moral et faute d’accord possible, il peut être judicieux pour l'employeur de mettre fin purement et simplement à la relation de travail en procédant rapidement au licenciement du salarié si des motifs personnels et objectifs existent (faute, insuffisance professionnelle…). Quitte évidemment, ce faisant, à courir – et mesurer - le risque d’une procédure prud’homale.
    Mais attention : sauf en présence d’accusations de harcèlement absolument infondées et abusives, il ne doit en aucun cas s’agir de sanctionner et licencier le salarié parce qu’il s’estime victime de harcèlement. La procédure de licenciement serait nulle si l’existence du harcèlement est ensuite reconnue.
     
    Cette initiative de rupture peut paraître brutale mais ses avantages sont indéniables : en "coupant" immédiatement le cordon de la relation salariée, l’employeur fera à coup sûr l’économie de la totalité des salaires qu’il devra sinon verser pendant des mois voire des années de conflit et de procédure, alors même que la motivation du salarié ne sera absolument plus garantie. Cela est particulièrement vrai vis-à-vis d’un cadre dont la plus-value va nécessairement de pair avec sa capacité d’imagination et son engagement loyal au service de l’entreprise. Une chose est sûre : cette solution évite le blocage d'un poste stratégiquement crucial. 
    En d’autres termes, face au risque qu’elle encourt, l’entreprise ne peut se laisser enfermer dans une procédure judiciaire. Elle n’a pas d’autre choix que d’agir.
    Ce d’autant qu’en cas de jugement favorable rejetant les accusations de harcèlement d’un collaborateur, la relation de travail perdurera…

    Une stratégie "gagnant-gagnant" 

    Ajoutons qu’une telle gestion de la crise peut aussi s’avérer intéressante voire gagnante pour le salarié lui-même qui verra cesser immédiatement le harcèlement supposé.
    Le licenciement lui offrira en outre la possibilité de redémarrer professionnellement dans une autre entreprise et, en attendant, d'être indemnisé par Pôle Emploi, au lieu de demeurer dans une situation intenable et d'attendre qu'une décision de justice mette fin ou non à la relation de travail.
    Car les chiffres sont décidément implacables : 50% des cas de harcèlement moral se terminent par une dépression qui dure encore 18 mois plus tard (3)… 
     
    Le salarié conserve bien évidemment la possibilité d'attaquer son licenciement tout en faisant état des faits de harcèlement l'ayant précédé. C'est un risque pour l'employeur mais ce risque n’est-il pas financé et assuré par l'économie salariale engendrée par le licenciement rapide ? L'entreprise n'a plus à verser de salaires à un collaborateur qui n'est plus impliqué et dont la situation est devenue ingérable.
    Dans ces conditions, la rupture rapide du contrat de travail n'est-elle pas la meilleure solution permettant à tout le monde de trouver son compte ?
     
    C'est ce que nous qualifions de gestion humaine et économique d’une telle crise.
    En effet, une vision exclusivement juridique ne saurait suffire. Car la question n’est pas tant de savoir comment répondre en droit aux accusations portées ; elle consiste surtout à prendre très vite conscience du caractère humainement et économiquement catastrophique du maintien de la relation de travail dans l’attente d’une décision de justice.  

     

    Paul Buisson, Avocat associé, Cabinet Buisson & Asssociés

     

    _________________

    NOTES

    1- Source : DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) du ministère de l’Emploi et de la solidarité, enquête SUMER 2003 ; selon une enquête Ipsos de juin 2000, 30% des salariés français subiraient un harcèlement moral au travail.

    2- Seulement 10% des affaires aboutiraient à une condamnation de l’employeur pour harcèlement moral (http://www.vocatis.fr/article.php3?id_article=17145)


    3- Selon une étude de la consultation de souffrance au travail de l'hôpital de Garches, citée par Sophie Soria-Glo : Le nouveau coaching éthique (http://coachingethique.blogspot.fr/2010/08/le-harcelement-moral-en-chiffres.html)http://coachingethique.blogspot.fr/2010/08/le-harcelement-moral-en-chiffres.html)


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  • Pression, salaires, flicage: malaise dans les Apple stores

     Par Raphaële Karayan - publié le 19/09/2012 à 18:24, mis à jour à 18:50  
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    Si les négociations entre salariés et Apple France n'aboutissaient pas, les Apple stores français pourraient connaître leur première grève, le jour de la sortie de l'iPhone 5. En fait, le mouvement est parti des Etats-Unis l'année dernière. L'occasion de se pencher sur les conditions de travail dans ces magasins.

    APPLE. Bientôt une grève dans les Apple stores parisiens?
    APPLE. Bientôt une grève dans les Apple stores parisiens?
    REUTERS/David Gray

    Que se passe-t-il chez Apple ? Une ébauche de mouvement social, menaçant le lancement de l'iPhone 5 en France, commence à mettre un peu de désordre dans ses boutiques épurées. Des négociations concernant les salaires et les conditions de travail devaient avoir lieu ce mercredi. En cas d'échec, certains évoquent un blocage des magasins vendredi, jour de la sortie du nouveau smartphone de la marque. Si l'initiative paraît surprenante, elle est en fait l'écho d'un mouvement plus global de contestation qui a démarré en 2011 aux Etats-Unis.

    Premier mouvement social, 10 ans après la création des magasins

    C'est en mai 2011 (année du 10e anniversaire du premier Apple store) qu'un employé, Cory Moll, recruté en 2007, se donne pour mission de rassembler les salariés des magasins au sein d'un mouvement - ce n'est pas un syndicat à proprement parler - qu'il baptise Apple Retail Workers Union. Son objectif : donner plus de poids aux revendications en termes de salaires et de conditions de travail. Dans des interviews à la presse américaine, il parle alors de problèmes d'encadrement et de pratiques managériales injustes. Son initiative réussit à prendre à San Francisco et à Munich, où Apple Allemagne finira par reconnaître officiellement en décembre 2011 la création d'un syndicat. Le mouvement prend également forme en Italie, où le 28 octobre 2011, jour du lancement de l'iPhone 4S, les salariés manifestèrent pour protester contre leurs conditions de travail. Début janvier 2012, Apple Retail Workers Union annonce qu'il contactera directement les organisations locales pour décider des actions à mener.

    A partir de ce moment là, en réaction ou non, les choses commencent à bouger. En novembre 2011, Cnet apprend qu'Apple a initié un programme de formation obligatoire pour apprendre à ses cadres ce qu'est un syndicat et comment les gérer. En juin 2012, Apple annonce à ses troupes aux Etats-Unis des hausses de salaires à la performance, pouvant aller jusqu'à 25%, contre quelques petits pourcents habituellement. Pour Cory Moll, l'augmentation atteindra près de 20%.

    C'est à cette époque que l'ambiance se gâte dans les Apple stores parisiens, qui n'ont pas vu, eux, la couleur de ces augmentations. Mac4Ever rapportait alors exactement les griefs exposés par le salarié qui témoignait ce mardi dans L'Entreprise. Amplitude horaire et flexibilité accrues, disparités salariales inexplicables... Les leaders du mouvement exprimaient alors leur volonté de concrétiser la protestation. Ils ont choisi la semaine du lancement de l'iPhone 5 pour se faire entendre (pour l'instant de manière très polie en portant des bracelets, à la manière de grévistes japonais).

    Salaires : des raisons de se plaindre ?

    Aux Etats-Unis, un vendeur dans un Apple Store gagne entre 8 et 18 dollars de l'heure. Un "Genius" (les employés qui travaillent au support technique, le Genius Bar) est mieux payé, entre 13 et 26 dollars. Son salaire annuel moyen, selon Business Insider, s'élève à près de 39 000 dollars. Le New York Times souligne que ces rémunérations sont supérieures à la moyenne du secteur de la distribution, et bien au-dessus du minimum légal (7,25 dollars de l'heure). Mieux vaut être vendeur chez Apple qu'à WalMart, Gap ou Target. En outre, Apple offre une couverture maladie et des réductions sur les produits maisons, qui vont jusqu'à 500 dollars sur un Mac et 250 dollars sur un iPad. Alors pourquoi les salariés d'Apple s'estiment-ils sous-payés ?

    Ils ont plusieurs raisons de se plaindre. Ils sont plus diplômés que la moyenne des salariés du secteur de la distribution, ils ne sont pas rémunérés à la commission, et surtout ils rapportent largement plus que le vendeur moyen tous secteurs confondus (les Apple stores sont les enseignes les plus rentables au mètre carré), mais cela ne se retrouve pas sur leur fiche de paie.

    Conditions de travail : pression et contrôle

    Que savons-nous, au-delà des salaires, des conditions de travail dans les Apple stores? Grâce à la presse américaine, assez pour savoir que travailler pour Tim Cook, c'est comme entrer en religion : une ascèse de tous les instants, visant un idéal bien plus noble que la performance commerciale. Oui monsieur. Chez Apple, on ne fait pas que réparer ou vendre. On "enrichit la vie des gens", dit le manuel de formation des "Mac Genius", dont Gizmodo a dévoilé les détails fin août.

    Ce manuel est une mine de règles très strictes - quasi militaires - de comportements, à faire, à ne pas faire. Des attitudes corporelles au vocabulaire à employer (ultra policé et politiquement correct), en passant par les relations entre employés, il dicte tous les faits et gestes des employés. Il est par exemple interdit d'utiliser le mot "malheureusement" pour annoncer une mauvaise nouvelle au client, il ne faut pas dire "problème" mais "question", ne pas parler mal des clients ou des autres employés même en aparté, et par-dessus tout il convient d'être em-pa-thique ! Une gymnastique intellectuelle qui touche à l'endoctrinement sectaire et ajoute à la pression que subissent les salariés.

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    L'attachée de presse giflée réclame un million de dollars

    Par , publié le <time datetime="2012-09-13 10:00:00" itemprop="datePublished" pubdate="">13/09/2012 à 10:00</time><time datetime="2012-09-13 11:12:36" itemprop="dateModified">, mis à jour à 11:12  </time>lien 

     

    Lynn Tesoro, l'attachée de presse giflée lors du défilé Zac Posen à la Fashion Week de New York le 9 septembre 2012, réclame un million de dollars de réparation à Jennifer Eymère, la rédactrice en chef du magazine Jalouse

     

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    </aside><figure class="ouverture" style="margin: 0px 0px 10px; padding: 0px; outline: 0px; width: 605px; ">L'attachée de presse giflée réclame un million de dollars<figcaption>

    MODE - Lynn Tesoro, l'attachée de presse giflée par la rédactrice en chef du magazine Jalouse, Jennifer Eymère, au défilé Zac Posen printemps-été 2013, la poursuit pour diffamation et lui réclame un million de dollars.

    REUTERS

    </figcaption></figure></header>

    Lynn Tesorol'attachée de presse giflée par Jennifer Eymère, rédactrice en chef du magazine Jalouse, au défilé Zac Posen printemps-été 2013 e 9 septembre 2012, la poursuit en justice et lui demande un million de dollars de réparation (environ 780 000 euros) pour "agression, coups et blessures, détresse émotionnelle, calomnie et-ou diffamation", d'après le New York Daily News

    Jennifer Eymère a dit hier, mercredi 12 septembre, au WWD, qu'elle était désolée, mais ne regrettait pas son geste: "C'était une petite tape, ça n'était pas fort. Je ne lui ai pas fait mal, c'était juste pour l'humilier", confiait-elle au magazine américain. 

    Cet incident est survenu alors que les pompiers en charge de la sécurité de la salle où se déroulait le défilé avaient fait enlever 60 sièges, dont celui de la mère de la rédactrice de mode, Marie-José Susskind-Jalou, l'influente présidente des éditions Jalou (L'Officiel, Jalou...). 

    Cette Fashion Week tient décidément son feuilleton. 


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