• L’Egypte annule l’inscription du Hamas

    comme groupe terroriste

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    Un enfant palestinien aux couleurs du Hamas manifeste à Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, le 5 février 2015. REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa

    En Egypte, la cour d'appel a annulé samedi 6 juin un jugement datant du 28 février incluant le Hamas palestinien dans la liste des organisations terroristes. La cour d'appel a estimé que l'affaire ne relevait pas du tribunal des référés et que son jugement était nul ainsi que toutes les conséquences en découlant.

    Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

    C'est le gouvernement égyptien qui a interjeté appel contre le jugement du tribunal des référés. Cette décision reflète la détente qui a marqué depuis deux mois les relations entre le régime égyptien et le Hamas.

    Depuis la destitution de l'ex-président Mohamed Morsi en juillet 2013, les relations étaient tendues entre Le Caire et Gaza. Le Hamas, issu des Frères musulmans, était accusé par les médias égyptiens d'abriter de hauts responsables de la confrérie et de servir de base arrière aux jihadistes du Nord-Sinaï. Le Hamas accusait le régime égyptien d'être illégitime et dictatorial.

    Depuis, la guerre médiatique a connu une accalmie et Le Caire entrouvre sporadiquement le terminal de Rafah. Le Hamas, de son côté, contrôle mieux les départs de tunnels. Au cours des deux dernières semaines, quatre hauts responsables Frères musulmans, que l'on disait réfugiés à Gaza, ont été arrêtés au Caire. Le Sinaï a aussi connu une baisse d'intensité des opérations jihadistes.


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  • Stéphane Richard: "Orange est présent

    en Israël pour y rester"

    • Home ECONOMIE Flash Eco
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      • Mis à jour <time datetime="2015-06-06T13:44:19+02:00" itemprop="dateModified">le 06/06/2015 à 13:44</time>
      • Publié <time datetime="2015-06-06T13:23:22+02:00" itemprop="datePublished"> le 06/06/2015 à 13:23</time>
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    "Orange est présent en Israël pour y rester" a assuré samedi à l'AFP Stéphane Richard, le PDG de l'opérateur de téléphonie français, démentant une nouvelle fois tout désengagement du groupe de ce pays où il est notamment présent au travers de deux filiales, et après une vive polémique en Israël.

    Il "regrette sincèrement" la "controverse" née de ses propos de mercredi au sujet de la fin souhaitée "dès que cela est possible contractuellement" de l'accord de licence de marque qui lie Orange à la compagnie israélienne Partner, qui ont été perçus comme une volonté du groupe de quitter le pays. M. Richard assure que son groupe "ne soutient aucune forme de boycott, en Israël ou ailleurs dans le monde".

    Mercredi au Caire, M. Richard avait évoqué la volonté de son groupe de mettre un terme à son accord de licence avec Partner, ce qui a été perçu comme une volonté du français de quitter le territoire israélien et qui a provoqué une vive polémique, remontant au plus haut niveau puisque le Premier ministre israélien et le ministre français des Affaires étrangères sont intervenus sur le sujet.

    "Notre décision sur l'utilisation de notre marque est motivée - comme c'est le cas partout dans le monde - uniquement par notre stratégie de marque", affirme le patron d'Orange dans un texte transmis à l'AFP. "Au terme de discussions avec Partner, un amendement a été inscrit en avril dernier afin d'introduire une date limite à la licence". Celle-ci "est désormais valide jusqu'au 31 mars 2025", rappelle-t-il.

    L'État hébreu est le seul pays dans lequel Orange est présent sans exploiter lui-même sa marque en vertu d'un accord de licence signé par le groupe britannique Orange avec Partner avant le rachat d'Orange par France Télécoms en 2000. France Télécoms a pris le nom d'Orange en 2013.

    LIRE AUSSI :
    » Orange : Stéphane Richard tente d'apaiser la colère d'Israël 
    » Les opérateurs français, bien représentés en Israël

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  • Polémique avec Israël : le PDG d’Orange

    s’explique, Nétanyahou s’enflamme

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-04T16:43:43+02:00" itemprop="datePublished">04.06.2015 à 16h43</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-04T20:25:40+02:00" itemprop="dateModified">04.06.2015 à 20h25</time> | Par

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    Stéphane Richard a expliqué que son entreprise n'était présente qu'indirectement en Israël. </figure>

    Sous le feu de vives critiques en Israël, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a décidé de s’expliquer, jeudi 4 juin, sur une petite phrase qu’il avait prononcée la veille et qui a mis le pays en émoi. Alors qu’il était au Caire, M. Richard avait déclaré que, s’il le pouvait, il déciderait dès « demain » le retrait d’Orange d’Israël. Cette déclaration semblait donner un écho favorable aux appels au boycott lancés dans différents pays contre l’Etat hébreu en raison de la poursuite de l’occupation par ce dernier de la Cisjordanie.

    Le patron de l’opérateur de téléphonie français a tenu à rappeler que son groupe n’était pas lui-même directement présent en Israël. La question d’un départ ne se poserait donc pas. Le seul enjeu, souligne M.Richard, est celui du retrait de l’usage de la marque Orange par la société Partner. Orange dispose en effet en Israël d’un accord de licence avec cet opérateur, qui, dans ce cadre, utilise la marque en échange d’une redevance. Cet accord date toutefois de 1998, c’est-à-dire lorsque cette marque était encore la propriété du groupe chinois Hutchison, deux ans avant son rachat par France Télécom.

    « Le groupe Orange n’est pas actionnaire de la société Partner et n’a donc aucune influence sur la stratégie ou le développement opérationnel de celle-ci », a également expliqué la direction de l’opérateur dans un communiqué publié jeudi.

    « Rien à voir avec le contexte politique »

    « Il s’agit d’une entreprise qui utilise le nom d’Orange, mais qui n’a rien à voir avec le groupe et qui n’est pas contrôlée par nous », a indiqué M. Richard au Monde, rappelant qu’aucun autre opérateur dans le monde ne dispose de l’usage de la marque Orange. Et que celle-ci est immédiatement retirée lors des cessions de filiale à un autre opérateur.

    « Il n’est pas dans la politique du groupe qu’un opérateur sur lequel nous n’avons aucun contrôle utilise notre marque », poursuit-il. Mais, dans le cas de Partner, l’accord d’usage de la marque court jusqu’en 2025. D’où, assure M. Richard, son propos sur le fait que, s’il le pouvait, il déciderait dès « demain » d’un retrait. De la marque donc. Et de conclure : « Tout cela n’a rien à voir avec le contexte politique. »

    Lire aussi : Orange évoque son retrait d’Israël, qui demande des excuses

    Nétanyahou demande à l’Etat français de réagir

    En Israël, les propos de M.Richard ont fait la « une » de tous les journaux, jeudi, et les réactions de l’ensemble de l’échiquier politique se sont multipliées. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a averti : pas question de pardonner «  le drame absurde dans lequel une démocratie respectueuse des droits de l’homme, l’Etat d’Israël, se défend contre des tirs de missile et des tunnels de terroristes, puis subit des condamnations automatiques et des tentatives de boycott ». Le chef du gouvernement a appelé l’Etat français à « répudier publiquement la déclaration et l’action misérables d’une société », dont il est l’un des actionnaires.

    Le président Reuven Rivlin a également invité Paris à se prononcer. « De façon inquiétante, je n’ai toujours pas entendu de la part des dirigeants français, comme cela a été le cas en Grande-Bretagne, de condamnations des remarques faites par le PDG de France Télecom », a-t-il souligné. Quant au chef de l’Union sioniste (centre gauche), l’opposant Isaac Herzog, il a estimé qu’« Orange est une poursuite de l’attaque » engagée avec la tentative de suspension d’Israël au sein de la FIFA. Il a mis en cause l’attitude du premier ministre, qui « continue à observer sur la touche, laissant les citoyens israéliens et les entreprises seuls sur le terrain, sans plan ».

    Pression croissante sur Orange

    M. Richard est accusé d’avoir essayé de répondre, par les mots, à la pression croissante exercée sur sa société dans le cadre de la campagne de boycott et d’appels aux sanctions contre Israël en raison de la poursuite de l’occupation de la Cisjordanie.

    Dans un rapport publié il y a quelques semaines, intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le territoire palestinien occupé », plusieurs organisations, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la CGT et le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire), ont en effet appelé l’Etat français, actionnaire, à faire plier l’opérateur.

    Le rapport rappelait que la relation d’affaires entre Orange et Partner repose sur « un accord de licence de marque signé en 1998, renouvelé en 2011 et amendé en 2015 », permettant à Partner d’utiliser l’image d’Orange. De cette façon, Orange se rendrait complice, indirectement, de l’occupation israélienne de la Cisjordanie. « L’entreprise de télécommunications israélienne Partner exerce des activités économiques et réalise des profits dans les colonies israéliennes, notait le rapport. Elle a construit et possède une centaine d’antennes sur des terres privées palestiniennes confisquées, offre ses services aux colons et à l’armée israélienne, et tire profit des restrictions à l’économie palestinienne. »

    Dans un communiqué publié jeudi, les organisations à l’origine du rapport ont qualifié les propos de M.Richard de « développement important », après leurs mises en garde répétées adressés à Orange. Mais elles demandent à présent des « mesures concrètes », en écartant l’argument des pénalités financières que l’opérateur aurait à payer en cas de rupture de contrat.


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    Rivlin ne serait pas contre des négociations directes avec le Hamas

    Lors de son voyage dans le nord, le président israélien

    s’est dit prêt à négocier avec le Hamas

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    28 mai 2015, 09:59   lien 
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    Le président Reuven Rivlin regarde à travers des jumelles pendant une visite à la frontière du district nord d'Israël le 27 mai 2015 (Crédit : Mark Neyman / GPO)
    Le président Reuven Rivlin regarde à travers des jumelles pendant une visite à la frontière du district
    nord d'Israël le 27 mai 2015 (Crédit : Mark Neyman / GPO)
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    Le président Reuven Rivlin s’est déclaré ne pas être contre des négociations avec le Hamas. Il a ajouté qu’Israël et les Palestiniens ont un intérêt commun dans l’amélioration de la qualité de vie des résidents de la bande de Gaza.

    « Je ne crains pas de négociations avec quiconque est prêt à nous parler », a déclaré le président lors d’un voyage dans le nord, selon NRG.

     

    « La reconstruction de la bande de Gaza est dans notre intérêt », a poursuivi Rivlin, en commentant le lancement d’une roquette contre Israël hier soir, qui s’est révélé être le résultat de luttes fratricides entre les groupes rivaux à l’intérieur de la bande de Gaza.

    Un responsable du Hamas, qui a été cité par NRG, a déclaré : « le tir [de roquette] n’aide pas à garder le calme ni aux travaux de reconstruction de la bande de Gaza. Ceux qui tirent des roquettes sont fous, ils ne pensent pas aux répercussions ».

    Le fonctionnaire a confirmé qu’il y avait des négociations avec Israël, mais a précisé qu’elles étaient indirectes et menées sous l’égide égyptienne.

    Pendant son voyage, Rivlin a informé que l’armée israélienne répondrait aux tirs dirigés contre Israël, mais qu’une distinction doit cependant être faite entre les groupes terroristes et les civils.

    « Nous sommes sans aucun doute avec les habitants de Gaza de tous nos cœurs. Nous et le monde ne parvenons pas à atteindre le point où la bande de Gaza sera reconstruite. Une initiative internationale avec accompagnement israélien est nécessaire afin que l’hostilité contre nous prenne fin », a affirmé le président.


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  • Frappes aériennes israéliennes

    sur la bande de Gaza

    après un tir de roquette


    Gaza (Territoires palestiniens) - L'armée de l'air israélienne a annoncé avoir lancé quatre frappes sur la bande de Gaza mercredi matin, sans faire de victime, quelques heures après un tir de roquette depuis l'enclave sur le sud d'Israël.

    Les avions ont visé des camps d'entraînement du Jihad islamique à Rafah, Khan Younès et dans la ville de Gaza, selon des témoins palestiniens.


    L'armée israélienne a indiqué avoir frappé quatre infrastructures terroristes dans le sud de la bande de Gaza, en représailles au tir de roquette.

    Mardi soir, une roquette tirée par des activistes palestiniens a touché la région de Gan Yavné, une localité située à l'est de la ville d'Ashdod, à une quarantaine de kilomètres au nord de la bande de Gaza, sans faire ni blessé ni dégât.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont déclaré mercredi dans deux communiqué distincts qu'ils tenaient le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, pour responsable des tirs de la bande de Gaza vers Israël.

    M. Yaalon a cependant estimé que le Jihad islamique était responsable du tir de roquette, qui n'a pas été revendiqué.

    Israël n'a pas l'intention de rester les bras croisés après les tirs d'hier contre ses citoyens par le Jihad islamique, a-t-il déclaré.

    S'il n'y a pas de calme en Israël, la bande de Gaza paiera un prix très lourd, tellement lourd qu'il conduira quiconque nous provoque à regretter ses actes (...) Je ne conseille à personne de nous mettre à l'épreuve, a-t-il averti.

    Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour conserver le calme que nous avons obtenu suite à l'opération bordure protectrice, a quant à lui déclaré M. Netanyahu, faisant allusion à la guerre de l'été dernier entre Israël et le Hamas.

    La Ligue arabe a de son côté dénoncé les frappes israéliennes, et accusé le gouvernement de M. Netanyahu de chercher des prétextes pour entraver une reprise des négociations de paix.

    C'est la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le feu qui a mis fin à 50 jours de guerre à l'été 2014 qu'une roquette de moyenne portée, d'une quarantaine de kilomètres, est tirée depuis l'enclave palestinienne vers Israël, a indiqué une porte-parole de l'armée.

    Les quelques roquettes tirées depuis la fin de la guerre s'étaient abattues dans des zones plus proches de la bande de Gaza.

    Lors du conflit de l'été 2014, près de 2.200 Palestiniens avaient été tués, en majorité des civils, et 73 personnes du côté israélien, en majorité des soldats.

    sa-jjm-dms-tgg/vl


    (©AFP / 27 mai 2015 13h24)


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