• Bernard de la Villardière : "Je suis un concept

    à moi tout seul"

    Créé le 20/03/2013 à 13h45

    Bernard de La Villardière assume ses propos grivois et salaces tenus dans «17e sans ascenseur» sur Paris Première

    Bernard de La Villardière assume ses propos grivois et salaces tenus dans «17e sans ascenseur» sur Paris Première / Capture d'écran - Youtube

    L'animateur d'"Enquête Exclusive" sur M6 a participé à l'émission "17e sans ascenseur" de Laurent Baffie. Au cours du dîner, il s'est totalement lâché et a balancé des phrases déjà cultes.

    "Moi qui ai fait le tour des putes du Monde..."
    Bernard de la Villardière a-t--il pété les plombs ou est-il un roi du marketing ? L'animateur de M6 est en pleine promotion de son film Outreau l'autre vérité, qu'il est allé défendre dans l'émission de Laurent Baffie sur Paris Première 17e sans ascenseur. Une séquence dans laquelle de la Villardière fait son show a déjà fait le tour d'Internet.

    Alors qu'il est en train de dîner autour d'une table réunissant entre autres Miss France, Bruce Toussaint et Natacha Polony, il se lance : "Je suis un concept à moi tout seul" commence le père d'Enquête Exclusive. "Tu peux te branler si tu veux" lui rétorque alors Laurent Baffie. Dans la suite de la vidéo, Bernard de la Villiardière explique qu'il "a une voix de plus en plus sensuelle". Une phrase qui ne manque pas de faire rire les jeunes femmes qui s'occupent du repas des invités de l'émission. "Ça te fais rire ?" demande alors l'animateur, avant de prendre son audience à témoin : " Et depuis quand les domestiques interviennent ?" s'interroge-t-il non sans humour.

    Souvent raillé sur le côté racoleur de ses émissions, Villardière est apostrophé par Baffie, qui lui demande si "beaucoup de miss finissent putes". Avant de répondre, il prend un air très sérieux, limite grave (que l'on peut supposer être du second degré), et annonce : "Toutes les putes sont des miss. Moi qui ai fait le tour de toutes les putes du Monde, elles sont toutes belles, à l'intérieur". Pour terminer, il enchaîne avec deux blagues salaces.

    Véritable craquage ou coup de com' maîtrisé ?
    Etait-il saoul lors du tournage ? Il affirme que non, ce mercredi à nos confrères du Point. "J'assume complètement mes propos et, contrairement à ce que lis, je n'avais pas bu !" explique Bernard de La Villardière, qui assure avoir passé une soirée "très agréable" et qu'il ne regrette "pas le moins du monde" d'y avoir participé. Sur les propos tenus, il affirme avoir passé son temps "à défendre cette pauvre Marine (Marine Lorphelin, Miss France 2013, ndlr) qui était l'objet de tous les quolibets et des allusions grivoises pendant la soirée."

    Lorsqu'il a évoqué "les miss et les putes" qu'il a rencontré à travers le monde, l'animateur connu (et raillé) pour marcher en présentant ses reportages défend la théorie de "l'hommage" : "Je n'insulte pas, je suis dans le second degré". Si le degré d'alcool était à zéro comme il le prétend, le coup de communication, lui, est au niveau maximum de la réussite.

     


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  • Koh-Lanta : un candidat de 25 ans meurt

    sur le tournage au Cambodge

     

    Publié le 22.03.2013, 16h32 | Mise à jour : 17h48   lien

    Le candidat est mort lors de l'épreuve du «naufrage» tournée sur cette plage. Cette photo a été postée sur Twitter jeudi par l'animateur Denis Brogniart.

    Le candidat est mort lors de l'épreuve du «naufrage» tournée sur cette plage. Cette photo a été postée sur Twitter jeudi par l'animateur Denis Brogniart. | DR/ Twitter /Denis Brogniart

    Zoom 1/2
    Drame à Koh-Lanta. Un candidat est décédé d'une cardiaque lors du premier jour de de la prochaine saison au Cambodge, a révélé«Le Point» . Le tournage a été annulé par la chaîne et l'émission n'aura peut-être pas lieu en 2013.
     


    Gérald Babin, âgé de 25 ans et originaire de la région parisienne, est ce vendredi. Lors de l'épreuve dite du «naufrage», il a été terrassé par un malaise. Il a été réanimé puis transporté à l'hôpital où il est décédé.

     
    Il avait fait l'objet de tests médicaux qui n'avaient pas révélé de problèmes de santé.

    «Il a été aussitôt décidé d'arrêter le tournage et de rapatrier dès que possible toutes les équipes à Paris», indiquent TF1 et  le producteur Adventure line productions.

    En 2009, un candidat de la version bulgare du show, âgé de 53 ans, était mort d'une crise cardiaque après une épreuve lors du tournage de l'émission aux Philippines.

    LeParisien.fr


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  • Etats-Unis: Lindsay Lohan condamnée

    à 90 jours dans un centre de réhabilitation

    Etats-Unis: Lindsay Lohan condamnée à 90 jours dans un centre de réhabilitation (AFP) –  lien

    La starlette hollywoodienne Lindsay Lohan a été condamnée lundi à 90 jours dans un centre de réhabilitation fermé dans le cadre d'une affaire d'accident de voiture où elle est accusée d'avoir menti à la police, un énième débordement pour la jeune femme habituée des prétoires.

    La starlette hollywoodienne Lindsay Lohan a été condamnée lundi à 90 jours dans un centre de réhabilitation fermé dans le cadre d'une affaire d'accident de voiture où elle est accusée d'avoir menti à la police, un énième débordement pour la jeune femme habituée des prétoires.

    Il y a 2 heures LOS ANGELES — La starlette hollywoodienne Lindsay Lohan a été condamnée lundi à 90 jours dans un centre de réhabilitation fermé dans le cadre d'une affaire d'accident de voiture où elle est accusée d'avoir menti à la police, un énième débordement pour la jeune femme habituée des prétoires. L'actrice de 26 ans n'a pas contesté les charges qui pesaient contre elle, sans pour autant plaider coupable. Elle a également été condamnée à deux ans de mise à l'épreuve et elle devra effectuer 30 jours de travail communautaire. Elle devra enfin suivre une psychothérapie durant 18 mois. L'accident de voiture était survenu le 8 juin 2012 à Santa Monica (ouest de Los Angeles) sur l'autoroute qui longe l'océan Pacifique. A l'arrivée de la police, Lindsay Lohan avait assuré qu'elle n'était pas au volant. Un mensonge, selon l'enquête. L'actrice était poursuivie pour obstruction à agent, fausses déclarations et conduite imprudente. Lindsay Lohan, davantage présente dans les médias pour ses frasques et ses ennuis avec les autorités que sur les plateaux de tournage, a récemment interprété le rôle d'Elizabeth Taylor dans un téléfilm, mais la critique a globalement été assassine. La jeune actrice est domiciliée à New York depuis l'été dernier. Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés.


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  • Dernière modification : 15/03/2013 

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    L'actualité vue par Louison

    François Hollande est-il "le pingouin" de Carla Bruni?

    François Hollande est-il "le pingouin" de Carla Bruni?

    La chanson intitulée "Le pingouin", présente dans le nouvel album de Carla Bruni, comparerait François Hollande à un personnage mal élevé qui se prend pour un souverain.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Carla Bruni change de disque. Maintenant que sa tenue de Première dame de France a été rangée au placard, l’ancienne mannequin peut désormais revenir à ses précédentes amours, la musique. Dans son dernier album "Little French Songs", qui doit sortir le 1er avril, elle aurait même profité de sa liberté retrouvée pour régler ses comptes avec l’ancien rival de son mari.

    D’aucuns ont en effet vu une référence, à peine cachée, à l’actuel président de la République, François Hollande, dans les rimes d’une de ses chansons, intitulée "Le pingouin".

    "Il prend son petit air souverain, mais j'le connais moi, l'pingouin, n'a pas de manière de châtelain... Hé le pingouin! Si un jour tu recroises mon chemin, je t'apprendrai, le pingouin, je t'apprendrai à me faire le baise-main." Sans jamais le nommer, Carla Bruni dépeint un homme "ni laid ni beau, ni haut ni bas, ni froid ni chaud, ni oui ni non..." "Ni oui ni non", étant l’un des surnoms donnés à François Hollande.

    Lors d’une interview accordée à l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur, l’épouse de Nicolas Sarkozy a déclaré s'adresser, dans cette chanson, aux "malappris, ces gens désagréables, qui restent mystérieux pour moi. Quand on me parle mal, comme je suis à la fois courtoise et timide, je reste interdite. La courtoisie est une grâce, je ne trouve pas d'excuse à ceux qui n'en ont pas. Certains pensent que je parle des journalistes: c'est faux...," lâche-t-elle, énigmatique.

    "Passation mal digérée"

    Selon une analyse diffusée sur la radio RTL, ces paroles sonnent comme une "certaine passation de pouvoir mal digérée", en rappelant que François Hollande n'avait pas raccompagné le président sortant jusqu'à sa voiture, lors de sa prise de fonction, le 15 mai 2012.

    Interrogé vendredi par cette même radio, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a jugé que le "raccourci" établi entre le président français et quelqu’un de mal élevé était "un peu rapide".

    "Ecoutez, je pourrais faire d'autres commentaires sur François Hollande mais je crois que là, le raccourci est un peu rapide. Je préfère rester sur le terrain politique", a-t-il estimé, évoquant tout de même des rimes jolies et une chanson bien écrite.

    L’album devrait néanmoins réserver d’autres perles : le titre "Mon Raymond", consacré à Nicolas Sarkozy, attaquerait de front les médias qui, selon Carla Bruni, ont été particulièrement violents envers lui pendant la campagne électorale.


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    ONPC : une pathétique Véronique Genest contre l'intraitable commissaire Caron

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    <time class="date-post" datetime="2013-03-10T18:02:46" itemprop="dateModified">Modifié le 10-03-2013 à 18h02</time>

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    Temps de lectureTemps de lecture : 6 minutes

    LE PLUS. La comédienne est sortie très affaiblie de l'interrogatoire mené par les chroniqueurs de "On n'est pas couché". Non seulement elle n'a pas convaincu qu'elle n'était ni islamophobe, ni militante de la cause sioniste, mais elle a prouvé qu'elle n'était absolument pas préparée à la carrière politique à laquelle elle semble aspirer. Notre chroniqueur Thierry de Cabarrus est stupéfait.

    Édité par Louise Pothier

    Véronique Genest était l'invitée de On n'est pas couché sur France 2 le samedi 9 mars 2013 (Capture Pluzz).

    Véronique Genest était l'invitée de On n'est pas couché sur France 2 le samedi 9 mars 2013 (Capture Pluzz).

     

    Véronique Genest piégée comme une mouche dans la toile d'araignée de "On n'est pas couché" ! Celle qui, depuis vingt et un ans, joue le rôle de Julie Lescaut, solide fliquette à cheveux roux en lutte contre les violeurs, les voleurs et les assassins, s'est retrouvée à contre-emploi, samedi soir, sur France 2, dans l'émission de Laurent Ruquier.

     

    Venue expliquer sa soudaine envie de faire la politique en se présentant à la législative partielle des Français de l'Europe du Sud, notamment en Israël, elle s'est retrouvée prise sous le feu roulant des questions précises de Natacha Polony et d'Aymeric Caron.

     

    On aurait dit une garde à vue puis un interrogatoire musclé, desquels la commissaire est sortie rincée, démontée, effondrée, à force de prendre des claques de la part des animateurs.

     

    Ils traquaient chez elle (et ils ont trouvé) les moindres indices révélant non seulement cette islamophobie déjà exprimée dans les médias, mais aussi sa complaisance à soutenir sans le reconnaître la politique que je juge agressive d'Israël à l'égard de l'État palestinien.

     

    Un traquenard de ses proches ?

     

    Résultat, Véronique Genest a été confondue de manière implacable et définitive par les deux questionneurs. D'ailleurs, on l'a sentie tellement rincée par cet interrogatoire musclé qu'on s'est même demandé si la star de TF1 ne va pas vite renoncer à cette lubie de faire de la politique, après avoir pris conscience, peut-être, qu'elle n'était pas faite pour ce métier et qu'elle était tombée dans un traquenard.

     

    Ce n'était pas "un traquenard" au sens où elle s'en est expliquée, furieuse, le lendemain de "ONPC" auprès de l'Agence France-Presse en constatant le désastre de sa prestation. En revanche, il semblait bien, au terme de l'émission, que la comédienne ait pu être piégée, instrumentalisée, manipulée par des proches issus de la droite dure israélienne, désireux d'exploiter sa notoriété d'actrice, sa grande gueule et ses tendances islamophobes et décomplexées pour faire avancer la cause sioniste auprès notamment des expatriés d'Israël.

     

    Les noms de son mari puis du journaliste Jonathan-Simon Sellem, qui vit en Israël et qui a fondé le site en français "JSS-News" (dont elle serait la suppléante de la 8e circonscription, si le ticket va jusqu'au bout) ont été prononcés par Aymeric Caron sans qu'elle parvienne à convaincre qu'elle avait eu toute seule cette idée saugrenue.

     

    L'État palestinien, "une fiction" ?

     

    Le calvaire de Véronique Genest commence comme n'importe quelle garde à vue, si l'on s'en réfère aux épisodes de "Julie Lescaut" : la suspecte est abandonnée dans un coin, condamnée à mijoter pendant des heures avant de se retrouver, soudain, sous le feu de la lampe de l'interrogatoire.

     

    Pendant 2 heures et demie, la voilà contrainte de regarder les autres invités se faire charrier, contredire, bousculer, sans pouvoir vraiment intervenir, se sentir exister. De quoi laisser monter l'angoisse, ce sentiment, très humain, d'être tombée dans un piège avant même que la première question ne lui soit adressée.

     

    Une pique de temps en temps de la part de Laurent Ruquier pour lui faire dire qu'elle était sarkozyste ("mais non mais non", répond-t-elle à deux reprises sans convaincre personne), histoire de la maintenir sous pression pour après.

     

    Et voilà que l'après devient le présent. Il est 1h34 du matin quand l'interrogatoire commence. Natacha Polony tape aussitôt dans le dur en expliquant qu'elle s'est rendue sur le site JSS-News du candidat député Jonathan-Simon Sellem et qu'il défend l'idée que l'état palestinien serait "une fiction". Véronique Genest conteste, dit "absolument pas, c'est totalement erroné" sans apporter le moindre argument pour étayer ses dénégations.

     

    "C'est ce qu'il écrit", insiste la chroniqueuse, ce à quoi l'actrice répond en banalisant cette "position normale en Israël", "une opinion". La journaliste lui demande alors si elle soutient cette opinion et elle s'entend répondre : "Pourquoi parler de ça ?" avec une naïveté absolument invraisemblable.

     

    Elle comptait sur sa "grande gueule"

     

    Là, on se dit que quand même, Véronique Genest est moins maligne que Julie Lescaut et qu'elle aurait dû potasser son sujet. Qu'au lieu de cela, elle qui se présente comme totalement inculte en politique et désireuse d'apprendre, n'a pas fait les efforts minimum : elle n'a pas appris son texte et elle arrive à l'émission, comme on dit de manière familière, la gueule enfarinée.

     

    On se demande alors si c'est du manque de respect pour tous ceux qui aiment la commissaire de TF1 ou alors, de l'inconscience coupable ? Car il ne suffit pas d'avoir comme elle dit elle-même une "grande gueule" pour passer l'obstacle d'une interview structurée comme un interrogatoire de police.

    Cette fois, les questions se font plus précises à propos du site JSS-News : "C'est la position de la droite dure israélienne", dit le commissaire Caron qui, on va le voir, endosse le rôle du méchant policier.

     

    Véronique Genest lui répond alors que "ce n'est pas le problème, que le problème c'est de savoir si l'état palestinien est un territoire inventé ou pas inventé" (à 2h28mn28s). Sans doute est-elle encore un peu consciente de l'énormité de ses propos parce qu'elle ajoute aussitôt : "Je ne pensais pas qu'on allait me poser ces questions." Donc on a la réponse à nos propres interrogations : elle ne s'est pas préparée, n'a pas peaufiné ses arguments pour répondre aux soupçons d'islamophobie et de sionisme. Incroyable, mais vrai !

     

    Le "génocide indien" et "Mein Kampf"

     

    Ensuite, le commissaire Caron n'a plus qu'à dérouler des faits que Véronique Genest est incapable de réfuter. Ainsi, dans une interview publiée sur le site de Jonathan-Simon Sellem, elle déclare que les musulmans sont "les plus grands colonisateurs et massacreurs" de l'histoire de l'Inde et qu'ils auraient commis le génocide de 80 millions d'Indiens.

     

    Le journaliste lui demande ses sources historiques qu'elle s'avère incapable de fournir, et il lui oppose le démenti d'un historien dont il donne le nom et qui a démontré qu'il s'agissait de thèses purement politiques mises au point au XIXe siècle.

     

    Caron, dans son rôle de méchant flic, relève ensuite que, lorsque l'intervieweur de Véronique Genest affirme "Mein Kampf" serait "le livre le plus vendu dans les pays musulmans", elle répond: "on le sait tous !" (2h33mn20). Et voilà qu'elle le répète à ONPC : "Bien sûr qu'on le sait tous !"

     

    Le journaliste rétorque qu'il s'agit de rumeur et lui demande avec insistance quels sont ses chiffres ?" Elle consent alors à reculer un peu : "J'ai pas dit 'le plus vendu'. Il est interdit partout et il est vendu, je veux dire, on le sait..."

     

    Caron pose alors la question qui tue : pourquoi a-t-elle parlé de "Mein Kampf" ? Parce que, répond elle, "on m'a posé la question" et que "je suis trop gentille".

     

    Là, on reste confondus par l'invraisemblance de cette réponse, tellement à côté, tellement "tarte" même qu'on se demande soudain si on a affaire à une comédienne renommée de 57 ans ou à une petite fille. On se dit alors que Véronique Genest est incapable d'assumer les énormités qu'elle raconte "pour faire plaisir"  et qu'elle préfère, entre deux rôles, jouer à cet instant celui d'une idiote ou d'une débutante.

     

    Toutes ses déclarations enregistrées

     

    Le reste n'est pas très intéressant car tout est dit. C'est l'épisode assez lamentable du tweet islamophobe : Véronique Genest tente d'expliquer en bafouillant comment elle se serait fait piéger par Twitter (à 2h45mn) avant de s'entendre dire par Natacha Polony que si elle veut faire de la politique, elle doit se montrer prudente et "mesurer le poids des mots". Ce à quoi, la comédienne sort cette phrase à la fois ronflante et mystérieuse sur le politiquement correct : "Mais à force de dire des choses qui n’ont plus de sens, on finit par perdre le vrai sens des choses."

     

    La suite est dans la même veine, avec cependant un manque de conviction de plus en plus flagrant de la part de l'actrice qui, à deux reprises, semble vouloir jeter l'éponge en disant "je suis fatiguée". Décidément, c'est flagrant : on se croirait dans un épisode de "Julie Lescaut" quand le suspect, épuisé par un interrogatoire serré, ne sait plus où il en est et semble prêt à signer ses aveux.

     

    Ici, pas besoin de papier signé, toutes ses déclarations sont enregistrée. Et si Véronique Genest déclare qu'elle n'est pas d'extrême droite, ce qu'on veut bien croire (en 2002, rappelle Laurent Ruquier, elle a voté Chirac et défilé contre le Front national), elle confirme sans le vouloir ce soupçon qu'elle serait proche de la droite dure israélienne.

     

    Aymeric Caron lance cette phrase à la fin comme on ouvre un piège : "L'extrême droite française et l'extrême droite israélienne, c'est pas du tout les mêmes extrêmes droites." Et la comédienne tombe dedans en confirmant ces propos mot pour mot... avant de réaliser que peut-être, cela pourrait passer pour un aveu.

     

    Elle tente d'expliquer alors que le candidat député Jonathan-Simon Sellem "n'est pas du tout d'extrême droite française ni surtout d'extrême droite israélienne, c'est totalement faux". Les téléspectateurs, eux, se seront fait une opinion.


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