• Un groupe islamiste revendique

    l'attentat de Tiananmen

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2013-11-23T22:06:15+01:00" itemprop="datePublished">23.11.2013 à 22h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-11-23T22:52:39+01:00" itemprop="dateModified">23.11.2013 à 22h52</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Des voitures de police surveillent la place Tiananmen, à Pékin, le 1er novembre. </figure>

    Un groupe islamiste, se proclamant Parti islamique du Turkestan, a revendiqué l'attaque meurtrière commise le 28 octobre sur la place Tiananmen, à Pékin, indique l'organisation Site, spécialisée dans la surveillance des organisations islamistes sur Internet.

    Le groupe a mis en ligne un message audio de huit minutes en langue ouïgoure de son chef, Abdoullah Mansour, dans lequel il explique que l'attaque était une "opération djihadiste". Il ajoute qu'elle constitue la première étape d'une campagne contre les autorités chinoises.

    Le 28 octobre, un véhicule avait foncé sur les touristes et les badauds se promenant sur la célèbre place de la capitale chinoise, puis avait pris feu, tuant ses trois occupants et deux passants.

     

    Lire la synthèse (édition abonnés) : Les doutes persistent autour de l'attentat de Tiananmen

    Dans sa déclaration, Mansour annonce que les combattants ouïgours vont prendre pour cible le Grand Palais du peuple, siège du Parlement chinois et lieu des célébrations et élections du Parti communiste.

    "Infidèles chinois, sachez que vous avez trompé le Turkestan oriental [un territoire dans l'ouest du pays] pendant les 60 dernières années, mais nous nous sommes réveillés, déclare Mansour. Le peuple a compris qui était le véritable ennemi et il est revenu vers sa propre religion. Il a retenu la leçon."

     "TERRORISME"

    Les autorités chinoises avaient imputé l'attaque au mouvement islamique du Turkestan oriental, un groupe séparatiste ouïgour de la province du Xinjiang. Cinq personnes avaient été arrêtées et avaient été accusées d'être des extrémistes islamistes souhaitant mener une guerre sainte. Depuis l'attaque, la sécurité a été renforcée à la fois à Pékin et dans le Xinjiang, et l'incident sert la propagande chinoise, qui qualifie de "terrorisme" ou de "séparatisme" tout individu ou phénomène violent relatif au Xinjiang. Les dix millions de Ouïgours, peuple turcophone et de confession musulmane, y sont sujets à des mesures répressives (fouilles à domicile, pratique religieuse encadrée) de la part des autorités locales.

    Lire l'entretien :  Attentat de Tiananmen : la piste djihadiste "n'arrange pas la cause ouïgoure"

    Aucun lien n'a pour l'instant été établi entre l'organisation qui a revendiqué l'attaque et le mouvement islamique du Turkestan oriental, classé parmi les organisations terroristes. Les avis des experts divergent sur le caractère opérationnel du mouvement, ses actions ayant largement décliné après la mort de l'un de ses chefs influents en 2003. Certains spécialistes estimaient en 2011 qu'il s'était reformé sous le nom de Parti islamique du Turkestan, organisation qui avait revendiqué des attaques en Chine avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008.


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  • Dernière modification : 19/11/2013 

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    Un groupe lié à Al-Qaïda revendique

    le double attentat-suicide à Beyrouth

     
    © AFP

    Un double attentat-suicide a fait au moins 23 morts et près de 150 blessés, mardi, dans le sud de Beyrouth, devant l'ambassade d'Iran, dans un secteur contrôlé par le Hezbollah chiite. Un groupe d'Al-Qaïda a revendiqué l'attaque sur Twitter.

    Par Florence THOMAZEAU (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Au moins 23 personnes ont été tuées et près de 150 autres ont été blessées, mardi 19 novembre, dans un double attentat-suicide dans un quartier à majorité chiite de Beyrouth, devant l'ambassade d'Iran. "Ce n'est pas un bilan définitif", a affirmé le ministre de la Santé libanais,Ali Hassan Khalil.

    En outre, l'attaché culturel de l'ambassade iranienne a péri dans l'attaque, indique une source gouvernementale. "Cheikh Ibrahim Ansari entrait dans les bâtiments de l'ambassade quand l'explosion s'est produite. Il a été grièvement blessé, puis est décédé à l'hôpital", a indiqué à l'AFP la source sous le couvert de l'anonymat.

    Un groupe lié à Al-Qaïda revendique l'attaque

    Un groupe lié au réseau terroriste d'Al-Qaïda, les "brigades Abdallah Azzam", ont revendiqué "le double attentat-suicide" sur Twitter. "Les brigades Abdallah Azzam (...) sont responsables de l'attaque contre l'ambassade d'Iran à Beyrouth", dit le cheikh Sirajeddine Zreikat, un porte-parole du groupe, sur le réseau social. "Il s'agit d'une double attaque pour laquelle deux de nos héros, des sunnites du Liban, sont tombés en martyrs", a ajouté Sirajeddine Zreikat.

    "Les opérations vont se poursuivre jusqu'à ce que le parti d'Iran (le Hezbollah, NDLR) retire ses combattants de Syrie", écrit-il encore tout en exigeant aussi la libération de "[ses] partisans des prisons de l'injustice au Liban".

    Les deux explosions se sont produites peu avant 10h00 (08h00 GMT) dans le quartier de Jnah, dans le sud de Beyrouth. Selon l'armée libanaise, un kamikaze a été à l'origine d'une première déflagration devant la façade de l'ambassade et une voiture piégée, conduite par un autre kamikaze, a explosé quelques minutes plus tard, deux bâtiments plus loin.

    Téhéran accuse Israël

    Les images diffusées par les médias locaux de ce quartier, considéré comme un fief du Hezbollah, le puissant mouvement politico-militaire chiite, montrent des scènes chaotiques, des voitures en feu et des personnes blessées.

    La guerre en Syrie, voisine du Liban, a exacerbé les tensions entre les sunnites et les chiites du Liban, en particulier le Hezbollah, allié de l'Iran, qui s'est engagé à combattre aux côtés de Damas aussi longtemps que nécessaire. Il s'agit du troisième attentat visant un bastion du parti de Hassan Nasrallah depuis l'été.  C'est en revanche la première attaque visant l'Iran depuis le début du conflit en Syrie, où Téhéran a dépêché des experts militaires.

    Si Téhéran a imputé l'attaque de ce mardi à Israël, la Syrie a de son côté accusé, sans les nommer, les pays du Golfe hostiles à Damas d'en être les instigateurs. "Le gouvernement syrien condamne fermement l'acte terroriste perpétré près de l'ambassade iranienne à Beyrouth", a indiqué la télévision syrienne soulignant que "l'odeur du pétrodollar se dégageait de tous les actes terroristes frappant la Syrie, le Liban et l'Irak", faisant visiblement référence notamment à l'Arabie saoudite et au Qatar qui soutiennent la rébellion syrienne.

    Condamnations de l'attaque

    L'Élysée a condamné avec "la plus grande fermeté l’attentat sanglant qui s’est produit devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth", et a présenté "ses profondes condoléances aux familles des victimes et sa solidarité aux autorités libanaises et iraniennes".

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a, lui, appelé les Libanais à "agir avec retenue et à soutenir les institutions de l'État, notamment les forces de sécurité", après l'attentat.

    Avec dépêches AFP et REUTERS


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  • Un membre de Boko Haram revendique le rapt

    du prêtre français

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-11-15T15:59:04+01:00" itemprop="datePublished">15.11.2013 à 15h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-11-15T19:55:26+01:00" itemprop="dateModified">15.11.2013 à 19h55</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Le groupe Ansaru pourrait avoir, avec Boko Haram, participé à l'enlèvement de George Vandenbeusch, le prêtre français enlevé dans le nord du Cameroun. </figure>

    Le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram affirme détenir le prêtre français kidnappé dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du Cameroun, selon l'Agence France-Presse, vendredi 15 novembre, qui cite une source au sein de Boko Haram.

    Lire le portrait : De Sceaux au Cameroun, l'itinéraire du père Vandenbeusch

    "Je peux vous confirmer que le prêtre français est aux mains des moudjahidines de Jama'atu Ahlis-Sunnah Lidda'awati Wal Jihad [Boko Haram, qui signifie "l'éducation occidentale est un péché", n'est qu'un surnom de ce mouvement], qui a mené l'opération en coordination avec Ansaru", a déclaré cette source. Ansaru est une émanation de Boko Haram et a déjà revendiqué dans le passé des enlèvements d'étrangers.

    BOKO HARAM ET ANSARU "TRAVAILLENT ÉTROITEMENT ENSEMBLE"

    Les déclarations de la source de Boko Haram n'ont pas pu être confirmées dans l'immédiat. Le président François Hollande a toutefois affirmé vendredi que le père Georges Vandenbeusch avait "sûrement été emmené vers le Nigeria". Il s'entretiendra dans la journée avec son homologue camerounais, Paul Biya.

    "La lutte contre le terrorisme reste notre préoccupation et notre action commune. Ce n'est pas parce que nous avons mené une action qui a été réussie au Mali, que nous avons permis à ce pays de retrouver son intégrité territoriale, que nous en avons fini avec le terrorisme", a ajouté le président français.

    "Les moudjahidines en diront davantage au monde au sujet des otages le moment venu", a ajouté la source de Boko Haram. Selon elle, "il y a une tentative délibérée des ennemis de l'islam de décrire Jama'atu Ahlis Sunna Lidda'awati Wal-Jihad comme profondément divisée". "Ce qu'ils ne savent pas ou ignorent, c'est que les deux groupes travaillent étroitement ensemble et que la plupart des opérations sont menées conjointement par des moudjahidines des deux groupes", a-t-elle ajouté.

    Depuis 2009, les attaques de Boko Haram et leur répression sanglante ont fait au moins 3 600 morts, selon l'ONG Human Rights Watch. Ce groupe, qui a fait allégeance à Al-Qaida au Maghreb islamique en octobre 2010 et qui vient d'être placé par Washington sur sa liste des organisations terroristes, se tourne depuis quelques années vers le rapt d'Occidentaux.

    Lire : Boko Haram, principal suspect de l'enlèvement du prêtre Georges Vandenbeusch


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  • Dernière modification : 14/11/2013 

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    Terrorisme : les États-Unis soutiennent le Nigeria

    pour combattre Boko Haram

    Terrorisme : les États-Unis soutiennent le Nigeria pour combattre Boko Haram
    © AFP

    Washington a classé mercredi les groupes islamistes armés nigérians Boko Haram et Ansaru comme organisations terroristes. Objectif : soutenir le Nigeria dans sa lutte contre ces formations accusées d'être liées à Al-Qaïda au Maghreb islamique.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Il a fallu des mois pour que le département d'État américain se décide. C'est désormais chose faite : la Maison blanche a inscrit, mercredi 13 novembre, le groupe armé islamiste Boko Haram et le mouvement djihadiste Ansaru, opérant tous deux au Nigeria, sur sa liste des organisations étrangères considérées comme terroristes. Un choix qui implique de facto le gel des avoirs de ces deux organisations dans les banques américaines et le blocage de toute transaction économique ou financière.

    Selon les critères américains, une entité est considérée comme terroriste lorsqu'elle mène des actions terroristes contre les intérêts américains, qu'elle en est capable, ou qu'elle en manifeste l'intention. Les États-Unis s'inquiètent en fait d'une internationalisation de ces groupes nigérians.

    Liens avec Aqmi

    Si Boko Haram et Ansaru sont "des organisations terroristes centrées sur le Nigeria", elles entretiennent "des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)", constate le département d'État. Un responsable a évoqué "des entraînements et un financement limité" fournis par Aqmi à ces organisations, lesquelles regarderaient aujourd'hui au-delà de leurs frontières, vers le Niger et le Mali. Ces deux formations sont responsables de la mort de centaines de personnes lors d'attentats perpétrés dans le nord-est et le centre du Nigeria, y compris des attaques visant des églises et des mosquées, ainsi que le siège de l'antenne locale des Nations unies à Abuja en 2011.

    En inscrivant ces deux formations sur leur liste noire du terrorisme, la Maison Blanche a voulu manifester son soutien au Nigeria, "un partenaire stratégique" selon les termes d'un responsable du département d'État. Les deux gouvernements "se battent ensemble" contre le "terrorisme" islamiste, a-t-il ajouté. 

    "Le Nigeria doit éradiquer l'extrêmisme religieux"

    La Maison blanche a également rappelé aux autorités nigériannes ses exigences en matière de lutte antiterroriste, en les incitant à adopter, de leurs côtés, une stratégie plus large pour éradiquer l'extrémisme islamiste dans toute la région. "Nous encourageons le Nigeria à poursuivre son approche antiterroriste globale en utilisant efficacement les outils répressifs, en créant des conditions économiques favorables et en s'assurant que les droits de l'Homme sont protégés et respectés", a souligné Lisa Monaco, conseillère de Barack Obama pour les questions de sécurité intérieure et d'antiterrorisme. Washington a souvent critiqué Abuja pour des "violations des droits de l'Homme" lors d'offensives militaires depuis le mois de mai contre Boko Haram.

    Abuja, par la voix de son ministre de la Justice, Mohammed Adoke, a "salué le gouvernement américain pour ses efforts menés avec le Nigeria pour éradiquer le terrorisme" et a dit "espérer que la menace Boko Haram appartienne bientôt au passé". Les attaques de ce groupe, qui prône un islam rigoriste et revendique la création d'un État islamique dans le nord du Nigeria, ont fait plusieurs milliers de victimes depuis 2009.

    Pour mettre un terme à cette menace islamiste, les autorités nigérianes ont lancé des opérations au printemps dans les territoires contrôlés par Boko Haram dans le nord-est du pays. Mais les réfugiés ont commencé à gagner le Niger après des violences meurtrières en avril dans cette région.

    "Un conflit régional"

    Constatant que le Cameroun frontalier servait de refuge aux membres de Boko Haram, les autorités nigérianes ont demandé à Yaoundé de s'engager plus fermement dans la lutte contre cette sanglante insurrection. Mais la force multinationale chargée de faire respecter l'état d'urgence dans le nord-est du Nigeria ne compte pas de soldats camerounais et est composée de soldats nigérians, épaulés par des troupes du Niger et du Tchad. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, devra continuer à se battre en grande partie seul dans ce "conflit régional", déplorent de nombreux experts.

    De son côté, l'ONU a annoncé mercredi que plus de 37 000 personnes fuyant les affrontements entre l'armée et les islamistes dans le nord du pays avaient trouvé refuge dans le sud-est du Niger.

    (Avec dépêches)
     


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  • Dernière modification : 06/11/2013 

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    Aqmi revendique l’assassinat des deux reporters de RFI, selon Sahara Medias

    Aqmi revendique l’assassinat des deux reporters de RFI, selon Sahara Medias
    © AFP

    L’agence de presse mauritanienne, Sahara Medias, affirme qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique [AQMI] a revendiqué l’assassinat des reporters de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, survenu le 2 novembre dans le nord du Mali.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Al-Qaïda au Maghreb Islamique [AQMI] a revendiqué, mercredi 6 novembre, l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux envoyés spéciaux de RFI, a indiqué l'agence de presse mauritanienne Sahara Médias, généralement bien informée sur les activités des groupes djihadistes dans la région du Sahel.

    "Cette opération intervient en réponse aux crimes commis par la France contre les Maliens, et à l'œuvre des forces africaines et internationales, contre les musulmans de l'Azawad [région du Nord-Mali, revendiquée par les Touareg, NDLR]", a affirmé Aqmi à Sahara Médias.

    Aqmi considère que l'assassinat des deux envoyés spéciaux "constitue le minimum de la facture, que [le président français François] Hollande et son peuple doivent payer en contrepartie de leur nouvelle croisade", conclut l'organisation islamiste.

    L'Élysée a pour sa part réitéré sa volonté de traduire en justice les auteurs de ce crime odieux "quels qu'ils soient". "La France soutient les efforts du gouvernement malien et met tous ses propres moyens en œuvre pour que ces crimes ne restent pas impunis",  a déclaré la présidence française à l'AFP.

    Les corps deux reporters avaient été retrouvés samedi 2 novembre à une quinzaine de kilomètres de Kidal, au Nord-Mali. Ghislaine Dupont et Claude Verlon avaient été enlevés quelques heures plus tôt devant le domicile d'un représentant du mouvement Touareg [MNLA].

    Plus tôt dans la journée, l'Élysée avait indiqué que l'enquête pour retrouver les assassins avait progressé. "Une enquête a été diligentée avec célérité. Des opérations, des fouilles ont déjà eu lieu, les investigations progressent", a déclaré le chef de l'État lors du conseil des ministres.

    Sept policiers français, notamment de la Direction centrale du renseignement intérieur [DCRI] et de la sous-direction antiterroriste, sont à pied d'œuvre au Mali depuis mardi matin. Ils doivent relever des empreintes sur la scène du crime, en particulier sur le 4X4, abandonné par les ravisseurs.

    Trois ravisseurs présumés des reporters de RFI identifiés, selon "Le Monde"
    MALI

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