•  

    •  
    <section id="news-article" style="box-sizing: border-box;"><article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle" style="box-sizing: border-box; float: left; padding-bottom: 1.176470588235294em; max-width: 100%; width: 900px;"><header class="banner-headline" style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 15px;">

    L'Arabie Saoudite déterminée

    face à la menace islamiste

    JEAN-PIERRE PERRIN<time datetime="2014-03-07T18:18:27" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box; color: rgb(178, 178, 178); margin-right: 0.5em; font-size: 0.823529411764706em;"> 7 MARS 2014 À 18:18</time>
    <figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="box-sizing: border-box; margin: 20px 0px; padding: 0px; list-style-type: none; font-size: 1em; line-height: 1.3; width: 750px;">lien 
    Des membres du Front al-Nusra, en Syrie, près d'Alep, fin janvier. <figcaption itemprop="description" style="box-sizing: border-box; font-family: 'Proxima Nova Regular'; font-size: 0.9411764705882353em; color: rgb(133, 133, 133);">Des membres du Front al-Nusra, en Syrie, près d'Alep, fin janvier. (Photo Ammar Abdullah. Reuters)</figcaption></figure></header>
    ANALYSE

    C’est peut-être un tournant, bien tardif il est vrai, dans la politique saoudienne, mais Riyad a classé vendredi les Frères musulmans et plusieurs groupes jihadistes comme «organisations terroristes». Dans une «première liste»figurent, outre les Frères, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL),

    le Front Al-Nusra, le Hezbollah (saoudien) et les rebelles chiites zaïdites dits Houthis du Yémen. Parallèlement, le ministère saoudien de l’Intérieur a

    lancé un ultimatum de 15 jours à ses ressortissants combattant à l’étranger

    pour qu’ils rentrent au pays.

    Début février, Riyad avait déjà annoncé que tout Saoudien participant à des combats à l’étranger et faisant partie de «groupes terroristes» serait passible de peines allant de trois à vingt ans de prison. Visiblement, le régime s’inquiète du fait que des centaines de Saoudiens partent combattre en Syrie dans les rangs

    des groupes les plus extrémistes. Selon des chercheurs occidentaux, le plus

    grand nombre de jihadistes tués au combat sont actuellement largement

    des Saoudiens.

    Dès lors, la crainte est forte dans les milieux sécuritaires saoudiens que

    cette implication de nationaux dans des groupes jihadistes se traduise à

    leur retour dans leur pays par la résurgence d’attaques meurtrières, comme

    celles menées entre 2003 et 2006 par Al-Qaeda dans les grandes villes

    du royaume. Les tribunaux spécialisés dans les affaires de terrorisme

    ont d’ailleurs commencé dès 2011 à juger des dizaines de Saoudiens et

    d’étrangers accusés d’être impliqués dans cette vague d’attentats.

    Cette mise au ban des groupes jihadistes survient dans un contexte de

    crise sans précédent au sein des pétromonarchies arabes du Golfe, après

    la décision de l’Arabie Saoudite, de Bahreïn et des Emirats arabes unis

    de mettre au pas le Qatar, qui appuie la montée islamiste dans la foulée

    des printemps arabes et soutient fortement les Frères musulmans.

    Mercredi, Riyad, Manama et Abou Dhabi avaient décidé de rappeler leurs ambassadeurs de Doha. Selon les Qataris, c’est essentiellement la crise

    politique en Egypte qui a motivé cette rupture, Doha soutenant les Frères musulmans, à la différence des autres monarchies, qui figurent parmi les principaux soutiens au pouvoir mis en place par l’armée en Egypte après la destitution du président Mohamed Morsi, issu de la confrérie.

    Jean-Pierre PERRIN
    </article></section>

    votre commentaire
  • Moyen-Orient

    Ces djihadistes français partis en Syrie

    qui "ne veulent pas revenir"

    lien 

     

     

    <figure class="img"> <figcaption>© AFP - Des djihadistes du Front al-Nosra, le 8 février près d'Alep</figcaption> </figure>

     

     

    Texte par Steven JAMBOT

    Dernière modification : 18/02/2014

    Omar Ouahmane, journaliste à France Culture, a interviewé plusieurs Français partis faire le djihad en Syrie. Leur point commun : ils se disent prêts à mourir en martyr et ne s’imaginent pas revenir en France.

    En Syrie, 700 Français combattent l’armée du régime de Bachar al-Assad aux côtés des djihadistes, a déclaré le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, il y a quelques semaines. Une semaine après la publication du témoignage exclusif d'un djihadiste français, "Pourquoi je veux mourir en Syrie", recueilli par Charlotte Boitiaux sur FRANCE 24, le journaliste Omar Ouahmane a dévoilé, mardi 18 février, dans "les matins de France Culture" les histoires de plusieurs Occidentaux eux-aussi partis en Syrie. Pendant deux mois, il a recueilli via Skype leurs témoignages pour tenter de comprendre les motifs de leur "vocation".

    <figure class="bd"> </figure>

    "Si je veux je rentre en France et je fais tout péter !"

    Les jeunes Français contactés par France Culture "sont tous des djihadistes partis en Syrie pour mourir en martyr", explique Omar Ouahmane à FRANCE 24. "Ils veulent sauver leur âme en mourant dans le Sham (le Levant) pour aller au paradis", ajoute-t-il. Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements djihadistes, précise que ces djihadistes français "sont tous sincères" : "Ce ne sont pas des psychopathes mais plutôt des idéalistes prêts à mourir pour leur cause."

    Les hommes contactés par France Culture "aiment la mort et ne s’imaginent pas revenir en France", explique Omar Ouahmane, alors que les autorités françaises craignent le retour dans l'hexagone des djihadistes de Syrie. Un des combattants français interviewé lâche même, hilare : "Nous, aujourd'hui, on a des papiers européens, moi si je veux je rentre en France et je fais tout péter !" "Ils ne reviendront pas", croit savoir Omar Ouahmane, mais s’ils le devaient, "ils s’imaginent à Paris avec leur kalachnikov, pas en passager lambda dans le RER".

    "Peu sont en première ligne"

    Selon Wassim Nasr, "si les djihadistes occidentaux comptaient revenir, ils ne communiqueraient pas". Et de rappeler que "la plus value d’un terroriste est d’agir en secret" : "Même s’ils voulaient être dangereux, ils sont grillés." L’utilisation de Skype, système de communication par Internet peu sûr de l’avis des experts, en fait également des cibles faciles à traquer pour les services de renseignement occidentaux.

    Omar Ouahmane précise que les Français qu’il a interviewés "sont des combattants" évoluant dans la région d’Alep. "Ils sont là-bas depuis un an et demi et ont par exemple participé à la prise de l’aéroport militaire de Menagh", précise-t-il. Cependant, "beaucoup des djihadistes français évoluant en Syrie ne sont pas en première ligne" lors des combats, relativise Wassim Nasr. "En arrivant dans des camps d’entraînement, ils sont jugés, jaugés et chacun est affecté à un domaine de compétence en particulier : la communication sur les réseaux sociaux, les explosifs, la cuisine, etc. Il n’y a pas d’unités de combattants français sur le terrain, à la différence d’autres nationalités, comme les Marocains par exemple."

    Les djihadistes soignent leur communication

    Ce qui est frappant dans les témoignages diffusés sur France Culture, c'est la légèreté avec laquelle ces hommes s'expriment. Omar Ouahmane confirme que le contact avec ces combattants s’est fait relativement facilement. Un de ses interlocuteurs, Abou Shaheed “était vraiment dans la com’”. Faut-il y voir une stratégie de communication globale orchestrée par les mouvements djihadistes ? Non, selon Wassim Nasr, car si "depuis environ un an, les djihadistes occidentaux parlent plus aisément", "ils ont souvent demandé l’autorisation à leur émir, ne communiquant pas en secret". Mais "ils choisissent leurs interlocuteurs avec la volonté d’exprimer leur point de vue pour attirer des gens dans leur combat". Wassim Nasr constate d'ailleurs que "les spécialistes sont plus enclins à les écouter et à leur donner la parole" qu’au début du conflit. "Le conflit syrien a introduit une nuance dans la perception des djihadistes qui ne sont plus vus comme de simples terroristes", conclut-t-il.


    votre commentaire
  • <article> <header>

    Un Égyptien arrêté dans le train Paris-Venise

    avec des explosifs

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-02-13T20:31" itemprop="datePublished" pubdate=""> 13/02/2014 à 20:31</time>

    L'attention des douaniers a été attirée par une bouteille jugée suspecte qu'il transportait dans ses bagages. Il a été placé en garde à vue.

    lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure></header></article>
    (photo d'illustration).
    <article><header><figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption>(photo d'illustration). © POUZET / SIPA </figcaption> </figure>

    Un Égyptien de 33 ans a été interpellé jeudi près de la frontière franco-suisse pour transport d'explosifs dans un train de nuit Paris-Venise, après la découverte d'une bouteille suspecte dans ses bagages. L'homme, qui réside en Italie, a été placé en garde à vue pour "transport et détention de produits explosifs" a précisé jeudi le procureur de Besançon Alain Saffar. Lors de son audition, il a "affirmé ne pas connaître la nature des produits qu'il transportait", a ajouté le procureur.

    Tout a commencé par un banal contrôle douanier. Une équipe de la douane française était montée en gare de Dijon dans le train de nuit Paris-Venise, dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers 23 h 45, l'attention des douaniers a été attirée par une bouteille que ce passager transportait, logée dans un emballage d'aluminium et de plâtre. D'après le secrétaire général de la préfecture, Joël Mathurin, lorsque les douaniers ont interrogé le passager, il a donné "des réponses pas très claires", mais "il n'a opposé aucune résistance". Il a dû descendre sous contrôle douanier en gare de Ferrières-sous-Jougne (Doubs) et a été transféré à la douane de Vallorbe, à la frontière franco-suisse, pendant que le train reprenait sa route.

    À ce poste frontière situé à quelques kilomètres du centre-ville de Vallorbe (Suisse), les douaniers ont mis en place un périmètre de sécurité de 70 mètres, sans toutefois couper la RN 57 qui passe de France en Suisse. La procédure NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) a été enclenchée et cinq douaniers et trois gendarmes qui ont été en contact avec l'individu et le colis ont été pris en charge par une équipe médicale. Selon la préfecture, il s'agit d'une mesure de précaution et les personnes prises en charge "vont bien". Héliportée depuis Colmar vers 7 heures du matin, une équipe de démineurs a rapidement commencé à procéder à des tests.

    Tout risque radioactif et explosif écarté

    À la mi-journée, les démineurs ont fait appel à un laboratoire mobile. Ce véhicule de détection, identification et prélèvement (VDIP) dépendant de la zone de défense Est a été dépêché sur place pour procéder à des batteries de tests plus fins. Il est notamment équipé pour détecter et identifier les agents radiologique, biologique, chimique. Arrivé en milieu d'après-midi, le laboratoire a à son tour effectué une batterie de tests sur la bouteille suspecte. "Le produit contenu dans la bouteille a eu des réactions positives à des tests aux substances explosives. Mais ces tests sont simplement une indication, on a besoin d'analyses plus précises pour déterminer exactement de quoi il s'agit", a souligné le procureur Alain Saffar.

    En début de soirée, la préfecture écartait tout risque radioactif, ainsi que tout "risque explosif d'urgence". Selon Joël Mathurin, le produit a une consistance "liquide-solide". En revanche, d'éventuels risques chimiques et biologiques devaient encore être levés, a-t-il ajouté.

    </header></article>

    votre commentaire
  • lien


    votre commentaire
  • Attentat à Beyrouth : le kamikaze identifié

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-01-04T13:24:03+01:00" itemprop="datePublished">04.01.2014 à 13h24</time>

    lien 

    Partager google + linkedin pinterest

    <figure class="illustration_haut">

     « L'enquête menée par les autorités judiciaires compétentes se poursuit pour déterminer toutes les circonstances [de l'attentat] », a précisé l'armée.

    </figure>

    Deux jours après l'attentat, qui a fait 5 morts et plusieurs dizaines de blessés, l'armée libanaise a confirmé samedi 4 janvier que Qoutaiba Al-Satem, un jeune Libanais originaire d'une région sunnite, était bien le kamikaze responsable de l'explosion d'une voiture piégée qui a frappé jeudi un bastion du Hezbollah, chiite et engagé militairement contre les rebelles en Syrie aux côtés du régime de Damas  à Beyrouth.

    « Les résultats du test ADN effectué sur les restes d'un kamikaze retrouvés dans une voiture utilisée dans l'attentat (…) confirment qu'ils appartiennent au jeune Qoutaiba Al-Satem », indique un communiqué de l'armée. « L'enquête menée par les autorités judiciaires compétentes se poursuit pour déterminer toutes les circonstances [de l'attentat] », a précisé l'armée.

    AGGRAVATION DES DIVISIONS

    Un responsable local de la région de Wadi Khaled, dans le nord du Liban, dont est issu le jeune homme, avait affirmé vendredi à l'AFP que les soupçons s'étaient portés sur Qoutaiba Al-Satem après que des papiers d'identité eurent été retrouvés sur le lieu de l'attentat. Le père du kamikaze avait alors été convoqué par les services de renseignement de l'armée pour des tests ADN.

    Cet attentat survient moins d'une semaine après la mort d'un dirigeant sunnite dans un autre attentat à Beyrouth, alors que les divisions s'aggravent au Liban, en particulier depuis la décision du Hezbollah d'envoyer des hommes combattre en Syrie aux côtés de l'armée contre une rébellion soutenue par nombre de sunnites au Liban.

    Selon la famille du jeune homme, ce dernier ne faisait « partie d'aucune organisation politique ou religieuse, et se préparait à partir en France poursuivre ses études ».

    Lire la synthèse : Attentat à Beyrouth : le dernier en date d'une longue série d'assassinats politiques


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique