• Jihadistes français : "Nous n'aurons aucune faiblesse", dit Bruno Le Roux

    Par  | Publié le 01/06/2014 à 21h13 | Le Grand Jury     lien

    Bruno Le Roux

    Bruno Le Roux

    Crédit : RTL / Félix de Malleray / Abacapress

    INVITÉ RTL - Le président du groupe PS à l'Assemblée dit vouloir "accompagner" le plan Cazeneuve pour lutter contre les Français tentés par le jihad et indique que cette question est devenue une "priorité pour la majorité".

    "Une enquête doit être menée tout comme elle l'a été pour Mohamed Merah". Bruno Le Roux a promis ce dimanche au Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI de "tout mettre en œuvre" pour faire la lumière sur la tuerie du musée juif de Bruxelles, revendiquée par un jeune Français de 29 ans, Mehdi Nemmouche.

    Le président du groupe socialiste à l'Assemblée a réaffirmé la volonté du gouvernement d'approfondir le plan Cazeneuve élaboré en avril pour lutter contre les Français tentés par le djihad. "Je ne demande pas à revoir la loi Cazeneuve, je demande à l'accompagner", a indiqué Bruno Le Roux, qui dit par ailleurs avoir demandé à Manuel Valls la mobilisation des parlementaires "pour compléter la réflexion du gouvernement sur la question de ces filières djihadistes". 

    Nous n'aurons aucune faiblesseBruno Le Roux

    "Nous n'aurons aucune faiblesse", a ajouté le député de Seine-Saint-Denis pour qui cette affaire est devenue "une priorité" aux yeux de la majorité. "Cette affaire doit renforcer notre détermination à dire à tous ceux qui se pensent apprentis djihadistes que la République les combattra pour eux, et pour la République." 

    Tout comme Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche aurait fréquenté des groupes radicaux en Turquie. Un phénomène qui pourrait pousser le gouvernement à rétablir les visas pour la Turquie ? "La question est posée", a concédé Bruno Le Roux pour qui "toutes les pistes sont ouvertes pour faire en sorte que l'État de droit ne fasse preuve d'aucune naïveté par rapport à ceux qui veulent partir et revenir ensuite pour combattre."

    Le Grand Jury du 01 juin 2014 - Bruno Le Roux - 1e partie

    Crédit : RTL.fr

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  • Tuerie de Bruxelles : Mehdi Nemmouche, multirécidiviste radicalisé en prison

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      • Par lefigaro.fr
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 01/06/2014 à 16:51" datetime="2014-06-01T16:51:13+02:00" itemprop="dateModified">le 01/06/2014 à 16:51</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 3 heures" data-original=" le 01/06/2014 à 15:14" datetime="2014-06-01T15:14:31+02:00" itemprop="datePublished">le 01/06/2014 à 15:14        </time>lien
    <figure>Mehdi Nemmouche, âgé de 29 ans, est soupçonné d'avoir ouvert le feu dans l'enceinte du musée juif de Bruxelles, causant la mort de quatre personnes.<figcaption itemprop="description">

     

    </figcaption></figure>

    Le Français soupçonné d'avoir abattu trois personnes le 24 mai dans la capitale belge avait notamment été condamné pour l'attaque d'une supérette en 2009. Il était fiché par la DGSI après plusieurs voyages, dont un en Syrie.

    Mehdi Nemmouche a été interpellé vendredi, à Marseille. Il est soupçonné d'être l'homme qui a ouvert le feu dans le musée juif de Bruxelles et causé la mort de trois personnes, deux touristes israéliens et une Française. Âgé de 29 ans, ce natif de Roubaix se dit sans domicile fixe. Actuellement en garde à vue sous les chefs d'assassinat et tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste, il est déjà connu des services de police. Après quatre incarcérations pour conduites sans permis et voies de fait, il a été incarcéré en 2007 dans une affaire de braquage. L'attaque d'une supérette à Tourcoing (Nord), avec deux autres prévenus, lui a valu de passer cinq ans en prison à Grasse, à Salon de Provence, au Pontet et à Toulon.

    «J'étais son conseil, il m'avait écrit de la maison d'arrêt en me demandant de bien vouloir intervenir au soutien de ses intérêts», a ajouté l'avocate, expliquant l'avoir défendu une fois au préalable «dans une affaire anodine de conduite sans permis, sa seule condamnation» jusqu'à ce braquage. Mehdi Nemmouche, âgé, à l'époque de son procès pour braquage, de 24 ans, «niait farouchement avoir commis les faits, avoir été présent, il disait ne pas être l'auteur des actes», a précisé Me Badaoui, qui ajoute: «Une perquisition avait eu lieu chez lui, on n'avait absolument rien trouvé».

    Un voyage en Syrie en 2013

    Lors de cette dernière détention, il s'est «illustré par son prosélytisme extrémiste et l'appel à la prière collective en promenade», explique le procureur François Molins. Après s'être radicalisé au cours de ses séjours en prison, il se rend en Syrie, après être passé par la Belgique, la Grande-Bretagne, le Liban et la Turquie dans «une volonté manifeste de brouiller les pistes». De retour d'un séjour en Asie du Sud-Est, il est repéré par la police allemande qui signale sa présence à la DGSI. Une fiche de surveillance est alors élaborée. Personne ne sait toutefois où il se trouve, Mehdi Nemmouche n'ayant pas de domicile déclaré. Son interpellation dès son retour en France laisse penser qu'il s'agit de «son premier passage sur le territoire national depuis longtemps», souligne le procureur.

    Interrogée sur BFMTV, son avocate pour ces faits de délinquance, se souvient d'un client «intelligent, ni religieux, ni violent. Souffrant de carences éducatives, il vivait dans un environnement marqué par les difficultés familiales». Il avait été placé par le juge des enfants à l'âge de quelques mois avant de rejoindre le domicile de sa grand-mère, à l'âge de 17 ans.

    Radicalisation possible en prison

    «On est très choqués. On n'est pas bien et on ne s'y attendait pas», a déclaré à la presse une tante de Mehdi Nemmouche, devant la maison d'un quartier résidentiel de Tourcoing, où l'homme a vécu quelque temps. «On l'a appris ce matin aux infos», a-t-elle ajouté, décrivant son neveu comme «quelqu'un de gentil, d'intelligent, scolarisé, qui avait fait une année d'université», mais aussi «très discret» et qui «ne se confiait pas facilement». La famille n'a «plus eu de contact avec lui» à partir du milieu des années 2000, alors qu'il était en détention. «Apparemment, il était dans une prison dans le sud. Nous, on ne savait plus rien. Il ne voulait pas donner de ses nouvelles, il ne voulait pas nous causer de problèmes», a expliqué un autre membre de sa famille, qui a requis l'anonymat.

    À sa sortie de prison, fin 2012, la famille a «eu la surprise de le revoir. Il est venu faire un petit bonjour, pour nous rassurer, puis on ne l'a plus jamais revu», a témoigné sa tante. «Il ne fréquentait pas la mosquée, il ne parlait pas de religion (...). C'est forcément en prison» qu'il a pu se radicaliser, a-t-elle assuré
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  • Nigeria : « Nous savons où sont les jeunes filles enlevées »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-05-26T22:07:46+02:00" itemprop="datePublished">26.05.2014 à 22h07</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-26T22:17:28+02:00" itemprop="dateModified">26.05.2014 à 22h17</time>

    <figure>Manifestation le 26 mai à Abuja pour la libération des plus de 200 lycéennes enlevées à Chibok au Nigeria.</figure>

     

    C'est un premier pas dans l'enquête des autorités nigériannes, accusées d'inaction et d'inefficacité, pour libérer plus de 200 jeunes filles enlevées en avril par Boko Haram : « La bonne nouvelle pour les filles, c'est que nous savons où elles se trouvent. Mais nous ne pouvons pas vous le dire », a annoncé, lundi 26 mai, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le maréchal Badeh, devant le QG de ladéfense à Abuja.

    Le groupe islamiste armé Boko Haram a revendiqué l'enlèvement de 276 lycéennes en avril à Chibok, dans le nord-est du pays, ainsi qu'une série d'attaques meurtrières depuis deux mois. L'enlèvement des jeunes filles, surtout, a déclenché une mobilisation internationale, et l'envoi sur le terrain par les Etats-Unis d'avions, de drones et d'une trentaine de civils et de militaires.

    Affirmant d'abord avoir enlevé les jeunes filles afin de les marier de force ou d'enfaire des esclaves, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a depuis proposé au gouvernement nigérian de les échanger contre des prisonniers.

    PRESSIONS INTERNATIONALES

    Depuis Paris, le Nigeria et ses voisins ont adopté, avec le soutien des Occidentaux, un plan de « guerre » contre Boko Haram, qui prévoit « la coordination du renseignement, l'échange d'informations, le pilotage central des moyens, la surveillance des frontières, une présence militaire autour du lac Tchadet une capacité d'intervention en cas de danger », selon le président François Hollande.

    Le 22 mai, le groupe a été placé par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies sur la liste noire des organisations terroristes en raison de ses liens avec Al-Qaida. Des sanctions vont être prochainement appliquées, notamment des gels d'avoirs, un embargo sur les armes et des interdictions de voyager.


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    Opération anti-djihadiste à Strasbourg :

    sept suspects mis en examen

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-17T10:28" itemprop="datePublished" pubdate="">17/05/2014 à 10:28</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-17T15:15" itemprop="dateModified">17/05/2014 à 15:15</time>

    Sept personnes arrêtées mardi à Strasbourg et soupçonnées de s'être rendues en Syrie pour y mener le djihad ont été mises en examen et écrouées.

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Le quartier populaire de la Meinau, à Strasbourg, où sept personnes soupçonnées d'être parties faire le djihad en Syrie ont été arrêtées mardi.<figcaption>Le quartier populaire de la Meinau, à Strasbourg, où sept personnes soupçonnées d'être parties faire le djihad en Syrie ont été arrêtées mardi. © CITIZENSIDE/ALPHA CIT</figcaption></figure>
     
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    Sept personnes arrêtées mardi à Strasbourg et soupçonnées de s'être rendues en Syrie pour y mener le djihad ont été mises en examen et écrouées, a annoncé samedi à l'AFP une source judiciaire. Le coup de filet avait été réalisé mardi à l'aube dans une cité HLM du quartier populaire strasbourgeois de la Meinau dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris.

    Placés mardi en garde à vue, les sept suspects ont été présentés vendredi après-midi à une juge d'instruction parisienne qui les a mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Un magistrat spécialisé a décidé de leur placement en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.

    Les suspects font partie d'un groupe d'une dizaine de personnes de la Meinau parties en Syrie en décembre 2013, dont deux jeunes frères qui sont morts sur place. Leur départ avait suscité au début de l'année une mobilisation contre "l'endoctrinement djihadiste" dans ce quartier du sud de Strasbourg.

    Cinq des suspects ont un casier judiciaire vierge

    Les jeunes arrêtés se seraient rendus en Syrie prétextant "des vacances" et sont rentrés fin mars. Ils sont "susceptibles d'avoir rejoint un camp d'entraînement", a-t-on précisé de source policière. Ils se sont "beaucoup manifestés" sur Internet où ils auraient pris attache avec une filière d'embrigadement.

    Cinq des suspects ont un casier judiciaire vierge. Les deux autres ont par le passé été condamnés pour des délits routiers ou des faits de vol. Selon une source proche du dossier, l'information judiciaire vise aussi un certain Mourad Fares, 29 ans, originaire de Haute-Savoie et considéré par les services français comme un important "facilitateur". 

    Il recrute des Français via les réseaux sociaux et se trouve toujours en Syrie. Il est apparu dans plusieurs autres dossiers, outre celui du groupe strasbourgeois, comme celui des deux mineurs toulousains revenus après un court voyage dans la zone frontalière syro-turque.

    De source proche du dossier, quelque 780 personnes vivant en France ont rallié en Syrie les rangs des groupes djihadistes, sont en route vers ce pays ou en sont revenues. La mort d'une trentaine d'entre elles a été recensée, selon cette source. Une quarantaine d'enquêtes sont en cours à Paris en lien avec le djihad en Syrie. Les services de renseignement craignent qu'à leur retour, certains djihadistes ne commettent des actes terroristes en France.

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a présenté le mois dernier un plan de lutte contre les filières djihadistes vers la Syrie, comprenant notamment la mise en place d'une plateforme internet et d'un numéro vert destiné à signaler les candidats, potentiels ou avérés, au djihad.

     
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  • Otages de Boko Haram: la France propose

    une «équipe spécialisée» au Nigeria

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    <aside>Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, le 6 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris

    Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, le 6 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris STÉPHANE DE SAKUTIN AFP

    </aside>
    Mis à jour le 07.05.14 à 18h20

    Une «équipe spécialisée» française est «à la disposition» du Nigeria pour tenter de retrouver et libérer les quelque 200 jeunes filles enlevées par le groupe islamiste armé Boko Haram, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

    «Une équipe spécialisée avec tous nos moyens dans la région est à la disposition du Nigeria pour aider à la recherche et à la récupération de ces jeunes filles» enlevées mi-avril dans le nord est du Nigeria, a déclaré M. Fabius devant l'Assemblée nationale.

    © 2014 AFP

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