• TERRORISME Dans la vidéo de la décapitation d'Alan Henning, Daesh menace un jeune otage américain...

    Otage décapité: Le Royaume-Uni révulsé... Les parents de l'otage américain menacé demandent sa libération...

    <figure data-src-format="photo" role="group">Des fleurs déposées devant l'agence de taxis où avait travaillé l'humanitaire britannique assassiné, Alan Henning, à Eccles au nord-ouest de l'Angleterre, le 4 octobre 2014<figcaption>Des fleurs déposées devant l'agence de taxis où avait travaillé l'humanitaire britannique assassiné, Alan Henning, à Eccles au nord-ouest de l'Angleterre, le 4 octobre 2014 - Oli Scarff AFP</figcaption></figure>

    L.B. avec AFP

      • Créé le <time datetime="2014-10-04" pubdate="">04.10.2014 à 22:12</time>
      • Mis à jour le <time datetime="2014-10-04">04.10.2014 à 22:32</time>
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    Après l'otage britannique Alan Henning, Daesh menace, dans la vidéo diffusée ce vendredi soir, un jeune otage américain, Peter Kassig. Les parents de ce dernier implorent ses ravisseurs de le libérer dans une vidéo diffusée samedi. «Nous implorons ceux qui le détiennent de faire preuve de compassion et d'user de leur pouvoir pour libérer notre fils», a déclaré Ed Kassig, son père dans cette vidéo postée sur Youtube.

    >> Revivez les réactions à la décapitation d'Alan Henning en direct

     

    Le Royaume-Uni espérait que, peut-être, Alan Henning allait être épargné en tant que humanitaire au grand coeur et au secours de musulmans: le pays a été d'autant plus révulsé samedi en apprenant son exécution par les djihadistes de l'Etat islamique.

    Le Premier ministre David Cameron, des musulmans, la famille, les proches et de simples citoyens ont rendu hommage au chauffeur de taxi de Manchester, enlevé en décembre alors qu'il accompagnait un convoi humanitaire en Syrie.

    >> A lire aussi: Le portrait de Peter Kassig, menacé de mort par Daesh

    Une autre vidéo appelle les musulmans britanniques au djihad

    En parallèle, Londres a affirmé enquêter sur une vidéo mettant en scène un djihadiste présumé britannique publiée vendredi soir peu avant celle montrant l'exécution de l'otage Alan Henning par le groupe de l'Etat islamique. Cette vidéo, qui n'implique aucun otage, montre un homme proférer des insultes à visage découvert contre le Premier ministre David Cameron et appeler les musulmans britanniques au djihad.

    Selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE, qui diffuse ce «message aux moudjahidines» long de deux minutes, il s'agit d'Abu Saeed al-Britani, un jihadiste britannique combattant dans les rangs de l'organisation de l'Etat islamique. Certains médias britanniques affirment que l'homme a travaillé dans un supermarché au sud de l'Angleterre.

    Au moins 35 djihadistes tués

    En réaction à la diffusion de la vidéo de la décapitation, pas encore authentifiée, les Américains assistés d'alliés arabes ont mené neuf frappes aériennes dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord de la Syrie. Ils ont visé des combattants, de l'artillerie et des équipements de l'organisation Etat islamique, a indiqué l'armée américaine.

    L'armée américaine a par ailleurs conduit cinq frappes aériennes en Irak, a détaillé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom). Au moins 35 djihadistes ont été tués dans ces frappes de la coalition internationale contre l'organisation Etat islamique (EI) menées dans deux zones du nord de la Syrie, dont la ville kurde assiégée de Kobané, a indiqué samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).


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  • Les parents de l'otage américain Peter Kassig implorent ses ravisseurs

    Mise à jour il y a 32 minutes
    Reuters
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    Le récit de Luc Lapierre

    Les parents de Peter Kassig, travailleur humanitaire américain menacé de mort par le groupe armé État islamique (EI), ont imploré samedi ses ravisseurs de le libérer.

    Dans un communiqué et dans un enregistrement vidéo, Ed et Paula Kassig soulignent l'engagement humanitaire de leur fils et mettent en avant sa conversion à l'islam.

    « Alors que les musulmans du monde entier, dont notre fils Abdul-Rahman Kassig, célèbrent l'Aïd el-Adha, la foi et le sacrifice d'Ibrahim et la miséricorde d'Allah, nous implorons ceux qui détiennent notre fils de faire preuve de la même miséricorde et de le libérer », déclarent-ils.

    Peter Kassig, qui est âgé de 26 ans, est menacé de mort dans la vidéo de la décapitation d'un autre otage occidental du groupe armé État islamique, le Britannique Alan Henning, diffusée vendredi soir. 

    Ancien soldat de l'armée américaine ayant brièvement servi en Irak, entre avril et juillet 2007, Peter Kassig, qui a été démobilisé pour raisons médicales, s'est rendu à Beyrouth en mai 2012 pour venir en aide aux réfugiés syriens dans le cadre d'une mission humanitaire de l'ONG Special Emergency Response and Assistance. Il a été enlevé le 1er octobre 2013 à Daïr az Zour, dans l'est de la Syrie.

    Selon sa famille, il s'est converti à l'islam pendant sa captivité et a opté pour le prénom d'Abdul Rahman.

    Depuis le début des frappes américaines contre des cibles du groupe armé État islamique en Irak, auxquelles participent désormais la France et la Grande-Bretagne, notamment, l'ÉI a tué quatre otages, les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, et les humanitaires britanniques David Haines et Alan Henning.

    Un groupe algérien, le Jund al-Khalifah (les Soldats du califat), se revendiquant de l'ÉI, a exécuté le Français Hervé Gourdel, un guide de montagne de la région de Nice enlevé alors qu'il effectuait une randonnée en Kabylie. 

     

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  • Un ressortissant britannique, David Bolam, retenu en otage en Libye a été libéré par ses ravisseurs, a annoncé samedi le Foreign Office à Londres.

    Libération d'un ex-otage britannique en Libye

    lien Vue de la ville portuaire libyenne Benghazi, le 1er novembre 2012

    <figure data-src-format="photo" role="group">
    <figcaption>Vue de la ville portuaire libyenne Benghazi, le 1er novembre 2012 - AFP</figcaption></figure>

    © 2014 AFP

      • Créé le <time datetime="2014-10-04" pubdate="">04.10.2014 à 00:10</time>
      • Mis à jour le <time datetime="2014-10-05">05.10.2014 à 00:10</time>
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    Un ressortissant britannique, David Bolam, retenu en otage en Libye a été libéré par ses ravisseurs, a annoncé samedi le Foreign Office à Londres.

    David Bolan qui, selon la BBC, était enseignant à l'Ecole européenne de Benghazi, «est en sécurité et en bonne santé», et a pu retrouver sa famille, a indiqué le Foreign office sans fournir d'autres détails.

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  • <article><header>

    Les trois jihadistes de retour de Syrie

    mis en examen  et écroués

    <time>Publié le 27-09-2014 à 11h23Mis à jour le 28-09-2014 à 07h23</time>

    lien 

    </header>
    Un véhicule de police dans lequel se trouve un jihadiste présumé, quitte Lodève, (Hérault) pour se rendre à Montpellier, le 24 septembre 2014(c) Afp
                                      Un véhicule de police dans lequel se trouve un jihadiste présumé, quitte Lodève, (Hérault)
     
                                                         pour se rendre à Montpellier, le 24 septembre 2014 (c) Afp
     
    <aside>Paris (AFP) - Les trois jihadistes présumés, qui se sont rendus aux autorités après avoir pu rentrer de Syrie sans être inquiétés, ont été mis en examen à Paris et écroués samedi, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.</aside>

    Mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, ils ont ensuite été placés en détention provisoire. Selon l'un des avocats, Me Pierre Dunac, les trois hommes contestent fermement tout projet terroriste en France.

    Parmi les trois jihadistes présumés figurent le beau-frère de Mohamed Merah, Abdelouahab El-Baghdadi, et l'un de ses amis d'enfance, Imad Jjebali, déjà condamné dans une affaire de filière jihadiste vers l'Irak en 2009.

    Le retour rocambolesque des trois hommes, soupçonnés d'appartenir à une cellule jihadiste du sud-ouest de la France, avait mis le gouvernement dans l'embarras. Attendus mardi à Orly après leur expulsion de Turquie, où ils étaient revenus après leur séjour en Syrie, ils ont embarqué dans un autre avion et ont atterri à Marseille sans être inquiétés.

    Finalement, ils se sont rendus mercredi à la gendarmerie du Caylar (Hérault) et ont été déférés samedi, après trois jours de garde à vue.

    Pour leurs avocats, les trois hommes ne contestent pas s'être rendus en Syrie mais nient avoir pris part à des combats avec des groupes jihadistes tels que l'organisation Etat islamique (EI).

    "Ils se sont aperçus là-bas (en Syrie) que ce n'était pas ce qu'ils pensaient et ont dû prendre la fuite pour rentrer", a avancé Me Pierre Dunac, qui défend Imad Jjeballi.

    "Mon client trouve légitime qu'on lui demande des explications sur ses pérégrinations en Syrie (...) Mais il ne présente pas un danger pour la France", avait déjà affirmé vendredi l'avocat d'Abdelouahab El-Baghdadi, Me Pierre Le Bonjour.

    "S'il avait quelque chose à se reprocher, il ne signalerait pas son retour enFrance et il ne se rendrait pas à la gendarmerie", avait ajouté l'avocat, selon qui son client est "très critique et sévère sur les groupes jihadistes qui évoluent là-bas" (en Syrie).

    Les trois suspects ont été mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en septembre 2013. Dans cette enquête, concentrée sur le sud-ouest, deux hommes de 20 et 29 ans avaient déjà été mis en examen et écroués, soupçonnés de s'être rendus en Syrie.

    Les enquêteurs pensent que d'autres jihadistes, déjà condamnés avec Imad Jjebali en 2009, se sont aussi rendus en Syrie. Plusieurs des suspects gravitaient dans l'entourage de Mohamed Merah et ont appartenu à la filière d'Artigat, du nom d'un village de l'Ariège supposé être leur base de repli.

    </article>

    Sur le web : Fin de garde à vue pour les trois jihadistes de retour de Syrie
     

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  • Les Etats-Unis ont identifié l'assassin des journalistes Foley et Sotloff

     

    Créé le 25/09/2014 à 19h50 -- Mis à jour le 25/09/2014 à 23h30
    <aside>Le directeur du FBI, James Comey (g), le 30 juin 2014 à Washington

    Le directeur du FBI, James Comey (g), le 30 juin 2014 à Washington SAUL LOEB AFP

    </aside>

    Washington - Les autorités américaines sont convaincues que l'organisation jihadiste Etat islamique tentera d'agir aux Etats-Unis en représailles de leurs frappes en Syrie, a déclaré jeudi le patron du FBI, annonçant avoir identifié l'assassin de journalistes américains décapités.

    «Il n'y a aucun doute», a déclaré le directeur du FBI James Comey. Les jihadistes de l'EI «veulent faire quelque chose en représailles aux actions de l'Amérique et de ses alliés (...). Je suis certain qu'ils désirent trouver un moyen de frapper ici», a-t-il assuré lors d'une table ronde au siège du FBI avec quelques journalistes.

    Les Etats-Unis et leurs alliés arabes frappent depuis mardi des cibles jihadistes en Syrie et ont commencé, dans la nuit de mercredi à jeudi, à frapper les installations pétrolières contrôlées par le groupe extrémiste EI. Depuis le 8 août, les Etats-Unis mènent des frappes aériennes contre l'EI en Irak.

    «La logique, s'ils aspirent à devenir les leaders du jihad mondial, est qu'ils ne peuvent pas y parvenir sans frapper l'Amérique», a poursuivi le patron de la police fédérale américaine. «Je n'ai absolument aucun doute que s'ils avaient la capacité --ce dont je doute-- de mener des attaques sophistiquées simultanées (du type du 11-Septembre), ils le feraient», a-t-il ajouté.

    Le responsable américain n'a pas donné de détails sur le type d'attaques que les autorités redoutent mais il a estimé que l'objectif de l'EI était de «tuer ou de brutaliser des Américains innocents».

    Il a du même coup annoncé l'identification de l'assassin des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff et du Britannique David Cawthorne Haines, tous trois exécutés par décapitation sur revendication de l'EI.

    «Nous l'avons identifié», a déclaré le chef du FBI, en refusant de donner des indications sur l'identité ou la nationalité du bourreau.

    Sur les vidéos diffusées par l'EI, le meurtrier dont le visage était masqué sous une cagoule noire, proférait, avec un fort accent britannique, des menaces à l'adresse de Barack Obama s'il poursuivait les frappes américaines contre l'EI.

    - Des jihadistes recrutés aux Etats-Unis -

     

    «Je suis de retour, Obama, et je suis de retour à cause de ton arrogante politique étrangère envers l'EI», déclarait notamment l'assassin masqué, debout derrière l'une de ses victimes vêtue d'une combinaison orange, pour rappeler la tenue des prisonniers de Guantanamo.

    L'organisation EI avait revendiqué la décapitation le 19 août du journaliste américain James Foley, le 3 septembre celle de son compatriote Steven Sotloff, et le 13 septembre, celle du travailleur humanitaire britannique David Haines, qui avaient été tous trois enlevés en Syrie.

    Dans une autre vidéo de 55 minutes de l'EI, intitulée «Flames of war» et diffusée le 19 septembre, on voit un militant jihadiste masqué parlant parfaitement anglais mais cette fois avec un accent américain ou canadien.

    «Il n'y a pas de doute que quelqu'un s'exprime avec un accent nord américain sur cette vidéo, donc c'est l'une de nos grandes préoccupations à présent», a déclaré M. Comey.

    Il a parlé de son inquiétude au sujet des combattants jihadistes recrutés aux Etats-Unis pour aller renforcer les rangs de l'EI en Syrie et en Irak.

    Une douzaine de ressortissants américains, selon lui, combattent actuellement avec les organisations terroristes, quelles qu'elles soient. Au total, une centaine ont cherché à les rejoindre, y sont parvenus et sont rentrés sur le sol américain ou se trouvent toujours en Syrie.

    Le chef du FBI s'est dit «inquiet du fait que l'EI cherche encore à motiver et à radicaliser les gens aux Etats-Unis».

    Interrogé sur l'efficacité les récentes frappes ciblées des Etats-Unis contre les membres de Khorassan, un groupuscule proche d'Al-Qaïda, le patron du FBI a dit «continuer à travailler avec l'hypothèse qu'ils sont toujours indemnes».

    Les autorités américaines n'ont pas pu confirmer l'ampleur des dommages subis par Khorassan, ni si son chef avait été tué lors des frappes mardi.

    Elles avaient indiqué que ce groupe s'apprêtait à conduire «une attaque majeure» sur le sol américain. «Cette organisation est au top de la liste de mes préoccupations» depuis «longtemps», a déclaré M. Comey.

    Car «c'est un regroupement de terroristes très, très, très mauvais et expérimentés, sur lequel nous avons peu de visibilité», a-t-il dit. Ils «travaillaient à une attaque», a ajouté le chef de la police, sans pouvoir dire si celle-ci était prévue «demain, dans trois semaines ou dans trois mois».

    «Mais je dois faire comme si c'était demain», a-t-il dit.

     © 2014 AFP

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