• Pour Obama, l'Etat islamique

    est un véritable «cancer»

     

    Créé le 20/08/2014 à 20h17 -- Mis à jour le 20/08/2014 à 22h17
    <aside>Barack Obama a qualifié l'Etat islamique de "cancer".

    Barack Obama a qualifié l'Etat islamique de "cancer". N.KAMM / AFP

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    DJIHADISME - Barack Obama a jugé ce mercredi qu’un groupe comme l’Etat islamique (EI), qui a revendiqué la décapitation d’un journaliste américain, était un «cancer» qui n’avait «pas sa place au 21e siècle»…

    «L’EI ne parle au nom d’aucune religion. Aucune religion ne dit de massacrer des innocents. Leur idéologie est creuse», a affirmé Barack Obama.

    «Extraire ce cancer afin qu’il ne se répande pas»

    Appelant «les gouvernements et les peuples du Moyen-Orient» à travailler ensemble pour «extraire ce cancer afin qu’il ne se répande pas», il a promis que les Etats-Unis, qui procèdent à des frappes aériennes en Irak depuis dix jours, continueraient à lutter contre ces djihadistes ultra-radicaux.

    «Ils ont saccagé des villes et des villages, tuant des civils innocents et non armés dans des actes de violence d’une grande lâcheté», a souligné le président américain, le visage grave, lors d’une allocution depuis Edgartown, dans le Massachusetts, où il passe des vacances en famille.

    «Ils ont enlevé des femmes les soumettant à la torture, au viol, à l’esclavage. Ils ont assassiné des musulmans, aussi bien sunnites que chiites, par milliers. Ils s’en sont pris aux chrétiens et aux minorités religieuses», a-t-il poursuivi.

    «Que justice soit faite»

    «Nous serons vigilants et implacables. Quand des Américains sont visés quelque part, nous faisons ce qui est nécessaire pour que justice soit faite», a-t-il mis en garde, appelant à «un rejet clair de ce type d’idéologies nihilistes». Le président américain a précisé avoir parlé à la famille de James Foley après une exécution qui «choque la conscience du monde entier».

    L’authenticité de la vidéo confirmée

    La Maison Blanche a confirmé mercredi l’authenticité de la vidéo diffusée mardi montrant l’assassinat du journaliste américain. Les autorités britanniques craignent que le bourreau soit anglais. Dans une vidéo diffusée sur internet, l’EI montre un homme masqué et habillé de noir qui coupe la gorge de James Foley. Barack Obama a dit avoir eu le «cœur brisé» par l’annonce de la mort de James Foley. Le journaliste avait été enlevé par des hommes armés en novembre 2012 en Syrie.

    Le Pentagone a annoncé mercredi matin avoir mené de nouvelles frappes en Irak. Les forces américaines ont procédé à quatorze frappes aériennes au cours des dernières vingt-quatre heures.

     A.B. avec AFP

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    Un jihadiste franco-marocain interpellé à l?aéroport de

     

     

    Roissy

    02/08/2014 à 21:13lien 

    Un jihadiste franco-marocain interpellé à l?aéroport de RoissyUn jihadiste franco-marocain interpellé à l?aéroport de Roissy © AFP
     

    Un jihadiste franco-marocain en provenance d'Istanbul et expulsé par les autorités turques a été interpellé samedi à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et placé en garde à vue, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

    L'homme a été interpellé à son arrivée en France dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes", a ajouté le ministère dans un communiqué.

    Selon une source policière, le jihadiste présumé, né à Arles (Bouches-du-Rhône), est âgé de 37 ans. Il a été placé en garde à vue vers 14H00 dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    Les faits exacts qui lui sont reprochés n'ont pas été précisés ni par cette source ni par le ministère, qui rappelle néanmoins que la Turquie "constitue la principale voie de transit des candidats au jihad, vers la Syrie ou l'Irak".

    M. Cazeneuve, qui salue dans le communiqué un "nouveau résultat positif de la coopération internationale", a présenté en Conseil des ministres le 9 juillet un projet de loi durcissant l'arsenal législatif antiterroriste. Le texte sera soumis en première lecture au Parlement en septembre.

    Selon le ministère, près de 800 jeunes sont concernés par les départs en Syrie. Ce chiffre englobe ceux qui sont déjà partis sur le théâtre des opérations (environ 300), ceux en transit (un peu plus de 300) et ceux dont les services de renseignement ont la conviction qu'ils projettent d'y aller.

    Les responsables de l'antiterrorisme s'inquiètent des risques d'attentats au retour en Europe des plus radicalisés d'entre eux.



     


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  • Nigeria: 21 morts dans un attentat à la bombe

    Une nouvelle attaque a frappé le coeur de la capitale nigériane, Abuja, ce mercredi. Une bombe a explosé dans un centre commercial en pleine heure d'affluence, faisant 21 morts et 17 blessés.

    D. N. avec AFP 
    Le 25/06/2014 à 17:45 
    Mis à jour le 25/06/2014 à 23:39
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    La capitale du Nigeria, Abuja, a été frappée par un nouvel attentat, ce mercredi. (BFMTV)

    La capitale du Nigeria, Abuja, a été frappée par un nouvel attentat, ce mercredi. (BFMTV)

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    <article class="corps_article_right" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 16px; vertical-align: baseline; color: rgb(34, 34, 34);">

    Le coeur de la capitale du Nigeria, Abuja, a de nouveau été frappé par un attentat à la bombe qui a fait 21 morts et 17 blessés ce mercredi, dans un centre commercial bondé de la ville, déjà pris pour cible plusieurs fois par les islamistes de Boko Haram. 

    La bombe a explosé peu avant 16 heures (15 heures GMT) près d'une des entrées de l'Emab Plaza, un centre commercial situé entre deux autres galeries marchandes, dans un quartier très animé en plein centre d'Abuja, non loin du siège du gouvernement. L'explosion s'est produite alors que des clients faisaient leurs courses une heure avant le début du match de la Coupe du monde, Nigeria-Argentine.

    Une personne arrêtée

    Ce nouvel attentat, qui a frappé le centre-ville d'Abuja, où se trouvent les ministères, les bâtiments administratifs, les grands hôtels et les sièges d'entreprises étrangères, pourtant sous haute surveillance depuis l'attentat contre le siège des Nations unies en août 2011, laisse plâner de nouvelles inquiétudes quant à la capacité des forces de l'ordre à protéger la capitale nigériane.

    Après l'attentat de mercredi, le site entièrement bouclé par la police et l'armée, offrait un spectacle de désolation, les services de secours zigzagant entre les débris de voitures et les flaques de sang, pour transporter les restes de cadavres éparpillés sur le sol. L'explosion a été si forte qu'elle a fait voler en éclats les vitres des fenêtres des immeubles de l'autre côté de la rue.

    "Le bilan est de 21 morts et 17 blessés" a déclaré Frank Mba, le porte-parole de la police, devant la presse, ajoutant qu'une personne a été arrêtée. Mike Omeri, un porte-parole du gouvernement, a pour sa part déclaré qu'il s'agissait d'un "attentat à la bombe".

    Heure d'affluence

    Toutes les victimes ont été évacuées du site, a déclaré le porte-parole des services de secours, Manzo Ezekiel. "L'explosion est survenue à un moment de forte activité commerciale" et le lieu était très fréquenté au moment de l'explosion, a-t-il précisé.

    Une employée de l'hôtel Newcastle, situé dans le même quartier de Wuse II, qui a souhaité rester anonyme, a déclaré avoir entendu une déflagration. L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant mais le groupe islamiste armé Boko Haram, qui a suscité l'indignation de la communauté internationale en enlevant plus de 200 lycéennes mi-avril, a mené deux attentats très meurtriers dans la capitale en avril et mai.
        
    La gare routière de Nyanya, à la sortie d'Abuja, a d'abord été touchée le 14 avril par un attentat à la voiture piégée qui a fait 75 morts, l'attaque la plus meurtrière jamais perpétrée sur le territoire de la capitale fédérale. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, considéré comme un terroriste à l'échelle mondiale par les Etats-Unis, avait revendiqué l'attentat du 14 avril dans une vidéo.

    </article>

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    Djihadistes français en Syrie : des chiffres édifiants

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-06-20T19:43" itemprop="datePublished" pubdate="">20/06/2014 à 19:43</time> - Modifié le <time datetime="2014-06-20T20:06" itemprop="dateModified">20/06/2014 à 20:06</time>

    Le directeur de la Police de l'air a assuré que le nombre de Français candidats au djihad en Syrie "peut représenter deux ou trois départs par jour".

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Photo d'illustration.<figcaption>Photo d'illustration. © Albaraka News/AFP</figcaption></figure>
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    "Les gens partent plus nombreux et plus jeunes", assurait Laurent Fabius en avril dernier au sujet des Français partant faire le djihad en Syrie. Si le gouvernement estimait alors à 500 le nombre de djihadistes français engagés auprès d'organisations comme al-Qaida, ce chiffre aura sans aucun doute largement grimpé depuis comme l'a indiqué vendredi le directeur de la Police de l'air et des frontières de l'aéroport d'Orly.

    Invité de la radio RTL, Pierre-Henri Digeon a en effet assuré que le nombre de Français candidats au djihad en Syrie "peur représenter deux ou trois départs par jour". "La problématique est réelle et elle ne s'est pas tarie", a-t-il ajouté. Des affirmations confirmées précédemment par Manuel Valls. De 500 départs évoqués par le ministre des Affaires étrangères en avril, la France est passée à plus de 800 personnes en juin selon le Premier ministre. 

     "La durée du séjour est indéfinie"

     

    "La durée du séjour est indéfinie"

    Pierre-Henri Digeon a par ailleurs précisé que "sur les vols vers la Turquie, nous avons presque à chaque fois des signalements de personnes motivées par le djihad". Et le directeur des frontières de l'aéroport parisien d'ajouter qu'"on les détecte souvent parce qu'ils n'ont qu'un billet simple. Ils n'ont pas beaucoup d'argent et la durée du séjour est indéfinie".

     

    Ce défi, qualifié par Manuel Valls le 3 juin dernier de "menace la plus importante", a poussé le gouvernement à passer à l'action. Un plan anti-djihad censé empêcher le départ de jeunes Français vers la Syrie a en effet été mis en place dès le 23 avril. Le Conseil des ministres doit par ailleurs étudier mercredi 25 juin un plan de lutte contre le terrorisme.

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    Djihad : une adolescente soupçonnée

    d'être partie en Syrie

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-06-19T19:29" itemprop="datePublished" pubdate="">19/06/2014 à 19:29     </time>lien 

    Une collégienne du Val-d'Oise âgée de 14 ans a disparu, laissant une lettre où elle dit partir "pour le pays où l'on n'est pas empêché de

    suivre sa religion".

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    Selon le parquet, l'adolescente manifestait l'intention de partir en Syrie.

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    Selon le parquet, l'adolescente manifestait l'intention de partir en Syrie. © AFP PHOTO / FADI DIRANI

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    Une enquête a été ouverte jeudi après la disparition d'une adolescente de 14 ans vivant à Argenteuil (Val-d'Oise), soupçonnée d'être partie pour la Syrie. La jeune fille, une jeune musulmane scolarisée dans un collège de la ville, "n'est pas rentrée après sa journée de cours mercredi", a raconté une source proche du dossier, confirmant une information de France Bleu. "Vers 18 heures, elle a envoyé un texto à ses parents pour leur dire de regarder sous son matelas, dans sa chambre. Son père y a trouvé une lettre. Dans cette lettre, elle dit qu'elle part pour le pays où l'on n'est pas empêché de suivre sa religion", a-t-elle ajouté. 

    Selon une source policière, l'adolescente, issue d'un milieu musulman modéré, n'a laissé paraître aucun signe d'un possible départ. Elle n'avait "jamais manifesté jusque-là sa volonté de partir à l'étranger pour des raisons religieuses", a confirmé la source proche du dossier. Selon ses parents, elle était depuis quelque temps plus réservée et portait "une tenue traditionnelle", a ajouté cette source. "On a ouvert une enquête pour disparition inquiétante dès que l'on a été alerté par ses parents", a indiqué le parquet de Pontoise, qui a précisé s'être dessaisi de l'affaire au profit du parquet de Paris. D'après cette même source, la jeune fille semblait envisager "un départ pour la Syrie". "Nous avons toutefois perdu la traçabilité de son téléphone", a ajouté le parquet.La France fait face à une hausse accélérée et préoccupante de départs vers la Syrie, selon le ministère de l'Intérieur, avec "plus de 740 personnes détectées comme appartenant à ces filières", dont près de 300 sont actuellement en Syrie. Une centaine de femmes est également concernée par ces filières. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé en avril une série de mesures pour tenter de dissuader les candidats français au djihad de partir avec notamment, pour les parents de mineurs, la possibilité de s'opposer, via un signalement aux autorités publiques, à toute sortie du territoire de leur enfant. La France fait face à une hausse accélérée et préoccupante de départs vers la Syrie, selon le ministère de l'Intérieur, avec "plus de 740 personnes détectées comme appartenant à ces filières", dont près de 300 sont actuellement en Syrie. Une centaine de femmes est également concernée par ces filières. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé en avril une série de mesures pour tenter de dissuader les candidats français au djihad de partir avec notamment, pour les parents de mineurs, la possibilité de s'opposer, via un signalement aux autorités publiques, à toute sortie du territoire de leur enfant.

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