• <article class="infos" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: rgb(255, 255, 255);" xtcz="contrib_contenu"><header>

    NIGÉRIA. Enlèvement de 223 lycéennes par Boko Haram: trois semaines d'inaction. Agissons !

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    <time datetime="2014-05-05T14:55:35" itemprop="datePublished">Publié le 05-05-2014 à 14h55</time><time datetime="2014-05-05T14:55:35" itemprop="datePublished"></time><time datetime="2014-05-05T16:27:46" itemprop="dateModified"> - Modifié à 16h27</time>lien 

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    LE PLUS. Boko Haram, organisation terroriste salafiste, a revendiqué l'enlèvement de 223 jeunes filles au Nigéria. Les lycéennes ont été kidnappées le 14 avril, dans le nord-est du pays. Et que fait le président, Goodluck Jonathan depuis ? C'est bien ce que se demande notre chroniqueuse, Dominique Bochel Guégan.

    Édité par Rémy Demichelis  Auteur parrainé par Aude Baron

    <aside id="social-buttons"></aside>

    Les 223 jeunes filles ont été enlevées dans leur établissement scolaire le 14 avril (Gbemiga Olamikan/AP/SIPA).

     

    Pourquoi ce silence si pesant des médias ? Comment comprendre qu'ils nous bassinent avec le pénultième sondage avant le suivant sur l'impopularité de "Madame Irma Hollande" ou nous jouent la rengaine de ces faits divers sordides qui ne viennent qu'alimenter la peur et la certitude que notre monde ne tourne pas toujours rond ?

     

    Et que pendant ce temps, 223 jeunes filles, sans doute promises au viol, à l'esclavage sexuel dans le meilleur des cas, au meurtre dans le pire, à moins que ce ne soit l'inverse, ont été enlevées dans une école la veille de leur examen final à la Government Girls Secondary School de la ville de Chibok, au nord-est du Nigeria.

     

    Et que tout le monde s'en fout.

     

    C'est clair, ce monde ne tourne pas rond

     

    223 jeunes filles dans un convoi avec des hommes armés, ça se voit

     

    Sans doute vaut-il mieux être blanc et peut-être un peu plus riche aussi pour intéresser les foules, la proximité géographique ou sociale est nécessaire paraît-il pour intéresser les médias. Mais j'ai tellement mauvais esprit.

     

    Pendant ce temps, les mères nigérianes manifestent leur colère, et demandent au ministre de la Défense et au chef de l'État-major "ce qu'ils sont en train de faire pour obtenir la libération de [leurs] filles". Parce qu''elles ont le sentiment, à raison, qu'ils ne font pas grand chose justement.

     

    On ne déplace pas 223 jeunes filles en camion comme on livre des poulets de batterie, on ne se promène pas en convois de camions à travers le pays, sans se faire remarquer.

     

    223 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans, dans un convoi, avec des hommes armés, cela se voit.

     

    Comme elles ont raison ces mères de dénoncer l'incurie de leur gouvernement, de leur police et de leur armée. Comme il est honteux pour l'occident de détourner ainsi le regard face à leur détresse.

     

    L'éducation des filles victime de la barbarie une fois de plus

     

    Des mères, des pères aussi, mais majoritairement des femmes, tous habillés de rouge et qui dénoncent le silence des autorités, leur immobilisme.

     

    Qui demandent sur leurs pancartes "où sont nos filles ?". Où ? Au Cameroun ou au Tchad voisins, vendues comme esclaves sexuelles pour moins de 10 euros pièce ? Cachées au fond des forêts équatoriales ? Égorgées pour avoir voulu un peu de savoir, et un futur ? 

     

    Car c'est encore l'éducation, et particulièrement celle des filles qui est une fois de plus victime de la barbarie et de la connerie humaine, autres noms de l'intégrisme religieux.

     

    Ne revenons pas sur le fait que partout dans le monde, quand on veut mettre sous l'éteignoir l'avenir d'un pays, on commence toujours par s'attaquer au savoir.

     

    Brûler les écoles, armer les enfants, et imposer à la place des règles d'un autre temps sont les meilleurs moyens de tuer le futur d'un peuple.

     

    Commencer par s'attaquer aux femmes, leur dénier le droit au savoir, à celui du choix, les soumettre et les réduire à l'esclavage, premières étapes de tous les régimes intégristes.

     

    Trois semaines, pour une promesse qui n'engage à rien

     

    Car à la honte du gouvernement Nigérian qui a attendu trois semaines après l'enlèvement, par la voix de son Président bien mal nommé, Goodluck Jonathan, pour enfin ordonner aux responsables "que tout doit être fait pour garantir le retour sécurisé de ces filles", s'ajoute aussi celle de nos médias et de l'occident qui laissent faire, sans rien dire.

     

    Manifestation à Abuja, le 29 avril (GBEMIGA OLAMIKAN/SIPA).

     

    Trois semaines, pour une promesse qui n'engage à rien, et prend clairement les parents de ces jeunes filles pour des imbéciles.

     

    Trois semaines d'inaction d'un gouvernement inutile, face aux trois semaines de silence de nos médias, complices par leur mutisme de la passivité du gouvernement Nigérian.

     

    Trois semaines pour finir de démontrer au monde entier la stupidité abyssale d'une "Première dame", Patience Jonathan, qui ferait mieux d'en rester à ses tenues colorées, et qui aujourd'hui ose même prétendre à des "fabrications d'enlèvement" tout en faisant arrêter les leaders des manifestations de Chibok.

     

     

     

    L'Afrique, ce n'est que guerre, misère, maladie

     

    Qu'est ce que 223 jeunes africaines enlevées ? Qui ça intéresse ? De toute manière, l'Afrique, ce n'est que guerre, misère, maladie et conflits tribaux. Non ?

     

    Ce soir, devant l'ambassade du Nigeria, il sera pourtant possible à ceux qui le souhaitent de compenser un peu de ce silence coupable de nos médias en exigeant des autorités Nigérianes qu'elles fassent enfin leur boulot, et qu'elles mettent en œuvre les moyens nécessaires pour retrouver ces enfants, comme elles le promettent.

     

     

     

    Comme dans d'autres pays, et pour répondre à la demande des parents qui réalisent que seule la pression internationale pourra leur permettre de retrouver leurs enfants en obligeant leurs autorités à "faire ce qu'il faut", des manifestations auront donc lieu devant les ambassades Nigérianes.

     

    Les personnes sont invitées à faire également comme les parents des jeunes enlevées, en portant du rouge.

     

    Rendez-vous devant l'ambassade du Nigeria, à 19 heures, ce lundi.

    173 Avenue Victor Hugo, 75116 Paris.

     

    Demain il sera toujours temps de parler du dernier sondage sur la popularité de Manuel Valls (commandé par qui ?), ou des nouvelles prédictions astrologiques de notre mal aimé Président.

     

     

    </article>

    <aside class="bottom-tools" id="social-buttons" style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: rgb(255, 255, 255);">

     

    </aside>

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    La France expulse un Algérien accusé

    de recruter pour le djihad en Syrie

    Le Nouvel Observateur avec AFP <time>Publié le 01-05-2014 à 18h55Mis à jour à 19h20       </time>lien 

    Selon le ministère de l'Intérieur, l'homme de 37 ans est lié à des "membres de la mouvance islamiste radicale".

     

    <figure id="ultimedia_image">Camp d'entraînement djihadiste près d'Alep, en Syrie, le 19 juillet 2012.(BULENT KILIC/AFP PHOTO)Camp d'entraînement djihadiste près d'Alep, en Syrie, le 19 juillet 2012. (BULENT KILIC/AFP PHOTO)</figure>
    <aside></aside>

    Un Algérien de 37 ans, soupçonné de recruter des Français pour mener le

    djihad en Syrie, a été expulsé ce jeudi 1er mai au matin, a annoncé le

    ministre de l'Intérieur.

    Ce résident régulier en France a été interpellé en Turquie dans un bus

    convoyant un groupe vers la Syrie, avant d'être remis aux autorités

    françaises, qui ont immédiatement procédé à son expulsion.

    Il est lié à des "membres de la mouvance islamiste radicale qui ont été

    impliqués dans le recrutement d'individus pour intégrer des filières

    djihadistes à destination de l'Afghanistan et de la Syrie", a affirmé

    l'Intérieur dans un communiqué.

    285 djihadistes Français en Syrie

    Cet homme avait quitté la France en février pour se rendre en Turquie,

    porte d'entrée habituelle des Européens voulant aller faire la guerre

    en Syrie.

    L'expulsion immédiate de ressortissant étrangers impliqués dans

    les filières djihadistes, est l'une des mesures du plan anti-djihad 

    présenté la semaine dernière en Conseil des ministres par le

    ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Cette expulsion "souligne

    la pertinence et l'efficacité des mesures décidées par le gouvernement",

    qui "seront appliquées avec une totale fermeté", ajoute le communiqué.

    Actuellement, 285 Français sont engagés sur les théâtres d'opérations

    en Syrie, 120 sont en transit vers la Syrie et 25 ont été tués lors des

    combats.


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  • Cyberpatrouilles et familles au cœur

    du plan «antidjihad»

    • HOME ACTUALITE SOCIÉTÉ
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      • Par 
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 11 minutes" data-original="le 23/04/2014 à 22:15" datetime="2014-04-23T22:15:45+02:00" itemprop="dateModified" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">le 23/04/2014 à 22:15</time>
      •  
      • Publié <time data-ago="il y a 2 heures" data-original=" le 23/04/2014 à 20:46" datetime="2014-04-23T20:46:50+02:00" itemprop="datePublished" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">le 23/04/2014 à 20:46  </time>
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    <figure class="fig-photo" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; position: relative; min-height: 100px; background-image: url(http://assets4.lefigaro.fr/assets-img/ajax-loader.gif); background-color: rgb(26, 26, 26); background-position: 50% 50%; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; visibility: hidden; position: absolute; bottom: 0px; color: rgb(255, 255, 255); width: 805px; background-image: -webkit-linear-gradient(top, rgba(0, 0, 0, 0) 0px, rgba(0, 0, 0, 0.701961) 30%, rgba(0, 0, 0, 0.901961) 100%);">

     

    </figcaption></figure>

    Un Numéro Vert et une page d'accueil sur Internet seront ouverts d'ici jeudi pour prévenir les départs de plus en plus nombreux de djihadistes vers la Syrie, où se trouvent 300 combattants français.


    L'hémorragie des combattants volontaires français prenant la route de Damas n'a jamais été aussi forte. Selon un dernier état des lieux établi par les services de renseignements, près de 300 de nos compatriotes mènent aujourd'hui le djihad enSyrie. Parmi eux figurent désormais une quinzaine de mineurs, mais aussi une centaine de femmes. Le fléau fait tache d'huile pour toucher, selon le ministère de l'Intérieur, des profils assez variés dans 70 départements. Il a coûté la vie à 25 Français engagés dans les rangs de rebelles cherchant à faire trébucher le régime de Bachar el-Assad. Au total, 740 personnes ont été détectées comme appartenant à ces filières, sachant que 130 combattants sont en transit et 130 autres sont de retour après «un ou plusieurs séjours» dans les rangs islamistes. «Le phénomène s'est développé», a confirmé Bernard Cazeneuve, mercredi midi, place Beauvau, après avoir dévoilé en Conseil des ministres le détail d'un plan gouvernemental articulé sur trois axes.

    Pour venir d'abord en aide aux familles démunies face à la radicalisation brutale d'un enfant, une page d'accueil sur Internet et un Numéro Vert seront ouverts d'ici jeudi afin d'alimenter une plate-forme de signalements. Chaque message sera traité avec la «garantie de la plus grande confidentialité, au plus près du terrain», par la préfecture des départements concernés. «Au cas par cas, le préfet adaptera un dispositif de suivi sur mesure dans lequel pourront intervenir des travailleurs sociaux, des agents de la protection judiciaire de la jeunesse, une équipe médico-psychiatrique ou encore des responsables religieux», insiste le nouveau locataire de la place Beauvau. Les architectes de ces subtils Meccano risquent d'être sous pression dans la mesure où une «réactivité très forte» leur sera demandée au moment de «mobiliser l'ensemble des acteurs territoriaux».

    «Les services de police vont-ils conserver les renseignements dans une base de données? Et si oui, qui va les contrôler, les gérer? Cette base sera-t-elle soumise à une quelconque autorité?»,s'interroge l'islamologue et universitaire Mathieu Guidère. Tout aussi critique, Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) considère de son côté que «le pouvoir politique est dans une démarche de réassurance de l'opinion ; c'est un peu comme les militaires dans les gares, cela rassure, mais en termes d'efficacité de lutte contre le terrorisme, l'effet est nul». Des critiques qualifiées de «dures et pas forcément justifiées» au ministère de l'Intérieur, où ont été reçues des familles en détresse.

    Si le risque d'exode d'un candidat à la guerre sainte est avéré, son nom sera aussitôt inscrit au Fichier des personnes recherchées (FPR) et intégré dans le Système d'information Schengen (SIS), qui permettrait de tirer la sonnette d'alarme dès que le suspect signalé se présente aux portes de l'Europe. Les adultes «fléchés» pourraient quant à eux se faire confisquer leur passeport. Ce qui, en théorie, ne dissuadera pas les plus endurcis de tenter de rejoindre la frontière syro-turque par le bus, sachant que les cartes d'identité ne peuvent être retirées qu'à l'occasion d'un contrôle mené dans le cadre d'une procédure judiciaire. «L'idée d'empêcher le retour des djihadistes sur le sol français est inapplicable car contraire à toutes les règles du droit international, objecte aussi Bernard Cazeneuve. En revanche, les criminels qui ont décapité et torturé sur place seront traduits de manière intraitable en justice…»

    Pour lutter contre les «microfilières» qui embrigadent sur Internet, le plan propose d'accentuer les cyberpatrouilles en permettant aux policiers d'infiltrer les réseaux sous pseudo, un peu à l'image de leurs collègues engagés dans la traque contre les pédophiles. Par ailleurs, la durée de détention des données de connexion récupérées à distance sera allongée de 10 jours à un mois afin d'approfondir les investigations. Le député (UMP) de l'Yonne Guillaume Larrivé a quant à lui déposé une proposition de loi visant à punir de «deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende les internautes qui consultent de façon habituelle» les sites faisant l'apologie du terrorisme. Dès le 30 avril prochain, Bernard Cazeneuve se rendra à Londres pour étudier avec ses homologues anglais, belge et allemand le moyen technique de bloquer, par le ciblage des administrateurs de site, les contenus diffusant des messages de haine et des images barbares.
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  • <article class="fig-container fig-article fig-article-has-source" id="20140420ARTFIG00171" itemprop="mainContentOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Article" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px auto; padding: 0px; border: 0px; font-family: DroidSansRegular, Verdana, sans-serif; font-size: 10px; line-height: 10px; vertical-align: baseline; position: relative; clear: both; max-width: 1000px; width: 1000px; background-color: rgb(255, 255, 255); -webkit-box-shadow: rgba(50, 50, 50, 0.298039) 0px 3px 5px; box-shadow: rgba(50, 50, 50, 0.298039) 0px 3px 5px; color: rgb(51, 51, 51);">

    Un « al-Qaida land »,

    de la Syrie aux portes de Bagdad

     


  • Par 
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  • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original=" le 20/04/2014 à 19:27" datetime="2014-04-20T19:27:00+02:00" itemprop="datePublished" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">le 20/04/2014 à 19:27</time>
  • <figure class="fig-photo" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; position: relative; min-height: 100px; background-image: url(http://assets4.lefigaro.fr/assets-img/ajax-loader.gif); background-color: rgb(26, 26, 26); background-position: 50% 50%; background-repeat: no-repeat no-repeat;">Des combattants de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) sur le point de détruire des cigarettes confisquées, le 2 avril dernier à Raqqa, en Syrie.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; visibility: hidden; position: absolute; bottom: 0px; color: rgb(255, 255, 255); width: 805px; background-image: -webkit-linear-gradient(top, rgba(0, 0, 0, 0) 0px, rgba(0, 0, 0, 0.701961) 30%, rgba(0, 0, 0, 0.901961) 100%);">

     

    </figcaption></figure>

    INFOGRAPHIE  Le groupe ravisseur des journalistes français, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), a pour but de faire la jonction avec l'Irak voisin, où son antenne locale occupe depuis trois mois la ville de Faloudja à 60 km à l'ouest de Bagdad.


    Les sicaires du djihad global se sont sentis suffisamment forts pour dire non à Ayman al-Zawahiri, lorsque le chef d'al-Qaida, caché entre le Pakistan et l'Afghanistan, leur a demandé de rentrer en Irak pour ne pas aggraver la fracture inter-djihadiste. S'ils auront du mal à régner sur un «al-Qaida land» de l'est de la Syrie aux portes de Bagdad, ils entendent en revanche sanctuariser leur organisation dans l'est de la Syrie, pour en faire un trou noir propice à l'extension de la guerre sainte contre le Liban, la Jordanie et Israël, après une éventuelle chute d'Assad.-La libération des journalistes français est-elle le résultat de la guerre qu'a lancée en début d'année à leurs ravisseurs de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) le groupe al-Nosra, qui représente al-Qaida en Syrie, et des factions salafistes qui ne pouvaient plus tolérer leurs exactions contre la population? Toujours est-il que, depuis, l'EIIL a dû se replier sur son bastion de l'est de la Syrie, au terme de luttes fratricides qui se poursuivent.

    Mais même affaibli, le groupe djihadiste le plus radical de la rébellion anti-Assad est loin d'avoir dit son dernier mot. Sur le terrain, son objectif est désormais de faire la jonction avec l'Irak voisin, où son antenne locale occupe depuis trois mois, avec l'aide de tribus, la ville de Faloudja à 60 km à l'ouest de Bagdad, ainsi que des quartiers de Ramadi, un peu plus au nord. L'EIIL a toutefois subi un revers il y a dix jours, lorsque ses rivaux islamistes l'ont bouté de la ville frontalière de Boukamal en Syrie, l'obligeant à se replier vers un site pétrolier voisin, dont l'exploitation constitue une précieuse ressource.

    Créé en janvier 2012, huit mois après le début de la révolution contre Bachar el-Assad, l'EIIL n'est rien d'autre que le prolongement syrien d'al-Qaida en Irak (AQI), la terrifiante organisation terroriste responsable des pires sauvageries contre leurs ennemis: les chiites, l'armée américaine et irakienne. Ses chefs militaires sont des Irakiens ou des Libyens, ses cadres religieux, plutôt des Saoudiens et des Tunisiens, tandis que les combattants sont en majorité syriens - soit au total plus de 10.000 hommes. Et c'est auprès de l'EIIL que vont combattre des dizaines de jeunes Français attirés par le djihad.

    Anciens officiers irakiens

    «Au début, l'État islamique a fait venir en Syrie les étrangers qu'il ne pouvait plus garder en Irak», souligne Moktar Lamani, l'ancien représentant de l'ONU à Damas. «Plus aguerri qu'al-Nosra, avec lequel l'EIIL a collaboré contre Assad jusqu'au début de l'année, l'EIIL, grâce à un solide réseau de bailleurs de fonds dans le Golfe, a commencé de recruter parmi al-Nosra, parce qu'il avait besoin de Syriens, ce qui a fait naître de premières frictions», ajoute l'expert.

    Jusqu'aux affrontements du début de l'année, le groupe ravisseur des Français était la force montante de l'insurrection syrienne. «Ses combattants jouent sur la surprise, c'est un groupe très fermé», relève Moktar Lamani. Rien d'étonnant. La plupart des cadres de l'EIIL sont en fait des anciens officiers de la garde républicaine ou des services de renseignements de Saddam Hussein, renvoyés par les Américains après la chute de Bagdad en 2003, qui ont embrassé ensuite la cause djihadiste.

    Leurs expériences militaires, renforcées par des années de guérilla anti-américaine, expliquent leur capacité à faire exploser le même jour une voiture piégée à Bagdad, à tenir Faloudja et Ramadi, à attaquer de l'autre côté de la frontière des positions de l'armée syrienne et à résister aux ripostes d'al-Nosra et des salafistes. Sans oublier leur faculté à garder en otages pendant de longs mois et dans un contexte délicat plus d'une douzaine d'Occidentaux. Mais contrairement à l'ex-chef d'al-Qaida en Irak, le sanguinaire Abou Moussab al-Zarqaoui, qui faisait systématiquement exécuter ses captifs au milieu des années 2000, l'EIIL en Syrie sait négocier ses otages.

    <figure class="fig-photo fig-media-full" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; position: relative; background-color: rgb(26, 26, 26);"></figure>
     
    </article>
     

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  • Plus de 100 lycéennes enlevées par des islamistes après l\'attentat d\'Abuja

    <article style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box; font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;"><header style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;">

    Plus de 100 lycéennes enlevées par des islamistes après l'attentat d'Abuja

    <time style="margin: 0px; padding: 0.6em 1em; border: 0px; list-style: none; vertical-align: top; display: inline-block; width: 19em; font-size: 0.75em; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; box-sizing: border-box;">Publié le 15-04-2014 à 17h31Mis à jour le 16-04-2014 à 23h01lien </time>

     

    </header>
    <figure id="ultimedia_image" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;">Carte localisant Chibok, lieu de l'enlèvement, au Nigeria (90 x 72 mm)
(c) AfpCarte localisant Chibok, lieu de l'enlèvement, au Nigeria (90 x 72 mm) (c) Afp</figure>
    <aside class="top-outils" style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0.5em 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(204, 204, 204); list-style: none; box-sizing: border-box;">
    </aside>

    Maiduguri (Nigeria) (AFP) - Plus de 100 jeunes filles ont été enlevées dans leur lycée de l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, par des islamistes armés de Boko Haram, une opération sans précédent dans un pays déjà miné par les attaques terroristes du groupe.

    Cette opération à grande échelle a été menée lundi soir, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire nigériane. Le même jour, une gare routière sur le territoire de la capitale fédérale, Abuja, était frappée par un attentat qui a fait au moins 75 morts et 141 blessés, le plus meurtrier jamais commis dans les environs de la ville.

    Des lycéennes, originaires de la localité de Chibok, dans le sud de Borno, ont réussi à échapper à leurs ravisseurs en sautant du camion qui les emmenait, au milieu de la nuit de lundi à mardi, selon plusieurs témoins.

    Selon une source sécuritaire, les ravisseurs sont membres du groupe islamiste armé Boko Haram - dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa. Boko Haram a régulièrement pris pour cible des écoles au cours de son insurrection qui a fait plusieurs milliers de morts depuis 2009.

    Interrogé à propos d'une information publiée dans les médias, selon laquelle 200 jeunes filles auraient été enlevées lundi par des islamistes dans un établissement scolaire de Chibok, la source sécuritaire a répondu que "leur nombre ne s'élève pas à 200 mais il y a en a plus de 100".

    Les hommes armés sont arrivés "dans des camions et sur des motos et ils se sont dirigés vers l'école", selon Salisu Ibrahim, un habitant, dont le témoignage coïncide avec celui d'autres personnes sur place.

     

    - échanges de tirs -

     

    Il y a eu des échanges de tirs pendant plusieurs heures, mais les islamistes "ont fini par vaincre les soldats" et sont entrés dans le lycée public pour filles de Chibok, selon Emmanuel Sam, responsable de l'éducation pour cette localité.

    Les jeunes filles ont été embarquées sur des camions par des islamistes qui les ont emmenées, selon plusieurs témoins.

    Les forces de l'ordre ont pu "suivre les traces d'un camion" qui a emmené les jeunes filles et ont retrouvé le véhicule "hors service dans les broussailles", a précisé la source sécuritaire.

    "Nous tentons maintenant de localiser les jeunes filles enlevées", a-t-elle ajouté.

    Boko Haram multiplie les actions violentes dans la moitié nord du pays, au risque de déstabiliser les Etats voisins, en premier lieu le Cameroun. Les attaques meurtrières sont quasi-quotidiennes dans certains Etats du nord-est, pourtant sous état d'urgence depuis des mois et quadrillés par l'armée.

    Le groupe, considéré comme une organisation terroriste par Washington, a été impliqué ces derniers mois dans l'enlèvement de plusieurs Français à la frontière poreuse du Nigeria et du Cameroun, qui ont depuis été libérés (la famille Moulin-Fournier et le père Georges Vandenbeusch).

    Le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est déclarée mardi "inquiète de la fréquence et de la propagation croissantes des attentats terroristes".

    "L'UE se tient aux côtés du peuple et du gouvernement du Nigeria dans le combat contre le terrorisme et la violence et pour le règne de la loi et des droits de l'homme", a ajouté Mme Ashton.

    L'Etat de Borno, fief historique de Boko Haram, où le groupe a été fondé il y a plus de dix ans, est une région peu développée, avec des routes en mauvais état, et où la misère est criante.

     

    - Des élèves comme 'cibles' -

     

    Au cours d'une précédente attaque cette année dans l'Etat de Borno, des assaillants de Boko Haram avaient encerclé une école de filles, faisant sortir toutes les lycéennes et leur ordonnant de regagner leur village immédiatement.

    Les membres de Boko Haram ont également mené plusieurs attaques sanglantes contres des élèves, la nuit, alors qu'ils dormaient dans leur pensionnat, dans le nord-est du pays, suscitant une vive émotion de la communauté internationale.

    En février, des insurgés avaient lancé des explosifs à l'intérieur du dortoir d'un lycée de Buni Yadi, dans l'Etat de Yobe --voisin de l'Etat de Borno - en pleine nuit, avant de tuer 43 élèves dans leur sommeil avec des armes à feu et des armes blanches.

    En septembre 2013, au moins 40 élèves avaient été tués dans un collège d'enseignement agricole dans la ville de Gujba, dans le même Etat de Yobe. Des membres de Boko Haram y avaient déjà attaqué des dortoirs, tirant sur les élèves pendant la nuit.

    Les violences de Boko Haram ont particulièrement touché le système éducatif dans l'Etat de Borno, où plusieurs écoles ont été obligées de fermer.

    Mais aucun enlèvement de masse visant des jeunes filles n'avait été signalé dans cette région par le passé
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    Sur le web: Le Soir BFM: Plus de 100 lycéennes enlevées par les islamistes de Boko Haram dans le Nord-Est du Nigeria - 15/04 2/4
     

     

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