• Fiona: lancement d'un numéro vert

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 16/05/2013 à 22:40" datetime="2013-05-16T22:40:19+02:00" itemprop="dateModified">le 16/05/2013 à 22:40</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 16/05/2013 à 22:38" datetime="2013-05-16T22:38:42+02:00" itemprop="datePublished">le 16/05/2013 à 22:38</time>
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    La police judiciaire a lancé ce soir un appel à témoins avec l'ouverture d'un numéro vert national dans l'enquête sur la disparition de la petite Fiona qui a disparu d'un parc de Clermont-Ferrand dimanche soir.  "Dans le cadre des recherches menées après la disparition de la petite Fiona le dimanche 12 mai à Clermont-Ferrand, une ligne verte nationale est désormais ouverte au 0800 958 081 afin de recueillir tout renseignement utile à la progression des investigations", a annoncé un porte-parole du service d'information et de communication de la police (Sicop). 

    La mère de Fiona s'est exprimée pour la première fois publiquement aujourd'hui pour lancer "un appel au secours", "un appel à tout le monde, à tous les Clermontois, à tous ceux qui peuvent nous aider".


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  • La mère de Fiona : "On a besoin d'aide"

    Par Maud Descamps avec Jean-Luc Boujon, à Clermont-Ferrand

    Publié le 16 mai 2013 à 18h00 Mis à jour le 16 mai 2013 à 18h24


    Mère de Fiona : "c'est un appel au secours" par Europe1fr
     

    La mère de la petite fille disparue depuis dimanche appel à l’aide de tous.

    La mère de la petite fille disparue depuis dimanche appel à l’aide de tous. © MAXPPP

    TEMOIGNAGE - La mère de la petite fille disparue a lancé un appel au secours jeudi.

    "On a vraiment besoin d’aide". Alors que la fillette de cinq ans reste introuvable, quatre jours après sa disparition à Clermont-Ferrand, la mère de Fiona, a décidé de s'exprimer publiquement jeudi pour la première fois. "Je lance un appel à tous les Clermontois, à tous ceux qui peuvent nous aider, c’est vraiment un appel au secours. Le but est vraiment de retrouver Fiona", a-t-elle notamment lâché au micro d’Europe 1, jeudi. "On a vraiment besoin d’aide", a-t-elle ajouté, en larmes.

     

    "N’importe qui, qui voit Fiona ou qui a Fiona, qui nous la ramène, c’est tout", a demandé la jeune femme, qui a confié ne jamais avoir imaginé qu’une telle chose puisse se produire. La fillette de cinq ans a disparu dimanche soir dans un parc très fréquenté de Clermont-Ferrand, alors que sa mère, enceinte, s’était assoupie sur un banc. Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte mardi.

    J’ai peur de faire une fausse couche. "C’est une petite fille pleine de vie. C’est très très dur par rapport à ma grossesse", a expliqué la jeune femme, enceinte de six mois. "J’ai beaucoup de contractions. J’ai peur de faire une fausse couche. Il faut gérer tout cela et ça n’est vraiment pas facile", a-t-elle ajouté.

    Une marche blanche. La mère de Fiona, qui avait été entendue comme témoin à plusieurs reprises, rencontrait jeudi les juges en charge de l'enquête comme "victime" d'après son avocat, Me Gilles-Jean Portejoie, qui a confirmé à l'AFP qu'elle s'était portée partie civile. Jeudi après-midi, pendant que la mère de Fiona rencontrait les juges, une centaine de personnes s'étaient rassemblées devant le parc pour une "marche blanche", à l'appel de proches du père de la petite fille.


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  • Dernière modification : 14/05/2013 

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    Les morts de Dacca font plier

    les grandes marques du textile

    © AFPPar Ludovic de Foucaud (vidéo)

    Trois semaines après l'effondrement du Rana Plaza, un immeuble dans la banlieue de Dacca, l'accord sur la sécurité des bâtiments au Bangladesh semble enfin aboutir. Entretien avec Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Éthique sur l'étiquette.

    Moïna FAUCHIER DELAVIGNE (texte)
     

    Mecredi 15 mai, minuit. C’est la date butoir fixée aux groupes de l’habillement pour signer l’accord sur la sécurité incendie et bâtiments au Bangladesh”. Moins d’un mois après l’effondrement du Rana Plaza - un immeuble dans la banlieue de Dacca abritant des ateliers de confection de sous-traitants travaillant pour des grandes marques occidentales - qui a coûté la vie a au moins 1 127 personnes, les attentes sont grandes.

    À la suite de l’américain PVH (propriétaire notamment de Tommy Hilfinger et Calvin Klein) et de l’allemand Tchibo, le suédois H&M et l’espagnol Inditex (propriétaire de Zara) ont annoncé lundi qu’ils signeraient le texte. Le groupe britannique Primark leur a rapidement emboîté le pas, ainsi que Tesco et C&A. Ils s’engagent par cet accord contraignant à participer au financement de la sécurité et de la prévention des incendies dans les usines de confection au Bangladesh.
    Le logo de la Clean Clothes Campaign (CCC)

    C’est une "nouvelle monumentale", s’est félicité la Clean Clothes Campaign, une association de défense des travailleurs du textile qui participe à la campagne pour la mise en place de cet accord.

    Et même si mardi après-midi, Gap faisait encore la fine bouche tandis que Carrefour, Marks & Spencer et Next ne s’étaient toujours pas prononcés, la tragédie de Dacca et les réactions de l'opinion publique à l'échelle mondiale ont mis sur les grandes marques une pression très forte. Quelles avancées va permettre cet accord ? Est-ce que le sort des ouvriers du textile au Bangladesh va réellement s’améliorer ? Eléments de réponse avec Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Éthique sur l’étiquette, membre de la Clean Clothes Campaign (CCC).
     
      
    FRANCE24 – H&M et Inditex, les deux leaders mondiaux de l’habillement, ont signé lundi l’accord sur les conditions de sécurité dans les usines textile au Bangladesh. Plusieurs autres groupes, notamment Primark, ont suivi. En quoi pensez-vous que ces annonces vont influencer les autres groupes du secteur ?
     
    Nayla Ajaltouni - Cet accord a été soumis à la signature des multinationales du textile depuis septembre 2012, à la suite d’une série d’incidents meurtriers au Bangladesh. Peu de marques avaient encore franchi le pas. Ces récentes annonces sont cruciales parce que ce sont des prescripteurs du secteur qui ont franchi le cap. Ces marques sont stratégiques parce qu’elles représentent le plus grand volume d’achat du secteur : c’est de là que le changement viendra. Par exemple, l'engagement d'une marque comme H&M, premier acheteur de textile au Bangladesh, peut amener de réelles évolutions sur les conditions de travail dans ce pays.
     
    De plus, certaines marques partagent les mêmes fournisseurs. Donc si une marque cliente exige de son fournisseur une mise à niveau des conditions de sécurité, les ouvriers en profiteront, quelque soit la marque pour laquelle leurs produits sont destinés. D’autre part, on observe une véritable course à l’entreprise la plus vertueuse et la concurrence en terme d’image est forte. 
     
    F24 – Concrètement, que peut-on espérer de cet accord ?
    N.A - L’accord oblige tout d’abord les marques à contribuer à un fonds destiné à financer des experts indépendants pour mener des audits sur la sécurité des bâtiments et surtout à réaliser les rénovations nécessaires. Le montant total de ce fonds n’est pas encore finalisé, il dépendra notamment du nombre de signataires.
     
    Ensuite, l’accord se concentre sur la sécurité des bâtiments. Toutes les violations du droit du travail ne vont pas disparaître d’un coup, il s’agit avant tout d’assurer l’intégrité physique des travailleurs de l’habillement. L’objectif est de s’attaquer à la cause de ces multiples violations du droit du travail : à la pression irraisonnée sur les prix et les délais de production que mettent les multinationales sur leurs fournisseurs. Parce que ce sont les ouvriers tout au bout de la chaîne qui la subissent.
     
    Il faut donc obliger les marques à modifier leurs pratiques en amont de la chaîne pour qu’elles prennent en compte le coût de la sécurité des travailleurs dans la négociation du prix des produits avec les fournisseurs. D'autre part, il est prévu la mise en place un système de plaintes qui pourra se traduire par des compensations financières de la part des grandes marques clientes en cas de violations de l'accord.
     
    F24 - Aujourd’hui, les grandes marques travaillent avec une multitude de fournisseurs qui, eux aussi, utilisent des sous-traitants. À quel point sont-elles responsables de la chaîne de production des vêtements qu’elles commercialisent ?
     
    NA - Le problème aujourd’hui est que les maisons-mères ne sont pas juridiquement responsables des fournisseurs et de leurs sous-traitants. Elles bénéficient donc d’une totale impunité légale. Elles savent qu’elles ne pourront être condamnées. Elles assurent veiller à un contrôle total de leur chaîne de production mais elles limitent leur contrôle aux sous-traitants de rang 1 alors que ces sous-traitants font eux-aussi appel à d’autres, de rang 2. Carrefour par exemple, qui n’a pas encore signé l’accord, nie toujours avoir fait fabriquer des produits dans les ateliers de Rana Plaza.
     
    Chaque signataire de l’accord devra donc communiquer la liste de ses fournisseurs mais aussi de ses sous-traitants de rang 1 et de rang 2. Par cet accord, nous voulons en effet que les entreprises soient tenues responsables des violations qui pourraient être perpétrées tout au long de la chaîne de production.
     
    F24 – Quelle est la suite prévue après la date butoir du 15 mai ?
     
    NA - À partir du 16 mai, nous allons communiquer sur la liste des signataires et surtout nous allons continuer les négociations pour finaliser l’accord, notamment à propos des questions de compensations, des montants des contributions… Dans chaque pays, les membres du réseau vont négocier avec chaque signataire. Cela va prendre plusieurs semaines.
     
    F24 – Estimez-vous que cet accord va coûter cher aux groupes de confection mondiaux ?
     
    NA - Honnêtement, cette question ne me préoccupe pas du tout. Ces groupes parviennent à dégager des bénéfices qui se chiffrent en milliards et ils dépensent des millions pour des campagnes de publicité. Ils doivent aussi fournir des conditions de travail dignes aux personnes qui produisent pour eux. Cela pourrait ressembler à un vœu pieux mais en une semaine, la pétition réclamant aux marques de s’engager sur cet accord a été signée par presque un million de personnes dans le monde.
     
    Les décisions économiques doivent aussi être prises de façon à pouvoir respecter la dignité humaine. En tout cas, participer à cet accord et verser une contribution au fonds prévu pour assurer la sécurité des usines coûtera beaucoup, beaucoup moins cher que certaines campagnes de publicité comme celle d’H&M avec Beyoncé par exemple.

     

    L'accord sur la sécurité des usines de confection

    2013-05-12 - Accord on Fire and Building Safety in Bangladesh.pdf by Charlotte Boitiaux


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    - Publié le <time datetime="2013-05-04T19:53" itemprop="datePublished" pubdate=""> 04/05/2013 à 19:53</time>

     
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    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle (MoDem), qui a entamé le 10 avril un périple à pied "à l'écoute du peuple", a annoncé samedi à Dunkerque (Nord) le lancement des "Cahiers de l'espoir", inspirés des Cahiers de doléances de l'Ancien Régime. </figure>

    Le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle (MoDem), qui a entamé le 10 avril un périple à pied "à l'écoute du peuple", a annoncé samedi à Dunkerque (Nord) le lancement des "Cahiers de l'espoir", inspirés des Cahiers de doléances de l'Ancien Régime.

    "On ne peut pas dire à la fois: +Nous sommes là au nom du peuple+ et le laisser dans l'état d'abandon dans lequel il se trouve. C'est la raison pour laquelle je lance aujourd'hui les +Cahiers de l'espoir+", a déclaré M. Lassalle lors d'une conférence de presse.

    "Je veux encourager le peuple à trouver les portes de l'échange et du dialogue, je crois de toutes mes forces qu'il y a beaucoup à en espérer", a-t-il ajouté.

    Le député, qui a mis en place un site internet (www.ledeputequimarche.fr), invite chacun à s'exprimer, seul ou en groupe, en ligne ou par lettre à l'Assemblée nationale en remplissant un "Cahier de l'espoir" faisant part de ses attentes ou de ses doléances.

    "Je m'engage à en faire l'écho", a-t-il assuré, soulignant : "Le niveau de désespoir que j'ai rencontré se situe à une hauteur que moi-même je n'avais pas mesurée".

    Les "Cahiers de l'espoir" pourraient être remplis par un maire qui réunirait son conseil municipal, les membres d'une administration ou d'une association, les habitants d'un quartier ou les membres d'un club de pétanque par exemple, a énuméré le député,"pour parler d'eux-mêmes mais aussi d'une manière collective".

    Jean Lassalle, 58 ans, avait quitté à pied, le 10 avril, l'Assemblée nationale à Paris, pour marcher vers le nord, sur les routes de Picardie et du Nord/Pas-de-Calais en direction de Dunkerque pour aller "à la rencontre du peuple".

    Le député, qui avait suivi en 2006 une grève de la faim de 39 jours contre la délocalisation de l'usine Toyal (traitement de l'aluminium) de la Vallée d'Aspe dont il est conseiller général, poursuivra sa route dimanche en direction d'Avion (Pas-de-Calais). Il y est invité mercredi par son ami le député communiste du Puy-du-Dôme, André Chassaigne, à la fête de L'Humain d'abord, organisée par le PCF.

    "Ensuite, je vais aller à Lille où se sont manifestés de très nombreux amis, à Lens aussi", dit-il. "Le reste, je n'en sais rien, ça dépendra des réponses qui me seront apportées à la fois par mes pas, les rencontres que je ferai et l'intuition".

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  • Labro

     

     

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-05-02T15:38" itemprop="datePublished" pubdate=""> 02/05/2013 à 15:38</time>

    L'atmosphère politique est irrespirable en ce mois de mai. Philippe Labro nous en explique les raisons.

     

     

     

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> VIDÉO. Labro : <figcaption> </figcaption> </figure>

     

     

     

    Par Le Point.fr

     

     

     

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    Cette année, pour son discours du 1er Mai, Marine Le Pen n'a pas eu à utiliser les mots outranciers habituels du Front national. Elle peut rester là et attendre : les fruits pourris par le climat politique actuel tomberont tout seuls dans sa main. Tout a commencé avec l'affaire Cahuzac. Maintenant, on apprend que le fils du ministre des Affaires étrangères, Thomas Fabius, achète un appartement sept millions d'euros. Une somme colossale dont on ne connaît pas l'origine. Et ça continue avec Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur, qui a bien du mal à justifier l'argent découvert sur son compte et les factures payées en liquide !

    Mais que conclure de ces scandales politico-financiers à répétition ? Premièrement, qu'ils passionnent les gens. Les articles sur l'appartement Thomas Fabius ont déjà eu 200 000 lecteurs en 48 heures sur Le Point.fr. Portée par la presse, par le Web et par une culture d'investigation, la transparence n'a jamais été aussi forte. Justice et presse travaillent désormais main dans la main. Impossible de nos jours d'"enterrer une affaire", comme on dit. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? N'atteindrons-nous pas un niveau de saturation ? N'attachons-nous pas trop d'importance à ce type d'affaires ? Les chiffres du chômage ne cessent de monter, la croissance est au plus bas... Et ce sont peut-être eux, les problèmes essentiels.

    Le regard de Philippe Labro sur les affaires qui pourrissent le débat politique


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