• <header class="banner-headline">

    Les favoris du Nobel de la paix (cherchez l'intrus)

    LIBERATION<time datetime="2013-10-10T19:14:31" itemprop="datePublished"> 10 octobre 2013 à 19:14 </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure>

    Photos Reuters.

    <figcaption>Photos Reuters. </figcaption></figure></header>

    Comme chaque année, des noms circulent et, comme chaque année, il n’est pas dit que l’on y trouve celui ou celle à qui le comité Nobel décernera le prix pour la paix. 259 personnes ou organisations sont nominées cette année. Les nominés peuvent être proposés au Comité par un universitaire, un représentant d'un Etat ou un ancien lauréat. La liste des nominés est tenue secrète pendant cinquante ans, de même que la «short list» qu'élabore au printemps le Comité. En attendant l'annonce du lauréat vendredi à la mi-journée, quelques noms possibles :

    <aside class="related" id="related-content">Sur le même sujet </aside>

    Malala Yousafzaï 

    Malala Yousafzai, the Pakistani girl who was shot on a school bus by the Taliban last October for campaigning on the education of girls, sits on the sidelines of a news conference convened by 'A World at School' in New York September 23, 2013.  REUTERS/Adrees Latif   (UNITED STATES - Tags: CIVIL UNREST HEADSHOT PROFILE) - RTX13WVNLa jeune Pakistanaise de 16 ans vient d’obtenir, ce jeudi, le prix Sakharov du Parlement européen. Ce qui n’est en principe pas incompatible avec le Nobel de la Paix. «Malala» avait miraculeusement survécu à une balle dans la tête tirée par des talibans il y a un an. Déterminée et engagée malgré son jeune âge, elle est devenue une figure planétaire du droit des filles à l’éducation face à l’extrémisme religieux. Elle vit en Angleterre, à Birmingham, où elle a été soignée. Elle espère retourner un jour au Pakistan pour s’engager en politique. Elle serait, de très loin, la plus jeune lauréate Nobel de l’histoire. Sa jeunesse pourrait jouer contre elle. Elle-même dit ne pas mériter le Nobel. «Je n’ai pas accompli tant de choses que ça pour gagner le prix Nobel de la paix», a-t-elle déclaré sur la radio pakistanaise City89 FM. Lui donner le prix provoquerait sans aucun doute une nouvelle controverse sur les choix du comité, après ceux mal compris de l’Union européenne l’année dernière et Barack Obama en 2009.

    Denis Mukwege

    Nobel-prize nominated Congolese gynaecologist Denis Mukwege holds a joint news conference with European Parliament vice president Isabelle Durant at the EU Parliament in Brussels November 14, 2012. Mukwege said on Tuesday he is too scared to return to his native Congo after an attempt on his life last month by armed men in one of the most violent parts of the Democratic Republic of Congo.  REUTERS/Yves Herman (BELGIUM - Tags: POLITICS CIVIL UNREST CONFLICT) - RTR3AE9EC'est l'un des favoris. Gynécologue congolais de 58 ans, il soigne chaque année des milliers de filles et femmes victimes de viol, utilisé comme une arme de guerre par les groupes armés en République démocratique du Congo. Habitué à parcourir le monde pour sensibiliser à son combat, il a déjà reçu plusieurs prix et est régulièrement cité pour le Nobel.

     

    Bradley Manning

    U.S. soldier Bradley Manning is escorted into court to receive his sentence at Fort Meade in Maryland August 21, 2013. Manning, who was convicted of the biggest breach of classified data in the nation's history, will be told on Wednesday how much of his life will be spent in a military prison.  REUTERS/Kevin Lamarque (UNITED STATES - Tags: POLITICS CRIME LAW MILITARY) - RTX12SARLe jeune américain a été condamné fin août aux Etats-Unis à 35 ans de prison pour la plus grande fuite de documents secrets de l’histoire des Etats-Unis, dans l’affaire WikiLeaks. Traître pour les uns, héros pour les autres, il purge sa peine dans le Kansas. Dans la foulée de sa condamnation il a demandé à se faire appeler Chelsea. Dans un communiqué adressé ce mercredi au Guardian, le premier depuis son incarcération, il (elle) explique qu’il n’a pas agi par pacifisme mais par idéal de transparence.

    Claudia Paz y Paz

    Claudia Paz y Paz, Guatemala's attorney general and head of the public ministry, speaks during an interview with Reuters in Guatemala City November 23, 2011. REUTERS/Jorge Dan Lopez (GUATEMALA - Tags: POLITICS) - RTR2UE7SProcureure générale du Guatemala depuis 2010, elle lutte contre les barons de la drogue et contre l’impunité dont jouissent les militaires responsables dans les années 1970 et 1980 de massacres de masse et de génocide. Elle serait la deuxième lauréate guatémaltèque du Nobel de la Paix, après Rigoberta Menchu, récompensée en 1992 pour son combat pour les populations indiennes, victimes de la violence et de la discrimination.

    Ales Beliatski

    Président de l’un des principaux mouvements de défense des droits de l’homme en Biélorussie, Viasna, Ales Beliatski a été arrêté en août 2011 et condamné à quatre ans et demi de prison pour fraude fiscale. Un procès politique de l’avis de l’Union européenne et Etats-Unis. Il croupit depuis en prison. Son association était notamment venue en aide aux centaines de personnes arrêtées après la manifestation qui avait suivi la réélection contestée d’Alexandre Loukachenko en décembre 2010.

    Vladimir Poutine

    Russia's President Vladimir Putin attends the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) Leaders' Press Conference and Joint Declaration session in Nusa Dua, on the Indonesian resort island of Bali October 8, 2013. REUTERS/Beawiharta (INDONESIA  - Tags: POLITICS HEADSHOT)   - RTX143HFL'hypothèse est surprenante et franchement improbable, mais le nom du président russe a bien été proposé... pour son rôle dans la crise syrienne. «Si la situation en Syrie ne s’était pas stabilisée, la 3e guerre mondiale aurait éclaté. Voilà ce que Vladimir Poutine nous a permis d’éviter», a déclaré Beslan Kobakhia, un responsable d’une organisation russe dédiée à «l’union spirituelle et la coopération des peuples du monde», à l’origine de l’initiative, lors d’une conférence de presse à Moscou.

    LIBERATION

    votre commentaire
  • L'Etat condamné à trouver un hébergement

    spécialisé pour une jeune femme handicapée

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-10-07T17:34:59+02:00" itemprop="datePublished">07.10.2013 à 17h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-07T17:47:33+02:00" itemprop="dateModified">07.10.2013 à 17h47</time>

    lien 

    Partager google + linkedin pinterest

    <figure class="illustration_haut">

    Agée de 19 ans, Amélie n'avait plus de place en centre spécialisé depuis sa majorité.

    </figure>

    Le tribunal administratif de Pontoise a ordonné lundi 7 octobre à l'Etat de "prendre toutes dispositions" pour qu'une place en hébergement spécialisé soit trouvée pour Amélie, une jeune femme de 19 ans lourdement handicapée qui avait attaqué l'administration. L'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France doit "prendre toutes dispositions pour qu'une offre de soins permettant la prise en charge effective, dans un délai de quinze jours, de la jeune femme, par un établissement médico-social adapté à son état, soit présentée à ses parents", a jugé le tribunal, sous peine d'une astreinte de 200 euros par jour de retard.

    "Eu égard à l'absence de prise en charge médico-sociale" de la jeune femme "et à l'épuisement psychique de la famille, il y a une atteinte au droit à la vie", a avancé son avocat, Me Karim Felissi. Dans la famille d'Amélie, la fin de la prise en charge par des établissements spécialisés, auxquels elle a eu accès jusqu'à sa majorité, a marqué un bouleversement. En octobre 2012, elle a dû quitter l'institut médico-éducatif qu'elle fréquentait et qui, selon sa mère, "n'était plus adapté".

    "NOUS DEVONS TROUVER UNE SOLUTION TEMPORAIRE"

    "Amélie est complètement isolée, elle n'a plus de relations sociales" depuis qu'elle reste à la maison, s'est désolée sa mère lors de ce procès. "Le fait qu'elle soit [à la maison] sans activité, ça développe tous ses troubles", a-t-elle expliqué. Le syndrome de Prader-Willi, une anomalie génétique rare dont elle est atteinte, a entraîné un retard mental et l'a rendue obèse. Elle souffre aussi de troubles autistiques et de troubles envahissants du développement, et doit être surveillée 24 heures sur 24, une tâche éprouvante et épuisante pour ses proches.

    Le conseil général du Val-d'Oise et l'ARS d'Ile-de-France se sont défendus en affirmant qu'une solution d'hébergement a été trouvée, mais dans un établissement à Baumont-sur-Oise encore en travaux, qui ne peut l'accueillir dans l'immédiat. "Nous devons trouver une solution temporaire", a concédé Marion Leroux, directrice générale adjointe en charge de la solidarité au conseil général, ajoutant toutefois que le département avait déjà "fait énormément de recherches" pour la jeune femme. "Ses comportements assez destructeurs font qu'il est très difficile de trouver un établissement adapté", d'autant que "la famille refuse de s'en séparer totalement, refusant une place dans un établissement belge à cause de l'éloignement", a-t-elle souligné.

    DES STRUCTURES SATURÉES

    Au-delà de ce cas, une fédération d'associations spécialisées dans la défense des personnes handicapées mentales, l'Unapei, espère que ce précédent permettra aux handicapés d'obtenir non seulement des dommages et intérêts, comme c'est le cas actuellement, mais une obligation pour l'Etat, sous astreinte par exemple, de leur trouver une place. "Nous voulons montrer que c'est un déni de citoyenneté", a déclaré la présidente de l'Unapei, Christel Prado, regrettant que les lois prévoyant l'accueil des personnes handicapées "dans des établissements adaptés à leurs besoins ne soient pas appliquées". Plus d'une "dizaine de milliers" d'enfants et d'adultes handicapés cherchent en vain un hébergement spécialisé en France, selon cette fédération.

    En région parisienne, les capacités d'accueil d'adultes et d'enfants handicapés dans des établissements spécialisés ont augmenté ces dernières années mais les institutions restent saturées. La région Ile-de-France dispose de 3 515 places pour adultes handicapés en maison d'accueil spécialisée, et 3 050 places en foyer d'accueil, pour des adultes plus légèrement handicapés, selon l'ARS.


    votre commentaire
  •  

    Dernière modification : 04/10/2013 

    lien 

    À Calais, les migrants syriens ont quitté

    la passerelle du terminal ferry

    © Capture d'écran FRANCE 24

    La plupart des migrants syriens qui occupaient la passerelle du terminal ferry de Calais ont quitté les lieux et pris la direction du centre-ville. Depuis mercredi, ils réclamaient aux autorités françaises le droit de passer en Angleterre.

    Par Audrey RACINE / Johan BODIN (vidéo)  lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    La majeure partie des clandestins syriens qui occupaient depuis mercredi 2 octobre une passerelle d'accès au terminal ferry de Calais (Pas-de-Calais) ont finalement quitté les lieux vendredi en fin d’après midi. Près d’une cinquantaine de migrants sont partis en direction du centre-ville alors qu'une quinzaine d'autres sont toutefois restés sur place, témoigne une journaliste de l'AFP.

    Depuis mercredi, une soixantaine de Syriens avaient en effet pris leurs quartiers sur une passerelle du terminal ferry de Calais. Une quarantaine d'entre eux avaient même entamé une grève de la faim, réclamant des autorités françaises qu’elles organisent leur passage vers le Royaume-Uni. Les migrants estiment en effet qu'ils bénéficieront de meilleures conditions d'accueil outre-Manche.

    Le préfet du Pas-de-Calais Denis Robin, qui avait avoué faire face à une "impasse", leur avait proposé de présenter une demande d’asile en France pour débloquer la situation, arguant qu’il ne pouvait "pas décider de leur accès en Grande-Bretagne".

    Finalement, le Royaume-Uni a proposé d’"examiner au cas par cas" la situation des migrants qui seraient en mesure de revendiquer un lien de parenté avec une personne résidant sur le territoire britannique. Le préfet du Pas-de-Calais a pour sa part proposé que les services de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) mènent le travail d'analyse "au cas par cas" des dossiers syriens pour déterminer s'ils ont des liens familiaux au Royaume-Uni. "Pour ceux qui le souhaitent, on est capable dès ce (vendredi) soir de leur offrir un hébergement, de mobiliser les équipes de l'OFII si certains d'entre eux faisaient état d'une présence familiale en Angleterre", a ainsi annoncé le préfet.

    "J'ai déjà essayé dix fois de passer, je réessaierai"


    "Les migrants ont pris en compte nos propositions, ils ont compris qu'il y avait une autre voie possible. Certains demandent un hébergement dès ce soir, d'autres vont attendre un ou deux jours, mais le contact est passé et les promesses seront tenues. On va traiter ces situations dans le respect du droit français", a précisé le préfet.

    Mariam Guerey, une salariée du Secours catholique dans le Pas-de-Calais, a précisé que deux familles avaient accepté d'être hébergées à Arras, "sans pour autant demander le droit d'asile".

    Cependant, même si l’annonce britannique semble avoir désamorcé la situation, l’optimisme n’est pas forcément de mise. " Je n'accepterai pas l'hébergement ni le droit d'asile parce que la procédure est trop longue et je veux aller le plus vite possible en Angleterre. J'ai déjà essayé dix fois de passer, je réessaierai", confie Zakarya, 45 ans. "Pour la première fois, les autorités britanniques nous ont écoutés, mais ce n'est pas ce que j'attendais comme réponse. Mais je suis certain que l'action d'aujourd'hui (...) servira pour les prochains", tempère-t-il néanmoins.

    Depuis début 2013, 700 demandes d’asile provenant de migrants syriens ont été déposées en France, selon des chiffres publiés par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Dans 95 % des cas, en raison de la guerre civile qui frappe le pays, ces Syriens obtiennent la possibilité de résider sur le territoire français, précise l’organisme.

    Avec dépêches

     

    votre commentaire
  • <header class="banner-headline">

    Les Français aiment les loups

    et réclament leur protection

    AFP<time datetime="2013-10-01T11:43:25" itemprop="datePublished"> 1 octobre 2013 à 11:43 </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure>

    Un loup

    <figcaption>Un loup (Photo Miguel Medina. AFP)</figcaption></figure></header>

    Les Français aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru mardi réalisé pour l’association One Voice et l’Association pour la protection des animaux sauvages.

    Alors que les préfets de Savoie et des Alpes-Maritimes, autorisent le prélèvement du loup, 75 % des Français interrogés «considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés», selon cette enquête.

     
     

    80 % des sondés se déclarent «farouchement opposés à son éradication» et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.

    Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable «que l’Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque».

    L’autorisation inédite en France de donner le droit aux sociétés de chasse d’abattre des loups lors de battues aux grands gibiers a été prise en septembre par le gouvernement, suscitant un vif émoi chez les associations de défense des bêtes.

    Au niveau national, le «plan loup» 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux en France

    Sondage effectué du 24 au 27 septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus.

    AFP

    votre commentaire
  • lien


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique