• Jane Birkin, en soutien aux intermittents, annule son spectacle à Montpellier

     il y a 4 heures  9 AFP     lien
    <figure min-height="0px 100px 200px 280px">Jane Birkin, en soutien aux intermittents, annule son spectacle à Montpellier <figcaption>Jane Birkin devait lire les chansons de Gainsbourg.
    XAVIER LEOTY / AFP
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    Jane Birkin annule le spectacle "Gainsbourg, Poète majeur" qu'elle devait proposer le 22 juin au Printemps des Comédiens à Montpellier en soutien aux intermittents du spectacle.

    "Jane Birkin soutient la cause des intermittents du spectacle et a donc décidé d'annuler sa représentation à Montpellier", a annoncé la production de son spectacle "Les visiteurs du soir". A quoi ressemble Gainsbourg quand on oublie la musique pour ne plus qu'entendre le bruissement des mots : telle était l'idée de cet hommage inédit à Serge Gainsbourg avec, comme lecteurs d'une soixantaine de textes, Jane Birkin, Michel Piccoli et Hervé Pierre, de la Comédie Française.

     

    Une AG prévue jeudi matin

    Au Printemps des Comédiens, où les intermittents sont en grève depuis le 3 juin pour protester contre la nouvelle convention d'assurance chômage, une assemblée générale est prévue jeudi matin pour décider de la suite du mouvement. Selon le site internet du festival, de nombreux spectacles sont d'ores et déjà été annulés par les artistes, de "Capital", programmé de vendredi à dimanche et signé Sylvain Creuzevault, à "Morsure" de la compagnie Rasposo, prévu entre le 13 et le 19 juin.

    Mardi, plusieurs équipes avaient rejoint le mouvement: celle du "Misanthrope" mis en scène par Jean-François Sivadier et à l'affiche jeudi, vendredi et samedi, celle de "Nous sommes seuls maintenant" du collectif In vitro, qui devait se jouer vendredi et samedi, celle d'un "Métier idéal", un projet de et avec Nicolas Bouchaud qui jouait aussi dans le Misanthrope, au programme les 17 et 18 juin, et enfin celle des "Balayeurs de l'aube", mis en scène par Evelyne Didi pour la dernière semaine du festival.

    "Ce n'est pas le médiateur qui va régler la situation"

    "Tous les voyants sont au rouge. Les intermittents du festival +in+ d'Avignon menacent de faire grève. La première journée du festival Rio Loco de Toulouse est annulée. Le gouvernement doit se réunir et essayer de trouver une stratégie gagnante", a affirmé Paul-Marie Plaideau, un des porte-parole de la coordination des intermittents héraultais. "Ce n'est pas le médiateur qui va régler la situation. On ne connaît même pas sa feuille de route. Et en plus, il s'est prononcé pour l'accord", a-t-il ajouté. Dans un communiqué, le conseil d'administration du Printemps des Comédiens a dit se refuser à prononcer "l'annulation" du festival, "circonstance qui le rendrait redevable du paiement de prestations non effectuées". Le conseil a précisé qu'il avait décidé "de ne pas acquitter aux intermittents, artistes et compagnies les engagements financiers prévus aux divers contrats (...) et de prendre toute mesure destinée à limiter autant que possible les dépenses à venir".


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    A Tacloban, dans un décor d'apocalypse,

    le calvaire des survivants

    LE MONDE | <time datetime="2013-11-14T11:36:31+01:00" itemprop="datePublished">14.11.2013 à 11h36</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-11-14T18:47:09+01:00" itemprop="dateModified">14.11.2013 à 18h47</time> | Par

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    A Tacloban, le 8 novembre.

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    Six jours après le passage du typhon Haiyan, la population de Tacloban, sur l'île de Leyte dévastée par des vents de plus de 320 km/h, manque encore de tout. A l'exception de la route principale, déblayée depuis lundi 11 novembre, le sol reste jonché d'un mélange indescriptible de tôles ondulées, de branches d'arbres et de camions renversés, qui donnent à l'ensemble des lieux, autrefois bucoliques, l'allure d'une immense décharge. Par endroits, l'odeur des cadavres putréfiés brise la respiration.

    Comment les rescapés ont-ils réussi à survivre dans cette apocalypse ? Même si la population fait preuve d'un stoïcisme étonnant – beaucoup s'en remettent à Dieu –, la lenteur inexplicable des secours conduit petit à petit au sentiment profond d'être abandonnés de tous.

    Manolo, un futur père de 30 ans, et sa femme enceinte Quincy attendent depuis des heures près de la piste de l'aéroport de Tacloban. Leur nom est enfin sur une liste, annoncent-ils fièrement. Ils n'attendent qu'à être appelés. « On a tout perdu, pourquoi rester ? Il n'y a plus rien ici, ni nourriture, ni eau potable, ni abri, ni vêtements… »

    « PASSÉ 10 HEURES DU MATIN, C'EST DÉJÀ N'IMPORTE QUOI »

    Avec le même espoir d'être embarqués vers Manille, la capitale du pays, ou Cebu, une île proche dont l'essentiel des terres a été épargnée, plusieurs centaines de personnes font la queue devant la grille d'entrée de l'aéroport. Une « entrée » symbolique puisque l'aéroport n'a plus ni murs ni enceinte. Même la tour de contrôle a été partiellement détruite. Elle a été investie par quelques survivants qui veulent suivre de près l'activité aérienne. C'est ici que se joue leur survie : qu'il s'agisse de voir l'aide tant attendue arriver, ou de voir embarquer leurs proches malades ou fragiles.

    Malgré les ornières de boue et les flaques d'eau, Marc Lugo, un étudiant de 29 ans, a passé la nuit sur place avec sa sœur, son beau-frère et leurs trois jeunes enfants. Le bébé de six mois porte la même couche depuis des jours. « Au lever du soleil, il y a un semblant d'ordre et d'organisation, mais, passé 10 heures du matin, c'est déjà n'importe quoi, raconte Marc. Personne ne connaît les règles et seuls quelques malades ont eu droit à un peu d'eau .»

    Trois familles ont décidé de partir ensemble. Leontia Ogatia gère les 19 enfants. Elle a déjà fait la liste des trente partants sur un morceau de carton d'emballage. Sorte de carte d'identité qui leur permettra peut-être de passer les contrôles, là-bas, au bout de ce long serpent humain, assoiffé et affamé.

    Sur la piste, les vrombissements des réacteurs et des hélices sonnent la promesse d'une vie meilleure. Angeline, 22 ans, seconde sa tante Leontia et porte, outre un bébé sur la hanche, un sac rempli de provisions diverses. « Oui oui, on a détruit le supermarché », dit-elle en rigolant. « Qu'est-ce que vous voulez que l'on fasse ? On n'a rien reçu depuis le début. Il n'y a pas eu le moindre approvisionnement. »

    ECHANGES DE COUPS DE FEU

    Pas une boutique n'a rouvert à Tacloban où tous les rideaux de fer semblent avoir été forcés. Les distributeurs de billets qui n'ont pas pu être pillés sur place, ont été emportés. La façade du grand centre commercial Robinson est entièrement éventrée. Télévisions et machines à laver ont été volées. Angeline confirme qu'un couvre-feu a été instauré. Mais, d'après elle, ce n'est pas ça qui explique la fin des pillages : en réalité les magasins sont vides.

    Depuis quelques jours, la peur, surtout la nuit, est là. Les 700 prisonniers des deux maisons d'arrêt de la zone se seraient échappés. Escortées par les hommes de la famille, Maria Miller, 56 ans, et sa nièce Eunice, sont, elles aussi venues, à l'aéroport. Elles sont encore sous le choc de la nuit terrifiante qu'elles viennent de passer alors qu'un groupe d'inconnus rôdait dans leur village.

    D'autres rescapés parlent de la milice des rebelles de l'armée nationale populaire (NPA). « Ce sont des bandits mais comme ils sont armés, ils profitent du chaos pour descendre des montagnes et commettre pillages et attaques », déclare le soldat Luis, de l'armée philippine.

    <figure class="illustration_haut"> L'urgence est de ramasser les cadavres dont la décomposition est un vrai danger sanitaire. </figure>

    Mardi, un garçon de 13 ans a été poignardé à la nuit tombante. Mercredi midi, la police dont la présence a été considérablement renforcée depuis vingt-quatre heures, a fermé un quartier entier de Tacloban. Des échanges de coups de feu ont été entendus et c'est, selon le maire de la ville, à cause de ces troubles qu'une cérémonie funéraire de masse n'a pas pu avoir lieu.

    Au « Dôme », la salle polyvalente multisports qui a abrité 5 000 personnes pendant le typhon, il reste quelques dizaines de personnes. Les escaliers qui mènent aux gradins ont servi de poubelles et de latrines. Dehors, une ambulance a déployé un mini-hôpital de campagne. On y panse les plaies, on y distribue des antibiotiques et on pique contre le tetanos. Les médecins commencent à recevoir des bébés déshydratés, avec fièvre et diarrhée, un signe inquiétant.

    CORPS MALADROITEMENT CACHÉS

    Dans la bourgade « Paradiio » (« le paradis »), trois petits conduits d'eau ont été identifiés sous terre. Installé sur son tabouret, Nelson Albuyan, un vieil homme souriant, s'est autoproclamé gardien de l'eau. Pour éviter qu'elle ne coule quand il n'y a pas de « clients », il plie les tuyaux en deux et les serre d'un morceau de ferraille. « Technologie japonaise, conceptualisée par les Philippines », lance-t-il à l'égard de volontaires Japonais qui admirent l'astuce. Le vol rase-mottes de deux hélicoptères de l'armée philippine interrompt la conversation. « A part admirer le paysage, je ne sais pas très bien ce qu'ils font… » commente-t-il, sans la moindre trace de colère.

    Le vieillard dit que l'urgence serait de ramasser les cadavres dont la décomposition est un vrai danger sanitaire : « Il y en a un qui a explosé pas loin. On ne peut pas toucher à cela. C'est vraiment au gouvernement ou à l'armée de s'en occuper. »

    Sur la route de 11 km qui relie l'aéroport à la ville, des corps gonflés, au point d'avoir triplé de volume, deviennent si noirs qu'on dirait qu'ils ont été calcinés. Ils sont maladroitement cachés, ici sous un morceau de tôle arraché, là sous un panneau publicitaire. Des alignements de sacs noirs bordent aussi l'artère. Nelson a entendu dire que toute la zone devrait être évacuée pour être désinfectée. Mais quand ? Comment ? Dieu seul le sait…

    Mercredi en fin d'après-midi, les opérations de secours ont visiblement accéléré, en partie grâce aux aux forces américaines présentes et à leurs hélicoptères qui font des navettes incessantes avec l'île de Cebu, notamment. A la base militaire de Manille, un nouveau contingent de marines tout juste arrivé d'Okinawa s'apprête à monter un camp sur place. C'est désormais à l'aide américaine que s'accrochent les derniers espoirs des Philippins de Tacloban.

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-11-11T08:54" itemprop="datePublished" pubdate=""> 11/11/2013 à 08:54</time> - Modifié le <time datetime="2013-11-11T18:18" itemprop="dateModified"> 11/11/2013 à 18:18</time>

    Les secours peinent à apporter de l'aide au centre des Philippines après le passage du typhon, qui a fait au moins 10 000 morts.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure></header></article>
    L'aide arrive du monde entier aux Philippines après le passage du typhon.
    <article><header><figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption>L'aide arrive du monde entier aux Philippines après le passage du typhon. © Jay Directo / AFP </figcaption> </figure>

    Les pays et les organisations à travers le monde, dont les États-Unis, les Nations unies et l'Union européenne, ont envoyé des secours aux Philippines dont le centre a été dévasté en fin de semaine dernière par le super typhon Haiyan.

    L'acheminement des premières aides d'urgence fournies ce week-end par Manille était rendu difficile par le chaos régnant dans la région. Les rescapés se montraient de plus en plus désespérés, et certains ont recours aux pillages, y compris de convois d'aide, selon des témoignages et des reporters sur place. Manquent principalement de l'eau potable, de la nourriture, des médicaments et des soins pour les blessés, et des abris.

    Le Pentagone a dépêché du personnel et du matériel militaires pour participer aux opérations de secours : quelque 90 militaires et 2 avions KC-130J Hercules ont notamment quitté le Japon samedi.

    Parmi les équipements figurent aussi des hélicoptères MV-22 à rotor basculant qui peuvent décoller à la verticale puis voler comme des avions, des appareils capables d'opérer dans des environnements difficiles. "Les États-Unis fournissent déjà une aide humanitaire importante, et nous sommes prêts à aider davantage", a affirmé dimanche Barack Obama dans un communiqué.

    Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a promis que les agences spécialisées de l'ONU "réagiraient rapidement pour assister les personnes qui en ont besoin".

    Dès samedi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a envoyé une équipe d'évaluation des besoins à Tacloban, l'une des villes les plus touchées. Elle organisait également le transfert de 40 tonnes d'aide alimentaire sous forme de biscuits protéinés. Un avion cargo de l'Unicef, avec à son bord 60 tonnes de produits - dont des tentes et des médicaments -, sera aux Philippines mardi. Le Fonds de l'ONU pour l'enfance enverra aussi des équipements sanitaires et des purificateurs d'eau.

    Mieux gérer l'aide qu'après le tsunami de 2004

    La Commission européenne a débloqué 3 millions d'euros pour les opérations de secours.

    La Grande-Bretagne a offert une enveloppe de 9,6 millions de dollars. L'ambassade d'Allemagne à Manille a annoncé le départ de 23 tonnes d'équipement de secours. Des équipes allemandes de secouristes sont déjà à l'oeuvre. Le Canada va verser 5 millions de dollars américains aux ONG participant aux secours.

    L'Australie a promis 10 millions de dollars australiens (7 millions d'euros), dont 4 millions dans le cadre d'un appel aux fonds par l'ONU et 3 millions via des ONG australiennes. Une équipe médicale s'envole cette semaine.

    Si cette aide indispensable est bienvenue, des experts en action humanitaire d'urgence ont mis en garde lundi, en Australie, contre une répétition des erreurs commises dans le sillage du tsunami de 2004 en Asie.

    Dans ces contextes difficiles, "la bonne volonté qui se manifeste un peu partout dans le monde produit un afflux ingérable de toutes sortes de biens dans les zones sinistrées, et cela crée des points de congestion dans les ports et les aéroports qui entravent une aide plus ciblée", explique ainsi Paul Arbon, directeur du Torrens Resilience Institute, un centre de recherche australien sur l'aide d'urgence.

    "Une aide concrète"

    Le pape François, "profondément attristé" par le désastre, a demandé dimanche aux catholiques de fournir "une aide concrète" à ce pays et pris la tête d'une prière pour les Philippines.

    Médecins sans frontières a envoyé 200 tonnes de médicaments, tentes, et produits d'hygiène qui devraient arriver en milieu de semaine. Un cargo devait partir de Dubaï lundi et un autre de Belgique mardi. L'ONG britannique Oxfam a annoncé l'envoi d'une équipe de secouristes.

    Le puissant super typhon Haiyan, qui a balayé le centre de l'archipel vendredi, pourrait avoir causé la mort de plus de 10 000 personnes, selon des estimations provisoires.

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    Change.org

    Première victoire contre le viol en République Démocratique du Congo! Un rapport préconise qu'un Tribunal Pénal International soit proposé par le gouvernement congolais! Continuons à faire pression pour obtenir des actes!

     

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    Un verrou vient de sauter contre le viol comme arme de guerre.

    Deux mois après son lancement, l’appel des marraines que vous avez signé pour l’instauration d’un Tribunal pénal international pour la République Démocratique du Congo a franchi le cap des 35.000 soutiens. Aussitôt cette déclaration publiée, le gouvernement de Kinshasa l’a relayée dans le blog officiel de la primature de la RDC. 

    Mieux encore, des concertations nationales ont eu lieu à Kinshasa ce mois d’octobre. Quoiqu’autant décriées et controversées que le pouvoir en place, les concertateurs viennent de clôturer leurs travaux. Ils ont en des termes clairs, précis et sans équivoque, recommandé au gouvernement de : «tout mettre en œuvre afin d'obtenir de l'Organisation des Nations-unies, l'institution d'un tribunal pénal international pour la RD Congochargé de juger les auteurs présumés des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et des crimes de génocide commis en RDC depuis 1993». (Chapitre 3 paragraphe 5 du rapport final des concertations nationales). 

    Cette recommandation est une avancée considérable. Elle fait sauter le premier verrou de cette « Bastille de l’impunité » désormais fissurée. Pour autant, Kinshasa obtempérera-t-il ? Telle reste la question. Et comme il y a loin de la recommandation politique à sa mise en exécution,nous devons rester mobilisé(e)s jusqu’au dépôt effectif de cette demande au Conseil de sécurité des Nations-unies par le gouvernement de Kinshasa. 

    Et ce n’est pas la base qui nous manque pour cette mobilisation. Déjà nous sommes plus de 35.000 autour de nos 52 marraines et nous serons des centaines de milliers les semaines suivantes. Il suffit que chacune et chacun de nous, puisant au fond d’elle ou de lui la volonté nécessaire, se décide rapidement de parrainer 5 nouvelles signatures au-moins, pour forcer les lignes de façon décisive. Nous ferons alors ce raz-de-marée appelé de ses vœux par la professeure Françoise Héritier ainsi que les autres marraines. 

    Cliquez ici pour partager la pétition sur Facebook ou envoyer ce lien à vos amis www.change.org/TPIpourlaRDC

    Il nous faudra aussi chacune ou chacun, de la place qui est la sienne, lancer à tour de rôle sur la toile et/ou sur les ondes, l’appel à signer à l’instar des appels qui ont été lancés il y a peu, par Susan George, Andrée Michel et Françoise Héritier dans MaVéritéSur, par Beatrix Velez sur Radio-Canada-Internationale ainsi que par Marie Odile Bertella Geffroy , Marie Ange Poyet et Christiane Passevant sur Radio Libertaire.

    En effet, au moment même où dans leurs recommandations et discours officiels les dirigeants nationaux et internationaux nous laissent croire que la lutte contre l’impunité constitue leur axe prioritaire pour le retour à la paix en RDC, ces mêmes dirigeants parmi lesquels (chose étonnante) des femmes en position d’autorité, utilisent les fonds publics pour militer en sous-marin pour l’amnistie des bourreaux des femmes violées de l’est de la RDC et leur réintégration dans l’armée, l’administration ainsi que les instances politiques. Ce n’est pourtant un secret pour personne que ces « fausses-bonnes solutions » qu’ils/elles veulent reconduire pour une énième fois en RDC, entretiennent la récidive et démultiplient à n’en plus finir, le nombre des victimes et la durée de leur calvaire. 

    Nous devons par conséquent, forcer les lignes de l’impunité, stopper les amnisties auto-absolutoires et ne laisser aux dirigeants du monde d’autres choix que le respect du droit à la dignité et à la vie des femmes congolaises dans l’application en toute bonne foi, de la charte des Nations-unies. 

    Tout en savourant cette victoire d'étape,restons donc vigilant(e)s, mobilisé(e)s et déterminé(e)s à mener ce combat jusqu’à l’obtention d’un Tribunal pénal international pour la RDC. 

    Qui sera, saura ! Qui vivra, verra ! 

    Hamuli RETY

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  • La France s'engage à accueillir 500 réfugiés syriens

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-10-16T20:09:18+02:00" itemprop="datePublished">16.10.2013 à 20h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-16T21:18:59+02:00" itemprop="dateModified">16.10.2013 à 21h18</time>

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    La majeure partie des réfugiés syriens se trouve pour l'instant dans les pays limitrophes : Jordanie, Turquie, Irak ou Liban, comme ici dans la plaine de la Bekaa.

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    La France accueillera 500 réfugiés syriens, a annoncé le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), mercredi 16 octobre. L'organisation a déclaré que François Hollande avait pris cet engagement lors d'un entretien à l'Elysée avec le haut-commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres.

    Ces personnes seront des réfugiés considérés comme "particulièrement vulnérables" par le HCR, a précisé son représentant en France, Philippe Leclerc, rappelant que l'agence de l'ONU avait "demandé à l'ensemble des Etats de l'Union de contribuer à soulager la pression que subissent les pays de 'premier asile' : la Turquie, le Liban, la Jordanie et l'Irak".

    Toujours selon Philippe Leclerc, "les modalités de l'accord seront discutées dans les tout prochains jours entre le HCR et les ministères français des affaires étrangères et de l'intérieur".

    5 000 EN ALLEMAGNE

    Le gouvernement français avait annoncé, en septembre, que des mesures seraient prises pour augmenter l'accueil de ressortissants syriens après que le HCR en avait appelé aux Etats membres de l'Union européenne pour aider à l'accueil de 10 000 Syriens en 2013 et 30 000 en 2014. L'Allemagne s'était engagée dès septembre à en accueillir près de 5 000.

    La France refusait jusque-là d'accorder sa protection en dehors des demandes d'asile, faites principalement depuis le pays par des personnes ayant, donc, pu rejoindre le territoire. Elle en a accordé 700 depuis janvier.


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