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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-09-21T13:28" itemprop="datePublished" pubdate=""> 21/09/2013 à 13:28</time> - Modifié le <time datetime="2013-09-21T14:25" itemprop="dateModified"> 21/09/2013 à 14:25</time>

    Le chanteur a participé à une manifestation de soutien aux otages réunissant plusieurs centaines de personnes à Marseille.

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    Le chanteur Jean-Jacques Goldman était présent à la manifestation de soutien aux otages du Sahel organisée à Marseille samedi.

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    Le chanteur Jean-Jacques Goldman était présent à la manifestation de soutien aux otages

    du Sahel organisée à Marseille samedi. © BERTRAND LANGLOIS / AFP

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    Plusieurs centaines de personnes, dont le chanteur-compositeur

    Jean-Jacques Goldman, ont défilé samedi matin au centre de Marseille

    en soutien aux quatre otages français enlevés au Sahel il y a trois ans, réclamant une action plus forte de l'État dans ce dossier.

     

    Quelque 300 personnes selon un premier décompte de la police, près d'un millier selon les

    organisateurs, ont marché au rythme régulier du tambour sur la Canebière et le Vieux-Port,

    pour la plupart vêtus de blanc et de bleu. Certains manifestants portaient des pancartes où

    l'on pouvait lire : "Thierry, Marc, Daniel, Pierre, otages depuis 3 ans, libérez-les !" ou encore

    "Marianne, tu les as oubliés". Quatre hommes portaient, symboliquement, un masque blanc

    et avaient les mains entravées par des chaînes.

    En tête de cortège, derrière une banderole "On ne vous oublie pas", se trouvaient des proches,

    notamment de Daniel Larribe et Marc Féret, originaires de la région, mais aussi Joëlle

    Kauffmann, la femme de Jean-Paul Kauffmann, détenu plus de trois ans au Liban dans

    les années quatre-vingt.

    "Ils ont franchi le triste record des trois ans de détention"

    (Joëlle Kauffmann)

    "C'est très important d'être au côté des familles. Là, c'est trois ans, c'est pire que Jean-Paul

    et ses camarades. Ils ont franchi le triste record des trois ans de détention. C'est inadmissible",

    a-t-elle expliqué. "Une mobilisation, ça n'a jamais tué personne, tout le monde le sait. Quand

    le gouvernement dit Il faut vous taire, c'est dangereux, ça fait monter les enchères, peut-être,

    ça fait monter les enchères, en tout cas, ça ne les tue pas", a-t-elle insisté.

    Dans le cortège se trouvaient d'autres personnalités : l'élue du MoDem Marielle de Sarnez

    et Jean-Jacques Goldman. "Je suis là parce que je suis marseillais, parce que j'ai des

    voisins qui sont de la famille d'un des otages et qui m'ont sollicité pour être avec eux", a

    commenté l'artiste.

    "Il ne me semble pas inutile que les gens qui sont en charge du règlement de cette affaire

    terrible sentent qu'ils sont observés, que les gens sont attentifs, que ça fait trois ans et

    qu'ils ne baissent pas les bras. Qu'ils attendent un dénouement", a-t-il estimé.

    À la fin de la manifestation, l'un des membres de l'association de soutien, Yves Gizard,

    a expliqué au cortège rassemblé que "le 21 septembre marque le début d'un nouveau

    type d'action". "Nous allons nous mobiliser encore plus", a-t-il lancé.

    Des conférences-débats doivent se tenir toute la journée au Pavillon M, bâtiment temporaire

    de Marseille Provence, capitale européenne de la culture 2013, voisin de la mairie.

    Deux autres rassemblements de soutien sont également prévus à Nantes et Meudon

    dans l'après-midi.


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  • Le legs, une manne à un milliard

    pour les assos caritatives

    Créé le 13/09/2013 à 16h48 -- Mis à jour le 13/09/2013 à 17h06
    Illustration consommation et argent.
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    Illustration consommation et argent. JOEL SAGET / AFP

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    SOLIDARITE – «20 Minutes» se penche sur la question à l'occasion de la Journée mondiale du legs en faveur des associations...

    Elisabeth vient de finaliser son testament. A 35 ans seulement. «C’est un sujet assez tabou et c’est dommage, parce que nous devrions tous décider de la manière dont notre patrimoine sera réparti et utilisé après notre mort», confie-t-elle à 20 Minutes.

    Cette chef de projet dans le marketing n’a aucun doute: une partie de son héritage reviendra à sa sœur, comme la loi l’impose, et une somme d’argent, dont elle préfère taire le montant, sera versée à l’Unicef France, le Fonds des nations unies pour l'enfance.

    «Je n’ai pas d’enfant et, malheureusement, je n’en aurai sans doute jamais, mais cette cause me tient à cœur. J’aide l’Unicef dès que je le peux, à travers du bénévolat et des dons. J’ai maintenant la certitude que s’il m’arrive quelque chose, le soutien que je lui porte perdurera.»

    Un milliard d’euros de ressources

    Elisabeth n’est pas la seule à s’en soucier. En 2012, l’Unicef France a collecté 7,2 millions d’euros grâce aux legs. Au total, on estime que les legs apporteraient chaque année autour «d’un milliard d'euros de ressources aux institutions caritatives et de recherche», note Le Figaro.

    D’après une enquête commandée par France générosités et réalisée par TNS Sofres en 2007, les testateurs, comprenez ceux qui ont fait un testament en faveur des associations, sont en priorité des femmes, des célibataires et des personnes habitant l’agglomération parisienne. L’étude démontre aussi que la moitié de ces testateurs n’a pas de descendance directe et que l’idée de «priver» l’Etat de sa succession trouve chez eux un écho important.

    L’Etat en chiffon rouge

    Cette idée de priver l’Etat de son patrimoine séduit également les testateurs ayant de la famille proche. Car les legs effectués au profit d’associations et de fondations reconnues d’utilité publique font l’objet d’une exonération totale de droits de succession. Ce que les associations ne manquent pas de mettre en avant. Dans leurs sites Internet, toutes ou presque expliquent que les legs sont «un moyen efficace pour bénéficier d’une exonération fiscale»… Qui sera donc post-mortem.

    Si les testateurs peuvent léguer aux associations de l’argent, ils peuvent aussi leur transmettre des biens immobiliers (maison, terrain, etc.) ou mobiliers (meubles, bijoux, objets d’art, etc.), des produits financiers (actions, obligations, bons du trésor, etc.), le bénéfice total ou partiel d’un contrat d’assurance vie et même des droits d’auteurs ou des brevets.

    * Céline Boff

     

    Comment faire un legs?
    Pour faire un legs, il faut rédiger un testament, qui peut être écrit, daté et signé de votre main ou encore authentique, c’est-à-dire effectué devant notaire. «Pour plus de sécurité dans le respect de vos volontés, il est recommandé dans tous les cas de faire enregistrer votre testament par l’intermédiaire d’un notaire au Fichier central des dispositions de dernières volontés», conseille l’AFM-Téléthon. Enfin, précisons qu’un legs est une décision révocable.


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  • Un an après, l'emprisonnement des Pussy Riot

    en Russie mobilise toujours

    le Vendredi 16 Août 2013 à 12:15 mis à jour le Samedi 17 août à 06:00    
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    Par Anne Orenste

      

     

    Alors que deux membres du groupe punk Pussy Riot sont toujours emprisonnées pour leur "prière anti-Poutine" dans la principale cathédrale de Moscou, des stars internationales se mobilisent pour leur libération. Un autre titre du groupe a été mis en ligne. Très soutenues à l'étranger, les trois militantes continuent de diviser la société russe. 

    Il y a un an aujourd'hui, trois membres des Pussy Riot étaient condamnées à deux ans de travaux forcés pour hooliganisme. Leur crime : avoir organisé une "prière punk" contre Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou. Pour les autorités, elles ont profané l'autel.

    Au moment de leur procès, certains Russes dénonçaient son aspect politique (la Russie était en pleine période d'élection présidentielle, remportée par Vladimir Poutine) mais la majorité des habitants pensaient que la peine était légitime.

    La justice vient de refuser aux deux Pussy Riot en prison leur libération anticipée. La troisième avait bénéficié d'une liberté surveillée.

     

    Deux Pussy Riot sont toujours détenues dans des camps. Maxim Shemetov © Reuters 

    Elles n'ont pas été oubliées

    Les Pussy Riot n'ont pas été oubliées par les stars qui les soutenaient au moment de leur procès. Plus de cent artistes de renommée internationale, Madonna, Adèle, Sting, Elton John, U2, Peter Gabriel, Bruce Springsteen etc. ont lancé lundi 22 juillet un appel en faveur de la libération des deux Pussy Riot encore emprisonnées. Dans cet appel, ils dénoncent "un procès terriblement inique".

    "Tout en comprenant l'aspect sensible de la manifestation dans un lieu de culte, écrivent-ils, nous demandons aux autorités russes de revenir sur cette dure sentence pour que vous puissiez revenir auprès de vos enfants, de vos familles et à vos vies. "

    "Votre force, votre courage et votre détermination sont une source d'inspiration pour nous tous."

    Le prête qui avait appelé à leur libération assassiné 

    Pendant ce temps, les autres membres du groupe continuent leurs actions. Quatre d'entre elles ont mis en ligne une vidéo de leur nouveau titre fustigeant Vladimir Poutine et l'industrie pétrolière. On les entend chanter : "Votre président est comme un ayatollah en Iran, les malfaiteurs sont dans les tours du pétrole, bouillie de propagande, bouillie de propagande."

    Pussy Riot - Как в красной тюрьме / Like a Red Prison © PussyRiotVideo

    Un prêtre qui avait appelé à la libération des Pussy Riot a été assassiné à coups de couteaux début août. Cette voix divergente au sein de l'Eglise orthodoxe dissidente avait signé l'appel demandant la libération des jeunes femmes.

    "Si j'avais été juge, je ne les aurais pas mises en prison" (Dmitri Medvedev)

    Même Dimitri Medvedev, l'actuel Premier ministre russe, a dénoncé leur incarcération. Les Pussy Riot ont même jusqu'à présenter des excuses, en refusant toutefois tout repentir

    A Paris, un "week-end Pussy Riot" est organisé pour soutenir Nadezhda Tolokonnikova, Maria Alyokhina and Yekaterina Samutsevich. Un an après, les trois Pussy Riot continuent pourtant de diviser la société russe. Leur libération est prévue en mars 2014.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Le président paraguayen fait don de son salaire

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-19T00:09:10+02:00" itemprop="datePublished">19.08.2013 à 00h09</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    Le nouveau président du Paraguay, Horacio Cartes, le candidat de centre gauche du Parti Colorado, à Asuncion, le 21 avril.

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    A peine élu, le président du Paraguay, Horacio Cartes, a fait le don de son salaire des cinq prochaines années à la paroisse San Rafael, qui gère une clinique pour patients en phase terminale et enfants malades à Asunción. Le nouveau chef de l'Etat, qui a pris jeudi dernier ses fonctions, s'était déjà engagé au cours de la campagne électorale à faire don de son salaire, qui s'élève à 10 000 dollars par mois, alors qu'il est déjà l'un des hommes les plus riches du pays.

    A son arrivée au pouvoir, ce conservateur a déclaré la guerre à la pauvreté dans un pays qui compte 39 % de pauvres, 19 % d'entre eux vivant dans un extrême dénuement. Il a surpris en constituant un gouvernement composé d'experts et non de politiques, une initiative qui a suscité du mécontentement au sein même de son propre parti, le parti Colorado.

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  • Syrie : des civils délibéremment assassinés par stratégie militaire

    Les civils continuent d’être la cible d’abus en Syrie © Susanne Keller

    Les civils continuent d’être la cible d’abus en Syrie © Susanne Keller

    [29/07/2013]

    Les civils aux abords des bases des combattants de l’opposition dans le gouvernorat de Tartous sont exposés au risque d’être sommairement exécutés par les forces pro-gouvernementales.

    Au lendemain de l’homicide délibéré de 13 civils, membres d’une même famille, dans le village de Baïda, l’organisation engage le gouvernement syrien à mettre immédiatement fin à toutes les exécutions extrajudiciaires.

    L’homicide de 13 membres d’une même famille, dont des femmes et des enfants, est déplorable »

    Philip Luther,
    directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

    Les dépouilles de trois frères ont été découvertes juste devant leur maison, dans le village de Baïda, situé dans l’ouest de la Syrie, le 21 juillet. Ils présentaient des blessures par balles. Quatre femmes de la famille et six enfants âgés de deux à 13 ans ont été retrouvés morts à l’intérieur de la maison. Ces homicides ont eu lieu peu après que des affrontements ont éclaté entre les forces pro-gouvernementales et des combattants de l’opposition, non loin de la maison de cette famille.

    Ce triste épisode survient trois mois après le massacre de plus de 250 civils en mai 2013 dans le même village et dans la ville voisine de Banias.

    Il est très préoccupant de constater que les civils à Baïda et Banias, notamment ceux qui vivent dans le voisinage des combattants de l’opposition, sont pris pour cibles dans le cadre d’une stratégie délibérée visant à déplacer de force autant de civils que possible, afin d’exposer davantage les combattants et de les priver d’une base locale de soutien.

    Amnesty International demande que cessent toutes les attaques contre les civils. Elle tient les autorités syriennes pour directement responsables des violations commises par les milices soutenues par le gouvernement.

    Les recherches menées par Amnesty International sur les événements qui se sont déroulés les 2 et 3 mai ont conclu que les forces pro-gouvernementales étaient responsables de l’homicide d’au moins 138 personnes tuées à Banias et 130 à Baïda.

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    Selon des témoignages de victimes et de témoins recueillis, les assaillants ont mené des fouilles systématiques des maisons, arrêtant les habitants de Baïda et de Banias. Des hommes non armés, des femmes et des enfants ont été alignés dans les rues et abattus à bout portant. D’autres ont été abattus chez eux. Un nombre non précisé d’habitations ont été pillées et incendiées.

    Une femme dont l’époux et les deux fils ont été tués à Baïda a raconté que 10 hommes en treillis militaire ont enfoncé à coups de pied la porte de leur domicile. L’un d’entre eux a frappé son époux à coups de baïonnette. Elle aurait été menacée de viol à plusieurs reprises ; ses deux fils, son époux et d’autres hommes ont ensuite été traînés hors de la maison et abattus dans la rue.

    Un homme qui a survécu a expliqué qu’il a été arrêté, avec un ami, alors qu’ils tentaient de s’enfuir sur la grande route qui relie Lattaquié à Tartous. Des hommes vêtus d’uniformes militaires les ont traînés jusqu’à un poste de contrôle et les ont jetés face contre terre. Ils se sont alors mis à leur donner des coups de pied, à les piétiner et à les frapper.

    Ils nous ont frappés si fort que j’ai bien cru que j’allais mourir », a témoigné cet homme.

    Il a ensuite raconté que les soldats les avaient aspergés d’essence, lui et son ami, avant d’y mettre le feu :

    [Ils] ont amené une bouteille de deux litres remplie d’essence, l’ont déversée sur Louay et ont mis le feu…
    Quelques secondes après, alors qu’il tombait à terre, ils lui ont tiré une balle dans la tête et il s’est effondré.
    Il restait encore une petite quantité d’essence au fond de la bouteille, alors ils l’ont versée sur moi et ont allumé…
    Je brûlais vif…
    J’ai commencé à retirer mes vêtements, ma veste… et j’ai couru vers les fermes… Ils se sont mis à me tirer dessus… J’ai continué à courir et courir… Je ne sais pas comment j’ai pu m’en sortir. »

    Dans le quartier de Ras al Naba, à Banias, des témoins ont raconté avoir vu des cadavres empilés dans la rue, tandis que les forces pro-régime arrêtaient les civils. Un habitant a raconté avoir vu une famille, dont une femme et deux enfants, se tapir dans un coin, près d’un mur, et les forces pro-gouvernementales ouvrir le feu dans leur direction. Les corps retrouvés par la suite semblaient avoir été brûlés.

    Il semble que les forces pro-régime prennent des civils pour cibles dans ces zones en toute impunité.

    Les enquêteurs des Nations unies doivent pouvoir se rendre sans délai en Syrie afin d’enquêter sur tous les homicides de civils commis depuis le début du soulèvement en 2011.

     


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