• EELV demande la "libération immédiate" de Nadir Dendoune, en appelle à Fabius

    Le Monde.fr avec AFP | 03.02.2013 à 08h33 • Mis à jour le 03.02.2013 à 08h33 lien 

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    Manifestation de soutien à Nadir Dendoune, le 23 janvier à Paris.

    Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a appelé, samedi 2 février, à la "libération immédiate" du journaliste français Nadir Dendoune, incarcéré en Irak depuis le 23 janvier. Les écologistes ont souhaité que le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, fasse tout pour lui assurer la protection consulaire.

    Dans un communiqué signé de la porte-parole Elise Lowy, EELV "s'associe à la pétition du comité de soutien pour la libération de Nadir Dendoune et demande la libération immédiate du journaliste, retenu dans une prison de Bagdad depuis le 23 janvier dernier". "Arrêté malgré son visa de journaliste, il est retenu dans une prison militaire sans pour autant être inculpé, et sans qu'aucune raison officielle n'ait été fournie aux autorités françaises", est-il ajouté.

    Nadir Dendoune, 40 ans, a été arrêté le 23 janvier à Bagdad où il était en reportage dix ans après l'invasion de l'Irak. Il disposait d'un visa de journaliste, selon son comité de soutien, et d'une lettre de mission du Monde diplomatique. Il a été arrêté alors qu'il se rendait vers une usine de traitement d'eau à Bagdad où il avait été bouclier humain en 2003 pour protester contre les frappes alliées.


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  • Un portrait de Nassrin Sotoudeh dans une rue de Téhéran

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    Le pochoir de Nassrin Sotoudeh à Téhéran : "Libérons Nassrin Sotoudeh !" DR

    Cette photo a été prise jeudi 31 janvier à Téhéran, rue Keshavarz. On y distingue un discret portrait au pochoir de Nassrin Sotoudeh, avocate et militante des droits de l'homme détenue à la prison d'Evin. "Libérons Nassrin Sotoudeh!", indique l'inscription. L'image a été publiée sur la page Facebook dédiée à l'avocate par ses sympathisants.

    Nassrin Sotoudeh, lauréate du prix Sakharov du Parlement européen pour les droits de l'homme en 2012, purge depuis septembre 2010 une peine de six ans de prison pour "atteinte à la sécurité nationale et propagande contre le régime". Après la mort de sa mère, elle a obtenu, fin janvier, une permission de sortie de trois jours.

    Nassrin Sotoudeh avec sa famille, le 26 janvier. DR

     

    A lire (édition abonnés) : "Nasrin Sotoudeh, emprisonnée, reste le cauchemar du régime iranien"


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  • Nadir Dendoune, journaliste en prison en Irak : un rassemblement pour rompre le silence

    Modifié le 01-02-2013 à 15h37

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    Temps de lectureTemps de lecture : 2 minutes

    Avatar de Arnaud Gonzague

    Par 
    Journaliste

    LE PLUS. 10 jours qu'il a été arrêté et emprisonné en Irak. Le visa de Nadir Dendoune, journaliste français, est maintenant expiré. Et toujours pas d'informations de la part des autorités irakiennes... Un rassemblement est donc organisé ce vendredi soir, à Paris, pour exiger sa libération. Les détails avec son ami et éditeur Arnaud Gonzague.

    Édité et parrainé parHélène Decommer


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    Les journalistes iraniens arrêtés coopéraient avec l'Occident
     
    Les 14 journalistes arrêtés récemment en Iran collaboraient avec
    Les 14 journalistes arrêtés récemment en Iran collaboraient avec "un réseau médiatique lié à l'Occident", a affirmé mercredi le ministère des Renseignements dans un communiqué.

    AFP - Les 14 journalistes arrêtés récemment en Iran collaboraient avec "un réseau médiatique lié à l'Occident", a affirmé mercredi le ministère des Renseignements dans un communiqué.

    Les journalistes faisaient partie "d'un des plus importants réseaux médiatiques" liés à l'Occident, selon un communiqué du ministère, qui indique que les charges qui pèsent à leur encontre sont "solides et documentées", sans fournir plus de détails.

    Leur réseau, établi par la BBC, est géré "en coopération avec plusieurs gouvernements occidentaux", précise le communiqué, qui ajoute que l'objectif des journalistes était "d'exploiter ce qu'ils avaient appris durant la période de sédition", en référence à la contestation populaire de 2009 qui avait suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.

    Les médias étrangers diffusant leurs programmes en persan, comme BBC Persian, Voice of America et Radio Free Europe/Radio Liberty's Radio Farda, sont accusés par Téhéran de participer au "complot" occidental pour déstabiliser le régime iranien.

    Le ministère, qui affirme avoir surveillé les journalistes pendant des mois, indique également avoir découvert qu'ils utilisaient "des moyens et des méthodes uniques pour transmettre des informations et recevoir des directives" de l'étranger.

    Il est possible que plus de journalistes "soient arrêtés ou convoqués dans les jours à venir, alors que l'enquête se poursuit, ou que certains détenus soient relâchés", ajoute le communiqué.

    Pour Amnesty International, le communiqué du ministère des Renseignements a "pour objectif d'intimider les journalistes qui ont des contacts avec des sources non-gouvernementales".

    Selon l'ONG, "de futures vagues d'arrestations sont prévues", une possibilité "étayée par l'arrestation aujourd'hui (mercredi) du rédacteur en chef du journal économique Bahar, Ali Dehghan".

    "Nous craignons que les autorités ne soient en train de préparer une vidéo pour diffuser les +aveux+ des détenus, pour assurer de futures condamnations. Elles devraient réfléchir avant de répéter de telles mises en scène grotesques", a également averti Amnesty.

    Plus tôt mercredi, l'ONG avait estimé que l'arrestation des 14 journalistes résultait "des restrictions draconiennes imposées à leur activité, qui bafouent le droit à la liberté d'expression et doivent être assouplies".

    Les journalistes interpellés travaillent pour des publications réformatrices telle que les quotidiens Shargh, Arman, Bahar et Etemad, l'hebdomadaire Aseman ainsi que l'agence Ilna, spécialisée dans les questions du travail.


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  • Mobilisation pour le journaliste français emprisonné en Irak

    Publié le 30.01.2013, 18h54 | Mise à jour : 21h24   lien 

    Nadir Dendoune, journaliste et écrivain français, a été arrêté à Bagdad en Irak mercredi 23 janvier tandis qu'il effectuait un reportage et prenait des photos d'une usine.

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    Nadir Dendoune, journaliste et écrivain français, a été arrêté à Bagdad en Irak mercredi 23 janvier tandis qu'il effectuait un reportage et prenait des photos d'une usine. | LP Archives / Arnaud Baur


    «Libérez Nadir Dendoune». Une pétition mise en ligne dans l'après-midi de mercredi par le «comité de soutien pour la libération de Nadir Dendoune», créé lui aussi dans la journée, a recueilli plus de 2 000 signatures en à peine deux heures. Et le compteur continuait à tourner en soirée. Cette pétition sera remise au ministère des Affaires étrangères pour appuyer la mobilisation mise en place afin de demander la libération du journaliste français arrêté à Bagdad (Irak) mercredi 23 janvier, tandis qu'il effectuait un reportage.

    Âgé de 40 ans, ce journaliste indépendant, passé notamment par la rédaction du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», a été interpellé dans le quartier de Dora, au sud de la capitale irakienne tandis qu'il prenait des photographies d'une installation de traitement d'eau selon les informations du Quai d'Orsay. Une installation dite «sensible».

    En reportage pour Le Monde Diplomatique et Le Courrier de l'Atlas

    Disposant d'un visa presse, le reporter, qui possède également les nationalités algérienne et australienne, est arrivé à Bagdad le 15 janvier afin de réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour «le Monde Diplomatique», mais aussi pour le site Internet «le Courrier de l'Atlas», où il écrivait des chroniques jusqu'à son arrestation.

    En plus de la pétition et de la création de son comité de soutien, Nadir Dendoune a reçu l'appui de plusieurs organisations, dont le syndicat des journalistes irakiens, qui a diffusé un communiqué dès mardi soir pour appeler à sa libération immédiate. Lettres d'élus (notamment du maire de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, où Nadir Dendoune est né), affiches signées par l'édile de L'Ile-Saint-Denis (où il habite) et  placardées dans la ville, relais importants sur les réseaux sociaux, une forte mobilisation s'est rapidement formée autour d'un leitmotiv : faire sortir Nadir de l'endroit où il est détenu. Là d'où aucune nouvelle, depuis qu'il a lui-même signifié sa situation en parvenant à téléphoner lundi après-midi à une amie en , ne filtre.

    La famille demande à être reçue au Quai d'Orsay

    «Dès qu'elle a été informée de l'arrestation de M. Dendoune, notre ambassade a effectué des démarches officielles auprès des autorités irakiennes, afin d'obtenir des informations sur les motifs de cette arrestation et pour s'assurer de ses conditions de détention et de son état de , dans le cadre de la protection consulaire que nous accordons à tous nos compatriotes détenus. L'organisation d'une visite consulaire sur son lieu de détention a été demandée par notre ambassade dès son arrestation connue», a communqué le Quai d'Orsay, mercredi.

    «La famille de Nadir souhaite être reçue par le ministère, précise  Madjid Messaoudene, du comité de soutien. « On nous dit qu'il est en bonne santé mais nous n’avons pas de nouvelle ni de contact direct avec lui. Nous sommes inquiets.»

    Un point presse est prévu ce jeudi à 17 heures à l’auditorium de l’Institut du monde arabe (IMA) à où son documentaire« Palestine » sera diffusé ensuite à 18h30. Une projection prévue de longue date, à laquelle il devait assister.

    LeParisien.fr


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