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    Les députés renoncent à imposer l'étiquetage

    de l'origine des viandes

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-06-27T03:44:38+02:00" itemprop="datePublished">27.06.2013 à 03h44</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-06-27T09:13:09+02:00" itemprop="dateModified">27.06.2013 à 09h13</time>

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    L'Assemblée nationale a renoncé à imposer l'étiquetage de l'origine nationale des viandes, acceptant, après un long débat dans la nuit de mercredi à jeudi 27 juin, d'attendre de voir si la Commission européenne allait rapidement formuler des propositions sur ce sujet.

    Lors d'une discussion sur laquelle planait à la fois le scandale de la viande de cheval congelée et la colère des éleveurs, des députés UMP, PS et Front de gauche avaient déposé plusieurs amendements sur ce sujet au projet de loi sur la consommation, actuellement en première lecture à l'Assemblée. Ces amendements rendaient obligatoire la mention de l'origine nationale de la viande, qu'elle soit consommée fraîche ou dans le cadre de produits alimentaires transformés.

    RAPPORT D'ÉTAPE EUROPÉEN EN JUILLET

    Le ministre délégué à la consommation, Benoît Hamon, tout en approuvant sur le fond ces dispositions, s'y est opposé en arguant qu'elles devaient obligatoirement être décidées au niveau européen. "La France est en pointe sur ce dossier, et a décroché des soutiens auprès de plusieurs pays, malgré la position frileuse de la présidence irlandaise de l'UE et de la Commission européenne. Si le signal qui est donné est de voter une disposition contraire aux textes européens, cela mettra le gouvernement français en difficulté" dans les négociations avec ses partenaires, a-t-il plaidé.

    Le ministre, soutenu par le président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée, François Brottes (PS), a proposé de se rendre à Bruxelles avec une délégation de députés de tous les groupes pour plaider cette cause. Un rapport d'étape doit être rendu en juillet sur le sujet par la Commission européenne, et si celle-ci ne s'en saisit pas pour faire des propositions, "je ne m'opposerai pas alors à ce que la représentation nationale en prenne acte", a-t-il dit.

    Si le député socialiste Germinal Peiro a accepté de retirer son amendement, tout en prévenant que "si rien n'avait changé lors de la seconde lecture" il le représenterait et ne le retirerait pas, ses collègues des autres groupes, de l'UMP au Front de gauche, en passant par l'UDI et les écologistes, n'ont pas été convaincus. "En votant un amendement à l'unanimité, nous donnerons un mandat ferme de négociation au ministre, qui pourra dire 'je n'ai pas le choix, la représentation nationale l'exige', comme régulièrement Angela Merkel le dit à propos du Bundestag", a argumenté Marc Le Fur (UMP).

    "Ne pas gêner le ministre, attendre la deuxième lecture... ce sont des jeux parlementaires ! Est-ce qu'on mesure bien le rejet de nos artifices politiques par nos concitoyens alors qu'il y a urgence ?", a explosé le communiste André Chassaigne. Finalement, l'amendement de M. Peiro, qu'avait repris à son compte l'UMP, a été repoussé par 77 voix contre 34, et un amendement analogue de M. Chassaigne a lui aussi été refusé.

    "PREMIER PAS DANS LA LUTTE CONTRE L'OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE"

    Les députés ont en revanche voté une disposition du projet de loi sur la consommation qui garantit aux consommateurs des informations plus complètes avant qu'ils n'achètent un produit, y compris sur la disponibilité des pièces détachées. Cet article, voté en première lecture, renforce et précise les informations qui doivent être délivrées, "de manière lisible et compréhensible", avant la vente d'un produit ou d'un service. Le fabricant ou l'importateur doivent ainsi informer le vendeur, qui en informe à son tour le client, de la période durant laquelle les pièces détachées liées au produit seront disponibles sur le marché. Et durant cette période le vendeur est tenu de fournir ces pièces détachées.

    Les députés de l'opposition ont déposé en vain une série d'amendements supprimant la référence à une information "lisible", jugeant qu'imposer une information écrite était trop rigide, et risquait notamment, comme l'a expliqué Laure de la Raudière (UMP) "de pénaliser les petits commerçants". A l'unanimité et à l'initiative à la fois de l'UMP et du Front de gauche, l'Assemblée a voté un amendement imposant à un professionnel vendant un produit ou un service sans contrat d'indiquer ses "coordonnées postales, téléphoniques et électroniques".

    Le ministre délégué à la consommation, Benoît Hamon, qui défend le projet de loi, s'est félicité du vote de ces mesures "visant à favoriser la durabilité des produits et la consommation responsable". Elles constituent, a-t-il estimé dans une déclaration à l'AFP, "un premier pas dans la lutte contre l'obsolescence programmée", c'est-à-dire la fabrication de produits volontairement promis à une usure rapide.

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  • 29 juin 2013 - 21H24  

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    Fichiers bancaires: Hervé Falciani auditionné mardi à l'Assemblée nationale

    L 'ex-informaticien de la banque HSBC Genève Hervé Falciani, dont le retour imminent en France avait été annoncé récemment, sera auditionné mardi à huis clos à l'Assemblée nationale, a-t-on appris samedi de source parlementaire. 

    L 'ex-informaticien de la banque HSBC Genève Hervé Falciani, dont le retour imminent en France avait été annoncé récemment, sera auditionné mardi à huis clos à l'Assemblée nationale, a-t-on appris samedi de source parlementaire. 

    AFP - L'ex-informaticien de la banque HSBC Genève Hervé Falciani, dont le retour imminent en France avait été annoncé récemment, sera auditionné mardi à huis clos à l'Assemblée nationale, a-t-on appris samedi de source parlementaire.

    Arrêté à Barcelone le 1er juillet 2012, Hervé Falciani, de nationalité franco-italienne, est accusé par la Suisse du vol de fichiers bancaires qui avait permis d'identifier des milliers d'évadés fiscaux.

    Il sera auditionné mardi matin par Sandrine Mazetier (PS) et Yann Galut (PS) dans le cadre du projet de loi sur la fraude fiscale actuellement en discussion au Parlement.

    Début mai, la justice espagnole a refusé de l'extrader vers la Suisse, estimant que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas susceptibles de poursuites en Espagne.

    Le parquet de Paris a ouvert le 23 avril une information judiciaire sur les conditions dans lesquelles des milliers de contribuables français ont ouvert des comptes non déclarés en Suisse chez HSBC, pratique révélée en 2009 par Hervé Falciani.


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  • 26 juin 2013 - 17H21  lien
     
    Cahuzac affirme avoir respecté deux "tabous"
    dans ses mensonges

    L'ex-ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui avait menti avec aplomb au président François Hollande, au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et aux députés de l'Assemblée nationale sur l'existence d'un compte non-déclaré à l'étranger, a affirmé mercredi avoir cependant respecté

    L'ex-ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui avait menti avec aplomb au président François Hollande, au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et aux députés de l'Assemblée nationale sur l'existence d'un compte non-déclaré à l'étranger, a affirmé mercredi avoir cependant respecté "deux tabous" dans ses dénégations.

    AFP - L'ex-ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui avait menti avec aplomb au président François Hollande, au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et aux députés de l'Assemblée nationale sur l'existence d'un compte non-déclaré à l'étranger, a affirmé mercredi avoir cependant respecté "deux tabous" dans ses dénégations.

    "Il y a deux tabous que je n'ai pas transgressés, au moins", a expliqué l'ancien député devant la commission d'enquête parlementaire mise en place après qu'il a avoué détenir un compte bancaire caché à l'étranger.

    "Le premier, contrairement à ce qui est écrit: je n'ai jamais juré ne pas tenir de compte sur la tête de mes enfants, jamais", a-t-il affirmé.

    "Le deuxième tabou: mentir par écrit à l'administration dont j'avais la charge m'a semblé impossible", a-t-il ajouté.


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  • Accueil > TopNews > L'Assemblée engage l'examen du texte sur la consommation

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    L'Assemblée engage l'examen du texte sur la consommation

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    <time datetime="2013-06-24T20:02:47" itemprop="dateCreated">Créé le 24-06-2013 à 20h02</time> - <time datetime="2013-06-24T20:02:47" itemprop="dateModified">Mis à jour à 20h02</time>

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    PARIS (Reuters) - Les députés français ont engagé lundi l'examen du projet de loi sur la consommation qui prévoit notamment la création d'une procédure d'action collective ("class action") et d'un registre national des crédits aux particuliers.

    Ce texte comporte plus de 70 articles sur lesquels ont été déposés près d'un millier d'amendements. Il est soutenu par les groupes de la majorité, y compris celui du Front de gauche.

    "C'est une réforme ambitieuse de soutien à l'économie", a dit le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. "Il s'agit de rééquilibrer les relations économiques, qu'il s'agisse des relations entre consommateurs et acteurs financiers ou bien entre les entreprises elles-mêmes".

    Pour le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, le texte "fait des consommateurs des acteurs de la relance" et encourage "une consommation plus responsable et plus durable".

    L'UMP dénonce un texte mis au point "dans la précipitation".

    "Il va renforcer l'insécurité juridique des entreprises et ne va pas améliorer la protection des consommateurs et encore moins leur pouvoir d'achat. C'est une occasion manquée avec les consommateurs", a déclaré Damien Abad.

    L'UDI a dit vouloir examiner le texte "dans une démarche constructive et pragmatique".

    La mesure-phare du projet de loi est la création d'une procédure d'action collective qui permettra aux consommateurs s'estimant lésés de se regrouper afin d'ester en justice, seules les associations agréées étant habilitées à engager les procédures.

    Cette mesure est vivement critiquée, notamment par les organisations patronales qui estiment qu'elle va à la fois réduire les marges des entreprises et limiter leur possibilité d'innovation et de développement.

    DROIT DE RETRACTATION ALLONGÉ SUR INTERNET

    Les avocats dénoncent le fait que les associations de consommateurs seront seules à pouvoir engager une action collective.

    Le texte prévoit également la création d'un registre national des crédits aux particuliers. Ce "fichier positif" sera une base de données recensant les Français bénéficiant d'un crédit à la consommation.

    Le projet de loi prévoit aussi une clause de renégociation fixant un taux de variation entre fournisseurs et distributeurs en cas de fluctuation des matières premières.

    En matières d'assurances, il introduit la possibilité de résilier un contrat à tout moment après la première année et non plus à sa date anniversaire.

    Là aussi, les compagnies d'assurances et les mutuelles critiquent cette disposition qui, affirment-elles, va limiter la mutualisation des risques sur une année et va entraîner une augmentation des primes.

    Le projet de loi comporte de nombreuses autres mesures comme l'allongement du droit de rétraction pour un acheteur sur internet qui passe de sept à quatorze jours. Ou bien encore l'alourdissement des peines pour l'utilisation frauduleuse d'une label et pour les pratiques commerciales trompeuses.

    L'examen est prévu pour durer jusqu'à vendredi, la procédure dit du "temps programmé" ayant été décidée qui empêche les débats de s'éterniser. L'Assemblée se prononcera par un vote solennel le mercredi 3 juillet. Le Sénat devrait à son tour examiner ce projet de loi à la rentrée en septembre.

    Emile Picy


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  • Transparence: L’Assemblée rejette

    les

    120.001 amendements d’un député

    Créé le 20/06/2013 à 10h09 -- Mis à jour le 20/06/2013 à 11h23
    <aside>L'hémicycle de l'Assemblée Nationale lors des questions au gourvernement, le 10 avril 2013.

    L'hémicycle de l'Assemblée Nationale lors des questions au gourvernement,

    le 10 avril 2013. V. WARTNER / 20 MINUTES

    </aside>

    POLITIQUE - L'un de ces amendements concernait les comptes de Valérie Trierweiler …

    Sale soirée pour Jean-Charles Taugourdeau, l’auteur d’amendements en série. Les 120.001 amendements déposés au projet de loi sur la transparence par ce député UMP n'ont en effet pas eu de succès: 120.000 ont été rejetés, et le dernier, concernant Valérie Trierweiler, a été déclaré irrecevable par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS).

    >> Lire l'interview du ministre Alain Vidalies à propos de cette loi

    Dans ce dernier amendement, Jean-Charles Taugourdeau incluait parmi les personnalités tenues à des déclarations de patrimoine et d'intérêts, «l'ami ou amie, le copain ou la copine, le compagnon ou la compagne du président de la République appelés Première Dame ou Premier Homme».

    Atteinte à la personne du président

    Dans une décision lue à la tribune par un des vice-présidents de l'Assemblée, Marc Le Fur (UMP), qui présidait la séance, Bartolone a estimé, malgré les protestations du député, que ce texte ne pouvait être débattu, car «au-delà de son caractère provocant et inconvenant, il portait atteinte indirectement à la personne et au statut du président de la République, et ce faisant, au principe de la séparation des pouvoirs».

    Les 120.000 autres amendements visaient une disposition du projet de loi obligeant les maires des villes de plus de 20.000 habitants et les maires-adjoints de celles de plus de 100.000 à déposer des déclarations de patrimoine et d'intérêts.

    Afin de «démontrer l'absurdité de cette notion de seuil», chaque amendement de Jean-Charles Taugourdeau faisait varier le nombre d'habitants d'une unité: l'un fixait le seuil à un habitant, le second à deux, le troisième à trois et ainsi de suite, soit 20.000 amendements concernant les maires et 100.000 amendements au sujet des maires adjoints.

    Le débat aurait pu durer cinq ans

    Si Taugourdeau avait défendu tous ces amendements, cela aurait fait durer le débat jusqu'en mai 2015, à raison de cinq jours par semaine et dix heures par jour... En fait, le député s'est contenté de défendre l'équivalent de «quatre ou cinq amendements» en s'exprimant une dizaine de minutes. Dans tous les domaines de la vie économique, sociale et politique, a-t-il argumenté, «les seuils imposés tant à l'administration qu'aux entreprises et aux particuliers sont ridicules».

    «Le message est passé», lui a répondu le président de la commission des Lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas (PS), avant d'exprimer, dans un sourire, l'avis de la commission sur les amendements : «défavorable, défavorable, défavorable, défavorable...», sans toutefois le répéter 120.000 fois. La majorité de l'Assemblée a suivi cet avis, et a rejeté les amendements en bloc.

    M. Go. avec AFP

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