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    La réforme de l'audiovisuel public adoptée

    en commission

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    <time datetime="2013-07-17T14:20:13" itemprop="dateCreated">Créé le 17-07-2013 à 14h20</time> - <time datetime="2013-07-17T14:20:13" itemprop="dateModified">Mis à jour à 14h20</time>lien

     

    Les commissions des Lois et des Affaires culturelles de l'Assemblée ont adopté mercredi les deux projets de loi concernant la réforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui prévoient d'abroger la nomination des présidents des sociétés audiovisuelles publiques par l'exécutif. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard
(c) Reuters

    Les commissions des Lois et des Affaires culturelles de l'Assemblée ont adopté mercredi les deux projets de loi concernant la réforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui prévoient d'abroger la nomination des présidents des sociétés audiovisuelles publiques par l'exécutif. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard (c) Reuters

    PARIS (Reuters) - Les commissions des Lois et des Affaires culturelles de l'Assemblée ont adopté mercredi les deux projets de loi concernant la réforme du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui prévoient d'abroger la nomination des présidents des sociétés audiovisuelles publiques par l'exécutif.

    Ce dispositif mis en place en 2009 à l'initiative de Nicolas Sarkozy disposait que les PDG des chaînes publiques étaient nommés et révoqués en conseil des ministres après avis conforme du CSA et des commissions parlementaires compétentes.

     
     

    Les deux projets loi traduisent un engagement de François Hollande lors de sa campagne présidentielle de rétablir le mode de nomination des présidents de l'audiovisuel public par le CSA.

    La commission des Affaires culturelles a adopté un amendement qui transforme le CSA en autorité publique indépendante afin de lui donner davantage d'indépendance tant sur les plans juridique que financier.

    Un autre amendement voté stipule que les membres du CSA seront nommés en raison "de leur compétence en matière économique, juridique ou technique ou de leur expérience professionnelle dans le domaine de la communication".

    Les deux projets de loi seront examinés le 24 juillet en séance publique par les députés.

    Emile Picy, édité par Yves Clarisse


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  • CSA: une modification du statut adoptée en commission à l'Assemblée

    Publié le 16.07.2013, 22h15   lien

    Une modification du statut du CSA, qui le transforme en autorité publique indépendante pour renforcer son indépendance, a été adoptée à l'unanimité mardi en commission à l'Assemblée nationale

    Une modification du statut du CSA, qui le transforme en autorité publique indépendante pour renforcer son indépendance, a été adoptée à l'unanimité mardi en commission à l'Assemblée nationale | Thomas Samson

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    Une modification du statut du CSA, qui le transforme en autorité publique indépendante pour renforcer son indépendance, a été adoptée à l'unanimité mardi en commission à l'.
    Alors qu'actuellement le Conseil supérieur de l'audiovisuel, autorité administrative indépendante, n'a pas de personnalité juridique distincte de celle de l'Etat, ce statut lui permettra de disposer de la personnalité morale, d'être responsable de toutes ses décisions sur le plan juridique et et d'avoir une autonomie de accrue, selon deux amendements similaires du rapporteur du projet de loi sur l'indépendance de l'audiovisuel public, Marcel Rogemont (PS), et du gouvernement.
     

    Autre modification apportée à l'unanimité, via un amendement de M. Rogemont retouché par le gouvernement: les membres du CSA seront nommés "en raison de leur compétence en matière économique, juridique ou technique ou de leur expérience professionnelle dans le domaine de la communication".
    Le nouveau mode de désignation des trois membres du CSA nommés par le président de l'Assemblée nationale et des trois nommés par son homologue du Sénat, qui prévoit un avis conforme à une majorité des trois cinquièmes des commissions des Affaires culturelles des deux assemblées, a nourri un petit débat.
    Si Lionel Tardy (UMP) a dénoncé "un retour du copinage car le gouvernement et la majorité vont passer des accords avec l'opposition sur des postes en échange de son silence", Franck Riester (UMP) a dit préférer "ce risque d'arrangements au fait que la majorité choisisse seule les six membres désignés par le Parlement".
    La ministre Aurélie Filippetti a vanté "une grande avancée, non pas parce que cela serait la République du copinage mais parce que cela donnera une indépendance renforcée au CSA en associant l'opposition au choix des membres".
    Voté à l'unanimité, un amendement du rapporteur exclut le maintien d'un contrat de travail entre un membre du CSA et une entreprise de l'audiovisuel, du cinéma, de l'édition, de la presse, de la publicité ou des télécoms.
    D'autres amendements précisent le devoir de réserve imposé aux membres du CSA, avec possibilité de sanctions.
    Le choix d'un président de société publique de l'audiovisuel sera évalué sur la base d'un projet stratégique qu'il devra présenter, selon un amendement UDI, légèrement reformulé par le gouvernement et adopté à l'unanimité.
    La nomination des présidents des sociétés d'audiovisuel public par le CSA devra faire l'objet d'une décision motivée, prévoit un amendement socialiste.
    Un amendement socialiste, avec Patrick Bloche comme premier signataire, prévoyant qu'il soit mis fin au mandat des présidents de France Télévisions, Radio France et de la société chargée de l'audiovisuel extérieur de la France dans les trois mois après la promulgation de la loi a été retiré. Il devrait être rediscuté en séance publique à compter de mercredi prochain.
    Cet amendement, auquel la ministre s'est montrée défavorable, a été dénoncé par M. Riester comme "une manoeuvre pour couper des têtes".


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  • VIDEO. Tweet anti-militariste :

    Cécile Duflot en larmes à l'Assemblée 

    Le compagnon de Cécile Duflot et son tweet anti-militariste ont électrisé l'Assemblée nationale, ce mardi. Au grand dam de la ministre du Logement qui a eu bien du mal à cacher son émotion.

    Pauline Théveniaud | Publié le 16.07.2013, 15h56 | Mise à jour : 21h09   lien

    PARIS, CE MARDI. La ministre du Logement Cécile Duflot n'a pas caché son émotion lorsque le tweet de son compagnon a été vivement critiqué à l'Assemblée par des députés UMP.

    PARIS, CE MARDI. La ministre du Logement Cécile Duflot n'a pas caché son émotion lorsque le tweet de son compagnon a été vivement critiqué à l'Assemblée par des députés UMP. | Capture d'écran Francetv info

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    Du brouhaha, des sifflets, une réplique cinglante et des larmes... La question du député du Rhône Philippe Meunier sur le tweet de Xavier Cantat, compagnon de la ministre du Cécile Duflot qui s'est dit «fier que la chaise à (son) nom reste vide» dimanche lors du défilé du 14 juillet, a fait monter la tension d'un cran dans l'hémicycle ce mardi.
     
     
    Lors de la séance des questions au , l'élu, co-fondateur de la Droite populaire, s'est emparé de cette sortie polémique pour mieux apostropher le Premier ministre et pointer les divisions de la majorité.

    Les larmes de Duflot

    «Les Français ont bien compris que vous n'êtes d'accord sur rien», a-t-il lâché avant de dénoncer des «propos inacceptables» et de demander qu'à l'avenir, soient invitées à la «tribune officielle des personnalités qui ont la décence de respecter l'engagement de nos hommes, notamment au Mali».

    «Le compagnon du ministre insulte l'armée française», a encore attaqué Julien Aubert député UMP du Vaucluse. «Le tweet anti-militariste primaire du compagnon de Duflot : insupportable», a ajouté Alain Gest, député UMP de la Somme, sur Twitter.
    Alain Gest @Alain_Gest

    Le tweet anti militariste primaire du compagnon de Duflot: insupportable



    VIDEO. L'émotion de Cécile Duflot (Francetvinfo)

    Sur le banc des ministres, Cécile Duflot a bien tenté de rester stoïque. Elle est néanmoins apparue les yeux rougis, affectée par les vives critiques visant son compagnon, avant d'être filmée... en larmes par les caméras de France 3. Des «larmes de crocodiles», ironisera Philippe Meunier.



    Ayrault dénonce les «mesquineries» de l'UMP

    D'un petit signe de la main, Jean-Marc Ayrault a fait savoir qu'il volerait à son secours en répondant lui-même, fait assez rare pour des questions de cet ordre. D'emblée, le chef du gouvernement a voulu couper court à toute polémique.

    «Vous ne faites pas honneur à la France par vos propos particulièrement minables et polémiques», a-t-il sèchement répliqué, provoquant l'ire de l'UMP. Malgré le tapage, le chef du gouvernement a renchéri et dénoncé des «mesquineries». Lui a préféré retenir la «fierté» d'avoir vu défiler ensemble les armées française et malienne. «C'est ça que j'aurais aimé entendre dire. Et vous ne l'avez pas dit parce que vous n'avez que la polémique à l'esprit.»

    La gauche, EELV en tête, s'était jusqu'à présent bien gardée de réagir et d'entretenir la polémique, se retranchant derrière ce principe : «On ne commente pas les tweets des compagnons des responsables politiques.»

    Mais après la séance de ce mardi, ils ont été nombreux à tweeter leur soutien à Cécile Duflot. Le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon, s'est lui fendu d'un communiqué dénonçant des interventions relevant du «degré zéro de la politique» et révélant une «absence de tout scrupule». «Nous refusons ce quasi délit de famille.»

    VIDEO. La cinglante réplique d'Ayrault
     


    Tweets de Xavier Cantat : Ayrault vole au... par LCP

    LeParisien.fr


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    - Publié le <time datetime="2013-07-03T20:18" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/07/2013 à 20:18</time>

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    L'Assemblée nationale a commencé mercredi à débattre en première lecture du non-cumul, à partir de 2017, entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale, une réforme combattue vent debout par la droite, les radicaux de gauche et le Sénat.

    Avant le débat, François Hollande a tenu à rappeler en Conseil des ministres être "extrêmement attaché" à la réalisation de cette promesse de campagne.

    Et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré aux députés mesurer "les bouleversements qui vont en résulter" pour les parlementaires: 60%, a rappelé le rapporteur du texte, Christophe Borgel (PS), sont maires (ou adjoints), ou présidents d'un département, d'une région ou d'une structure intercommunale.

    Au cours de la discussion, qui se prolongera jusqu'à jeudi ou vendredi - avant un vote global mardi -, le projet devrait être très peu modifié, sauf sur un point: M. Valls, approuvé par M. Borgel, a demandé aux députés de revenir sur l'interdiction d'exercer plus de trois mandats parlementaires de suite, introduite dans le texte en commission la semaine dernière.

    Le gouvernement, comme le groupe socialiste, veut en effet éviter tout ce qui perturberait "l'équilibre" du texte - interdire le cumul, mais seulement en 2017- et qui pourrait effrayer ceux des socialistes réticents envers le texte. Selon une source proche du groupe, seuls quatre ou cinq députés PS pourraient finalement manquer à l'appel lors du vote.

    Pour leur part, les écologistes défendront des amendements réclamant une application de la loi dès les élections locales de 2014-2015. Mais finalement, même s'ils le jugent insuffisant, ils voteront le texte, de même que le Front de Gauche. Au nom de ce dernier, Marc Dolez l'a jugé de nature à "retisser un lien de confiance entre les citoyens et les élus".

    Les trois députés chevènementistes du Mouvement républicain et citoyen (MRC), apparentés au PS, voteront contre. Il en sera de même des radicaux de gauche, dont un des orateurs, Alain Tourret, a fustigé un texte "en rupture avec les traditions de la République". "Hier, vous avez décidé d'affronter les écolos, aujourd'hui, ce sont les radicaux", a-t-il lâché en faisant allusion au limogeage de Delphine Batho.

    Dans l'opposition, l'UDI va voter majoritairement contre, et les députés UMP, selon leur chef de file Christian Jacob, sont unanimement opposés au projet, même si certains d'entre eux s'étaient prononcés contre le cumul, comme Bernard Accoyer dans le passé ou, plus récemment, Bruno Le Maire.

     

    Lettre aux maires de gauche

     

    Christian Jacob, député-maire de Provins (Seine-et-Marne), a d'ailleurs pris la plume mercredi pour exhorter la centaine de ses collègues de gauche qui partagent avec lui "le bonheur d'être maire" à ne pas approuver le projet de loi.

    Et son collègue des Yvelines, Jean-Frédéric Poisson, a reproché au projet de "rompre avec l'ancrage territorial des parlementaires", mais plus fondamentalement d'affaiblir "l'autorité politique des élus, locaux comme nationaux, au profit d'un ticket constitué des partis politiques et de la technostructure, plus facilement maîtrisables et par hypothèse moins rétifs aux sollicitations du pouvoir exécutif central".

    Le député, avait rétorqué par avance M. Valls, "pourra non seulement conserver un ancrage dans sa commune en demeurant conseiller municipal, conseiller général ou conseiller régional" mais le mode de scrutin par circonscription "l'oblige à faire fructifier le lien de proximité avec les électeurs". Il n'a fait aucune allusion à l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives, pourtant promise par François Hollande durant la campagne présidentielle dans ses 60 engagements.

    Une fois passée, a priori donc sans trop d'encombre, l'étape de l'Assemblée, le projet de loi arrivera à l'automne au Sénat, où il sera vraisemblablement rejeté. La grande majorité des sénateurs, droite et gauche confondus, y sont viscéralement opposés, en arguant que leur raison d'être est justement de représenter les élus locaux.

    Il faudra donc alors que le texte revienne en seconde lecture à l'Assemblée, où une majorité absolue des députés devra l'approuver, pour surmonter l'opposition de la chambre haute. Ainsi, dès le vote en première lecture mardi prochain, le résultat du scrutin sera observé à cette aune : la majorité absolue de 289 sièges est-t-elle d'ores et déjà acquise?


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    L'Assemblée vote le projet de loi consommation

    autorisant l'action de groupe

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-07-03T19:30:54+02:00" itemprop="datePublished">03.07.2013 à 19h30</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-03T19:30:55+02:00" itemprop="dateModified">03.07.2013 à 19h30</time>

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    <figure class="illustration_haut"> L'Assemblée nationale. </figure>

    Les députés ont voté mercredi en première lecture le projet de loi sur la consommation, dont la mesure phare est d'autoriser l'action de groupe pour des consommateurs s'estimant lésés. Le projet de Benoît Hamon a été voté par 326 voix contre 182, tous les groupes de la majorité, y compris celui du Front de gauche, ayant voté pour tandis que l'UMP a voté contre et que l'UDI s'est abstenue. Le Sénat examinera à son tour le texte à la rentrée, en septembre.

     "C'est une réforme ambitieuse de soutien à l'économie", a déclaré le ministre de l'économie, Pierre Moscovici. Pour l'UMP Damien Abad, en revanche, il s'agit d'un texte "à minima qui, dans le meilleur des cas, ne sert à rien, et dans le pire des cas, aura des effets contreproductifs, créant un climat de défiance généralisée".

    Chat avec Jean-Marc Ayrault "L'action de groupe redonnera du pouvoir d'achat"

    ACTION COLLECTIVE À L'AMÉRICAINE

    La mesure phare est la création d'une procédure d'action collective à l'américaine qui permettra aux consommateurs de se regrouper afin d'aller en justice, seules les associations agréées étant pour l'instant habilitées à le faire.

    Le texte prévoit également, dans le but de mieux lutter contre le surendettement, la création d'un registre national des crédits à la consommation souscrits par les particuliers qui sera placé sous la responsabilité de la Banque de France. En matière d'assurances, il introduit la possibilité de résilier un contrat à tout moment après la première année et non plus à sa date anniversaire.

    Le projet de loi comporte de nombreuses autres mesures comme l'allongement du droit de rétraction pour un acheteur sur Internet qui passe de sept à quatorze jours ou l'alourdissement des peines pour l'utilisation frauduleuse d'une label et pour les pratiques commerciales trompeuses.

    PLATS "FAITS MAISON"

    Il étend les indications géographiques protégées (IGP) aux produits manufacturés et renforce les moyens de la DGCCRF (Direction de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes).

    Plusieurs amendements ont été retenus comme celui du gouvernement qui dispose que les restaurateurs français devront désormais préciser sur leurs cartes les plats "faits maison" pour les différencier des mets industriels réchauffés. La vente de cigarettes électroniques et les produits qui les accompagnent aux mineurs sera par ailleurs interdite.

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