• 50 morts et 145 disparus dans une avalanche en Afghanistan

    LEMONDE.FR avec AFP | 10.03.12 | 16h35

    Une équipe de secouristes se rend dans un village bloqué par la neige, le 18 janvier dans la province du Badakhshan, en Afghanistan.

    Une équipe de secouristes se rend dans un village bloqué par la neige, le 18 janvier dans la province du Badakhshan, en Afghanistan.AFP/STR

    Quelque 50 personnes sont mortes et 145 sont portées disparues, "présumées mortes", emportées par une avalanche dans le nord-est de l'Afghanistan, soumis à un hiver exceptionnellement rude, a annoncé l'ONU samedi. "Cette tragédie est probablement la première d'une longue série dans un avenir proche. Les fortes chutes de neige n'aboutiront pas seulement à des avalanches mais aussi, dans quelques semaines, à des inondations sévères dans de nombreux endroits du pays", a commenté Michael Keating, coordinateur humanitaire de l'ONU, dans un communiqué.

    L'avalanche, provoquée par un redoux après des jours de fortes chutes de neige, a recouvert dimanche le petit village de Dispay, dans la province montagneuse du Badakhshan, où vivaient 199 personnes, selon le Bureau de coordination humanitaire pour l'Afghanistan (OCHA en anglais).

    Un porte-parole du gouvernement local, Abdul Maroof Rasekh, qui appelle ce même village Shirin Nazem, a indiqué samedi à l'AFP que 56 personnes étaient mortes dans l'avalanche survenue selon lui lundi, et non dimanche, des équipes étant encore mobilisées pour rechercher d'éventuels survivants. Mercredi, les autorités avaient établi le bilan provisoire à 42 victimes.

    HIVER EXCEPTIONELLEMENT RUDE

    L'hiver 2012 est le plus rude auquel l'Afghanistan ait été confronté depuis quinze ans au moins. Plus de 90 décès liés aux conditions climatiques ont été dénombrés dans le seul Badakhshan, selon un décompte de l'AFP, dont 35 enfants morts de pneumonie en deux jours fin février.

    La fondation Aga Khan, le Programme alimentaire de l'ONU et l'ambassade des Etats-Unis ont fourni de la nourriture aux familles touchées par la catastrophe. L'ONG IOM a indiqué dans un communiqué avoir envoyé 120 kits d'hiver aux survivants, comprenant des vêtements chauds, des couvertures, des bottes et des kits d'hygiène, ainsi que des outils et des tentes.

    Malgré des milliards d'aide internationale déversés chaque année, l'Afghanistan, ravagé par 30 ans de guerre - dont la dernière décennie opposant les forces pro-gouvernementales, soutenues par les troupes de l'Otan, et les insurgés menés par les talibans - reste l'un des pays les plus pauvres du monde. Du fait d'infrastructures défaillantes, "l'accès au village de Dispay est possible par la route uniquement depuis le Tadjikistan voisin, même s'il a été fortement gêné par le fait que les routes étaient bloquées par la neige", a souligné l'OCHA. "L'accès par hélicoptère n'est pas non plus possible car il y a un risque fort de provoquer de nouvelles avalanches", a expliqué l'agence onusienne.

    Les inondations que causera assurément la fonte des neige se produiront dans un cadre tout aussi peu favorable. "Tous les efforts sont faits pour minimiser la perte de vies, ce qui passe par une mise en état d'alerte et le pré-positionnement de nourriture, d'abris et de médicaments, d'un bon partage d'information et de la coordination des acteurs en mesure de répondre", a observé Michael Keating.
    D'après l'ONG IMMAP, spécialisée dans l'analyse de données et la cartographie, "15 % de la population afghane et 22 % des peuplements risquent fortement d'
    être frappés par des inondations ce printemps", tandis qu'IOM mentionne "un fort risque de nouvelles avalanches en raison de l'élevation des températures" ces derniers jours et des "chutes de neige prévues la semaine prochaine".


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  • «Fukushima a bouleversé notre rapport au nucléaire»

    Par Tristan Vey, Laure Kermanac h, Damien HYPOLITE Mis à jour <time class="updated" datetime="09-03-2012T13:33:00+02:00;">le 09/03/2012 à 13:33</time> | publié <time datetime="08-03-2012T11:07:00+02:00;" pubdate="">le 08/03/2012 à 11:07</time> 

    INFOGRAPHIE - Le consultant indépendant Mycle Schneider estime que l'accident japonais va rendre plus difficile le financement de nouvelles centrales. Le point sur l'état de cette industrie dans le monde.

    La catastrophe de Fukushima a frappé les esprits. Que ce soit en France ou en Chine, en Allemagne ou aux États-Unis, il y aura un avant et un après. Mycle Schneider, expert indépendant spécialisé dans les questions de politique nucléaire, rédige chaque année un rapport sur l'état de cette industrie dans le monde. Il décrypte pour lefigaro.fr les impacts actuels et futurs de l'accident pour les principaux pays nucléarisés.

    LE FIGARO.FR: Le drame japonais a-t-il eu une influence sur la production mondiale d'électricité issue du nucléaire en 2011?

     

    Crédits: Serge Ollivier
    Crédits: Serge Ollivier

    Mycle SCHNEIDER.- Pour le moment, seuls le Japon, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont fermé des réacteurs (voir infographie ci-dessous). Parallèlement d'autres pays ont quand même ouvert quelques centrales qui étaient en construction depuis des années. C'est notamment le cas du Pakistan, de l'Iran, de la Chine ou de la Corée du sud. Au final, il n'y aura pas de chute vertigineuse de la production mais une baisse prononcée assez inhabituelle, le Japon et l'Allemagne ayant produit respectivement 44% et 23% de moins d'électricité nucléaire que l'année précédente.

    Quelles autres conséquences peut-on attendre de Fukushima?

    L'accident a eu une influence très importante sur l'opinion publique. Dans un sondage international réalisé par Ipsos après l'accident, plus de la moitié des personnes interrogées se disent opposés au nucléaire dans une grande majorité des 24 pays étudiés. Les partis politiques sont donc tentés d'infléchir leur position sur le nucléaire pour se conformer aux attentes des populations. D'autre part, cet accident imprévu a rendu inévitable une réflexion nouvelle sur la sûreté. De nombreux pays sont en train de réévaluer leurs normes et pratiques de sécurité. Celles-ci auront un coût plus élevé à l'investissement et à l'exploitation.

    Comment cela va-t-il se traduire concrètement?

    Les pays nucléarisés vont tout d'abord être tentés de prolonger la durée de vie des centrales, comme cela est envisagé en France, pour rentabiliser jusqu'au bout leur investissement. Il va en outre être de plus en plus difficile de monter de nouveaux projets. Les financements seront de plus en plus difficiles à trouver et l'hostilité des populations locales sera un véritable frein à l'implantation, comme on a pu l'observer récemment en Inde ou en Pologne (voir infographie). Au final, nous devrions assister à l'amplification du vieillissement du parc nucléaire dont la moyenne d'âge est déjà de 27 ans et, in fine, à une baisse progressive de la production dans les années à venir.


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  • Mercredi 07 mars 2012

    La Grande barrière de corail menacée par le charbon australien

    Une fois de plus, croissance économique et protection de l'environnement s'affrontent. Dernier exemple en date : la Grande barrière de corail, le plus grand ensemble corallien de la planète, qui abrite une exceptionnelle biodiversité, s'avère menacée par la flambée de l'activité minière − essentiellement de charbon − et de l'exploration de gaz en Australie, selon l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

     

    "La Grande barrière de corail se trouve actuellement à un carrefour et les décisions qui seront prises au cours des deux ou trois prochaines années pourraient être cruciales pour la conservation à long terme du récif", s'inquiète, cité par le Guardian, l'organisme onusien, dont une délégation d'experts est arrivée sur la côte est de l'Australie, mercredi 7 mars, pour une mission de dix jours de contrôle des ports.

    Tout est parti d'un léger incident diplomatique : l'an dernier, Canberra autorisait l'installation d'une vaste usine de gaz liquéfié naturel sur l'île de Curtis, au large de Gladstone (Queensland), tout au sud de la Grande barrière, sans en référer à l'Unesco. Et à Gladstone même, l'extension du port est en cours, des travaux qui feront du terminal charbonnier l'un des plus importants du pays. Or, les Nations unies, qui ont pour vocation de protéger ce récif inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981, doivent approuver les grandes décisions industrielles pouvant l'affecter.

    L'Unesco, de même que les associations écologistes, voit ainsi d'un mauvais œil ces deux chantiers. Pour construire les installations, les entreprises devront en effet draguer le fond de l'océan, provoquant d'importantes quantités de déblais déposés au fond de la réserve, polluant l'eau et affectant les écosystèmes.

    Mais ce qui inquiète le plus l'ONU, c'est la multiplication des projets industriels dans le Queensland, Etat qui produit 55 % du charbon utilisé par l'industrie de l'acier dans le monde et le long duquel s'étendent les 2 600 kilomètres de Barrière de corail. Deux autres grands ports charbonniers sont à l'examen, à Hay Point et surtout à Abbott Point, qui deviendrait le plus grand terminal au monde. L'économie du pays est en effet de plus en plus dépendante de l'industrie du charbon, comme le montre un récent rapport de l'Office australien des statistiques, et ce, malgré l'adoption, en novembre, d'une taxe carbone de 23 dollars australiens (17 euros) par tonne, qui doit entrer en vigueur en juillet pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

    Au rythme actuel de croissance et d'expansion portuaires, 10 000 navires chargés de charbon ou de gaz pourraient traverser chaque année la Grande barrière de corail, soit un par heure, selon rapport de Greenpeace, bien plus que les 1 722 bateaux entrés dans la zone du Patrimoine mondial en 2011. La capacité d'exportation en charbon de l'ensemble des ports du Queensland passerait ainsi de 156 millions de tonnes l'an dernier à 944 millions en 2020, comme le précise cette infographie de l'ONG :

    Le risque, c'est bien sûr l'échouage de ces bateaux qui vont devoir naviguer entre les récifs et le déversement de substances toxiques, charbon, gaz et pétrole, comme ce fut le cas pour un navire chinois en avril 2010, le Shen Neng 1, au large de la Grande île de Keppel. Certaines espèces en danger, comme des tortues et dauphins, sont par ailleurs menacées par l'industrialisation et la pollution de masse de la côte. Et la croissance de l'utilisation du charbon affecte les récifs en raison des émissions élevées de dioxyde de carbone.

    Au-delà des conséquences pour l'environnement, l'industrie du charbon menace aussi le tourisme dans la région. La Grande Barrière de corail contribue en effet pour 6 milliards de dollars australiens (4,8 milliards d'euros) à l'économie du pays, avec 1 million de visiteurs par an et 63 000 emplois dans le secteur.

    Audrey Garric

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  • La neige prive 140.000 foyers d'électricité dans le Nord

    Par lefigaro.fr Mis à jour <time class="updated" datetime="05-03-2012T18:12:00+02:00;">le 05/03/2012 à 18:12</time> | publié <time datetime="05-03-2012T17:45:00+02:00;" pubdate="">le 05/03/2012 à 17:45</time> Réactions (4)
    Unefemme traverse la rue enneigée à Armentieres dans le département du Nord.
    Unefemme traverse la rue enneigée à Armentieres dans le département du Nord. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

    VIDÉO - Les principaux secteurs touchés se situaient dans l'Avesnois, autour de Maubeuge où 85.000 clients étaient sans courant en fin d'après-midi. Le retour des flocons a aussi poussé l'aéroport de Lille-Lesquin à fermer ses pistes.

    La neige qui a fait son retour lundi matin dans le nord de la France, a aussi amené dans son sillage son cortège de perturbations. Environ 140.000 foyers étaient privés d'électricité lundi après-midi dans le Nord et le Pas-de-Calais, suite aux importantes chutes de neige et de pluie mêlées qui ont touché la région dans la matinée. Un premier bilan faisait état de 120.000 foyers.

    Les principaux secteurs touchés se situaient dans l'Avesnois, notamment autour de Maubeuge (Nord), où 85.000 clients se sont retrouvés privés de courant. Des foyers étaient également touchés près de Douai (Nord), Lens (Pas-de-Calais), Hazebrouck (Nord) et Béthune (Pas-de-Calais). Près de 250 agents ERDF étaient mobilisés pour tenter de rétablir le courant dans les meilleurs délais.

    Les transports ont également souffert de la réapparition des flocons. La direction de l'aéroport de Lille-Lesquin a décidé lundi en début d'après-midi de fermer ses pistes pour pouvoir les déneiger. Une dizaine de vols ont d'ores et déjà été annulés, après qu'un avion en provenance de Toulouse a dû être dérouté. La réouverture des pistes pourrait survenir avant la soirée, selon l'évolution de la situation météo.

    Vigilance orange sur les crues

    Des véhicules bloqués sur l'A25.
    Des véhicules bloqués sur l'A25. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

    Sur le réseau routier où la neige a commencé à se maintenir vers 9h30, jusqu'à 70 kilomètres de ralentissements ont été observés dans la région lilloise. Mais aucun accident notable n'a été déploré. Dans l'après-midi, les principaux points noirs se concentraient au niveau de l'A25 et de la RN 41, entre Béthune et Lille, principalement au niveau de l'échangeur d'Englos, où plusieurs poids lourds ont été bloqués dans la matinée, immobilisant plusieurs centaines de véhicules. Cependant, la situation est en train de se résorber.

    Par ailleurs, la circulation des bus de la métropole lilloise, interrompue depuis les premières heures de la journée, a repris progressivement en milieu d'après-midi. On a relevé jusqu'à 10 cm de neige en banlieue lilloise. Désormais la pluie a pris le relais de la neige dans la métropole. En revanche, la neige tombe toujours sur l'Avesnois, la Thiérache et les crêtes ardennaises .

    Conséquence de cette perturbation pluvio-neigeuse, une vigilance orange pour risque de crues en début de soirée sur les cours de la Liane, l'Hem, la Lys en amont, l'Aa, la Lawe et la Clarence, a été mise en place sur le Pas-de-Calais. Localement il est tombé plus de 50 l/m² en 24 heures. Dans le Nord, les précipitations pourraient entraîner des «débordements localisés» en début de soirée sur les bassins de l'Helpe mineure et majeure, la Solre et la plaine de la Lys.


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  • 02 mars 2012 - 15H37  

    L'Espagne menacée par la sécheresse après un hiver sans pluie
     

    Des pluies trop rares, peu de neige, des cultures qui pointent à peine ou sèchent sur pied, des incendies de forêt précoces: les clignotants sont au rouge en Espagne où agriculteurs et éleveurs s'inquiètent au sortir de cet hiver, le plus sec depuis 70 ans.

     
    Des pluies trop rares, peu de neige, des cultures qui pointent à peine ou sèchent sur pied, des incendies de forêt précoces: les clignotants sont au rouge en Espagne où agriculteurs et éleveurs s'inquiètent au sortir de cet hiver, le plus sec depuis 70 ans.
     

    Autour du réservoir de Portodemouros, près du village de Brocos à 60 kilomètres de Saint-Jacques de Compostelle, la terre craquelée et le niveau de l'eau en baisse laissaient présager aussi une sécheresse exceptionnelle.

     
    Autour du réservoir de Portodemouros, près du village de Brocos à 60 kilomètres de Saint-Jacques de Compostelle, la terre craquelée et le niveau de l'eau en baisse laissaient présager aussi une sécheresse exceptionnelle.

    AFP - Des pluies trop rares, peu de neige, des cultures qui pointent à peine ou sèchent sur pied, des incendies de forêt précoces: les clignotants sont au rouge en Espagne où agriculteurs et éleveurs s'inquiètent au sortir de cet hiver, le plus sec depuis 70 ans.

    "Décembre, janvier et février ont été les plus secs depuis les années 40", explique Angel Rivera, porte-parole de l'Agence météorologique nationale.

    Du jamais vu ou presque, souligne-t-il en rappelant "que le précédent hiver le plus sec avait été celui de 1980-81, où il avait plu 30 litres de plus par mètre carré que cette année".

    L'effet le plus spectaculaire de cette sécheresse, ce sont sans doute ces incendies de forêt qui en plein mois de février ont surpris la Galice, une région rurale et boisée du nord-ouest de l'Espagne, et détruit plus de 400 hectares alors que la saison à risques débute habituellement en juin.

    Déjà, les gardes forestiers ont commencé à installer des dispositifs pare-feu, en avance de plusieurs mois.

    Autour du réservoir de Portodemouros, près du village de Brocos à 60 kilomètres de Saint-Jacques de Compostelle, la terre craquelée et le niveau de l'eau en baisse laissaient présager aussi une sécheresse exceptionnelle.

    "Nous avons besoin d'eau, pas seulement à cause des incendies mais aussi pour les pâturages. Nous verrons bien si la météo nous aide un peu", remarque la ministre régionale de l'Environnement de Galice, Rosa Quintana.

    A travers toute l'Espagne, agriculteurs et éleveurs s'alarment.

    Déjà les météorologues situent la pluviosité au quart de la normale. Ces trois derniers mois, "les précipitations atteignent en moyenne 50 litres par mètre carré alors qu'elles devraient être de l'ordre de 200 litres", ajoute Angel Rivera.

    "Les plus affectées sont les cultures sèches. Dans une grande partie du sud de l'Andalousie, et aussi de l'Aragon, dans le nord, nous pouvons déjà parler de surfaces perdues, pour lesquelles il n'y a pas d'espoir, qu'il pleuve ou non", explique Gregorio Juarez, de l'Association des jeunes agriculteurs.

    Les plantes qui souffrent le plus, dit-il, sont "les herbacées, les légumineux et les céréales", mais d'autres comme la vigne, les oliviers et les amandiers pourraient aussi être touchées.

    Les faibles pluies des derniers mois "n'ont pas imprégné le sol et d'ici à un mois ce manque d'humidité va ralentir la croissance de ces plantes, puis la maturation des fruits", souligne Alejandro Garcia, responsable de la production agraire à la Coordination des agriculteurs et éleveurs (COAG).

    En Andalousie, "la campagne de la région de Grenade pourrait perdre 35% de sa production d'huile et la moitié des herbacées sont considérées comme perdues", prévoit Gregorio Juarez.

    Alejandro Garcia s'alarme lui de la maigreur des pâturages qui va obliger à nourrir les bêtes avec du fourrage et du grain, d'où une augmentation des coûts.

    Dans des régions comme "la Galice, les Asturies ou la Castille et Leon", dans le nord, peu préparées au manque d'eau, "les éleveurs voient actuellement leurs coûts de production augmenter d'au moins 20%", avertit l'Union des petits agriculteurs et éleveurs.

    "Nous assistons à une sécheresse très dure. Les réserves en eau ne sont pas encore à des niveaux préoccupants, mais nous commençons à voir de nombreux incendies de forêts", a souligné mardi le ministre de l'Agriculture, Miguel Arias Canete.

    Les agriculteurs, comme Alejandro Garcia, espèrent "que s'il pleut d'ici une ou deux semaines, la situation s'améliorera".

    De fait, les services météorologiques prévoient de la pluie "entre dimanche et mercredi". Mais, prévient Angel Rivera, "il semble que l'anticyclone va ensuite se reconstituer", et le temps sec s'installer à nouveau.


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