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    Thévenoud: Gérard Lanvin préconise

    «des fessées» pour soigner

    sa phobie administrative

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    Créé le 11/09/2014 à 12h39 -- Mis à jour le 11/09/2014 à 13h51

    <aside>Gérard Lanvin est à l'affiche de «Bon rétablissement», de Jean Becker, en salles le 17 septembre.

    Gérard Lanvin est à l'affiche de «Bon rétablissement», de Jean Becker, en salles le 17 septembre. THOMAS LEMOINE

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    REACTION - Le comédien enrage contre l'ancien secrétaire d'Etat, qui refuse de quitter son poste de député...

    Touché par une supposée «phobie administrative», Thomas Thévenoud est le malade le plus célèbre de France depuis quelques jours. Un malade, c’est précisément le rôle qu’endosse Gérard Lanvin dans le film de Jean Becker Bon rétablissement, à l’affiche le 17 septembre. Au cours d’une interview à paraître dans 20 Minutes, le comédien en a profité pour donner son avis sur l'affaire Thévenoud.

    Gérard Lanvin préconise «des fessées», tout simplement. Pour soigner ce mal terrible, dont les spécialistes estiment toutefois qu’il n’existe pas vraiment, mais surtout parce que, selon lui, il déroge à la nécessité d’être «un exemple» en matière de «comportement rigoureux».

    Sa réaction virulente dans la vidéo ci-dessous


    Thévenoud: Gérard Lanvin propose «des fessées... par 20Minutes

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  • Le canal de Panama, maillon stratégique du commerce mondial, a 100 ans

     

    Créé le 15/08/2014 à 14h10 -- Mis à jour le 16/08/2014 à 00h00    lien 
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    • Un cargo sur le canal de Panama, le 15 août 2014
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    Un cargo sur le canal de Panama, le 15 août 2014 RODRIGO ARANGUA AFP

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    Panama - Panama a fêté vendredi les 100 ans de son célèbre canal, construction emblématique du 20e siècle qui a bouleversé le commerce mondial en reliant les océans Atlantique et Pacifique, mais qui doit désormais se moderniser pour faire face à la concurrence.

    Le 15 août 1914, après plus de 30 ans de travaux et la mort de 27.000 ouvriers, de paludisme ou de fièvre jaune, ce monument d’ingénierie était enfin inauguré par les Américains. Ils avaient réussi là où les Français, menés par l'ingénieur Ferdinand de Lesseps (père du canal de Suez), avaient échoué entre 1881 et 1904.

    «Cent ans de portes ouvertes, pour notre fierté», lit-on sur la façade ancienne des écluses de Miraflores, où s'est déroulée vendredi, sous un soleil ardent, une cérémonie présidée par l'administrateur du canal, Jorge Quijano, en présence de centaines d'employés du canal et d'invités.

    «Aujourd'hui, c'est un jour d'opérations comme les autres, car comme tous les jours, 35 navires en moyenne profiteront d'un chemin plus court entre l'Atlantique et le Pacifique», a-t-il déclaré.

    En ce jour, «le monde célèbre un siècle d'ingéniosité. Cent ans de triomphe de l'imagination, de l'effort et du sacrifice humain», a de son côté affirmé le président du pays, Juan Carlos Varela, qui a déposé des fleurs dans le cimetière où reposent les ouvriers morts sur le chantier de construction.

    Il y a 100 ans, l'ouverture de ce passage avait révolutionné le commerce mondial, permettant d'abord aux Etats-Unis de déplacer sa flotte militaire et commerciale d'une côte à l'autre, avant de devenir un maillon essentiel pour les échanges entre l'Europe, l'Amérique latine et l'Asie.

    Le canal «est né comme une enclave coloniale et aujourd'hui, c'est un moteur de développement», commente ainsi l'analyste José Isabel Blandon.

    Chaque année, le long des rives où foisonne une jungle luxuriante, 14.000 bateaux entament une lente traversée qui dure en moyenne 10 heures, puis rejoignent 1.700 ports dans 160 pays.

    Le petit pays d'Amérique centrale, placé sur la carte du monde grâce à cette voie par où transite 5% du commerce maritime mondial, en a récupéré la gestion des Etats-Unis le 31 décembre 1999.

     

    - Retard dans l'élargissement -

    Désormais c'est lui qui est chargé de la prochaine étape : l'élargissement.

    Un chantier pharaonique, démarré en 2007 et d'un budget de plus de quatre milliards d'euros, qui équipera le canal d'un troisième jeu d'écluses, permettant le passage de navires transportant 12.000 à 15.000 conteneurs, contre 5.000 actuellement, pour doubler le transit à 600 millions de tonnes/an.

    Le projet, déjà accompli aux trois-quarts, accumule un retard de plus d'un an : prévu pour célébrer dignement ce 100e anniversaire, il ne devrait finalement être mis en service qu'en 2016, ralenti notamment par une dispute avec le consortium chargé des travaux, dirigé par l'espagnol Sacyr, qui réclamait une rallonge financière.

    Mais d'ores et déjà un quatrième jeu d'écluses est à l'étude, pour augmenter encore la capacité du canal : «Nous n'arrêtons jamais de penser à comment innover et rénover notre canal, car à partir du moment où l'on s'endort, quelqu'un nous passe devant», explique Jorge Quijano.

    Une claire allusion à la concurrence, notamment de Suez, dont la plus grande capacité «a sapé lentement les revenus» de Panama, affirme-t-il, et qui prévoit en outre de s'agrandir d'ici un an.

    Et au Nicaragua, une compagnie chinoise prétend construire un canal entre le Pacifique et les Caraïbes, trois fois plus long que celui du Panama et pouvant accueillir des navires de 12.000 à 25.000 conteneurs. Il est attendu d'ici cinq ans.

    «Nous espérons que l'agrandissement (du canal de Panama) se terminera avec succès, mais il y a des risques qu'en cas de nouveaux retards, les coûts augmentent ou que le canal perde des clients face au développement de routes alternatives», explique à l'AFP le politologue et historien Carlos Guevara Mann.

    Or la santé du canal est vitale pour l'économie du pays, une des plus dynamiques de la région avec une croissance de 8,4% en 2013.

    Avec comme principaux clients la Chine et les Etats-Unis, il rapporte un milliard de dollars par an aux caisses de l'Etat, 10% des recettes fiscales. Il représente 6% du PIB et 10.000 emplois.

     

     

     © 2014 AFP

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  • Valenciennes: Le bébé noyé qui a rouvert les yeux à la morgue n'a pas survécu

     


    Créé le 11/08/2014 à 20h40 -- Mis à jour le 11/08/2014 à 22h31

    <aside>Illustration de camions de pompiers.

    Illustration de camions de pompiers. GILE MICHEL/SIPA

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    FAITS DIVERS - Il avait été déclaré mort par noyade…

    Il a finalement succombé à l’hôpital. «Le bébé vient malheureusement de décéder. Je n’ai pas plus de renseignements», a déclaré lundi soir Laurent Degallaix, maire (UDI) de Valenciennes.

    Plus tôt, La Voix du Nord a indiqué qu’un bébé, déclaré mort par noyade ce lundi après-midi, avait finalement rouvert les yeux à la morgue. «L’enfant a été déclaré mort sur place par plusieurs médecins après différentes tentatives de réanimation», a confirmé par la suite le Centre Hospitalier de Valenciennes à 20 Minutes, où le corps de l’enfant avait été transporté.

    «C’est assez surprenant», mais l’enfant «est à l’heure actuelle en vie»

     

    «Son cœur s’est remis à battre quand le monsieur de la morgue a rouvert le sac où était le petit. Puis les yeux du petit se sont rouverts!», a expliqué un proche de la famille interrogé par La Voix du Nord. Le CH de Valenciennes a confirmé à20 Minutes. «C’est assez surprenant», mais l’enfant «est à l’heure actuelle en vie, et transféré vers le centre hospitalier de Lille».

    Ce lundi midi, dans le quartier Dutemple de Valenciennes (Nord), un enfant de 14 mois a échappé à la vigilance de ses parents et s’est trainé à quatre pattes jusqu’à la piscine gonflable de la famille.
    C’est un voisin qui a retrouvé l’enfant inanimé, selon la radio France Bleu Nord. L’homme, puis les pompiers ont tenté alors de réanimer l’enfant, en vain.

     T.L.G.


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  • EN IMAGES. Italie : le volcan Stromboli fait son show

     

    Publié le 10.08.2014, 18h35 | Mise à jour : 22h36      lien


     
    • Sicile (Italie), ce dimanche. Le Stromboli, un volcan italien situé dans les îles éoliennes, est entré en éruption depuis deux jours. Un nouveau cratère s'est ouvert vendredi dans la partie haute du Stromboli, à environ 650 mètres d'altitude. Les excursions sur le volcan ont été annulées.   AFP/ GIOVANNI ISOLINO


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Après l'Etna, c'est au tour du Stromboli de se réveiller. Un nouveau cratère s'est ouvert il y a deux jours dans la partie haute de ce volcan situé dans les îles éoliennes (Italie), à environ 650 mètres d'altitude, alors que le volcan culmine à 750 mètres. Les pouvoirs publics ont suspendu les ascensions de touristes, pilotées par des guides mais qui sont quotidiennes sur le volcan.<btn_noimpr>
     
    </btn_noimpr>Connu pour sa forme ronde d'où provient son nom, le Stromboli est un volcan effusif connu pour ses éruptions régulières qui lui valent le surnom de «phare de la méditerranée». Pendant toute la durée de la coulée, il est impossible de monter à plus de 290 mètres d'altitude sur le sentier qui mène jusqu'au sommet du volcan. Des centaines de touristes se sont pourtant déversés sur les ferries qui font la navette entre le village de Stromboli et la minuscule localité de Ginostra de l'autre côté de l'île et sur la myriade de petites embarcations proposant des promenades en mer. La nouvelle coulée de lave qui plonge dans la mer sur le flanc du volcan au lieu appelé «la Sciara del fuoco», littéralement la route du feu, sorte de toboggan naturel, est très visible par bateau même si, pour des raisons de sécurité, il est interdit de s'approcher à moins de 300 mètres. Toutefois, le spectacle de la lave entrant dans la méditerranée pourrait être de courte durée. En effet selon le maire de Lipari, Marco Giorgianni, «le flux de lave est en diminution évidente» depuis samedi. De l'autre côté de la Sicile, l'Etna, près de Catane, connaît également une activité intense depuis le 25 juillet, après l'ouverture d'une fissure sur le cône du cratère nord-est. Samedi, une colonne de cendres est montée jusqu'à 4.000 mètres d'altitude sans toutefois provoquer de perturbations aux alentours.

     

     

    <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr><btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr>

    LeParisien.fr


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    Neve Shalom-Wahat al-Salam : "oasis de paix" dans un désert de violence

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-07-19T09:29" itemprop="datePublished" pubdate="">19/07/2014 à 09:29      </time>lien 

    En Israël, un village réunit depuis des décennies des familles juives et palestiniennes qui vivent en harmonie, bien loin des tensions que connaît la région

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Des habitations du village et le Doumia-Sakinah, bâtis sur une colline en bordure de la vallée d'Ayalon.

    <figcaption>Des habitations du village et le Doumia-Sakinah, bâtis sur une colline en bordure de la vallée d'Ayalon. © wasns.org</figcaption></figure>
     
     
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    En Israël, le village de Neve Shalom-Wahat al-Salam (NSWAS) est unique en son genre. Situé entre Jérusalem et Tel-Aviv, non loin de la frontière cisjordanienne, il constitue une enclave pacifiste dans une région marquée par l'éternel conflit israélo-palestinien. En effet, ce village coopératif, dont le nom signifie en hébreu et en arabe "oasis de paix", regroupe depuis 1977 à la fois des familles juives et des familles arabes palestiniennes (musulmanes ou catholiques). Fondé en 1970 par le frère dominicain Bruno Hussar, juif d'origine et de nationalité israélienne, il offre depuis l'exemple d'une cohabitation équilibrée et sans accrocs entre deux peuples prétendument irréconciliables. 

    Cet exploit, récompensé en 1993 par le prix Niwano de la paix, doit nous rappeler que les échanges de roquettes entre Israël et Gaza sont tout sauf une fatalité. L'ancien membre des Pink Floyd Roger Waters ne s'y est d'ailleurs pas trompé en y délocalisant son concert du 22 juin 2006 initialement prévu à Tel-Aviv, attirant du même coup plus de 40 000 personnes ce soir-là ! Et l'auteur-compositeur de déclarer : "J'ai fait changer le lieu du concert, qui aura lieu à Neve Shalom-Wahat al-Salam en signe de solidarité avec les voix de la raison, palestiniennes ou israéliennes, qui cherchent une voie non violente pour une paix juste."

    Soixante familles oeuvrent pour la paix

    Une cinquantaine de foyers, soit plus de 200 personnes, composent ce village, et des travaux d'extension sont en cours pour accueillir 34 nouvelles familles. Deux voire trois autres extensions sont d'ores et déjà à l'étude. L'activité principale de NSWAS réside dans le travail éducatif pour la paix, l'égalité et la compréhension entre les deux peuples. De fait, plusieurs institutions sont tournées vers cet objectif. D'abord, une crèche, un jardin d'enfants et une école primaire, dotés d'un système éducatif laïque, bilingue et biculturel. Dans ce dernier établissement, les enfants juifs et palestiniens suivent pendant six ans une éducation commune. Ensuite, une "école pour la paix", par le biais de conférences et de séminaires, forme les jeunes ainsi que les adultes à la médiation de conflits ou à la connaissance approfondie de la culture de l'autre, par exemple. Ses enseignants interviennent en outre dans des universités israéliennes et comptent lancer prochainement un master de "résolution des conflits" avec l'université du Massachusetts de Boston. Enfin, le village accueille un centre spirituel pluraliste, le Doumia-Sakinah, où les résidents et les visiteurs des différentes confessions, juive, musulmane mais aussi chrétienne, viennent se rencontrer. Des activités y sont ainsi organisées : dialogue, étude ou encore méditation.

    Les habitants "veulent démontrer ainsi la possibilité de coexister en développant une communauté sociale, culturelle et politique, fondée sur l'acceptation mutuelle, le respect et la coopération dans la vie quotidienne - chaque personne demeurant fidèle à sa propre identité nationale, culturelle et religieuse". "La vie quotidienne de la communauté est organisée sur des bases démocratiques. Un secrétaire et un secrétariat sont élus chaque année et tous les membres participent aux assemblées régulières où les questions concernant la communauté sont discutées et décidées. NSWAS est indépendant de toute autorité extérieure et n'est affilié à aucun parti politique."

    L'objectif affiché du village n'est pas la fusion mais la cohabitation des deux peuples et des deux cultures. D'ailleurs, le village n'a connu qu'un seul cas de mariage entre une femme juive et un Palestinien, qui remonte au temps de sa création. Dès la première classe, les deux langues, hébraïque et arabe, sont enseignées. Les identités, loin d'être niées, sont plutôt affirmées et conciliées, leurs traditions, littérature et culture leur étant mutuellement enseignées. La connaissance et la compréhension des différences de l'autre sont au centre du projet éducatif. Le village promeut également la paix entre les deux peuples dans l'ensemble de la région.

    Contexte de tensions autour de Gaza

    La situation du village est singulière dans le contexte actuel. Le Proche-Orient connaît en effet une flambée de la violence entre Israël et Gaza. Les échanges de tirs de roquettes ont d'ores et déjà causé la mort d'un militaire et d'un civil israéliens et de 265 Palestiniens, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées. En France même, une manifestation pro-palestinienne a débouché sur des affrontements autour d'une synagogue entre les manifestants et la Ligue de défense juive. Face à cette recrudescence, le village réagit. Ainsi, le 12 juillet dernier, il a organisé un rassemblement dans la ville de Tira, au nord de Tel-Aviv, auquel ont participé plus de 400 citoyens israéliens juifs et arabes. 

    "Nous sommes de nouveau confrontés à la folie de la violence avec des vies humaines sacrifiées. Même avant l'enlèvement et la mort des quatre jeunes et avant le début de cette guerre, nous avons appelé plusieurs organisations militant pour la paix à réfléchir à la façon de faire entendre nos voix", explique Eyas Shbeta, secrétaire général du village, aux organisations de soutien. "Nous allons continuer à travailler ensemble, Juifs et Arabes, pour promouvoir la paix et l'égalité. Notre prochaine action sera axée sur les femmes qui, des deux côtés, ont perdu leurs proches dans ces combats." En outre, l'association des Amis français du NSWAS organise fréquemment des conférences, en milieu scolaire notamment, et édite deux fois par an une lettre d'information. Bientôt, toutes les associations d'amis européennes et américaines se réuniront au village pour faire le point du développement et des actions en cours.

    Le processus de paix en Israël continue d'être un défi pour le village et ses institutions, qui vivent en grande partie des dons et legs qui lui sont faits de la part des organismes et des particuliers. Si vous souhaitez, vous aussi, donner, sachez que le taux de déduction fiscale s'élève à 66 % des dons effectués, dans la limite de 20 % du revenu imposable.


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