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    L’ancien président égyptien Mohamed Morsi

    condamné à mort

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    Mohamed Morsi au Caire, le 8 mai 2014. </figure>

    L'ancien président islamiste Mohamed Morsi, déjà condamné à 20 ans de prison en avril pour incitation au meurtre, a été condamné à mort, samedi 16 mai, pour des évasions de prison et des violences durant la révolution de 2011.

    Une centaine d'autres accusés, dont des dirigeants éminents de sa confrérie des Frères musulmans, ont également écopé de la peine capitale qui doit, pour tous les accusés, recueillir l'avis, non contraignant, du mufti d'Egypte avant d'être confirmée ou infirmée.

    Dans ce procès, M. Morsi était jugé pour de massives évasions de prison et des attaques visant la police durant le soulèvement de 2011. Dans cette affaire, Mohamed Morsi et des dirigeants de sa confrérie sont accusés d'avoir planifié ces violences avec des responsables du Hamas et du Hezbollah libanais. Ils sont également accusés de s'être échappés de prison, alors qu'ils avaient été arrêtés quelques jours après le début de la révolte.

    « Pas de preuves »

    Lors du soulèvement de 2011, des manifestants dénonçant les abus de la police du temps de Hosni Moubarak avaient attaqué des commissariats. Aujourd'hui, alors que la police a redoré son image dans l'opinion publique, les Frères musulmans se retrouvent désignés comme responsables de ces violences, ce qu'ils nient.

    Montasser Al-Zayat, l’un des avocats de la défense, interrogé par Le Monde quelques jours avant l’audience, dénonçait la façon dont le procès était organisé :

    « Ils n’ont pas de preuves pour les condamner. Mais notre mission est impossible. Ils ont choisi des juges qui vont rendre le verdict que les autorités veulent qu’ils rendent. Si la justice était indépendante, il devrait être acquitté. »

    Des juges ont été tout spécialement désignés pour ce procès jugé devant une cour spéciale, ce que Montasset Al-Zayat qualifie d’illégal au regard de la loi.

    Espionnage

    Les sessions se sont déroulées à huis clos : ni la presse ni les familles des accusés n’ont été autorisées à assister aux audiences. Le procès a toutefois été retransmis sur les chaînes de télévision nationale. « Quand nous nous adressions à la cour ou que le Dr Morsi était autorisé à parler depuis sa cage insonorisée, nos propos n’étaient pas retransmis », assure l’avocat, qui pointe par ailleurs qu’au regard du droit, le libre accès à son client aurait dû être garanti dans l’enceinte du tribunal. Seul un autre avocat de la défense, Mohammed El-Damaty, a été autorisé à rencontrer à une occasion l’ancien président égyptien en détention.

    Le parti des Frères musulmans, Justice et Liberté, interdit depuis décembre 2013 en Egypte, a dénoncé dans un communiqué cette condamnation :

    « Cette journée restera dans les mémoires comme l’une des plus sombres de l’histoire de l’Egypte. Ces dernières charges sont une autre tentative de faire disparaître de manière permanente la démocratie et le processus démocratique en Egypte. »

    « L'Egypte revient à l'Egypte antique »

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi critiqué cette décision, accusant l'Occident de « fermer les yeux » sur le coup d'Etat de 2013 qui a évincé M. Morsi du pouvoir. « L'Egypte revient à l'Egypte antique », a-t-il fustigé.

    Le tribunal devait aussi se prononcer samedi sur une deuxième affaire dans laquelle l’ancien président est accusé d’espionnage, notamment au profit du Hamas, du Hezbollah et de l'Iran.

    Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en Egypte, peut faire appel de cette condamnation à mort. Il avait été renversé en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée et actuel chef de l'Etat Abdel Fattah al-Sissi, au terme d'une année tumultueuse au pouvoir.

    Lire : Le jour où Mohamed Morsi a été destitué

    </article>

     

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  • <section id="news-article"><article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"><header class="banner-headline">

    Attentats de Boston :

    la peine de mort

    pour Djokhar Tsarnaev

    Frédéric AUTRAN (à New-York) <time datetime="2015-05-15T21:38:27" itemprop="datePublished"> 15 mai 2015 à 21:38 </time> (Mis à jour : <time datetime="2015-05-15T23:09:44" itemprop="dateModified">15 mai 2015 à 23:09</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside> <figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Image fournie par la justice américaine, présentée aux jurés à Boston le 23 mars 2015, de Djokhar Tsarnaev   <figcaption itemprop="description">Image fournie par la justice américaine, présentée aux jurés à Boston le 23 mars 2015, de Djokhar Tsarnaev (Photo --. AFP)</figcaption> </figure>
    A CHAUD

    Le jury du procès des attentats du marathon de Boston a délibéré ce vendredi.

     
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    La mort par injection létale. Après trois mois de procès, Djokhar Tsarnaev, l’auteur des attentats de Boston au printemps 2013, a été condamné à la peine capitale par un jury populaire. Les douze jurés – sept femmes et cinq hommes – devaient être unanimes pour imposer la peine de mort au jeune homme de 21 ans. A la lecture du verdict, trois d’entre eux ont fondu en larmes, tout comme certains proches de victimes, présents dans la salle du tribunal de Boston. Comme à son habitude, l’accusé, lui, est resté impassible.

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    Obtenu au terme de quatorze heures de délibération, ce verdict marque l’échec de la stratégie de la défense, dont l’unique objectif était d’éviter à son client la peine de mort. Dès l’ouverture du procès, les avocats de Tsarnaev avaient choisi de reconnaître sa culpabilité et de se focaliser sur d’éventuelles circonstances atténuantes, espérant convaincre ainsi les jurés d’opter pour la seconde option: la prison à vie sans possibilité de remise de peine.

    Unanimité du jury

    Ces dernières semaines, la défense du jeune Américain d’origine tchétchène a tenté – en vain – de le dépeindre comme un «enfant perdu». Un adolescent manipulé par son frère aîné Tamerlan, présenté comme le cerveau des attentats qui avaient fait trois morts et 265 blessés le 15 avril 2013. Sur les douze jurés, trois ont certes conclu que Djokhar était sous l’influence de Tamerlan. Trois ont également estimé que le plus jeune des deux frères n’aurait pas commis les attentats sans son frère aîné. Mais au moment de prendre la décision finale, le jury a opté à l’unanimité pour la peine capitale.

    Dans leur décision, les jurés ont approuvé les circonstances aggravantes mises en avant par l’accusation, à commencer par l’absence de regrets de la part de Djokhar Tsarnaev. Une seule fois, en dix semaines de procès, l’accusé a laissé transparaître un peu d’émotion. Quelques larmes, rapidement essuyées, alors qu’une tante venue spécialement de Russie pour témoigner quittait la salle du tribunal en sanglots, trop bouleversée pour s’exprimer. Le reste du temps, le jeune homme est resté imperturbable, l’air absent, le visage pâle le plus souvent baissé vers le sol.

    La vidéo du chaos suivant l’explosion près de la ligne d’arrivée du marathon, les photos sanglantes des blessures, les témoignages déchirants des victimes amputées : rien de tout cela n’a semblé atteindre le jeune homme de 21 ans, né en 1993 au Kirghizstan et arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 8 ans.

    Comme l’autorise la Constitution américaine, les avocats de Tsarnaev avaient décidé de ne pas le faire témoigner au cours de son procès. Inquiets, sans doute, du contre-interrogatoire acharné que le procureur n’aurait pas manqué de mener.

    «Pas de remords, pas d’excuses»

    Au cours des deux mois d’audience, l’accusé est donc resté silencieux, ce que l’accusation, qui réclamait la peine de mort, n’a pas manqué de souligner. «Pas de remords, pas d’excuses», a déploré le procureur, rappelant l’inscription ensanglantée découverte sur la paroi du bateau où Djokhar Tsarnaev avait été retrouvé, quatre jours après les attentats. «Le gouvernement américain tue nos civils innocents», avait-il écrit, affirmant vouloir venger les guerres en Irak et en Afghanistan. «Ce sont les mots d’un terroriste convaincu qu’il a fait ce qu’il devait. Il trouvait justifié de tuer, mutiler et blesser grièvement des innocents, hommes, femmes et enfants», avait martelé mercredi le procureur dans sa plaidoirie finale. Il a semble-t-il convaincu les jurés.

    Si elle n’est pas une surprise – pour être sélectionnés, les douze jurés devaient être «ouverts à la peine de mort» -, cette décision va toutefois à l’encontre de l’opinion publique majoritaire dans l’Etat du Massachussetts, où la peine capitale a été abolie en 1984. Et où la dernière exécution remonte à 1947. Jugé pour terrorisme, Djokhar Tsarnaev n’était toutefois pas soumis aux lois locales, mais à celles de l’Etat fédéral américain, qui avait requis la peine de mort.

    Selon un sondage réalisé le mois dernier par le Boston Globe, moins de 20% des habitants de l’Etat étaient en faveur d’une condamnation à mort. Il y a quelques semaines, les parents de Martin Richard, un garçonnet de huit ans tué dans les attentats, avaient même demandé – en vain – aux autorités de ne pas requérir la peine capitale, afin d’éviter une très longue procédure d’appel. «Le châtiment suprême est une punition adéquate pour ce crime odieux», a réagi la ministre américaine de la Justice, Loretta Lynch, quelques minutes après le verdict. Selon toute vraisemblance, les avocats de Djokhar Tsarnaev devraient faire appel de cette décision.

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  • Le fichage au PSG retoqué

    (Reuters)

    <figure class="main-photo slideshow" id="123456789">

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    <figcaption>(Reuters) </figcaption> </figure> <aside class="fiche2 metas"> <figure class="fiche-float"> </figure>
    Par
    Publié le <time datetime="2015-05-13T16:45:00+02:00" pubdate="">13 mai 2015 à 16h45</time>
    Mis à jour le <time datetime="2015-05-13T22:29:21+02:00">13 mai 2015 à 22h29</time>
    </aside>

    Les sages du Conseil d’Etat ont tranché : le fichier enregistrant les données personnelles des supporteurs du PSG est suspendu de manière temporaire. Une décision définitive est attendue d’ici quelques mois.

    Qu’il soit destiné à recenser les minorités ethniques, comme Robert Menard semble s’y être essayé à Béziers, ou à collecter des informations personnelles sur les supporteurs de football en région parisienne, et notamment ceux du PSG, le fichage n’a décidément pas la cote… Mais alors que la première pratique tombe sous le coup de la loi, la seconde, à l’initiative du gouvernement, vient d’être tout bonnement retoquée avec la décision du Conseil d’Etat.

    <aside class="insert"> <section class="box box-citation"> <header></header>

    Les données dont il prévoit la collecte ne sont pas 'adéquates, pertinentes et non excessives'

    La décision du Coneil d'Etat
    </section> </aside>

    Ainsi, l’arrêté ministériel du 15 avril dernier, autorisant la création d’un fichier "Stade" destiné à "prévenir les troubles à l’ordre public, les atteintes à la sécurité des personnes et des biens ainsi que les infractions susceptibles d’être commises à l’occasion des manifestations sportives parisiennes", et donc notamment lors des matches du PSG, se retrouve suspendu temporairement suite à la décision de la plus haute juridiction administrative que relaie ce mercredi un communiqué dans lequel le juge des référés "estime qu'il existe, en l'état de l'instruction, un doute sérieux sur la légalité de l'arrêté du ministre de l'Intérieur autorisant ce fichier. Les associations requérantes affirmaient en particulier que le traitement 'Stade' ne respecte pas toutes les exigences de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique et aux libertés et, en particulier, que les données dont il prévoit la collecte ne sont pas 'adéquates, pertinentes et non excessives'", juge l’autorité des sages.

    Un premier avis qui va dans le sens des associations de défense des supporteurs et de la Ligue des droits de l’Homme à l’origine fin avril de cette procédure d’urgence qui permet, toujours selon le communiqué, "d’obtenir dans un bref délai la suspension provisoire d’un acte administratif, en attendant que le juge se prononce définitivement sur sa légalité".

    Pour rappel, ce fichier, taillé sur mesure pour le PSG, peut concerner toute personne de plus de 13 ans, "se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel". Un champ des possibles beaucoup trop vaste pour ses détracteurs inquiets à l’idée de voir collectées des informations relatives à sa profession, à son adresse, à ses "signes physiques particuliers", ses "activités publiques, comportements et déplacements, blogs et réseaux sociaux, en lien avec les groupes de supporters d’appartenance", aux personnes avec lesquelles elle entretient des relations.

    En l’espèce, le fichier "Stade"  ne peut donc être mis en œuvre jusqu’à ce que le Conseil d’État se prononce définitivement sur la légalité de cet arrêté. Ce sera chose faite dans quelques mois.


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  • Enlèvement de Berenyss : un homme en garde à vue

    <figure class="fig-photo"> <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Cet individu qui pourrait être le ravisseur a été interpellé dans la Meuse, confondu par son ADN, indique France 3 Lorraine. Le procureur de la République de Briey doit délivrer davantage d'informations en fin de matinée.

     

    Fin de cavale pour le ravisseur de la petite Bérényss? Un agriculteur, âgé d'une cinquantaine d'années, a été placé en garde à vue ce mardi matin. Selon RTL et France 3 Lorraine, il s'agit de celui qui a enlevé pendant huit heures la petite fille, jeudi dernier, en Meurthe-et-Moselle.

    Le procureur de Briey, Yves Le Clair, avait auparavant annoncé qu'une «avancée déterminante» avait été réalisée dans l'enquête, sans donner davantage de détails. Une conférence de presse est prévue à 11H30 au tribunal de grande instance, où davantage d'informations seront délivrées.

    Un profil pédophile?

    Berenyss avait disparu jeudi dernier dans l'après-midi alors qu'elle jouait sur la place de Sancy, 350 habitants, en face du domicile familial. Son vélo avait été retrouvé quelques rues plus loin. Le village avait été quadrillé par la mère de famille aidée des voisins, avant que les gendarmes soient prévenus. L'Alerte enlèvement avait été déclenchée peu avant 21 heures

    La petite fille ne connaissait pas son agresseur mais en a délivré une description suffisamment précise aux enquêteurs pour qu'ils établissent un portrait-robot. Berenyss avait été attirée à l'intérieur du véhicule grâce à un paquet de friandises. «En l'état, on est plus sur un profil d'une personne qui souffre de troubles qui peuvent s'apparenter à de la pédophilie» avait précisé le procureur lors d'un précédent point presse. La petite fille n'a toutefois pas été victime de violences sexuelles ou physiques.


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  • <section id="news-article"> <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"><header class="banner-headline">

    Indonésie: neuf condamnés informés

    de leur exécution imminente,

    sursis pour un Français

    AFP <time datetime="2015-04-24T10:59:36" itemprop="datePublished"> 24 avril 2015 à 10:59 </time> (Mis à jour : <time datetime="2015-04-25T23:13:27" itemprop="dateModified">25 avril 2015 à 23:13</time>)  lien
    <aside class="tool-bar" style="position: fixed; left: 751.583px; top: 20px;"> </aside> <figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Photographie prise le 25 mars 2008 de Serge Atlaoui et sa femme Sabine Atlaoui à la prison de Nusakambangan sur l'île de Java en Indonésie <figcaption itemprop="description">Photographie prise le 25 mars 2008 de Serge Atlaoui et sa femme Sabine Atlaoui à la prison de Nusakambangan sur l'île de Java en Indonésie (Photo Bay Ismoyo. AFP)</figcaption> </figure>
     
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    Neuf condamnés à mort pour trafic de drogue en Indonésie, parmi lesquels huit étrangers, ont été informés samedi de leur exécution imminente, alors que le Français Serge Atlaoui a été exclu de la prochaine liste, après d’intenses pressions diplomatiques de Paris.

    Les huit étrangers -- d’Australie, du Brésil, des Philippines et du Nigeria -- ont été tranférés dans une prison du complexe pénitentiaire de Nusakambangan, «l’Alcatraz indonésien», où ils seront exécutés au côté d’un Indonésien, en dépit de vives protestations internationales contre la peine de mort.

    «Nous venons de finir les notifications à chaque condamné, neuf personnes», a déclaré à l’AFP le porte-parole du parquet, Tony Spontana, ajoutant que les exécutions auraient lieu dans un délai d’au moins trois jours.

    Le parquet a précisé que le Français Serge Atlaoui avait été retiré de la liste en raison d’une procédure encore en cours devant le tribunal administratif de Jakarta, où il conteste la décision du président indonésien, Joko Widodo, qui a rejeté sa demande de grâce.

    La législation indonésienne antidrogue est l’une des plus sévères au monde, la détention de faibles quantités de stupéfiants pouvant être passible de la peine de mort, comme dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est, tels la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam.

    M. Spontana n’a avancé aucune date pour les exécutions, mais la Philippine Mary Jane Veloso a été informée qu’elle serait fusillée mardi, selon son avocat.

    Les condamnés étrangers ont tous vu leur demande de grâce rejeté par le président indonésien, Joko Widodo, surnommé Jokowi, qui se montre intransigeant sur les exécutions pour trafic de drogue en invoquant les ravages causés par les produits stupéfiants dans l’archipel. Mais des experts et ONG observent que la peine capitale n’a aucun effet dissuasif.

    Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a exhorté samedi le gouvernement indonésien à ne pas exécuter les dix condamnés à mort, dont Serge Atlaoui rappelant l’opposition traditionnelle de l’ONU à la peine de mort.

    Le gouvernement australien a indiqué avoir été informé que l’exécution de ses deux ressortissants, Myuran Sukumaran et Andrew Chan, était «imminente».

    «J’appelle à nouveau respectueusement le président indonésien à reconsidérer son refus d’accorder une grâce. Il n’est pas trop tard pour changer d’avis», a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop.

    Le gouvernement brésilien a également assuré qu’il poursuivrait ses efforts diplomatiques pour tenter d’éviter l’exécution du Brésilien Rodrigo Muxfeldt Gularte.

     

    - 'Changez le châtiment en humanité' -

    Contre toute attente, le Français Serge Atlaoui a été retiré de la deuxième liste des condamnés à exécuter cette année, après celle de janvier (six détenus dont cinq étrangers fusillés), alors que d’autres sont envisagées par la suite.

    Ces développements interviennent après que la France a haussé nettement le ton ces derniers jours à l’égard de Jakarta, alternant menaces voilées et accusations d’irrégularités judiciaires, à l’image des propos tenus samedi par le président français, François Hollande.

    «S’il est exécuté, il y aura des conséquences avec la France et l’Europe parce qu’on ne peut pas accepter ce type d’exécutions», a déclaré M. Hollande à l’issue d’une brève visite à Bakou, précisant que ces conséquences seraient essentiellement «diplomatiques».

    Plus tôt dans la semaine, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait écrit à son homologue indonésienne pour lui faire part de «graves dysfonctionnements de la justice indonésienne» dans le dossier de Serge Atlaoui, déplorant un «traitement expéditif» de cette affaire et une décision de condamnation à mort «qui comporte des affirmations erronées».

    Des familles de condamnés dont l’exécution est imminente ont lancé samedi de nouveaux appels à la clémence du président indonésien, inflexible sur les condamnations à mort pour trafic de drogue, une sanction très largement soutenue par la population, selon un récent sondage.

    La soeur du condamné à mort australien Myuran Sukumaran, a lancé un appel émotionnel visant à sauver la vie de son frère, dans une vidéo sur YouTube où celui-ci apparaît sur une photo prise lorsqu’il était un jeune écolier.

    «Mon frère a fait une erreur il y a dix ans, et il a ensuite payé chaque jour pour cette erreur. Du fond de mon coeur, s’il vous plaît président Widodo, ayez de la compassion pour mon frère, changez le châtiment en humanité», a déclaré Brintha Sukumaran.

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