• Attentats de Boston : Tsarnaev condamné à mort, s'excuse auprès de ses victimes


    le 24 juin 2015 à 22h58 , mis à jour le 24 juin 2015 à 23h01. lien
     
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    <figure class="figure underline"> Attentats de Boston : le suspect a repris conscience (22/04/2013) <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>

    Attentats de Boston : le suspect a repris conscience (22/04/2013) / Crédits : TF1/LCI

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    Amériques

    L'auteur des attentats de Boston Djokhar Tsarnaev a été formellement condamné mercredi à mort par un juge américain, lors d'une audience chargée d'émotion où il s'est pour la première fois excusé auprès de ses victimes.

    L'auteur des attentats de Boston Djokhar Tsarnaev a été formellement condamné mercredi à mort par un juge américain, lors d'une audience chargée d'émotion où il s'est pour la première fois excusé auprès de ses victimes.  "Je voudrais présenter mes excuses aux victimes, aux survivants", a déclaré d'une voix calme, en anglais avec un léger accent russe, Djokhar Tsarnaev, 21 ans, avant que le juge fédéral George O'Toole ne lui impose formellement la sentence de mort décidée le 15 mai par un jury populaire. "Je suis désolé pour les vies que j'ai prises, pour les souffrances que j'ai créées, pour les dégâts que j'ai commis", a ajouté le jeune musulman d'origine tchétchène, ajoutant qu'il espérait la miséricorde d'Allah pour lui, son frère et sa famille. C'était la première fois que Djokhar Tsarnaev s'exprimait publiquement depuis les attentats du 15 avril 2013, qui avaient fait trois morts et 264 blessés, dont 17 ont été amputés.
     
    Debout dans la salle d'audience du tribunal fédéral de Boston complètement silencieuse, maigre et pâle, il a aussi salué "la force, la patience et la dignité" de victimes dont, a-t-il dit, il avait appris à connaître le nom durant son procès. "Je suis musulman, ma religion est l'islam. Je prie pour qu'Allah ait pitié des décédés dans ces attentats", a-t-il aussi ajouté. Le juge O'Toole l'a ensuite condamné à mort "par exécution". Durant l'audience, 24 victimes dont plusieurs amputées ont raconté, certaines en larmes, leurs souffrances, parfois leurs problèmes financiers, et comment leur vie avait changé à jamais depuis les attentats.   Plusieurs ont pris Tsarnaev à partie, l'accusant d'être un lâche sans remords. "La vie est dure. Mais les choix que tu as faits étaient ignobles. Ce que tu as fait à ma fille était répugnant", a lancé Patricia Campbell la mère d'une jeune femme tuée dans les attentats, Krystle Campbell, 29 ans, s'adressant directement à l'accusé, la voix nouée par l'émotion.  "Au moins, tu ne feras plus de mal à personne", a ajouté le père de Krystle, Bill Campbell.
     
    Le condamné, vêtu d'une veste noire, écoutait la tête baissée, assis entre ses deux avocates.  "Il aurait pu arrêter son frère, il aurait pu changer d'avis", a aussi déclaré le père de la plus jeune victime tuée, Martin Richard, 8 ans.  "Il aurait pu parler à la police. Mais il n'a rien fait pour éviter ça. Il a choisi la haine, la destruction, la mort (...) Nous avons choisi l'amour, nous avons choisi la gentillesse, nous avons choisi la paix. C'est ce qui nous fait différents de lui", a déclaré Bill Richard, rappelant qu'il aurait préféré la réclusion à perpétuité, pour que Tsarnaev ait le temps de "se réconcilier" avec ce qu'il a fait. "C'est un lâche et il va maintenant mourir pour ce qu'il a fait", a déclaré une autre victime, Elizabeth Bourgault en exprimant l'espoir que Tsarnaev ne soit à jamais "hanté" par ses actes.
      


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  • Agnès Saal aurait eu 400.000 euros

    de notes de taxi à la tête du

    Centre Pompidou

    Poussée à la démission de l'INA pour avoir dépensée plus de 40.000 euros en taxi, Agnès Sall est visée par une seconde enquête.

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    Agnès Saal dans les bureaux de l'Ina le 31 juillet 2014 (archives)
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    Crédit : DOMINIQUE FAGET / AFP
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    L'actuelle chargée de mission au ministère de la Culture pourrait être de nouveau dans la tourmente. Elle aurait en effet eu 400.000 euros de notes de taxi lorsqu'elle était à la tête du Centre Pompidou, de 2007 à 2014, rapporte L'Express. Des frais qui représentent 156 euros de taxi par jour, soit presque 5.000 euros par mois. Le parquet de Créteil qui s'occupe de l'affaire avait déjà indiqué que des motifs "non exclusivement professionnels" ont été utilisés pour des notes de taxi pendant ses 7 années à la tête du Centre Pompidou.

    Une femme visée par plusieurs enquêtes

    Face à la pression, elle avait démissionné de la présidence de l'INA fin avril, un an seulement après sa nomination, pour une autre affaire de notes de taxi. 40.000 euros avaient en effet été dépensés, dont 6.700 uniquement par son fils.

    Agnès Saal est concernée par d'autres enquêtes. Anticor a en effet porté plainte contre X en mai dernier pour "détournements de fonds publics" concernant Agnès Saal et pour "favoritisme" concernant Mathieu Gallet. De son côté, Fleur Pellerin a saisit la justice début-juin contre l'ancienne présidente de l'INA concernant les notes de taxi. Elle avait déclaré que "de tels comportements ne sont pas acceptables". Pendant ce temps, les enquêteurs continuent d'éplucher les comptes d'Agnès Saal de près pour les différents postes qu'elle a occupé.


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    Le secrétaire général de la préfecture de l'Aude suspendu, une procédure judiciaire ouverte

    Le 19 juin à 08h24 | Mis à jour le 19 juin   lien

    </header> <figure class="articleImage"> Thilo Firchow était arrivé dans l'Aude en septembre 2013 <figcaption class="caption">Thilo Firchow était arrivé dans l'Aude en septembre 2013 PHOTO/DR</figcaption> </figure>

    Le secrétaire général de la Préfecture de l'Aude, Thilo Firchow, a été suspendu et une procédure judiciaire ouverte à son encontre, selon La Dépêche du Midi de ce vendredi.

    Le procureur de la République de Carcassonne, Vincent Auger, a confirmé que le haut fonctionnaire, qui a rang de sous-préfet, avait été suspendu et qu'il faisait l'objet de poursuites, sans vouloir préciser les faits qui lui sont reprochés.

    Le nom de Thilo Firchow, arrivé dans l'Aude en septembre 2013, a également été supprimé du site internet de la préfecture de l'Aude, dans la journée de jeudi 18 juin. Le préfet de l'Aude, Louis Le Franc, a refusé pour l'instant de s'exprimer.

    M. Firchow, âgé de 54 ans, est un ancien magistrat, ancien directeur de cabinet du directeur général de la Police nationale, qui a ensuite intégré le cursus préfectoral. A son arrivée à Carcassonne, il venait de la sous-préfecture de Saint-Dizier.


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  • VIDEO.

    Charleston : Dylann Roof voulait "déclarer

    une guerre raciale"

    L'enquête sur le profil du jeune homme qui a tué neuf personnes mercredi 17 juin dans une église de la communauté noire de Charleston avance à grands pas. Le point avec France 2.

     

    <section class="byline clearfix">

    Mis à jour le <time datetime="2015-06-19T17:00:07+02:00" itemprop="dateModified">19/06/2015 | 17:00</time> , publié le <time datetime="2015-06-19T14:16:07+02:00" itemprop="datePublished">19/06/2015 | 14:16 (FRANCE 2)</time>

    </section>

     

     

    Dylann Roof, l'auteur de la fusillade de Charleston (Caroline du Sud, États-Unis) dans une église de la communauté noire, a été inculpé vendredi 19 juin pour les assassinats de neuf personnes. Ce jeune homme de 21 ans avait été arrêté la veille après 14 heures de cavale. Les policiers l'ont interpellé lors d'un simple contrôle routier. Il n'a opposé aucune résistance.

    Son profil et les témoignages des survivants ne laissent plus aucun doute sur la nature de son crime. Dylann Roof a déclaré aux policiers qui l'interrogent qu'il voulait "déclarer une guerre raciale", affirme la chaîne de télévision CNN, citant une source policière anonyme.

    Un plan préparé depuis six mois

    Ses amis décrivent un homme réservé, fervent partisan de la suprématie blanche, qui évoquait parfois l'idée de commettre un acte fou. "Il était saoul quand il m'a dit qu'il voulait faire un truc dingue. Et quand il me l'a dit, je n'y ai pas prêté attention", rapporte un jeune homme qui se présente comme l'ami de Dylann Roof . "Il avait un plan", ajoute-t-il, "il disait qu'il le préparait depuis six mois".

    Les policiers interrogent tous les proches de Dylann Roof pour essayer de mieux comprendre ce qui s'est passé.


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  • <nav class="nav_filariane"> </nav>

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    Fraude fiscale : Jérôme Cahuzac renvoyé

    en correctionnelle

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-06-19T11:30" itemprop="datePublished" pubdate=""> 19/06/2015 à 11:30</time> - Modifié le <time datetime="2015-06-19T11:47" itemprop="dateModified"> 19/06/2015 à 11:47</time>

    Les juges d'instruction Renaud Van Ruymbecke et Roger Le Loire renvoient l'ex-ministre du Budget pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Jérôme Cahuzac va devoir répondre de ses mensonges et omissions devant la justice. <figcaption>

    Jérôme Cahuzac va devoir répondre de ses mensonges et omissions devant la justice. © ANTONIOL ANTOINE/SIPA

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    Par
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    On pouvait s'y attendre, c'est désormais chose faite : Jérôme Cahuzac va bien être confronté à la justice dans l'affaire de son compte bancaire caché à l'étranger qui a entraîné la fin de sa carrière politique en 2013. Les juges parisiens chargés d'instruire son dossier se sont prononcés pour un renvoi de l'ex-ministre devant le tribunal correctionnel, révèle L'Obs.

    Pourfendeur de l'évasion fiscale quand il était au gouvernement, le politique sera jugé pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, et également pour avoir menti dans sa déclaration de patrimoine signée à son entrée dans le gouvernement. "L'ancien ministre du Budget comparaîtra en compagnie de son ancienne épouse, Patricia, du banquier suisse François Reyl, de la société Reyl en tant que personne morale ainsi que d'un intermédiaire", écrit L'Obs. Le procès pourrait se tenir début 2016.


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