• Affaire Tapie: le parquet demande

    la mise en examen de Claude Guéant

    <time class="metadata-date-published time" datetime="2015-07-17T19:17:37+02:00" itemprop="datePublished"> 17/07/2015 à 19h17 </time>
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  • <figure class="figure relative modulx4 xs-modulx2-5-inside-bloc sm-modulx3-5 bg-color-0 no-margin main-figure"> Claude Guéant prête serment pour devenir avocat en 2012, à Paris.
     
    <figcaption class="figcaption color-txt-0 title-xs text-right padding-inside-all" itemprop="description"> Claude Guéant prête serment pour devenir avocat en 2012, à Paris. - Jacques Demarthon - AFP </figcaption>
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    Nouveau rebondissement dans l'affaire Tapie. Le parquet a demandé aujourd'hui la mise en examen de Claude Guéant.


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  • Le comptable d'Auschwitz condamné pour la mort de 300.000 Juifs

    Le comptable d'Auschwitz condamné

    pour la mort de 300.000 Juifs

    <figure class="fig-photo"> L'ancien officier Oskar Gröning, photographié lors de son procès devant le tribunal de Lunebourg, en Allemagne. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    A 94 ans, Oskar Gröning, qui avait servi au camp d'Auschwitz entre 1942 et 1944, a été condamné mercredi à quatre ans de prison par la justice allemande, qui vient sans doute ainsi de prononcer son dernier verdict contre un criminel de guerre nazi.

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    Nicolas Barotte, correspondant à Berlin

    C'était sans doute le dernier jugement des crimes nazis. A 94 ans, Oskar Gröning a été condamné, mercredi par le tribunal de Lunebourg, à quatre ans de prison pour complicité dans les meurtres commis dans le camp d'extermination d'Auschwitz. C'est un peu plus que les réquisitions du procureur, qui demandait trois ans et demi.

    L'accusé était poursuivi pour au moins 300 000 morts, soit une petite part seulement des victimes massacrées là-bas: la procédure s'est concentrée sur quelques mois en 1944, alors qu'Oskar Gröning était en poste dans le camp entre septembre 1942 et octobre 1944. Plus d'un million de personnes ont disparu à Auschwitz.

    «Nous, parties civiles, saluons la condamnation d'Oskar Gröning», ont commenté les 70 parties civiles dans un communiqué, regrettant «ce pas tardif vers la justice». Les victimes n'avaient pas tenu à demander une peine précise contre l'accusé, estimant que la prison serait de toute façon «trop douce» pour l'ancien nazi.

    Il triait les effets personnels des condamnés à mort

    Le surnom de «comptable d'Auschwitz», qui lui colle à la peau, décrit mal la réalité de l'implication d'Oskar Gröning. Sur la rampe d'accès au camp, il était chargé de trier les effets personnels des déportés et de récupérer les devises étrangères qu'ils détenaient. Oskar Gröning n'était qu'un «petit rouage», s'est-il défendu durant le procès et il n'a jamais pris part directement à aucun meurtre. C'est pourquoi ses avocats avaient demandé son acquittement.

    «Auschwitz était un endroit où personne n'aurait dû être», avait déclaré Oskar Gröning mardi. «Je regrette sincèrement de ne pas en avoir eu conscience plus tôt». C'est l'une des particularités de ce procès: le «comptable d'Auschwitz» n'a jamais cherché à nier l'horreur du camp, contrairement à d'autres accusés avant lui. Durant sa vie, il s'est même opposé aux négationnistes. Durant le procès, il a plusieurs fois exprimé ses regrets et reconnu «une responsabilité morale». Auschwitz, où il était engagé à 20 ans, le hante aussi.

    Face à ce repentir, les victimes n'ont pas toutes adoptées la même attitude. L'une d'entre elle, Hedy Bohm, avait même été critiquée pour avoir serré la main, par humanité, à l'ancien soldat. «Quel que soit le verdict, je ferai la paix», avait-elle promis il y a quelques jours. Le récit des horreurs qu'elle avait subies pendant sa détention avait ému les participants, comme tous les témoignages bouleversant entendus pendant les trois mois du procès.


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  • Roumanie : le premier ministre mis en examen pour corruption

    Roumanie : le premier ministre

    mis en examen pour corruption

    Victor Ponta, le premier ministre roumain, a été mis en examen ce lundi pour corruption pour des faits qui remontent à la période où il était avocat.

    13 Juil. 2015, 12h08 | MAJ : 13 Juil. 2015, 12h36
     
     

    <figure> Le premier ministre roumain arrive ce lundi matin au parquet anticorruption. Il s'est vu notifier sa mise en examen. <figcaption class="articleChapeau ">Le premier ministre roumain arrive ce lundi matin au parquet anticorruption. Il s'est vu notifier sa mise en examen. (AFP/Daniel Mihailescu)</figcaption> </figure>

    Le Premier ministre social-démocrate roumain Victor Ponta a été mis en examen pour corruption lundi pour des faits remontant à l'époque où il était avocat, a annoncé le Parquet anticorruption (DNA).

     
     



    Victor Ponta, 42 ans, s'était rendu dans la matinée au siège du DNA pour être entendu par les procureurs. Selon des sources judiciaires, il aurait refusé de répondre à leurs questions, affirmant attendre les conclusions d'une expertise financière-comptable requise par la justice.Les procureurs ont également placé sous séquestre une partie de ses biens pour pouvoir, le cas échéant, compenser le préjudice subi par l'Etat

    17 infractions de faux en écriture

    Le Premier ministre est accusé de «17 infractions de faux en écriture, de complicité d'évasion fiscale et de blanchiment», pour des faits remontant à 2007-2011, alors qu'il était avocat. 

    Les procureurs l'accusent d'avoir reçu l'équivalent de 55 000 euros de la part d'un proche, Dan Sova, lui-même avocat à l'époque, avec lequel il aurait signé un contrat de collaboration. Pour justifier cette somme, reçue en plusieurs tranches mensuelles, il aurait, en 2011, rédigé 17 factures attestant faussement avoir travaillé pour le cabinet d'avocats de M. Sova.

    Victor Ponta est également accusé de conflit d'intérêt dans l'exercice de ses fonctions de Premier ministre pour avoir nommé Dan Sova ministre à deux reprises, en 2012 puis en 2014. Mais le DNA n'a pas pu lancer des poursuites à son encontre sur ce volet, le Parlement dominé par la coalition de gauche de M. Ponta ayant refusé de lever son immunité.

    Victor Ponta venait de reprendre les rênes du gouvernement

    Dimanche, le premier ministre avait démissionné de son poste à la tête des sociaux démocrates (PSD), alors que dans le même temps le président conservateur Klaus Iohannis le pousse à quitter le gouvernement. «Pour ne pas laisser cette situation [les poursuites pénales à son encontre] affecter le PSD j'ai décidé de ne plus occuper de fonction de dirigeant au sein du parti jusqu'au moment où je prouverai mon innocence», avait-t-il annoncé sur son compte Facebook.

    Victor Ponta venait de reprendre les rênes du gouvernement jeudi dernier après un mois passé en Turquie pour une opération du genou. Son départ était intervenu un peu plus d'une semaine après le lancement des poursuites pénales à son encontre.

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  • Deux cadres présumés d?ETA mis en examen en France

    Deux cadres présumés d’ETA mis en examen

    en France

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-07-12T12:21:42+02:00" itemprop="datePublished">12.07.2015 à 12h21  lien </time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Lors de l'opération de police qui a mené à l'arrestation des deux membres présumés d'ETA, à Ossès, le 7 juillet. </figure>

    Les deux cadres présumés d’ETA (Euskadi ta Askatasuna, pour Pays basque et liberté), arrêtés en début de semaine en France, ont été mis en examen et placés en détention dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juillet. Xabier Goienetxea et Iñaki Reta de Frutos, recherchés par les autorités judiciaires espagnoles, avaient été interpellés dans la soirée du 7 juillet à Ossès, dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Ils sont poursuivis pour de multiples chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, détention et transport d’armes, détention de faux document, le tout en relation avec une entreprise terroriste. La propriétaire de la maison où ils ont été trouvés a été mise en examen pour financement de terrorisme.

    Mort du brigadier-chef Nérin

    Iñaki Reta de Frutos est considéré comme l’un des responsables de la logistique du mouvement, spécialiste des explosifs. Xabier Goienetxea, un ancien membre de l’organisation de la jeunesse radicale basque espagnole Segi, proche d’ETA.

    Ce dernier, âgé de 35 ans, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré dans le cadre du meurtre de Jean-Serge Nérin, brigadier-chef de police assassiné le 16 mars 2010 à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne. Six autres etarras impliqués dans ce dossier doivent comparaître devant les assises spéciales de Paris. Seul Xabier Goienetxea, accusé d’avoir appartenu à ce commando après la découverte d’empreintes dans une voiture, était en fuite.

    Enquête pour « crimes contre l’humanité »

    ETA a annoncé le 20 octobre 2011 qu’elle renonçait définitivement à la lutte armée mais a depuis refusé de rendre les armes et de se dissoudre. Le 15 juillet 2014, l’organisation a annoncé le démantèlement de sa branche militaire et la mise en place d’un groupe d’experts chargés de neutraliser les armes et explosifs en sa possession.

    Au début du mois de mai, ETA a de nouveau refusé un plan de désarmement proposé par le gouvernement basque de Vitoria. Plus de huit cents personnes ont péri dans des attaques et des attentats commis par l’organisation séparatiste basque pendant près de quatre décennies.

    Un juge espagnol vient d’ouvrir une enquête visant l’ETA pour « crimes contre l’humanité », consécutive à la plainte d’associations de victimes d’assassinats et d’enlèvements. Elle est tenue pour responsable de la mort d’au moins 829 personnes.

    Lire aussi : Les aveux d’un repenti de l’ETA


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  • Le handballeur Nikola Karabatic reconnu coupable d?escroquerie

    Le handballeur Nikola Karabatic

    reconnu coupable d’escroquerie

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-07-10T14:32:06+02:00" itemprop="datePublished">10.07.2015 à 14h32</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-10T16:22:59+02:00" itemprop="dateModified">10.07.2015 à 16h22  lien </time>

    Le handballeur Nikola Karabatic, à gauche, avec son avocat, Michaël Corbier, à la sortie du tribunal de Montpellier, le 25 juin.

    Le handballeur Nikola Karabatic, à gauche, avec son avocat, Michaël Corbier, à la sortie

    du tribunal de Montpellier, le 25 juin. PASCAL GUYOT / AFP

    Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné, vendredi 10 juillet, le handballeur Nikola Karabatic, reconnu coupable d’escroquerie, à 10 000 euros d’amende dans une affaire de paris truqués. Le procureur avait requis une peine de trois mois de prison avec sursis, et 30 000 euros d’amende.

    Aucune peine de prison n'a été prononcée contre les seize mis en examen, dont sept joueurs et leurs proches. Le frère de Nikola Karabatic, Luka, a été condamné à 15 000 euros d’amende.

    La justice soupçonnait les anciens joueurs du Montpellier agglomération handball (MAHB) d’avoir parié ou fait parier sur la défaite de leur équipe lors d’un match de Championnat de France contre Cesson-Sévigné, le 12 mai 2012, et d’avoir orienté le résultat en défaveur du club héraultais « par modification ou altération du jeu ».

    Lire aussi : Paris truqués du handball : trois mois avec sursis et 30 000 euros d'amende requis contre Nikola Karabatic

    Gain d’environ 300 000 euros

    L’enquête sur ces paris présumés truqués avait commencé le 18 mai 2012, après que La Française des jeux avait alerté les autorités judiciaires sur les montants des paris anormalement élevés par rapport à l’enjeu de la rencontre. Au total, les paris incriminés s’élevaient à près de 100 000 euros à la cote de 2,9 contre 1 et avaient rapporté un gain d’environ 300 000 euros.

    Lire aussi : Nikola Karabatic nie toute implication dans l’affaire des paris « truqués » du handball

    Le club de Montpellier et la Française des jeux s’étaient portés partie civile. Le MAHB réclamait 1,2 million d’euros, au titre du préjudice moral, et la Française des jeux avait demandé – et a obtenu – le remboursement des gains touchés. La Ligue nationale et la Fédération française de handball ont chacune demandé 1 euro symbolique.


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