• Disparues de Perpignan : les téléphones et les ordinateurs de la famille passés au crible

    Publié le 06.08.2013, 16h59      lien

    
Depuis un dernier texto d’Allison (à gauche) à sa mère (à droite) le 14 juillet à 17h27, les deux disparues sont restées silencieuses.

    Depuis un dernier texto d’Allison (à gauche) à sa mère (à droite) le 14 juillet à 17h27, les deux disparues sont restées silencieuses. | (DR.)

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    L' se poursuit au lendemain du de Francisco Benitez, mari et père des deux disparues de Perpignan (Pyrénées-Orientales), qui n'ont plus donné signes de vie depuis le 14 juillet. L'homme a été retrouvé pendu lundi matin sur son lieu de travail, à la Légion étrangère de cette ville. Dans une lettre posthume retrouvée sur place, le père d'Allison, 19 ans, et époux de Marie-Josée, 53 ans, clame son innocence.



    La police met en place un numéro vert

    Alors qu'il était un «témoin capital» de l'enquête, la police se rabat à présent sur un examen approfondi des téléphones, ordinateurs et sur l'entourage des Bénitez, pour tenter de résoudre cette disparition. La police judiciaire a mis en place un numéro vert pour l'aider à élucider les disparitions. Les enquêteurs invitent toute personne susceptible de fournir des informations utiles à composer le 0800 35 83 35.

    Le parquet avait annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour «recherche des causes de la disparition», afin de donner davantage de moyens aux recherches. Cette qualification pourrait être ensuite révisée en «séquestration», «enlèvement» ou «homicide» s'il le fallait, a indiqué mardi le procureur adjoint. Par ailleurs, une autre information judiciaire devrait être ouverte mardi après-midi sur les cause de la de Francisco Benitez, même si le suicide ne fait aucun doute.

    «Difficile d'accuser un mort»

    Le corps de Francisco Benitez, 50 ans, a été découvert lundi peu avant 7 heures par son adjudant dans les sanitaires de la caserne où il travaillait, a indiqué le procureur adjoint Luc-André Lenormand. Le visage dissimulé par un foulard noir, il a conservé son uniforme pour mettre fin à ses jours avec un système relativement sophistiqué de corde et de mousqueton.

    Selon le procureur adjoint, de lourds soupçons pesaient sur Francisco Benitez, même si à présent il est «difficile d'accuser un mort». «S'il a un secret, il l'a emporté», a-t-il déclaré, mais avec lui «c'est un témoin capital qui disparaît». Francisco Benitez est en effet la dernière personne connue à avoir vu les deux femmes. Après sa mort, les déclarations qu'il a faites ne peuvent donc plus être confirmées ou infirmées.

    VIDEO. Francisco Benitez, «un témoin capital», selon le procureur adjoint
    http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/societe/disparues-perpignan-fancisco-benitez-etait-un-temoin-capital-dossier-05-08-139282/

    La police judiciaire aurait certainement eu beaucoup de questions à lui poser et d'investigations à mener sur ses appels téléphoniques ou son emploi du temps, indique une source proche de l'enquête. En ce sens, Luc-André Lenormand a annoncé mardi qu' «un travail très technique sur les téléphones, les ordinateurs, l'entourage» de la famille, ou encore sur le profil psychologique de Francisco Benitez avait commencé. Ils vont aussi s'intéresser aux conditions dans lesquelles a été tournée - seul ou pas - sa dernière vidéo, dans laquelle il clamait son innocence.

    VIDEO. Le témoignage de Francisco Benitez
    lien

    Selon les déclarations faites par Francisco Benitez à la police, les deux femmes ont quitté le domicile familial le 14 juillet à pied avec leurs valises, sans explication. Ce jour-là, à 17 heures, la fille aînée de Marie-Josée Benitez, née d'une précédente union, recevait selon le parquet un texto provenant du téléphone de sa mère et lui apprenant qu'elles partaient pour Toulouse, où elles n'avaient apparemment pas d'attaches. Mais rien ne dit que c'est Marie-Josée Benitez qui l'a envoyé, a fait remarquer le procureur adjoint.

    Depuis lors, les portables des disparues sont coupés. Aucun mouvement n'a été décelé sur leurs comptes bancaires. L'appel à témoins lancé par les policiers n'a rien donné. L'exploitation des caméras de vidéosurveillance, à la gare notamment, n'a rien donné. En l'état des investigations, «elles n'ont pris ni la voiture, ni le taxi, ni le train», a dit le procureur adjoint.


     

    LeParisien.frlien


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  • Aude : un couple assassiné ce week-end,

    un troisième corps découvert mardi

    le Mardi 23 Juillet 2013 à 14:30
    Par Antoine Krempf

    Le troisième corps aurait été retrouvé à une quinzaine de kilomètres du double homicide © IDÉ

    Un corps a été découvert ce mardi dans l'Aude. Il aurait un lien avec le double homicide du week-end dernier. Un couple a été assassiné à l'aide de plusieurs armes blanches. Les enquêteurs ont également trouvé un bébé indemne de 18 mois sur la scène de crime.

    Le corps d'un homme a été retrouvé et le vice-procureur de Carcassonne affirme avoir "des éléments techniques qui permettent de le mettre en relation avec l'autre affaire" qui a agité le village de Monze ces dernières heures.

    C'est là qu'une femme âgée de 40 ans et un homme de 50 ans ont été découverts dimanche dernier, tués de plusieurs coups donnés avec plusieurs armes blanches. Sur cette scène de crime "d'une violence inouïe", les enquêteurs ont également découvert l'enfant indemne de la femme, un bébé de 18 mois.

    D'après l'AFP, qui cite une source proche de l'enquête, cette troisième victime a été retrouvée suicidée dans une voiture à une quinzaine de kilomètres du double homicide. Il s'agirait de l'ancien mari de la femme assassinée. Le vice-procureur n'a pas confirmé ces informations, se contentant de préciser qu'aucune garde à vue n'est en cours et que toute les pistes sont explorées.

    Par Antoine Krempf


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  • Disparues de Perpignan. Le père a laissé une lettre avant de se suicider

    5 août 2013 à 08h49

    Le corps de Francisco Benitez a été découvert ce lundi matin, dans un local de la caserne Joffre, à Perpignan. L'homme, père d'Allison et époux de Marie, les deux femmes disparues depuis la mi-juillet, s'est pendu. Il a laissé une dernière lettre dans laquelle il clame son innocence.

     

    Francisco Benitez, le père d'Allison et l'époux de Marie, les deux femmes de Perpignan, portées disparues depuis le 14 juillet dernier, a été retrouvé mort ce lundi matin, annonce RTL. "L'ancien légionnaire s'est pendu dans un local de la caserne Joffre de Perpignan", selon la même source.
     

    "L'enquête continue"

    Une lettre a été retrouvée sur les lieux. Fransisco Benitez clame une dernière fois son innocence et laisse des informations sur les personnes à joindre et les dispositions à prendre après sa disparition. Il a souhaité être incinéré.

    "Malgré ce rebondissement, l'enquête continue", assure le procureur adjoint Luc-André Lenormand. La police judiciaire de Montpellier doit arriver ce lundi à Perpignan pour épauler les équipes à la recherche d'Allison et Marie Benitez.


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    Disparues de Perpignan : le père retrouvé pendu

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-08-05T08:56:44+02:00" itemprop="datePublished">05.08.2013 à 08h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-05T11:00:28+02:00" itemprop="dateModified">05.08.2013 à 11h00</time>

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    La disparition de Maria et Allison Benitez a pris une tournure encore plus inquiétante, lundi 5 août, après la découverte du corps du père et mari, Francisco Benitez, retrouvé pendu dans un local d'une caserne à Perpignan, selon RTL. Le parquet a confirmé l'information.

    Les deux femmes n'ont plus donné de nouvelles depuis le 15 juillet. La veille, elles avaient indiqué à Francisco Benitez qu'elles partaient pour Toulouse. Ce dernier, en donnant l'alerte aux policiers, avait raconté que, le 14 juillet, en rentrant chez lui, il les avait trouvées avec leurs valises, lui annonçant "On s'en va", avant de partir à pied. Le couple aurait été en instance de séparation.

    Dimanche, le site de Paris Match a mis en ligne une interview de M. Benitez dans laquelle il raconte les semaines vécues depuis la disparition de sa femme et de sa fille. Au bord des larmes, il dit ne pas croire à la thèse d'une fuite.

    VIDEO

     

    ASPECTS INQUIÉTANTS

    Le parquet de Perpignan a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire. La police judiciaire a été cosaisie, avec la sécurité publique jusqu'alors chargée de cette enquête, et l'appartement des disparues a été passé au peigne fin pour rechercher d'éventuels indices.

    La disparition des deux femmes, décrites comme très proches, comporte des aspects considérés comme inquiétants par les enquêteurs. Depuis la mi-juillet, "il n'y a aucun mouvement sur les comptes bancaires, pas d'utilisation de moyens de paiement, des téléphones [portables] éteints et aucun signe d'activité quelle qu'elle soit", y compris sur les réseaux sociaux.

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  • Aude : le jardin d’Eden existe !

    GÉRARD CATHALA
    04/08/2013, 06 h 00
    Bienvenue aux “Canardières”, entre Greffeil et Clermont-sur-Lauquet.
    Bienvenue aux “Canardières”, entre Greffeil et Clermont-sur-Lauquet.

    Bernadette et André Biran cultivent leur jardin sur la commune de Clermont-sur-Lauquet. Un jardin qu'ils aiment partager, et faire découvrir.

    C'est un jardin extraordinaire. Il n’y a peut-être pas, dans ce coin de verdure, des grenouilles qui chantent une chanson pour saluer la lune, monsieur Trenet, mais il y a des coqs de Pékin qui cohabitent avec des lapins, des mandarins, et des perruches royales. Des espèces rares, comme ces mouches bleues. Et des mamans poules naines qui couvent des œufs de paonne... Il n’y a peut-être pas de canards qui parlent anglais, Charles, mais il y a un couple, Bernadette et André Biran, qui maîtrise la langue des cygnes...

    C’est un havre de paix, avec des arbres faisans et des bananiers ; des centaines de rosiers et des milliers d’orchidées. Fleuri du printemps à l’automne, en passant par l’été. Sans discontinuer ! Tout ça pour dire que le jardin d’Eden existe. Loin des noirs buildings et des passages cloutés, effectivement Charles. Au cœur de la vallée, entre Greffeil et Clermont-sur-Lauquet exactement, monsieur Trenet.

    Un jardin ouvert... gratuitement

    Et comme Bernadette et André Biran ont le cœur sur la main - main verte forcément - ils ouvrent gratuitement au public la porte de leur petit paradis. “Petit” au sens figuré du terme : deux hectares en fait.

    C’est dans cette vallée du Lauquet et non dans le pré, n’en déplaise à Etienne Chatiliez, qu’André a trouvé le bonheur. Quittant le Gers, ce chasseur de bécasses originaire du Quercorb, a retrouvé ses racines dans l’Aude. Où il a rencontré Bernadette, résidante de la Caunette-Haute depuis 1974.

    En 2002, ils ont acquis la maison, qu’ils ont aménagée. En 2005, ils se sont attaqués au terrain. "On a tout débroussaillé. Tout seuls. On a beaucoup investi. On s’est beaucoup investi aussi. On a refait la digue, creuser des bassins. On a bouquiné, analysé la terre. On a commencé à biner, à creuser, à semer et à planter, tout en calculant savamment la hauteur des arbustes, la place idéale de telle ou telle plante. Huit ans après, on continue. Ce n’est jamais fini. On prend soin du jardin, comme si c’était notre bébé."

    Un beau bébé ! Comme dirait le chef du Château Saint-Martin-Trencavel, Jean-Claude Rodriguez, orfèvre en sa matière, qui nous a conduits au paradis : "Bernadette et André sont des “jartistes”, jardiniers et artistes à la fois."


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