• L'ONU demande un cessez-le-feu à Gaza, où les combats continuent

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-07-21T04:44:37+02:00" itemprop="datePublished">21.07.2014 à 04h44</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-21T10:06:00+02:00" itemprop="dateModified">21.07.2014 à 10h06  </time>lien 

     
    <figure>Devant une ambulance, des Palestiniens fuient le quartier de Chadjaiya, dans la banlieue de Gaza, lors d'une attaque menée par l'armée israélienne, le 20 juillet. De nombreuses ambulances ont été détruites dans le quartier de Chadjaiya. </figure>

    Réuni d'urgence dans la nuit de dimanche 20 à lundi 21 juillet, le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé sa « grave préoccupation devant le nombre croissant de victimes » du conflit à Gaza, et réitéré son appel à « cesser immédiatement les hostilités » et « au respect des lois humanitaires internationales, notamment sur la protection des civils ».

    Le représentant palestinien à l'ONU, Ryad Mansour, avait auparavant dénoncé un« massacre haineux » à Chadjaiya, une banlieue de Gaza qui a connu d'intenses bombardements et de violents combats dimanche, laissant derrière eux des scènes de chaos et plus d'une centaine de Palestiniens tués. Il s'agit du bombardement le plus meurtrier depuis le conflit de 2008-2009 dans l'enclave palestinienne.

    Depuis le début de l'offensive israélienne, au moins 512 Palestiniens, dont 112 mineurs, 41 femmes et 25 personnes âgées, ont été tués, selon les secours palestiniens, et plus de 4 000 blessés. La plupart étaient des civils, selon l'ONU. Côté israélien, après la mort de 13 soldats, le bilan des militaires morts dans l'offensive monte à 18.

    LES VILLES ISRAÉLIENNES PROCHES DE GAZA EN ÉTAT D'ALERTE

    <figure>Deux Palestiniens pleurent la mort de deux membres de leur famille tués par l'armée israélienne, dans la ville de Gaza, le 20 juillet. Plus de 60 Palestiniens sont morts suite aux attaques israéliennes le 20 juillet. </figure>

     

    • Chejaïya, quartier “martyr” de Gaza

      L'offensive israélienne a fait une centaine de morts palestiniens dimanche dans la bande de Gaza, dont au moins 65 rien qu'ici dans le quartier de Chajaya, dans l'est de la ville de Gaza. Un cessez-le-feu de deux heures laisse un court répit aux habitants et a permis à notre équipe de tourner ces images. D'après l'armée israélienne, le Hamas aurait tiré des roquettes depuis ce quartier et y aurait construit des tunnels. Il y posséderait aussi un centre de commandement selon Tsahal, qui affirme avoir prévenu il y a deux jours les habitants de l'offensive. 'Les forces israéliennes nous ont accordé seulement deux heures de cessez-le-feu, nous n'avons pas le temps d'évacuer tous les blessés ici. Deux heures, ce n'est pas assez pour tous les évacuer. Nous prions pour que le cessez-le-feu soit prolongé pour deux ou trois heures.' D'après notre envoyée spéciale, les habitants nient les accusations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a évoqué l'utilisation de civils comme boucliers humains. Depuis l'entrée de l'armée israélienne dans la bande Gaza, 70 000 personnes ont évacué leurs maisons, dont 10 000 rien qu'à Chejaïya. Près de 450 Palestiniens sont morts depuis le début des bombardements le 8 juillet, dont la moitié ces trois derniers jours depuis le début de l'offensive terrestre.

      1:15

    Sur place, les combats se poursuivaient pour la treizième journée consécutive. L'armée israélienne a annoncé avoir tué dix Palestiniens membres de « groupes terroristes », entrés par un tunnel au nord de la bande de Gaza.

    Les localités israéliennes situées à proximité de la bande de Gaza avaient été mises en état d'alerte, et les habitants avaient été appelés à ne pas sortir de chez eux, sans que l'armée ne dise exactement où a lieu l'opération.

    Peu de temps avant, Ron Prosor, l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, avait démenti la dernière annonce télévisée de la branche armée du Hamas, selon laquelle elle avait capturé un soldat israélien.

    Lire l'éclairage : Les conditions du Hamas pour un cessez-le-feu avec Israël à Gaza


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    Le Hamas dit avoir enlevé un soldat israélien, l'ambassadeur à l'ONU dément

    Par LEXPRESS.fr, publié le <time datetime="2014-07-21 07:37:00" itemprop="datePublished" pubdate="">21/07/2014 à 07:37</time><time datetime="2014-07-21 07:38:15" itemprop="dateModified">, mis à jour à 07:38   </time>lien 

    La branche armée du mouvement palestinien, visée par l'armée israélienne, revendiquait dimanche soir l'enlèvement du soldat Shaul Aaron. "Ces rumeurs sont fausses", pour l'ambassadeur israélien au Conseil de sécurité. 

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    Le Hamas dit avoir enlevé un soldat israélien, l'ambassadeur à l'ONU dément

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    Dimanche, une centaine de Palestiniens et treize soldats israéliens ont été tués dans les affrontements et les raids aériens.

    REUTERS/Baz Ratner

     

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    Un nouveau cas Gilad Shalit? Le Hamas a revendiqué, dimanche soir, le rapt dans la bande de Gaza -visée par Tsahal- d'un soldat israélien qui s'appelerait Shaul Aaron, avant d'être contredit par l'ambassadeur israélien à l'ONU quelques heures plus tard. 

    "Le soldat israélien Shaul Aaron est entre les mains des Brigades Ezzedine al-Qassam", le bras militaire du Hamas, a ainsi déclaré leur porte-parole. Celui du Hamas, Sami Abou Zouhri, a salué "une grande victoire et vengeance pour le sang des martyrs". Ils affirment l'avoir capturé la veille dans une embuscade dans le secteur de Touffah. 

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    Ces rumeurs sont fausses 

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    "Il n'y pas de soldat israélien enlevé, ces rumeurs sont fausses", a rétorqué l'ambassadeur Prosor, en réponse aux journalites en marge d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, qui se penchait sur la situation à Gaza. Interrogée, peu auparavant, l'armée israélienne a simplement répondu qu'elle était en train de "vérifier" ces allégations. 

    La capture de Shalit en 2006

    Reste que la revendication a déclenché des manifestations de joie dans les rues de la ville de Gaza. Glorifiant le Hamas, des habitants sont descendus dans les rues, comme à Ramallah et à Hébron, côté Cisjordanie occupée. 

    En juin 2006, un commando de Gaza incluant des combattants du Hamas avait kidnappé à la frontière israélienne le soldat franco-israélien Gilad Shalit. Le militaire avait finalement été libéré en novembre 2011 en échange de plus de 1000 prisonniers palestiniens. 

    Avec 


     


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    Gaza : plus de 100 Palestiniens tués dimanche, journée la plus sanglante du conflit

    <time>Publié le 20-07-2014 à 21h58</time>lien

    Au moins 62 Palestiniens sont morts rien qu'à Chajaya, une banlieue située à l'est de la ville de Gaza, lors d'un bombardement. Israël a perdu 13 de ses soldats.

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    Un Palestinien porte dans ses bras une jeune fille blessée pour la conduire aux urgences de l'hôpital Chifa, dans la ville de Gaza, le 20 juillet 2014. (Lefteris Pitarakis/AP/SIPA)
    Un Palestinien porte dans ses bras une jeune fille blessée pour la conduire aux urgences de
    l'hôpital Chifa, dans la ville de Gaza, le 20 juillet 2014. (Lefteris Pitarakis/AP/SIPA)
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    L'offensive israélienne dans la bande de Gaza a connu dimanche 20 juillet sa journée la plus sanglante depuis le début de l'opération militaire le 8 juillet. Le point sur ce qu'il faut retenir de la journée.

    • Plus de 100 Palestiniens tués en une seule journée

    Le bilan, côté palestinien, pour la journée de dimanche est lourd : plus de 100 personnes tuées. Ce dimanche a surtout été marqué par le pilonnage sanglant de Chajaya, ville située non loin de la frontière israélienne, qui a tué au moins 62 personnes, soit le bombardement le plus meurtrier depuis le conflit de 2008-2009 dans l'enclave palestinienne.

    A Chajaya, une journaliste de l'AFP a décrit des scènes de carnage et de chaos, tel cet homme éventré et à la tête arrachée. Beaucoup de maisons situées en première ligne, face aux chars, sont complètement détruites, et dans les rues s'amassent des cadavres, certains complètement carbonisés, qu'il faut ramasser rapidement.

    Parmi les tués figurent 17 enfants, 14 femmes et quatre personnes âgées, a déclaré le directeur de l'hôpital de Chifa, Nasser Tattar.

    400 autres personnes ont été blessées dans l'attaque du quartier, qu'ont fui des milliers d'habitants par tous les moyens possibles, certains à pied, d'autres à l'arrière de camions ou juchés sur le toit de voitures.

    • Journée noire aussi pour Israël

    Pour l'armée israélienne, il s'agit également d'une journée sanglante avec 13 soldats de la brigade d'élite Golani tués, le bilan des militaires morts dans l'offensive monte à 18, un nombre jamais vu depuis la guerre du Liban en 2006. L'armée a aussi comptabilisé au moins 55 blessés.

    "Nous savons que lors des combats il y a des pertes, et nous savons que notre devoir est d'accomplir nos missions. C'est ce qu'on fait et nous allons continuer", a déclaré le chef d'état-major de l'armée, Benny Gantz.

    Selon des sources militaires, sept des 13 soldats tués se trouvaient dans un véhicule de transport blindé qui a été détruit par une roquette antichar. Les six autres ont trouvé la mort en prenant position dans des maisons dont ils s'étaient emparés.

    La branche militaire du Hamas dit employer des mines et des bombes artisanales pour enrayer la progression des chars et transports de troupes israéliens, qui sont entrés en action jeudi soir.

    "En progressant dans Chedjaïa, nous avons été reçus par des missiles antichars, des roquettes RPG, des tirs très nourris contre nos troupes à partir des maisons et immeubles environnants", a déclaré le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de l'armée israélienne.

    • La diplomatie (toujours) dans l'impasse

    Les efforts diplomatiques qui se poursuivent pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu, efforts qui impliquent entre autres l'Egypte, le Qatar, les Nations unies et la France, n'ont pas abouti pour le moment.

    Le Qatar devait accueillir ce dimanche une rencontre entre Mahmoud Abbas et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, ainsi qu'une rencontre entre le président palestinien et le chef du Hamas en exil, Khaled Méchaal. Ban Ki-moon doit se rendre aussi cette semaine au Koweït, en Egypte, en Israël, dans les territoires palestiniens et en Jordanie, selon l'Onu.

    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé sur CNN qu'il allait se rendre prochainement au Proche-Orient pour participer aux efforts de paix. "Il faut un cessez-le-feu", a-t-il insisté.

    Israël se montre peu enthousiaste de la médiation du Qatar, qui accueille sur son sol un grand nombre d'islamistes exilés en provenance de tout le Proche-Orient. Pour les autorités israéliennes, l'Egypte doit absolument être partie à un accord de cessez-le-feu.

    Au total l'offensive israélienne a fait au moins 438 morts côté palestinien, et plus de 3.000 blessés, des civils pour l'essentiel, malgré les multiples appels de la communauté internationale à la retenue. L'ONU à Gaza accueille 81.000 personnes déplacées par le conflit.

    (Avec agences)


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  • Kerry : « Israël en état de siège par le Hamas »

    20 juillet 2014 |
    lien 
     
    Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, accuse le Hamas d’être la cause du conflit à Gaza, en disant que le Hamas refusait tous les efforts de cessez-le feu depuis le début du conflit.

    kerry-

    Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a aujourd’hui, accusé le Hamas de la poursuite du conflit dans la bande de Gaza, affirmant que les terroristes islamistes refusent depuis le début du conflit, tous les efforts de cessez-le feu.

    « Israël est en état ​​de siège par une organisation terroriste qui a jugé bon de creuser des tunnels, d’essayer  à travers ces tunnels de kidnapper des soldats israéliens avec des menottes et des tranquillisants et de  les ramener comme otage », a déclaré Kerry à CNN.
    « Aucun pays ne peut rester impassible et ne pas prendre les mesures qui s’imposent dans un contexte d’envoi de millier de roquettes. »

    Kerry a révélé : «Nous travaillons sur l’idée d’un cessez-le feu, », ajoutant que le président Barack Obama devait s’entretenir plus tard  avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

    «Israël a offert un cessez-le-feu et ils ont refusé de le saisir « , a déclaré Kerry à la télévision sur la chaîne ABC, ajoutant que le Hamas refuse « obstinément » les efforts visant à désamorcer le conflit», même si l’Egypte et d’autres pays ont appelé à cette trêve. »

    Il a exhorté le Hamas à « être responsable et a accepter un cessez-le-feu … multilatéral sans conditions. »

    par Valerie B . pour Tel-Avivre -


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    Le pressentiment d’une invasion à grande échelle

    Quand les capacités du Hamas restent fortes et que sa détermination à tuer des Israéliens ne faiblit pas, on peut difficilement rejeter l’idée d’une invasion à grande échelle...

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    Un soldat israélien porte le drapeau israélien à Gaza - 19 juillet 2014 (Crédit : Nati Shohat/Flash90)
    Un soldat israélien porte le drapeau israélien à Gaza - 19 juillet 2014 (Crédit : Nati Shohat/Flash90)
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    JOURNALISTES
    David Horovitz
    David HorovitzDavid est le fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel. Il était auparavant rédacteur en chef du …[Plus]

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    Alors que l’armée israélienne est aux prises avec les infrastructures souterraines du Hamas, les tunnels terroristes et les tirs de roquettes, les Israéliens intériorisent progressivement la longue préparation à ce conflit qu’a pu mener le régime islamiste de Gaza ainsi que le cynisme de sa stratégie.

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    Deux semaines après ce conflit, et en dépit de l’immense ampleur des frappes israéliennes sur les cibles du Hamas – environ 100 roquettes par jour sont encore tirées sur Israël – l’offensive terrestre se révèle tout sauf simple, avec un Hamas manifestement capable d’infliger un nombre important de victimes et amenant l’armée israélienne toujours plus profondément dans la bande de Gaza.

    Si cela apparaît de plus en plus consternant pour les citoyens israéliens, les stratégies du Hamas ne sont pas une surprise pour l’armée israélienne ou pour les dirigeants politiques. Pendant des mois, les chefs militaires ont mis en garde à la fois contre la menace étendue des roquettes du Hamas et contre la construction du « Gaza souterrain ».

    Nous écrivions il y a cinq mois – je n’étais certainement pas parmi les premiers à le savoir – au sujet des ateliers de production des roquettes M-75 de Gaza dirigées vers Tel Aviv, au sujet des tunnels transfrontaliers, et au sujet du ​​réseau souterrain dont le Hamas se sert pour cibler les forces terrestres israéliennes, pour abriter ses installations de commandement et pour protéger son leadership.

    Mais le fait d’en être conscient, cependant, n’a pas rendu le défi moins complexe. Alors que le nombre de victimes de l’armée israélienne augmente et que le Hamas peut à la fois se vanter de tuer des Israéliens et de diffuser de terribles vidéos et photos de victimes civiles palestiniennes, ce défi aux stratèges d’Israël s’avère considérable.

    L’objectif déclaré du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour ce conflit était d’atteindre une sécurité durable et d’apporter la quiétude au peuple israélien – des objectifs qui demeurent essentiels. Mais le Hamas n’a aucun intérêt à offrir cela à Israël. Son objectif global déclaré reste la destruction de l’Etat d’Israël. Son objectif intermédiaire est de s’assurer que son autorité dans la bande de Gaza soit maintenue et puisse prospérer, en faisant souffrir Israël au maximum, et ce quel que soit le coût pour les habitants de Gaza.

    Comme le chef de son bureau politique, Moussa Abou Marzouk, a déclaré à Mahmoud Abbas la semaine dernière au Caire : « Que représentent 200 martyrs par rapport à la levée du siège ? » – une référence au blocus sécuritaire israélo-égyptien qui a tellement affaibli l’économie de Gaza que cela a nui à la position du Hamas avant même qu’éclate ce conflit.

    Alors que les pertes d’Israël augmentent à Gaza, sa répugnance à envoyer des troupes dans les pièges de la mort du Hamas semble susceptible d’entraîner d’autres scènes comme celles de Shejaiya dimanche matin – avec fatalement des pertes humaines à Gaza, Israël se trouvant pris dans un étau : l’impératif de s’attaquer au Hamas, et d’autre part, l’utilisation cynique du Hamas des habitants de Gaza pour le protéger.

    L’idée que le nombre de morts à Gaza pourrait entraîner le Hamas à rechercher un cessez-le-feu semble très exagérée. « Que représentent 200 martyrs… » avait demandé Abou Marzouk…

    D’où l’importance du refus de Tzipi Livni, dans une interview vendredi soir à la télévision, d’éliminer la possibilité que ce conflit s’étende au point où Israël en finisse avec le Hamas une fois pour toutes. Les journalistes de la Deuxième chaîne sont presque tombés de leur chaise que le membre le plus « colombe » du cabinet israélien affirme ne pas exclure une telle option.

    Quand le Hamas jubile à la mort de soldats, quand le défi posé par ses tunnels et par ses roquettes s’aggrave, quand Israël devient contraint de s’enfoncer toujours plus profondément dans la bande de Gaza, quand l’image d’Israël est salie, mais aussi lorsque la détermination du Hamas et sa capacité à tuer des Israéliens reste puissante, Tzipi Livni et le reste de la direction israélienne peuvent difficilement rejeter l’idée d’une invasion à grande échelle pour renverser le régime du Hamas. Et c’est ce vers quoi nous nous dirigeons probablement.


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