• Gaza: les Etats-Unis espèrent un cessez-le-feu «dans les prochaines heures»

     

    Créé le 08/08/2014 à 22h00 -- Mis à jour le 08/08/2014 à 22h10
    <aside>Un nuage de fumée s'échappe après une frappe israélienne sur Gaza le 8 août 2014

    Un nuage de fumée s'échappe après une frappe israélienne sur Gaza le 8 août 2014 MAHMUD HAMS AFP

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    Washington - Les Etats-Unis ont dit vendredi espérer qu'un cessez-le-feu intervienne «dans les prochaines heures» entre Israël et les combattants palestiniens dans la bande de Gaza, après la reprise des hostilités dans l'enclave.

    Les armes ont recommencé à parler vendredi à Gaza et fait au moins 10 morts après une trêve de trois jours. L'armée israélienne a repris ses frappes en représailles à des tirs de roquettes.

    «Nous espérons que les parties s'accorderont sur une prolongation du cessez-le-feu dans les prochaines heures», a déclaré Marie Harf, une porte-parole du département d'Etat.

    Selon elle, une délégation américaine qui comprend l'envoyé de Washington pour le Proche-Orient Frank Lowenstein, est au Caire, où, compte tenu de la situation à Gaza, le flou règne sur la poursuite ou non des discussions.

    Les Etats-Unis, dont Israël est le plus proche allié dans la région, a fait part de son inquiétude quant au nombre élevés de victimes civiles palestiniennes. Mais Marie Harf a jugé que le Hamas portait l'entière responsabilité de la fin du cessez-le-feu.

    «Israël était prêt à prolonger le cessez-le-feu, le Hamas a refusé et recommencé à tirer des roquettes contre Israël et il continue à formuler des exigences maximalistes», a estimé Mme Harf.

     © 2014 AFP

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  • Gaza: Israël reprend ses opérations militaires

    contre le Hamas

     

    Créé le 08/08/2014 à 11h00 -- Mis à jour le 08/08/2014 à 11h10     lien 

    <aside>Vue générale des destructions à Gaza dans le quartier de Beit Hanun, au début de la trève humanitaire de trois jours, acceptée par Israël et le Hamas, le 5 août 2014

    Vue générale des destructions à Gaza dans le quartier de Beit Hanun, au début de la trève humanitaire de trois jours, acceptée par Israël et le Hamas, le 5 août 2014 MARCO LONGARI AFP

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    Jérusalem - L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir repris ses frappes aériennes contre le Hamas après de nouveaux tirs de roquettes de la bande de Gaza à l'expiration d'un cessez-le-feu bilatéral.

    «Ce matin, après la reprise des tirs de roquettes contre Israël, les forces armées ont ciblé des sites terroristes dans la bande de Gaza», a indiqué l'armée dans un communiqué, peu après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui a ordonné de riposter vigoureusement aux nouvelles attaques de Hamas.

    L'armée israélienne a effectué des frappes aériennes et des tirs d'artillerie, mais n'a pas déployé de soldats à l'intérieur de l'enclave palestinienne, a précisé un porte-parole militaire, alors que des témoins et des sources palestiniennes ont fait état de frappes aériennes dans le nord et le centre de la bande de Gaza.

    Au moins 18 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël depuis 08H00 (05H00 GMT) et l'expiration de ce cessez-le-feu de trois jours, a indiqué l'armée israélienne. Deux ont été interceptées au-dessus d'Ashkelon (sud d'Israël), 14 sont tombées dans des zones non-urbanisées, deux sont retombées dans la bande de Gaza même.

    Ce regain de violence intervient à l'expiration d'un cessez-le-feu de trois jours entre le Hamas et Israël qui n'a pas été reconduit vendredi matin faute d'accord dans les négociations indirectes sous l'égide des Egyptiens au Caire.

     © 2014 AFP

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  • <header style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 17px; background-color: rgb(255, 255, 255);">

    Israël-Palestine : pourquoi Tsahal a retiré ses troupes

    de Gaza

    lien

    Au 29e jour de guerre, l'armée israélienne a annoncé le retrait de la bande de Gaza de toutes ses troupes au sol, avant l'entrée en vigueur d'une trêve de 72 heures.

    <figure id="image_769569">Un char israélien près de la frontière avec la bande de Gaza, le 4 août 2014.<figcaption>Un char israélien près de la frontière avec la bande de Gaza, le 4 août 2014. (BAZ RATNER / REUTERS)</figcaption></figure></header>
    <section>Par 

    Mis à jour le <time datetime="2014-08-05T12:09:19+02:00" itemprop="dateModified">05/08/2014 | 12:09</time> , publié le <time datetime="2014-08-05T11:43:40+02:00" itemprop="datePublished">05/08/2014 | 11:43</time>

    </section>

    Il est trop tôt pour évoquer la fin de l'opération "Bordure protectrice" menée par Israël contre le Hamas depuis le 8 juillet. Mais avec la décision de l'armée israélienne de se retirer de la bande de Gaza, mardi 5 août, le conflit entre manifestement dans une nouvelle phase. Au 29e jour de guerre, francetv info vous résume les raisons de ce tournant.

    Parce que le principal objectif d'Israël a été atteint

    D'abord, l'armée israélienne estime avoir rempli son principal objectif : détruire tousles passages souterrains du Hamas qui relient la bande de Gaza et Israël. Ces"tunnels de la terreur", pour reprendre l'expression du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, permettaient à des combattants du Hamas de pénétrer en territoire hébreu, en vue de perpétrer des attaques terroristes.

    Ces passages souterrains – une trentaine au total – constituaient à ce titre la cible prioritaire de Tsahal, dans le cadre de l'opération terrestre entamée le 17 juillet. Or,"tous les tunnels qui avaient été repérés ont été détruits", a annoncé lundi soir le porte-parole de l'armée israélienne.

    Parce que 64 soldats de Tsahal ont déjà été tués

    Si Tsahal a décidé de faire un pas en arrière, c'est aussi parce qu'elle a enregistré des pertes humaines importantes. En un mois, 64 de ses soldats, ainsi que trois civils israéliens, ont trouvé la mort. Face au spectre d'une guerre d'usure, coûteuse d'un point de vue humain comme sur le plan financier, Benyamin Nétanyahou a lui-même annoncé que Tsahal allait se redéployer aux marges de la bande de Gaza,"en vue de réduire les frictions" avec les combattants palestiniens.

    Après tout, "quel gain stratégique y a-t-il à attendre, pour Israël, de l'opération 'Bordure protectrice' contre Gaza ? On n'en voit aujourd'hui aucun", résume Renaud Girard, grand reporter au Figaro, dans une analyse publiée sur le site du quotidien. Dès lors, "ce retrait constitue la moins mauvaise des solutions" pour Benyamin Nétanyahou, estime également la journaliste Hélène Sallon, dans une analyse parue dans Le Monde (article payant).

    Parce que le Hamas risque de sortir renforcé

    Plusieurs spécialistes du Proche-Orient soulignent également que l'opération israélienne en territoire palestinien pourrait s'avérer contre-productive, dans la mesure où le Hamas risque d'en sortir renforcé. "Sans le vouloir, l'Etat juif a relancé le Hamas, mouvement qui était en perte de vitesse au sein de la population palestinienne", juge Renaud Girard dans Le Figaro.

    "La guerre a remis le Hamas dans le jeu politique, sur le plan régional comme sur le plan international", acquiesce le politologue Adnane Abou Amer, de l'université Oumma de Gaza. D'autant que la population lui sait gré de rendre les coups à Israël, souligne Moukhaïmer Abou Saada, professeur de sciences politiques à l’université Al-Azhar de Gaza.

    Surtout, les vingt-neuf jours de frappes massives sur la bande de Gaza n’ont pas anéanti la menace militaire que fait peser sur Israël le Hamas. Et si elle estime avoir tué quelque 900 terroristes palestiniens, l’armée israélienne n’a annoncé la mort d’aucun chef important de la branche militaire du mouvement islamiste.

    Parce que la communauté internationale hausse le ton

    La décision de retirer de Gaza toutes les troupes au sol répond aussi à un impératif diplomatique. Car après le bombardement de trois écoles de l'ONU en dix jours, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale.

    "Combien de morts faudra-t-il encore pour que s'arrête ce qu'il faut bien appeler le carnage de Gaza ?", a demandé lundi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, tandis que François Hollande a déploré les"massacres" commis en territoire palestinien. "Le droit d'Israël à sa sécurité est total, mais ce droit ne justifie pas qu'on tue des enfants et qu'on massacre des civils", a insisté Laurent Fabius. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, a lui-même dénoncé "une violation flagrante du droit humanitaire international", tandis que les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, se sont dits "consternés". 

    Le retrait de Tsahal de la bande de Gaza, conjugué à l'entrée en vigueur de la trêve de 72 heures, ne signifient pas pour autant la fin de l'opération "Bordure protectrice". Depuis le début de l'offensive, plusieurs tentatives de cessez-le-feu ont échoué, et rien ne garantit que celui-ci tiendra plus longtemps que les précédents. Surtout, les pourparlers qui doivent se tenir en Egypte s'annoncent difficiles, entre deux camps aux exigences totalement opposées. Seul point encourageant, estime dans Le Monde l'analyste Ofer Zalzberg, "Nétanyahou tout autant que le Hamas ne peuvent s’assurer un futur politique qu’en parvenant à un cessez-le-feu solide et à une levée du siège".Mais à quel prix ?


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  • Israël : le « cerveau » présumé du meurtre des trois jeunes israéliens arrêté

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-08-06T00:41:53+02:00" itemprop="datePublished">06.08.2014 à 00h41   </time>lien 

     
    <figure>Deux Palestiniens sont encore recherchés pour l'enlèvement et le meurtre des trois jeunes étudiants retrouvés morts le 30 juin, deux semaines après leur disparition.</figure>

    Un Palestinien présenté comme le « cerveau » de l'enlèvement et du meurtre de trois jeunes Israéliens, en juin, a été arrêté en Cisjordanie occupée, a annoncé lapolice israélienne mardi 5 août.

    « Il y a un mois, les forces de sécurité israéliennes ont arrêté, dans le camp de réfugiés de Chouafat [au nord de Jérusalem, en Cisjordanie], Hossam Kawasmeh, soupçonné d'avoir dirigé le commando qui a enlevé et assassiné les trois adolescents. »

    Les trois jeunes étudiants d'écoles religieuses avaient été retrouvés morts le 30 juin, près de la route où ils avaient été vus pour la dernière fois, deux semaines avant, faisant de l'auto-stop dans le sud de la Cisjordanie.

    Lire : Après l'enlèvement de trois jeunes israéliens, vague de sympathie pour les colons

    DEUX PALESTINIENS ENCORE RECHERCHÉS

    Selon les médias israéliens, Hossam Kawasme aurait reconnu pendant sa détention avoir reçu un soutien financier du Hamas à Gaza pour recruter et armerle commando qui a enlevé et tué les trois jeunes. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a accusé le Hamas d'être responsable de l'enlèvement, ce que le mouvement islamiste, tout en saluant l'opération « contre l'occupation israélienne », avait démenti.

    Un mois avant le début de l'opération israélienne à Gaza, l'armée avait mené un vaste coup de filet en Cisjordanie occupée pour retrouver les trois étudiants etdémanteler les infrastructures politiques et caritatives du Hamas. Près de 600 Palestiniens avaient été arrêtés, dont les deux tiers étaient des membres du mouvement islamiste, selon des sources palestiniennes.

    Mais Israël recherche encore deux Palestiniens, Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, présentés depuis fin juin par les services de sécurité intérieure comme les deux principaux suspects dans cette affaire, a précisé mardi la police israélienne.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle" style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 13px; color: rgb(22, 33, 44); font-family: arial, freeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; background-color: rgb(255, 255, 255);">

    Israël annonce un cessez-le-feu de sept heures lundi sur la plus grande partie de Gaza

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-08-04T01:09:22+02:00" itemprop="datePublished">04.08.2014 à 01h09  </time>lien 

     

    Israël va s'abstenir de tout tir sur la plus grande partie de la bande de Gaza lundi 4 août pendant sept heures de « fenêtre humanitaire ». Ce cessez-le-feu aura lieu entre 8 heures et 15 heures (heure de Paris) dans toute l'enclave palestinienne, explique dans un communiqué l'armée israélienne, qui a commencé, dimanche, à retirer une partie de ses troupes présentes dans le territoire palestinien.

    Cependant, la partie du territoire de Gaza située à l'est de la ville de Rafah, au sud de l'enclave, ne sera pas concernée par le cessez-le-feu en raison « des affrontements [qui]  sont encore en cours », précise texte, selon qui des troupes israéliennes vont être maintenues sur place. Le secteur de Rafah a été durement touché dimanche 3 août : au moins dix Palestiniens sont morts dans une école utilisée comme camp de réfugiés par l'ONU, frappée par un bombardement israélien. Depuis le 1er août, le Hamas et les soldats israéliens se livrent à d'intenses combats, qui ont marqué la fin prématurée d'une trêve.

    <figure class="illustration_haut " style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 15px; position: relative; width: 534px;">Rafah : carte de situation.</figure>
     
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