• Israël cesse d'exporter vers l'UE les volailles de colonies jugées illégales

     

    Créé le 17/08/2014 à 22h00 -- Mis à jour le 17/08/2014 à 22h10
    <aside>Un Palestinien collecte des oeufs dans un élevage de poulets à Gaza le 7 décembre 2009

    Un Palestinien collecte des oeufs dans un élevage de poulets à Gaza le 7 décembre 2009 YASSER SAYMEH AFP

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    Jérusalem - Israël va cesser d'exporter à partir du 1er septembre vers l'Union européenne des volailles et produits laitiers originaires des colonies en accord avec des directives européennes, ont rapporté dimanche des responsables israélien et européen.

    «En accord avec de précédentes décisions, l'Union européenne ne reconnaît plus l'autorité des services d'inspection vétérinaire israéliens pour approuver l'exportation de volailles et de (produits laitiers) issus de colonies», a affirmé un responsable européen à l'AFP.

    Les directives prises en ce sens par la Commission européenne en février s'appliquent aux colonies et zones industrielles produisant de la volaille et des produits laitiers à Jérusalem-Est, dans le Golan et en Cisjordanie, la communauté internationale considérant comme illégales les colonies érigées en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.

    Le responsable européen a précisé que l'UE réclamait à Israël de mettre en place un système pour identifier l'origine des produits, afin de distinguer ceux originaires des colonies, et les autres.

    «Si cela est fait, les exportations de volailles et produits laitiers depuis Israël ne seront pas impactées», a-t-il estimé.

    Un responsable israélien a confirmé à l'AFP que le ministre de l'Agriculture avait récemment réclamé aux producteurs concernés de «séparer les lignes de production pour pouvoir continuer à exporter vers l'Europe, qui n'accepte pas ce qui est produit au-delà de la ligne verte (qui sépare Israël de la Cisjordanie)».

    Selon ce responsable, l'exportation de ces produits vers l'Europe n'est pas très importante et les décisions de l'UE ne «devraient pas» pas avoir d'impact négatif sur le secteur.

    Le quotidien Haaretz a cité dimanche des responsables des ministères de l'Agriculture et des Affaires étrangères affirmant que les directives n'auraient pas d'impact sur l'économie car les produits non exportés vers l'Europe seront redirigés vers le marché local.

    Un autre responsable israélien a dénoncé ces directives isolant, selon lui, l'Etat hébreu.

    «L'UE cherche depuis longtemps à distinguer les produits originaires des colonies (...) mais a échoué à mettre en place une telle régulation car cela pose des problèmes légaux et implique la rupture d'accords commerciaux», a-t-il expliqué à l'AFP.

    Soulignant que l'UE n'impose pas de restrictions similaires à d'autres «territoires disputés» comme Chypre, le Sahara occidental ou le Kosovo, ce responsable a reproché à la Commission européenne, qui est un organe bureaucratique, «d'appliquer des postures politiques».

    La colonisation est l'une des pierres d'achoppement des négociations de paix israélo-palestiniennes, qui ont été relancées en juillet mais se sont achevées fin avril, sans résultat.

     © 2014 AFP

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    Gaza : les négociations entre Israéliens et Palestiniens
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    se poursuivent

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-08-17T16:17" itemprop="datePublished" pubdate="">17/08/2014 à 16:17</time> - Modifié le <time datetime="2014-08-17T20:57" itemprop="dateModified">17/08/2014 à 20:57   </time>lien

    Les pourparlers très indécis sur le maintien d'une trêve précaire

    à Gaza ont repris au Caire. Les deux parties se montrent fermes

    sur leurs exigences.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Un Palestinien à Gaza, photo d'illustration.<figcaption>Un Palestinien à Gaza, photo d'illustration. © Roberto Schmidt / AFP</figcaption></figure>
     
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    Des discussions très indécises sur le maintien d'un cessez-le-feu précaire observé dans la bande de

    Gaza ont repris dimanche au Caire entre Israéliens et Palestiniens, les deux parties se montrant fermes

    sur leurs exigences. "Nous n'accepterons d'accord sur un cessez-le-feu que s'il y a une réponse concrète

    à nos besoins sécuritaires", a déclaré Benyamin Netanyahou à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement. "Pour obtenir la sécurité, il faut avant toute chose lever le blocus", lui a répondu Sami Abou Zourhi, porte-parole du Hamas.

    Les discussions ont repris dimanche au Caire après trois jours d'interruption, mais sans certains

    représentants du Hamas et du Jihad islamique venant de Gaza et qui devraient arriver dans la capitale égyptienne dans la soirée, selon un porte-parole du groupe islamiste qui contrôle l'enclave, Sami Abou

    Zouhri.

    La plus grande incertitude règne sur la faculté des délégués palestiniens, dont des responsables du

    Hamas qui contrôle la bande de Gaza, et israéliens à trouver un accord, surtout sur les questions de la

    levée du blocus israélien ou la démilitarisation de la bande de Gaza, alors qu'un cessez-le-feu instauré

    le 11 août et reconduit jeudi pour cinq jours expire lundi à minuit (21 heures GMT).

    "Un duty-free pour roquettes"

    Israël aurait ainsi décidé samedi soir de formellement rejeter une proposition de cessez-le-feu

    permanent telle qu'elle lui était soumise par l'Égypte, rapportait Maariv, l'un des principaux quotidiens

    israéliens, en citant des sources gouvernementales.

    Alors que d'intenses consultations internes étaient en cours de part et d'autre, des responsables du

    Hamas ont exprimé leur intransigeance. "Celui (les combattants palestiniens) qui a vaincu aux

    frontières de Gaza (...) n'acceptera aucune des conditions de l'occupant", écrit sur sa page Facebook

    Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du Hamas.

    Du côté israélien, le ministre du renseignement Youval Steinitz a jugé irréalistes les exigences du

    Hamas à ce stade des négociations. "Nous ne pouvons pas commencer à discuter d'un port ou

    d'un aéroport à Gaza, ce qui reviendrait à ouvrir un duty-free pour roquettes sans résoudre la

    question de la démilitarisation", a déclaré Youval Steinitz également membre du cabinet de sécurité. 

    Cessez-le-feu unilatéral ?

    Un échec des négociations ne signifierait pas nécessairement une reprise immédiate des hostilités

    qui ont fait depuis le 8 juillet au moins 1 980 morts du côté palestinien, majoritairement des civils,

    et 67 morts du côté israélien, dont trois civils.

    Un cessez-le-feu unilatéral "serait une bonne solution si nous voyons que, sur le plan sécuritaire,

    l'accord proposé n'est pas satisfaisant, qu'il menace directement notre sécurité", a dit le ministre

    Gilad Erdan, membre du cabinet de Sécurité, à la radio publique.

    <hl2></hl2>Le Hamas attendu au tournant

    <hl2></hl2>Le Hamas, lui, se targue d'avoir résisté militairement à la plus puissante armée de la région. Il est

    cependant attendu au tournant politique de la reconstruction. Le président de l'Autorité palestinienne

    Mahmoud Abbas a annoncé samedi qu'une conférence internationale des donateurs pour l'État

    palestinien se réunirait début septembre en Égypte pour envisager un "plan de reconstruction"

    à Gaza. Au quartier général des renseignements au Caire, les Égyptiens font donc la navette

    entre les délégations israélienne et palestinienne, qui outre le Hamas comprend également le

    Jihad islamique et le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

    Selon un document auquel l'AFP a eu accès, les Égyptiens proposent un cessez-le-feu permanent

    et invitent à de nouveaux pourparlers dans un mois. À l'ordre du jour seraient inscrites alors des

    questions épineuses comme l'ouverture d'un port et d'un aéroport à laquelle les Israéliens sont

    opposés, ou la restitution des corps de deux soldats israéliens morts en échange de la libération

    de détenus palestiniens. La levée du blocus est une exigence palestinienne primordiale. Le document

    égyptien reste vague sur le sujet, ne parlant que de l'ouverture de points de passage fermés.

    De son côté, Israël exige la démilitarisation de Gaza, dont ne veulent pas entendre parler les

    Palestiniens.

    Les différentes informations filtrant du Caire font état de discussions sur : la réouverture du point

    de passage de Rafah avec l'Égypte, le rôle dévolu à l'Autorité palestinienne aux frontières, une

    extension des zones de pêche des Gazaouis, une réduction de la zone tampon à la frontière

    avec Israël, les modalités de transfert d'argent.

    "Désaccords immenses"

    Le ministre israélien des Sciences Yaakov Peri se montrait lui bien moins confiant quant à

    une issue rapide. "Les différences d'opinions et désaccords sont immenses et la chance

    (de parvenir à un accord) n'est pas grande", a dit M. Peri, qui a dirigé le Shin Beth et participe

    aux réunions du cabinet de sécurité en tant qu'observateur, à la radio militaire.

    L'absence d'accord laisserait les deux camps faire le décompte de leurs gains et de leurs

    pertes. Israël revendique d'avoir considérablement réduit les capacités de nuisance du Hamas.

    Mais il est critiqué à l'extérieur à cause du bilan humain causé, et pourrait l'être plus vivement

    à l'intérieur parce qu'il n'en aurait pas fini avec le Hamas. Le Hamas, lui, se targue d'avoir résisté

    militairement à la plus puissante armée de la région. Il est cependant attendu au tournant

    politique de la reconstruction.

    La patronne des opérations humanitaires de l'ONU, Valerie Amos, a en effet estimé que la

    réparation des dégâts devraient prendre "des mois" dans la bande de Gaza. Les différentes

    informations filtrant du Caire font état de discussions sur: la réouverture du point de passage

    de Rafah avec l'Egypte; le rôle dévolu à l'Autorité palestinienne aux frontières; une extension des

    zones de pêche des Gazaouis; une réduction de la zone tampon à la frontière avec Israël et sur

    les modalités de transferts d'argent.

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  • Des milliers de manifestants à Tel-Aviv pour appeler à négocier avec Abbas

     

    Créé le 16/08/2014 à 21h50 -- Mis à jour le 16/08/2014 à 22h00
    <aside>Des milliers d'Israéliens à Tel-Aviv appellent leur gouvernement à reprendre les négociations de paix avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas le 16 août 2014

    Des milliers d'Israéliens à Tel-Aviv appellent leur gouvernement à reprendre les négociations de paix avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas le 16 août 2014 GALI TIBBON AFP

    </aside>

    Tel-Aviv - Des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv pour appeler leur gouvernement à reprendre les négociations de paix avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, après l'offensive militaire israélienne à Gaza.

    Cette manifestation est la plus importante du «camp de la paix» depuis le lancement de l'opération israélienne le 8 juillet qui a fait près de 2.000 morts palestiniens et 70 du côté israélien. Une trêve est actuellement observée par Israël et le Hamas palestinien qui contrôle Gaza en attendant l'issue de négociations au Caire.

    De très importantes forces de police étaient déployées autour de la place Yitzhak Rabin (du nom de l'ex-Premier ministre assassiné), dans le centre de Tel-Aviv, où s'est déroulé le rassemblement afin d'éviter des heurts avec des contre-manifestants d'extrême droite.

    La manifestation a été organisée par le Meretz, un parti d'opposition de gauche, la Paix Maintenant, une ONG hostile à la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens et Hadash, le parti communiste.

    «Cela (la guerre) ne finira pas tant que l'on ne se parlera pas», pouvait-on lire sur une banderole. «Juifs et Arabes refusent d'être ennemis», «Oui à une solution politique», était écrit sur des pancartes brandies par les manifestants.

    Les intervenants ont dénoncé le gouvernement de Benjamin Netanyahu accusé d'avoir refusé de négocier avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

    «Le gouvernement de Netanyahu n'a fait qu'affaiblir Mahmoud Abbas et renforcer ainsi le Hamas», a déploré Nitzan Horowitz, un député du Meretz.

    La dirigeante de cette formation, Zehava Galon, a appelé à la démission de Benjamin Netanyahu. «Il a échoué aussi bien pour la sécurité que pour la paix, il doit partir», a-t-elle lancé en accusant le Premier ministre d'avoir «entraîné Israël dans une guerre que nous pouvions éviter».

    L'écrivain David Grossman a, lui aussi, proclamé qu'il fallait «faire la paix avec l'Autorité palestinienne et négocier avec le gouvernement d'union palestinien».

    Il faisant allusion au gouvernement de personnalités indépendantes formé début juin après un accord de réconciliation entre le Hamas et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) de M. Abbas.

    Benjamin Netanyahu s'est refusé à toute discussion avec ce gouvernement en l'accusant d'avoir partie liée avec le Hamas, une organisation qu'il qualifie de «terroriste».

    Les négociations de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne, relancées en juillet 2013 par les Etats-Unis, avaient capoté en avril dernier.

     © 2014 AFP

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  • Gaza: Un accord trouvé pour un nouveau cessez-le-feu de 72 heures

     

    Créé le 13/08/2014 à 22h20 -- Mis à jour le 13/08/2014 à 22h43
    <aside>Photo du 11 aout 2014 montrant une femme et des enfants au bord du cratère où se trouvait autrefois sa maison démolie par une frappe israélienne à Jabalia dans le nord de la bande de Gaza

    Photo du 11 aout 2014 montrant une femme et des enfants au bord du cratère où se trouvait autrefois sa maison démolie par une frappe israélienne à Jabalia dans le nord de la bande de Gaza ROBERTO SCHMIDT AFP

    </aside>

    CONFLIT - Cette annonce survient à trois quart d'heure de l'expiration de la trêve…

    Palestiniens et Israéliens se sont mis d'accord pour prolonger le cessez-le-feu dans la bande de Gaza pour une nouvelle période de 72 heures, ont annoncé mercredi des responsables de la médiation égyptienne au Caire.

    Cette annonce survient à trois quart d'heure de l'expiration de la trêve des armes entrée en vigueur lundi, mais au moins une roquette s'était abattue sur le sud d'Israël en provenance de la bande de Gaza quelques heures auparavant, sans faire de victime.

    «Nous sommes tombés d'accord pour donner plus de temps à la négociation», a déclaré Azzam al-Ahmed, le chef de la délégation palestinienne au Caire. Quelques minutes auparavant, un membre de l'équipe de médiateurs égyptiens avait annoncé que les deux belligérants avaient accepté de prolonger la trêve de 72 heures, à compter de jeudi 00h01 (21h01 GMT).

     20 minutes avec AFP

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  • Gaza: une ONG turque veut lancer une nouvelle flottille pour briser le blocus

    AFPPar AFP | AFP – il y a 5 heures
    • Le bateau turc Mavi Marmara avait été attaqué par l'armée israélienne en tentant de forcer le blocus maritime de Gaza, en 2010

      AFP/AFP/Archives - Le bateau turc Mavi Marmara avait été attaqué par l'armée israélienne en tentant de forcer le blocus maritime de Gaza, en 2010

     

    • Liberation.fr - il y a 19 minutes

    Une ONG islamique turque a annoncé lundi son intention d?affréter une nouvelle flottille pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, quatre ans après une première tentative qui s'était soldée par la mort de dix activistes turcs.

    Les organisateurs de l'expédition de 2010 se sont réunis le week-end dernier à Istanbul et doivent annoncer mardi à la presse leur décision de renouveler l'opération "à la lumière de la dernière agression israélienne sur Gaza", a indiqué la Fondation pour l'aide humanitaire (IHH) dans un communiqué.

    "La coalition de la flottille de la liberté va à nouveau voguer vers Gaza pour défier le blocus israélien", a précisé IHH en estimant que "la complicité de la plupart des pays" avec l'Etat hébreu "impose ce devoir à la société civile".

    IHH doit tenir une conférence de presse mardi à Istanbul à 8h00 GMT.

    En mai 2010, l'assaut des commandos israéliens contre le navire-amiral de la première flottille, le Mavi Marmara, avait provoqué la mort de 10 citoyens turcs et provoqué une grave crise diplomatique entre les gouvernements israélien et turc.

    La justice turque a ouvert en 2012 un procès par contumace contre quatre anciens responsables de l'armée israélienne, qui font depuis le mois dernier l'objet d'une demande de mandat d'arrêt international.

    Après les excuses officielles présentées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Turquie, des négociations ont débuté entre les deux pays pour l'indemnisation des victimes turques mais elles n'ont pour l'heure pas abouti.

    Elu dimanche président dès le premier tour de scrutin, le Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a multiplié ces dernières semaines les violentes attaques contre la nouvelle intervention militaire de l'Etat hébreu à Gaza, qui s'est déjà soldée par la mort de plus de 2.000 Palestiniens.

    L'ONG IHH est considérée comme proche du gouvernement turc.


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